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Hiver : attention à l’utilisation des chauffages et des climatiseurs

Dans un communiqué publié dimanche 22 décembre, le ministère de la Santé met en garde contre les risques sanitaires liés à l’utilisation des appareils de chauffage, tels que le climatiseur et le chauffage central durant la saison d’hiver.

Afin de prévenir contre les risques potentiels d’une mauvaise utilisation de ces appareils domestiques, le département recommande aux citoyens une série de conseils.

Ainsi, dans son communiqué le ministère met en garde contre les risques d’infections respiratoires, soulignant que le déplacement soudain d’une pièce chaude à l’air froid lors des sorties peut provoquer des infections aiguës et graves, notamment chez les enfants et les personnes âgées.

L’utilisation du climatiseur et du chauffage central pendant de longues périodes n’est pas sans réduire l’humidité de l’air, prévient également le département de la Santé, indiquant que cela pourrait entraîner une sécheresse de la gorge et du nez et faire augmenter le risque d’attraper des infections et de faire propager des infections virales.

En effet, explique le ministère, l’injection de l’air chaud directement sur les personnes, outre le fait qu’elle est une pratique incorrecte, favorise la propagation des virus et des bactéries flottantes dans l’air, en particulier dans les endroits très fréquentés.

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Froid : les mesures pour se protéger contre les maladies respirations 

Dans ce contexte, le ministère met l’accent sur la nécessité de se laver les mains régulièrement avec de l’eau et du savon, en particulier après avoir éternué ou toussé.

Il les exhorte également à s’assurer une bonne ventilation dans les espaces clos et d’éviter autant que possible les endroits fermés et bondés de monde.

Le ministère recommande également d’éviter de se serrer la main, de s’embrasser et de partager ses effets personnels, tels que les ustensiles de cuisine, les serviettes et les téléphones portables.

Il faut aussi se prémunir contre les infections et se maintenir en bonne santé. Pour ce faire, il est conseillé aux citoyens de bien dormir, de faire de l’exercice sportif (marche) et de boire et de manger sain et équilibré. Bien plus, ils sont appelés à boire un verre d’eau et à se couvrir le nez et la bouche lorsqu’ils s’apprêtent à se déplacer d’un endroit fermé à un autre ouvert.

En cas de symptômes, tels que l’apparition soudaine de fièvre, de toux, de maux de tête, de douleurs articulaires et musculaires, de maux de gorge et d’écoulement nasal, le département de la Santé conseille impérativement de rester chez soi, de boire suffisamment d’eau, de se laver le nez régulièrement et de consulter un médecin.

En cas de toux et d’éternuments répétés, il est conseillé d’utiliser un mouchoir en papier et de le jeter dans une poubelle fermée.

Le ministère tient à rappeler qu’il est nécessaire de recevoir au plus vite le vaccin antigrippe disponible auprès du centre de santé le plus proche. On

Avec TAP

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Un monde fragmenté, bouleversé : il est urgent de se réveiller !

Le monde d’aujourd’hui, profondément bouleversé et en profonde recomposition, est caractérisé par une puissante accélération de l’histoire faisant voler en éclats l’ensemble de nos repères. Inondés d’un flux d’information continu s’inscrivant dans une guerre de l’information où manipuler les perceptions est la règle, nos grilles d’analyse traditionnelles sont devenues inopérantes. Les sociétés sont percutées par des « mégachocs » et des surprises dites « de haute intensité ». Les « polycrises » nous mettent à rude épreuve. Nous sommes à un point d’inflexion critique vecteur d’incertitude et de forte volatilité. Celui qui ne comprends pas subit les événements et gère dans l’urgence.

Dans ce monde fragmenté et fracturé, nos grilles d’analyse et de compréhension qui fonctionnaient sont devenues caduques et source d’erreurs d’appréciation se traduisant par des chocs et des coûts menaçant la pérennité des Etats, des entreprises, des sociétés, etc. Nous changeons de monde dans la douleur. La marche stratégique du monde s’est transformée en course folle avec une amplification des risques et des menaces. Nous évoluons dans « un désordre multipolaire ou dans une jungle stratégique multiacteurs ». Néanmoins, dans toute crise, des opportunités émergent à condition de se doter des moyens d’y voir clair et de lever l’épais brouillard stratégique installé durablement. Il convient de changer de paradigme, de penser et d’analyser différemment en s’appuyant sur de nouveaux modèles afin de se doter des clefs d’intelligibilité permettant de parer aux risques et aux menaces et de saisir les opportunités. Dans ce contexte, l’analyse géopolitique couplée aux méthodologies de la prospective et de l’anticipation s’impose pour tout acteur étatique ou économique en tant que méthode de référence. Ce n’est plus un luxe, un coût supplémentaire mais une question de survie et d’efficacité. Le coût devient un gain démultiplié.

Global Prospect Intelligence, composé d’experts rompus à l’analyse géopolitique et aux méthodologies de la prospective et de l’anticipation, est le cabinet de référence en Tunisie pour tout acteur étatique ou économique aspirant à naviguer agilement et efficacement dans la tempête stratégique en maximisant ses gains et en minimisant ses pertes. Plus que jamais, en temps de guerre, comprendre, analyser, anticiper pour éclairer la décision et agir en se distinguant du concurrent n’est plus un choix mais une obligation. Talleyrand disait : « quand il est urgent, c’est déjà trop tard ».

