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Réforme de la FTF : Vers une meilleure gestion du football tunisien ?

Les clubs affiliés à la Fédération Tunisienne de Football (FTF) ont validé, lors d’une Assemblée générale extraordinaire, les nouveaux statuts et le code électoral proposés par la Commission de normalisation, avec 97 voix sur 128.

Parmi les mesures adoptées, la suppression de l’obligation de détenir un diplôme universitaire pour les candidats aux postes de président et vice-président de la FTF a marqué un tournant. Cette décision vise à ouvrir ces postes à d’anciens joueurs et arbitres internationaux. Toutefois, les candidats devront fournir un casier judiciaire vierge (bulletin n°3).

L’Assemblée a également approuvé un changement clé : le vote par liste pour les élections, ainsi que le démarrage du décompte des mandats à partir de la prochaine assemblée élective, prévue pour le 25 janvier 2025. Ces décisions ont été prises dans un contexte de transparence, en présence de représentants de la CAF et de la FIFA.

Le président du Comité de normalisation, Kamel Idir, a souligné que ces réformes respectent les exigences de la FIFA tout en reflétant les propositions des clubs. Il a également plaidé pour une meilleure structuration juridique du football tunisien, via l’adoption d’une loi sur les associations sportives.

Idir a insisté sur l’importance d’équilibrer inclusivité et expertise : si l’expérience sportive est valorisée, des compétences diplômées restent essentielles pour des fonctions techniques. Cette réforme est une étape vers un football tunisien plus démocratique et inclusif, mais exigeant des efforts constants pour répondre aux attentes des supporters.

 

Khaled Dabbabi : « la démocratie n’est pas un héritage occidental exclusif »

Le 14 décembre 2024, le Parlement sud-coréen a voté une motion de destitution contre le président Yoon Suk-yeol, en réponse à sa tentative d’imposer la loi martiale le 3 décembre. Cet événement a mis en lumière l’importance des institutions et de la Constitution dans la préservation de la démocratie. Analyse de Khaled Dabbabi, enseignant-chercheur en droit public et sciences politiques.

Un exemple d’efficacité démocratique : quand la démocratie triomphe

Selon Khaled Dabbabi, enseignant-chercheur en droit public et sciences politiques, la gestion rapide de cette crise démontre l’efficacité des mécanismes constitutionnels sud-coréens. Cette réponse remet également en question des idées reçues sur la lenteur inhérente aux transitions démocratiques dans d’autres contextes.

Les mythes de la démocratie occidentale et de la lenteur démocratique

Dabbabi souligne que la destitution de Yoon Suk-yeol brise deux idées préconçues : la démocratie comme invention exclusivement occidentale et le caractère nécessairement long du processus démocratique. L’exemple sud-coréen prouve qu’une démocratie solide peut émerger rapidement lorsque les bases nécessaires sont correctement posées.

Une leçon pour les sociétés ancrées dans le passé

Pour Dabbabi, certaines sociétés restent enfermées dans des conceptions dépassées, valorisant un État aux aspirations spirituelles plutôt qu’un projet politique axé sur les droits civiques et les réalités modernes. L’expérience sud-coréenne illustre qu’un État de droit et une démocratie fonctionnelle peuvent être construits en peu de temps, à condition d’un engagement ferme de la part des citoyens et des dirigeants.

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