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Tunisie : le gouvernement mise sur les entreprises communautaires

Réuni samedi 21 décembre 2024 au palais du gouvernement à la Kasbah, le Conseil ministériel a consacré ses travaux à l’examen du dossier des entreprises communautaires et des moyens de leur développement.

Selon un communiqué, le Conseil a, à cet effet, approuvé une série de mesures visant à renforcer les bases de gouvernance de ce système, à encourager la création d’entreprises communautaires et à accompagner leur développement.

Le Conseil a également décidé de publier une circulaire explicative des dispositions du décret-loi relatif à la création des entreprises communautaires, ainsi que des guides détaillant les différentes étapes de création de ces entreprises.

Dans le même contexte, il a été décidé de renforcer l’accompagnement des entreprises communautaires en mettant à leur disposition des incubateurs au sein des structures ministérielles concernées.

Il a également été recommandé d’intensifier les programmes de formation destinés aux différents intervenants publics et d’activer les unités de soutien aux investisseurs dans les divers ministères.

Par ailleurs, le Conseil a approuvé la mise en place d’un plan de communication global visant à promouvoir les objectifs des entreprises communautaires, à encourager leur création et à instaurer une culture de l’initiative collective et privée dans les programmes éducatifs et de formation. En outre, des programmes seront développés pour commercialiser les produits de ces entreprises, leur attribuer une marque distinctive et créer une banque d’idées de projets destinée aux futurs investisseurs, ajoute le communiqué.

Avec TAP

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L’inflation aux États-Unis est-elle sous contrôle ?

Après avoir culminé à 5,6 % par an il y a plus de 30 mois, en juin 2022, l’inflation américaine est progressivement revenue ces derniers mois à un niveau proche de l’objectif de 2 %. Il s’agit d’un accomplissement majeur pour la Réserve fédérale américaine (Fed), qui a justifié le début du cycle d’assouplissement en septembre de cette année, lorsque les premières réductions des taux d’intérêt ont été décidées pour la première fois depuis le début de la pandémie en 2020.

Malgré ce succès et les progrès réalisés pour maîtriser l’inflation, les inquiétudes concernant les prix à la consommation aux États-Unis restent une priorité pour les investisseurs. Ces dernières semaines, des chiffres d’inflation supérieurs aux prévisions et une “victoire républicaine” avec une présidence Trump et une majorité au Sénat et à la Chambre des représentants ont mis en lumière les risques liés aux perspectives inflationnistes. Plus important encore, l’indice clé pour la Fed, l’inflation du PCE (dépenses de consommation personnelles) de base, qui exclut les prix volatils de l’énergie et de l’alimentation, reste au-dessus de la cible. On craint que le “dernier kilomètre” de l’inflation ne soit pas aussi simple que prévu, et que la politique “America First 2.0” soit inflationniste en raison de l’expansion budgétaire et des hausses de tarifs sur les produits importés.

Inflation PCE de base

(%, croissance annuelle, 2019-2024)

         

Sources: Haver, QNB analysis

En réalité, le potentiel d’une inflation plus élevée a déjà provoqué un ajustement significatif des attentes concernant l’ampleur et le rythme de l’assouplissement monétaire par la Fed pour 2025. En quelques semaines, les investisseurs sur les marchés obligataires ont réduit leurs prévisions de baisse des taux de 150 points de base à seulement 50 points de base, suggérant que le taux des fonds fédéraux devrait terminer l’année prochaine à 4 %, au lieu de 3 %.

Cependant, malgré toutes les préoccupations et les chocs potentiels auxquels les prix américains sont vulnérables, nous estimons que les perspectives d’inflation aux États-Unis sont positives, c’est-à-dire qu’elles devraient progressivement revenir à l’objectif de 2 % en l’absence d’événements géopolitiques majeurs ou de rupture de politique aux États-Unis. Trois principaux facteurs soutiennent cette vision.

Premièrement, l’économie américaine a déjà connu un ajustement significatif ces derniers trimestres, ce qui a permis de réduire les tensions entre l’offre et la demande qui faisaient grimper les prix. L’utilisation des capacités aux États-Unis, mesurée en termes de situation du marché du travail et de l’activité industrielle, indique que l’économie américaine n’est plus en surchauffe. Autrement dit, il existe une offre suffisante de main-d’œuvre pour les postes vacants, tandis que l’activité industrielle est en deçà de sa tendance à long terme. Le marché du travail, qui a atteint son point de tension maximale début 2023 avec un taux de chômage bien en dessous de l’équilibre à 3,4 %, s’est pleinement ajusté et se situe désormais à un niveau normalisé avec un taux de chômage de 4,1 % en octobre 2024. Ces conditions soutiennent une réduction progressive des pressions sur les prix..      