Par Mehdi Taje
Directeur de Global Prospect Intelligence

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Les transferts des TRE se sont élevés à plus de 7,6  Mrds de dinars au 10 décembre 2024

Du 1er janvier au 10 décembre 2024, les transferts des Tunisiens résidents à l’étranger (TRE) se sont élevés à 7607,8 millions de dinars – ou un peu plus de 7,6 milliards de dinars, Mrds -, ce qui correspond à une hausse de 4,6 % par rapport à la même période de l’année 2023. C’est ce que révèlent les derniers indicateurs monétaires et financiers publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Le montant des transferts dépasse ainsi les recettes touristiques lesquelles ont atteint 7,05 milliards de dinars, soit une progression de 7,2% par rapport à la même période de 2023.

Par conséquent, les transferts des TRE et les recettes du tourisme ont contribué à couvrir entièrement le service de la dette extérieure pour l’année 2024 lequel est estimé à environ 13,483 milliards de dinars.

Le service de la dette extérieure a permis de renforcer les réserves en devises qui ont atteint 113 jours d’importation, soit l’équivalent de 25,171 milliards de dinars, selon la BCT.

Par ailleurs, au 19 décembre 2024, le dinar tunisien a enregistré une appréciation de 1,94 % par rapport à l’euro, le taux de change d’un euro étant actuellement estimé à 3,31 dinars.

La devise nationale s’est cependant légèrement dépréciée face au dollar, le dollar s’échangeant actuellement à 3,182 dinars.

Avec TAP

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Météo – Baisse des températures la nuit du dimanche

Durant la nuit de dimanche 22 décembre, le temps par des nuages parfois denses sur le nord avec des pluies éparses et temporairement orageuses sur les régions côtières. Ces précipitations seront localement intenses, à la fin de la nuit, sur l’extrême nord-ouest et des nuages passagers ailleurs, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM).

Les températures seront en baisse cette nuit. Elles oscilleront entre 4 et 8 degrés dans les régions ouest et se situeront entre 10 et 14 degrés ailleurs.

Le vent soufflera de secteur ouest fort prés des côtes nord et modéré à relativement forts à l’intérieur du pays.

La mer sera houleuse dans le nord et très agitée à localement houleuses sur le reste des côtes.

avec TAP

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Tennis – Championnat élite arabe : sacre du Tunisien Aziz Dougaz

Le Tunisien Aziz Dougaz a remporté, dimanche 22 décembre, le 4e championnat élite arabe de tennis organisé au Bahreïn, en battant en finale le Syrien Hazem Naou 2-1 (7-6, 1-6, 10-3).

Il s’agit du deuxième titre arabe de suite remporté par Dougaz qui a réussi un parcours remarquable.

Le tennisman tunisien a éliminé en huitièmes de finale le Jordanien Mohamed Al Qotb (6-7, 6-2, 10-8) avant d’écarter le Saoudien Ammar Hokbani (6-4, 6-3) en quarts de finale, puis l’Egyptien Mohamed Safwat (7-5, 1-6, 10-8) en demi-finales.

Avec TAP

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Ben Guerdane : Une plateforme logistique stratégique vers l’Afrique

Le ministre du commerce et du développement des exportations Samir Abid a mis l’accent sur l’importance de la région de Ben Guerdane et du poste frontalier de Ras Jdir qui deviendront une plateforme logistique avancée vers l’Afrique, notamment en matière de développement de la région et de consolidation des exportations tunisiennes vers le continent noir.

Il s’agit également de tirer profit des accords africains à l’égard de la ZLECAF (Zone de libre-échange continentale africaine) et le COMESA (Marché commun de l’Afrique orientale et australe).

Intervenant samedi lors d’une visite effectuée dans la région, le ministre a expliqué que la plateforme logistique de Ben Guerdane ne manquera pas de booster le développement régional et de faciliter le commerce avec les pays voisins et le continent africain.

Evoquant la position du poste frontalier de Ras Jdir, il a précisé qu’il constituera le passage continental africain qui commence au niveau de la zone franche de Ben Guerdane passant par Ras Jdir et la Libye pour arriver à 6 pays africains qui n’ont pas d’accès à la mer.

Avec TAP

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Sécurité routière : Une baisse notable des accidents en 2024, mais des défis persistent

Le nombre de personnes tuées dans des accidents de la route depuis le début de l’année jusqu’au 19 décembre s’élève à 1 112, soit une légère baisse de 4,63 % par rapport à la même période de l’année précédente, selon les statistiques publiées par l’Observatoire national de la sécurité routière (ONSR) sur son site officiel.

Le nombre d’accidents enregistrés jusqu’au 19 décembre a atteint 5 400, contre 5 796 l’année dernière, marquant une diminution de 396 accidents. Ces accidents ont causé 7 389 blessés, contre 7 909 l’année dernière. Les données publiées par l’Observatoire révèlent que l’inattention est la principale cause des accidents (42 %), tandis que la vitesse arrive en deuxième position (15 %).

La vitesse est cependant la principale cause des décès dans ces accidents (30 %), tandis que l’inattention demeure la principale cause des blessures (38 %). Parmi les autres causes d’accidents figurent le non-respect de la priorité, les changements de direction, le défaut de maintien à droite et les dépassements. Le gouvernorat de Tunis occupe la première place en termes d’accidents de la route, avec 898 accidents, 131 décès et 1 083 blessés.

Mahdia arrive en deuxième position pour le nombre d’accidents, avec 462 incidents et 632 blessés, tandis que Sfax se classe deuxième pour le nombre de décès avec 103 victimes. Par ailleurs, le mois de juillet 2024 a été celui qui a enregistré le plus grand nombre d’accidents de la route (557) et de blessés (768), tandis que le mois d’octobre a été marqué par le plus grand nombre de décès sur les routes (125). Dans ce contexte, l’ONSR a appelé les usagers de la route à respecter le code de la route. Les autorités régionales, notamment les présidents des commissions régionales de la sécurité routière, ont également été invitées à réviser rigoureusement les plans d’action sur le terrain afin de lutter contre l’insouciance de certains conducteurs.

Avec TAP

 

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Kamel Idir : “La FTF n’est pas une banque”

« La Fédération Tunisienne de Football (FTF) n’est pas une institution bancaire, et les clubs sont tenus de rembourser leurs dettes exigées par la Confédération Africaine de Football (CAF) ». C’est ce qu’a déclaré Kamel Idir, président du Comité de normalisation mandaté par la Fédération Internationale de Football (FIFA) pour gérer les affaires de la FTF.

Il a ajouté que ces dettes ont été réclamées à la suite des litiges soumis au Tribunal Arbitral du Sport (TAS), qui avait rendu ces sentences de manière définitive et obligatoire.

Lors de l’Assemblée générale extraordinaire (AGE) de la FTF, tenue le 21 décembre 2024 à Gammarth (banlieue nord de Tunis), Idir a souligné que les relations entre la Fédération et les clubs doivent être davantage transparentes en matière de transactions financières.

Il a par ailleurs souligné que le mandat de la FTF n’a pas vocation à créer des emplois.

Une gestion financière sous pression

Idir a relevé la nécessité d’établir une relation claire et de ne pas s’engager dans un débat avec les clubs sur la question des droits de diffusion télévisée ou d’autres droits appartenant à telle ou telle partie. Il a ajouté, dans ce cadre, que « le prochain bureau fédéral devra informer mensuellement les clubs de leurs dettes et de leurs recettes afin de ne pas aggraver leurs problèmes financiers ».

Les clubs procèdent à des recrutements mal planifiés, allant parfois jusqu’à 20 nouvelles recrues par saison, sous la pression du public et des résultats. En conséquence, après avoir dépensé d’énormes sommes, les clubs se retrouvent confrontés à des litiges devant le TAS en raison de leur manquement à leurs obligations financières envers les joueurs recrutés. Cela entraîne ensuite des milliards de dettes et d’amendes. Selon Kamel Idir, tout ceci nécessite un réexamen des méthodes de gestion des clubs tunisiens, qui ont besoin de davantage de gouvernance.

Il a précisé que la CAF demande aux clubs de rembourser leurs  dettes issues des litiges émanant des sentences obligatoires du TAS, rappelant que la Fédération n’est pas concernée par ce sujet, puisqu’il s’agit d’une décision de l’instance continentale, laquelle accorde les licences.

L’instance de premier degré de la FTF avait publié, jeudi, un communiqué appelant les clubs de la Ligue 1 à régler leurs dettes et à présenter un état du règlement dans un délai ne dépassant pas le 31 décembre 2024.

Réformes statutaires et échéances électorales

Lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire tenue hier samedi, les clubs affiliés à la FTF ont approuvé les statuts et la loi électorale dans leur intégralité, tout en abandonnant l’exigence d’obtention d’un diplôme universitaire pour se présenter aux postes de président et de vice-président de la Fédération, ainsi que pour les joueurs internationaux, les arbitres internationaux, les présidents d’associations nationales et régionales, les présidents des clubs et les présidents des fédérations.

L’Assemblée Générale élective aura lieu le 25 janvier prochain. Les candidatures pour les élections seront ouvertes le 26 décembre, et le Comité de normalisation rendra ses décisions finales, sans appel, concernant les candidatures le 14 janvier, après avoir terminé l’examen des différentes étapes relatives aux documents à compléter et aux recours.

Avec TAP

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Traversée Tunis-Marseille : la CTN change ses horaires

La Compagnie Tunisienne de Navigation (CTN) a annoncé,  dimanche 22 décembre 2024, une modification de l’horaire de départ de la traversée Tunis-Marseille du bateau Tanit, prévue le 23 décembre 2023, en raison des mauvaises conditions météorologiques affectant le bassin méditerranéen.

Le départ depuis le port de La Goulette aura ainsi lieu le lundi 23 décembre 2024 à 8h00, au lieu de 10h00. L’arrivée au port de Marseille est prévue pour le mardi 24 décembre à 10h00.

La CTN précise qu’aucun changement n’est apporté à la traversée Marseille-Tunis du 24 décembre 2024, qui se déroulera comme initialement programmé.

Pour toute information supplémentaire, les clients peuvent contacter le numéro suivant : 52 666 406.

Avec TAP

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Les bourses Eugen Ionescu : Lancement de l’appel pour 2024-2025

Le gouvernement de la Roumanie lance un appel à candidatures pour le programme de bourses de recherche doctorale et postdoctorale Eugen Ionescu 2024-2025″, a annoncé la direction générale de la coopération internationale relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Selon un communiqué publié sur le site officiel du ministère, ce programme vise à permettre aux chercheurs et doctorants issus des établissements d’enseignement supérieur des pays membres et observateurs de l’OIF de bénéficier d’une formation d’un minimum de 3 mois dans des institutions d’enseignement supérieur roumaines, « reconnues pour leur excellence dans les domaines d’enseignement et de recherche les plus divers ». De plus amples informations sur ce programme ainsi que les formulaires de candidature en ligne sont disponibles à l’adresse suivante :

https://www.auf.org/nouvelles/appels-a-candidatures/appel-candidatures-bourses-de-recherche-doctorale-et-postdoctorale-eugen-ionescu-2024-2025/

Les dossiers de candidature, contenant toutes les pièces demandées, doivent également être adressés par voie électronique à l’adresse e-mail suivante : dgci.dcm.mesrs@mesrs.tn, au plus tard le 20 janvier 2025.

Avec TAP

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La FTF joue la carte du pragmatisme : fini les diplômes, vive les dribbles

Lors de l’assemblée générale tenue le 21 décembre 2024, la Fédération Tunisienne de Football (FTF) a décidé de lever une barrière qui divisait : l’obligation de détenir un diplôme universitaire pour briguer la présidence de la fédération ou des ligues. Les membres présents ont voté en faveur de la suppression de cette exigence, ouvrant ainsi l’accès à la présidence de la FTF à un plus large éventail de candidats. Cette décision s’étend également aux présidents de ligues, anciens arbitres et anciens joueurs souhaitant se porter candidats à la tête de la Fédération ou des ligues de football.

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Tunisie : le gouvernement mise sur les entreprises communautaires

Réuni samedi 21 décembre 2024 au palais du gouvernement à la Kasbah, le Conseil ministériel a consacré ses travaux à l’examen du dossier des entreprises communautaires et des moyens de leur développement.

Selon un communiqué, le Conseil a, à cet effet, approuvé une série de mesures visant à renforcer les bases de gouvernance de ce système, à encourager la création d’entreprises communautaires et à accompagner leur développement.

Le Conseil a également décidé de publier une circulaire explicative des dispositions du décret-loi relatif à la création des entreprises communautaires, ainsi que des guides détaillant les différentes étapes de création de ces entreprises.

Dans le même contexte, il a été décidé de renforcer l’accompagnement des entreprises communautaires en mettant à leur disposition des incubateurs au sein des structures ministérielles concernées.

Il a également été recommandé d’intensifier les programmes de formation destinés aux différents intervenants publics et d’activer les unités de soutien aux investisseurs dans les divers ministères.

Par ailleurs, le Conseil a approuvé la mise en place d’un plan de communication global visant à promouvoir les objectifs des entreprises communautaires, à encourager leur création et à instaurer une culture de l’initiative collective et privée dans les programmes éducatifs et de formation. En outre, des programmes seront développés pour commercialiser les produits de ces entreprises, leur attribuer une marque distinctive et créer une banque d’idées de projets destinée aux futurs investisseurs, ajoute le communiqué.

Avec TAP

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L’inflation aux États-Unis est-elle sous contrôle ?

Après avoir culminé à 5,6 % par an il y a plus de 30 mois, en juin 2022, l’inflation américaine est progressivement revenue ces derniers mois à un niveau proche de l’objectif de 2 %. Il s’agit d’un accomplissement majeur pour la Réserve fédérale américaine (Fed), qui a justifié le début du cycle d’assouplissement en septembre de cette année, lorsque les premières réductions des taux d’intérêt ont été décidées pour la première fois depuis le début de la pandémie en 2020.

Malgré ce succès et les progrès réalisés pour maîtriser l’inflation, les inquiétudes concernant les prix à la consommation aux États-Unis restent une priorité pour les investisseurs. Ces dernières semaines, des chiffres d’inflation supérieurs aux prévisions et une “victoire républicaine” avec une présidence Trump et une majorité au Sénat et à la Chambre des représentants ont mis en lumière les risques liés aux perspectives inflationnistes. Plus important encore, l’indice clé pour la Fed, l’inflation du PCE (dépenses de consommation personnelles) de base, qui exclut les prix volatils de l’énergie et de l’alimentation, reste au-dessus de la cible. On craint que le “dernier kilomètre” de l’inflation ne soit pas aussi simple que prévu, et que la politique “America First 2.0” soit inflationniste en raison de l’expansion budgétaire et des hausses de tarifs sur les produits importés.

Inflation PCE de base

(%, croissance annuelle, 2019-2024)

         

Sources: Haver, QNB analysis

En réalité, le potentiel d’une inflation plus élevée a déjà provoqué un ajustement significatif des attentes concernant l’ampleur et le rythme de l’assouplissement monétaire par la Fed pour 2025. En quelques semaines, les investisseurs sur les marchés obligataires ont réduit leurs prévisions de baisse des taux de 150 points de base à seulement 50 points de base, suggérant que le taux des fonds fédéraux devrait terminer l’année prochaine à 4 %, au lieu de 3 %.

Cependant, malgré toutes les préoccupations et les chocs potentiels auxquels les prix américains sont vulnérables, nous estimons que les perspectives d’inflation aux États-Unis sont positives, c’est-à-dire qu’elles devraient progressivement revenir à l’objectif de 2 % en l’absence d’événements géopolitiques majeurs ou de rupture de politique aux États-Unis. Trois principaux facteurs soutiennent cette vision.

Premièrement, l’économie américaine a déjà connu un ajustement significatif ces derniers trimestres, ce qui a permis de réduire les tensions entre l’offre et la demande qui faisaient grimper les prix. L’utilisation des capacités aux États-Unis, mesurée en termes de situation du marché du travail et de l’activité industrielle, indique que l’économie américaine n’est plus en surchauffe. Autrement dit, il existe une offre suffisante de main-d’œuvre pour les postes vacants, tandis que l’activité industrielle est en deçà de sa tendance à long terme. Le marché du travail, qui a atteint son point de tension maximale début 2023 avec un taux de chômage bien en dessous de l’équilibre à 3,4 %, s’est pleinement ajusté et se situe désormais à un niveau normalisé avec un taux de chômage de 4,1 % en octobre 2024. Ces conditions soutiennent une réduction progressive des pressions sur les prix..      

Estimation de l’utilisation des capacités aux États-Unis

(% écart par rapport aux capacités estimées, 2012-2024)      

    

Sources: Haver, QNB analysis

Deuxièmement, la baisse de l’inflation dans le secteur du logement deviendra un facteur clé de la réduction de l’inflation globale au cours des prochains trimestres. Le logement représente environ 15 % de l’indice PCE et inclut soit le loyer, soit, pour les propriétaires, ce qu’il en coûterait de louer un logement équivalent sur le marché actuel. L’inflation dans le secteur du logement a atteint un sommet de 8,2 % en avril 2023, bien après le pic de l’inflation globale, ce qui reflète la “rigidité” des prix, car les contrats sont souvent basés sur des baux annuels. Par conséquent, les prix réagissent plus lentement et avec un effet de décalage aux changements macroéconomiques. Depuis mi-2023, l’inflation du logement a diminué régulièrement pour atteindre moins de 5 %. Les indices de marché des loyers nouvellement contractés, qui anticipent les tendances des statistiques traditionnelles, montrent que l’inflation des loyers est désormais inférieure aux niveaux d’avant la pandémie. Cela indique que le logement continuera à décélérer en 2025, aidant ainsi à faire baisser l’inflation globale.

Troisièmement, les préoccupations concernant le caractère inflationniste de la politique “America First 2.0” sont souvent exagérées. La nouvelle administration Trump commencerait dans un environnement national et international très différent de celui de 2016, avec une marge pour un stimulus budgétaire de grande ampleur beaucoup plus limitée. Le déficit fiscal américain s’est déjà considérablement creusé, passant de 3 % du PIB en 2016 à 6 % en 2024, tandis que le ratio dette/PIB est passé de moins de 100 % à près de 125 % au cours de la même période. Le futur secrétaire au Trésor, Scott Bessent, considéré comme un “faucon” budgétaire, a déjà exprimé son intention de “normaliser” le déficit pour le ramener à 3 % d’ici la fin de l’administration. Autrement dit, les conditions budgétaires devraient se resserrer plutôt que s’assouplir, ce qui contribuerait à modérer les pressions sur les prix, malgré les effets des tarifs douaniers et des politiques migratoires qui ne sont pas encore pleinement formalisées.

En résumé, nous prévoyons une modération de l’inflation aux États-Unis au cours de l’année prochaine, soutenue par la normalisation de l’utilisation des capacités, l’ajustement des coûts du logement et le potentiel d’une consolidation budgétaire sous Trump 2.0 avec Bessent comme secrétaire au Trésor. 

D’après communiqué

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Palmarès des JCC 2024 : « Les Enfants Rouges » de Lotfi Achour remporte le Tanit d’Or

Le Grand Prix des 35es Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) a été attribué au long métrage de fiction Les Enfants Rouges de Lotfi Achour, devenant ainsi le 10e film tunisien à remporter le Tanit d’Or des JCC depuis leur création en 1966.

Le palmarès complet de la compétition officielle des JCC, tenues du 14 au 21 décembre 2024, a été dévoilé samedi soir lors d’une cérémonie organisée au Théâtre de l’Opéra, à la Cité de la Culture à Tunis.

Les Enfants Rouges est également lauréat du prix du public, attribué ex æquo avec le film syrien Salma de Joud Said.

Le Grand Prix des JCC est décerné à la meilleure œuvre de la compétition des longs métrages de fiction. La Tunisie succède à la Tanzanie, gagnante du Grand Prix en 2022 pour Les Révoltés (Vuta N’Kuvute) d’Amil Shivji, et à l’Égypte en 2021 pour Feathers d’Omar Zohairy.

Dans la même compétition, To a Land Unknown du réalisateur palestino-danois Mehdi Fleifel a remporté le Tanit d’Argent, tandis que le Tanit de Bronze a été attribué à Demba du réalisateur sénégalais Mamadou Dia.

Le cinéma tunisien a également obtenu quatre autres prix, dont trois Tanits dans la compétition documentaire.

Le court métrage Les Derniers Jours avec Eliane de Mehdi Hajri a remporté un Tanit d’Or. Le long métrage Matula d’Abdallah Yahia et le court métrage Bord à bord de Sahar El Euchi ont respectivement reçu un Tanit de Bronze.

Aïcha, long métrage de fiction de Mehdi Barsaoui, a remporté le prix du meilleur montage, attribué à Camille Toubkis, monteuse française.

Palmarès complet de la compétition officielle des JCC 2024 :

Compétition des films de fiction

Longs métrages :

  • Tanit d’Or : Les Enfants Rouges de Lotfi Achour (Tunisie)
  • Tanit d’Argent : To a Land Unknown de Mehdi Fleifel (Palestine)
  • Tanit de Bronze : Demba de Mamadou Dia (Sénégal)
  • Mention spéciale du jury : Rambo. Mr. for Haven Seeking de Khaled Mansour (Égypte)
  • Prix du public (ex æquo) : Les Enfants Rouges de Lotfi Achour (Tunisie) et Salma de Joud Said (Syrie)

Courts métrages :

  • Tanit d’Or : Nothing Happens After That d’Ibrahim Omar (Soudan)
  • Tanit d’Argent : Better Than Earth de Sherif Elbendary (Égypte)
  • Tanit de Bronze : Bord à bord de Sahar El Euchi (Tunisie)
  • Prix du public : In the Waiting Room de Moatasem Taha (Palestine)

Compétition des films documentaires

Longs métrages :

  • Tanit d’Or : A Fidai Film de Kamal Aljafari (Palestine)
  • Tanit d’Argent : Tongo SAA / Rising Up at Night de Nelson Makengo (RD Congo)
  • Tanit de Bronze : Matula d’Abdallah Yahia (Tunisie)
  • Mention spéciale du jury : Ndar : Saga Waalo d’Ousmane William Mbaye (Sénégal)

Courts métrages :

  • Tanit d’Or : Les Derniers Jours avec Eliane de Mehdi Hajri (Tunisie)
  • Tanit d’Argent : Fariha de Badr Yousef (Yémen)
  • Tanit de Bronze : Unyagoni Bahati’s Sex Education Journey de Saitabao Kaiyare (Kenya)

Compétition première œuvre, prix Tahar Cheriaa

  • Prix TV5 Monde : Hanami de Denise Fernandes (Cap-Vert)

Section « Ciné Promesse »

  • Prix : Une malédiction de Bothayna Aloulou (Tunisie)

Compétition nationale (Tunisie) :

  • Prix du meilleur long métrage de fiction : Le Pont de Walid Mattar
  • Prix du meilleur court métrage : Le Sentier d’Aïcha de Selma Hobbi
  • Prix du meilleur long métrage documentaire : La Couleur du Phosphate de Ridha Tlili

Palmarès artistique :

  • Prix d’interprétation masculine : Sammy Lechea pour son rôle dans The Vanishing de Karim Moussaoui (Algérie)
  • Prix d’interprétation féminine : Sulef Fawakherji pour son rôle dans Salma de Joud Said (Syrie)
  • Prix du meilleur scénario : Bode Asiyanbi pour L’Homme est Mort d’Awam Ampa (Nigeria)
  • Prix de la meilleure musique : Hany Adel pour Arze de Mira Shaib (Liban)
  • Prix de la meilleure photographie : Mostafa El Kashef pour The Village Next to Paradise de Mo Harawe (Somalie)
  • Prix du meilleur montage : Camille Toubkis pour Aïcha de Mehdi Barsaoui (Tunisie)Avec TAP

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Quand l’Europe éternue, la Tunisie s’enrhume

Dans son rapport sur l’avenir de la compétitivité européenne publié en septembre 2024, Mario Draghi, ancien gouverneur de la Banque centrale européenne, dresse un tableau alarmant pour illustrer la stagnation de l’économie de l’Europe qui, selon lui, entame une « lente agonie ». Les épreuves que traverse actuellement l’Europe, touchent particulièrement les deux grandes économies de l’Union, à savoir l’Allemagne et la France.

Locomotive économique de l’Union depuis des années, l’Allemagne se voit confronter à des difficultés conjoncturelles et structurelles qui ont pesé lourdement sur sa croissance économique. La hausse des prix de l’énergie suite à la perte des importations bon marché du gaz russe après la guerre en Ukraine et la crise du secteur automobile qui n’a pas pu résister à la concurrence des voitures électriques chinoises, ont fait fondre les excédents commerciaux historiques du pays germanique. Après une baisse du PIB de 0.3% en 2023, les experts tablent sur une récession de 2% en 2024 et un retour à une croissance timide à partir de 2025.

De son côté, la France a bien enregistré une augmentation du PIB de 1,1% en 2024, mais les prévisions sont assez pessimistes pour 2025. Dans son dernier rapport de décembre, l’OCDE a révisé à la baisse la croissance française à 0.9%, soit 0,3% de moins par rapport aux prévisions de septembre. Moody’s vient encore enfoncer le clou en abaissant la note de la France de Aa2 à Aa3 le 13 décembre. Selon l’agence, la fragmentation politique et la dette qui atteint 112% du PIB sont peu propices à un rétablissement des finances publiques et à une croissance soutenue.

Les répercussions des problèmes économiques des leaders européens sur l’économie tunisienne commencent à se faire sentir. Les excédents commerciaux avec la France et l’Allemagne ont baissé respectivement de 6% et de 19% sur les dix premiers mois de 2024 par rapport à l’année précédente. Il faut aussi s’inquiéter de la baisse des exportations du textile, habillement et cuir de 4,5% et de la régression des importations des matières premières et demi-produits de 3,5%. L’allégement du déficit commercial observé en 2024 n’est que l’arbre qui cache la forêt, doit-on continuer à s’en vanter ?

Par Lamia Jaidane-Mazigh

Cette analyse est disponible dans le magazine de l’Économiste Maghrébin N°909 – du 18/12/ 2024 au 1er/01/ 2025

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Tunis El Manar et Sfax parmi les 25 meilleures universités arabes

Les universités de Tunis El Manar et de Sfax figurent parmi les 25 meilleures universités arabes, selon le Ranking arabe des universités 2024. Ce classement comprend 180 universités de 16 pays arabes.

En tête de ce classement, l’université du Roi-Saoud (Arabie Saoudite), suivie de l’université du Caire en Égypte à la deuxième place, et de l’université des Émirats arabes unis à la troisième place.

Quant aux universités tunisiennes, l’université de Tunis El Manar est classée 10e, suivie de l’université de Sfax à la 11e place, de l’université de Monastir à la 17e place, de l’université de Sousse à la 37e place, de l’université de Tunis à la 116e place, et de l’université de Jendouba à la 123e place.

A l’échelle Maghrébine, quatre universités tunisiennes occupent les quatre premières positions : l’université de Tunis El Manar suivie de l’université de Sfax, de Monastir et de Sousse, devant quatre universités libyennes (Syrte, Sebha, Misrata et Zawiya), l’université algérienne de M’Sila et l’université marocaine Sultan Moulay Slimane.

Le classement des universités arabes repose sur quatre indicateurs principaux : l’enseignement et l’apprentissage, la recherche scientifique, la créativité, l’esprit d’entrepreneuriat et d’innovation, la coopération internationale et locale et le service à la communauté.

Avec TAP

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Refus de libération de Ayachi Zammel

La chambre pénale de la Cour d’appel de Tunis  a décidé de reporter l’examen des affaires contre l’ancien candidat à la présidence Ayachi Zammel et la trésorière du mouvement « Azimoun« , membre de sa campagne électorale, au 3 janvier prochain, tout en refusant leur libération.

La chambre pénale de la Cour d’appel de Tunis   avait déjà examiné, vendredi, les recours déposés par Ayachi Zammel et la trésorière contre environ dix jugements rendus par le tribunal de première instance de Tunis, qui avaient condamné chacun d’eux à plus de dix ans de prison pour des accusations liées à la falsification des parrainages pour les élections présidentielles.

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JCC 2024 : Les films tunisiens en compétition officielle explorent terrorisme, précarité et vie carcérale

Par Hanène Zbiss

Des quatre films tunisiens inscrits dans la compétition officielle longs métrages de fiction, nous avons pu voir trois, dont les thèmes variaient entre critique du terrorisme et retour sur la vie carcérale des prisonniers politiques à l’époque de Bourguiba.

Mé el Aïn de Meryam Joobeur 

Mé el Aïn (Là d’où l’on vient) de la réalisatrice Tuniso-canadienne, Meryam Joobeur, traite la question épineuse des revevants des terrains de guerre en Syrie, qui ont combattu dans les rangs de Daech. Ce premier long métrage de la réalisatrice, après le succès de son court métrage « Brotherhood », sur le même thème, sorti en 2018, cherche à approcher le sujet d’un angle intime, en se focalisant sur une histoire de famille déchirée par le départ de deux de ses fils au djihad et le retour de l’un d’eux.

L’intrigue du film se situe dans un village tunisien reculé, où Aïcha une mère de famille, se réveille un jour pour ne plus trouver ses deux garçons enrôlés par les groupes terroristes et envoyés combattre en Syrie. Ebranlée par ce drame, elle se rabat sur la protection de son fils restant Adam. Mais voilà qu’un jour, un de ses garçons partis, revient avec son épouse mystérieuse en niqab. S’ouvre alors un nouveau chapitre dans la vie de la famille et du village.

Le film est saisissant dans sa première partie, où la réalisatrice a bien su mettre en évidence toute l’ampleur du drame qui s’est abattu sur cette famille, et notamment sur la mère, brillamment interprétée par Salha Nasraoui. Sa tristesse profonde, les querelles avec son mari et les accusations mutuelles d’être l’origine de cette tragédie, l’amour excessive envers le petit dernier, montrent à quel point ce phénomène terroriste qui a affecté la Tunisie après la révolution, a terrassé les familles, notamment dans les zones défavorisées, déjà rangées par la pauvreté et la précarité.

Dans la deuxième partie du film, la réalisatrice part sur d’autres pistes : celle du fantastique d’abord, où le réel et l’imaginaire s’entremêlent, pour essayer de retracer les horreurs vécues par le fils revenant, Mehdi, dans les rangs de Daech. Ensuite, elle délaisse l’histoire de famille qui est le cœur même de l’intrigue du long métrage pour se concentrer davantage sur les atrocités commises par la nébuleuse terroriste et infligées à ses recrues. D’où la faiblesse de cette deuxième partie, qui donne l’impression que le scénario n’a pas été très bien ficelé à ce niveau. On assiste aussi à des images et à un discours cliché, ce qui fait perdre l’intensité de l’histoire de famille initiale, faisant la force du film et son originalité.

« Les Enfants Rouges » de Lotfi Achour 

 On retrouve aussi la thématique du terrorisme dans le film « Les Enfants Rouges » de Lotfi Achour qui revient sur une histoire véridique, celle du berger Mabrouk Soltani, assassiné par les groupes terroristes, installés dans le Mont Medhilla (situé entre Sidi Bouzid et Kasserine), et dont la tête, séparée du corps, a été envoyée à sa mère et transportée par son cousin. Le film se focalise justement sur ce qu’a ressenti et vécu ce cousin (nommé Achraf dans le film), auquel incombait cette lourde responsabilité, lui, l’enfant qui n’a jamais été confronté au terrorisme. 

Le long métrage a été construit sur deux niveaux : un niveau interne, qui explore la souffrance psychologique d’Achraf, magnifiquement interprété par Ali Helali, qui se trouve déchiré entre son amour pour son cousin égorgé, et sa culpabilité de ne pas avoir eu le même sort ; Et un niveau externe qui montre tout le drame de la famille de la victime, en accueillant sa tête, mais surtout, en se trouvant seule face à son malheur, en l’absence d’aucun soutien des autorités pour l’aider à récupérer le corps dans la zone militaire minée. 

Comme dans le film de Meryam Joobeur, c’est le dualisme terrorisme/précarité, qui est au cœur de l’œuvre cinématographique, montrant que ce sont toujours les populations les plus pauvres dans les régions reculées du pays qui paient le prix le plus fort du terrorisme. Le tout sur un fond de négligence et d’irresponsabilité de la part du pouvoir. En effet, dans le film de Lotfi Achour, c’est la famille elle-même du berger égorgé qui décide de prendre le risque de ramener son corps, afin de le joindre à la tête, précieusement gardée par sa mère au frigo, afin de lui permettre d’avoir des obsèques décentes.

Enfin, entre réalisme et fantastique, le réalisateur a réussi à faire d’un drame familial, une incarnation de la démission de l’Etat vis-à-vis des populations des régions défavorisées, en les exposant au terrorisme, mais aussi à la pauvreté, qui y est à l’origine.

« Borj Erroumi » de Moncef Dhouib

Loin des problématiques présentes, Moncef Dhouib choisit de revenir sur un épisode sombre de l’histoire de la Tunisie moderne, à travers son film « Borj Erroumi ». Cette prison, qui symbolise la torture des opposants au régime de Bourguiba, notamment les militants de la gauche au sein des mouvements « Perspectives » et « El Amel Ettounsi ».

En s’inspirant du livre du militant, Ezzeddine Hazgui « Les regards de ma mère » où ce dernier relate ses mémoires en prison dans les années 70, le réalisateur revisite l’environnement carcéral, en dévoilant toute son atrocité. Il propose une sorte de huit clos dans cette prison emblématique où la fine fleur de la jeunesse tunisienne de l’époque s’est retrouvée, car elle a osé critiquer Bourguiba, devenu « un tyran ».

 A travers, le vécu difficile des détenus, leurs histoires, leurs espoirs déchus, la torture physique et psychologique dont ils font objet, mais aussi la lutte acharnée des mères pour les visiter et leur faire parvenir le « couffin » avec de la nourriture, Moncef Dhouib condamne toute un système violent, conservateur, dictatorial qui ne tolère aucune voix dissidente et qui broie sa jeunesse cultivée et assoiffée d’un monde meilleur.

A l’image du monde réel, cet univers carcéral est traversé par plusieurs contradictions. On y retrouve l’amour, la haine, l’amitié, la trahison, l’engagement politique et la désolidarisation, sans oublier la fracture originelle entre bourgeoisie et prolétariat. 

Néanmoins, le traitement reste superficiel, ne dépassant pas la simple démonstration de la réalité dans la prison de Borj Erroumi et la relation tendue entre prisonniers et geôliers. On aurait bien aimé que le réalisateur approfondisse le traitement artistique de ses personnages dont on ne connait que très peu de choses sur leurs histoires, leurs intentions et ce qui les a réellement motivés à choisir la politique, avec tous ses risques. 

La relation entre le « dictateur » alias « le système » et ces jeunes opposants aspirant à plus de démocratie et de justice sociale, nécessitait aussi un questionnement plus profond, surtout que cette même configuration existe encore aujourd’hui, malgré le changement d’époque.

« Borj Erroumi » reste quand bien même une bonne illustration d’une époque sombre de l’histoire de la Tunisie qu’on n’a jamais fini d’explorer.

 

 

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