Estimation de l’utilisation des capacités aux États-Unis

(% écart par rapport aux capacités estimées, 2012-2024)      

    

Sources: Haver, QNB analysis

Deuxièmement, la baisse de l’inflation dans le secteur du logement deviendra un facteur clé de la réduction de l’inflation globale au cours des prochains trimestres. Le logement représente environ 15 % de l’indice PCE et inclut soit le loyer, soit, pour les propriétaires, ce qu’il en coûterait de louer un logement équivalent sur le marché actuel. L’inflation dans le secteur du logement a atteint un sommet de 8,2 % en avril 2023, bien après le pic de l’inflation globale, ce qui reflète la “rigidité” des prix, car les contrats sont souvent basés sur des baux annuels. Par conséquent, les prix réagissent plus lentement et avec un effet de décalage aux changements macroéconomiques. Depuis mi-2023, l’inflation du logement a diminué régulièrement pour atteindre moins de 5 %. Les indices de marché des loyers nouvellement contractés, qui anticipent les tendances des statistiques traditionnelles, montrent que l’inflation des loyers est désormais inférieure aux niveaux d’avant la pandémie. Cela indique que le logement continuera à décélérer en 2025, aidant ainsi à faire baisser l’inflation globale.

Troisièmement, les préoccupations concernant le caractère inflationniste de la politique “America First 2.0” sont souvent exagérées. La nouvelle administration Trump commencerait dans un environnement national et international très différent de celui de 2016, avec une marge pour un stimulus budgétaire de grande ampleur beaucoup plus limitée. Le déficit fiscal américain s’est déjà considérablement creusé, passant de 3 % du PIB en 2016 à 6 % en 2024, tandis que le ratio dette/PIB est passé de moins de 100 % à près de 125 % au cours de la même période. Le futur secrétaire au Trésor, Scott Bessent, considéré comme un “faucon” budgétaire, a déjà exprimé son intention de “normaliser” le déficit pour le ramener à 3 % d’ici la fin de l’administration. Autrement dit, les conditions budgétaires devraient se resserrer plutôt que s’assouplir, ce qui contribuerait à modérer les pressions sur les prix, malgré les effets des tarifs douaniers et des politiques migratoires qui ne sont pas encore pleinement formalisées.

En résumé, nous prévoyons une modération de l’inflation aux États-Unis au cours de l’année prochaine, soutenue par la normalisation de l’utilisation des capacités, l’ajustement des coûts du logement et le potentiel d’une consolidation budgétaire sous Trump 2.0 avec Bessent comme secrétaire au Trésor. 

D’après communiqué

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Palmarès des JCC 2024 : « Les Enfants Rouges » de Lotfi Achour remporte le Tanit d’Or

Le Grand Prix des 35es Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) a été attribué au long métrage de fiction Les Enfants Rouges de Lotfi Achour, devenant ainsi le 10e film tunisien à remporter le Tanit d’Or des JCC depuis leur création en 1966.

Le palmarès complet de la compétition officielle des JCC, tenues du 14 au 21 décembre 2024, a été dévoilé samedi soir lors d’une cérémonie organisée au Théâtre de l’Opéra, à la Cité de la Culture à Tunis.

Les Enfants Rouges est également lauréat du prix du public, attribué ex æquo avec le film syrien Salma de Joud Said.

Le Grand Prix des JCC est décerné à la meilleure œuvre de la compétition des longs métrages de fiction. La Tunisie succède à la Tanzanie, gagnante du Grand Prix en 2022 pour Les Révoltés (Vuta N’Kuvute) d’Amil Shivji, et à l’Égypte en 2021 pour Feathers d’Omar Zohairy.

Dans la même compétition, To a Land Unknown du réalisateur palestino-danois Mehdi Fleifel a remporté le Tanit d’Argent, tandis que le Tanit de Bronze a été attribué à Demba du réalisateur sénégalais Mamadou Dia.

Le cinéma tunisien a également obtenu quatre autres prix, dont trois Tanits dans la compétition documentaire.

Le court métrage Les Derniers Jours avec Eliane de Mehdi Hajri a remporté un Tanit d’Or. Le long métrage Matula d’Abdallah Yahia et le court métrage Bord à bord de Sahar El Euchi ont respectivement reçu un Tanit de Bronze.

Aïcha, long métrage de fiction de Mehdi Barsaoui, a remporté le prix du meilleur montage, attribué à Camille Toubkis, monteuse française.

Palmarès complet de la compétition officielle des JCC 2024 :

Compétition des films de fiction

Longs métrages :

  • Tanit d’Or : Les Enfants Rouges de Lotfi Achour (Tunisie)
  • Tanit d’Argent : To a Land Unknown de Mehdi Fleifel (Palestine)
  • Tanit de Bronze : Demba de Mamadou Dia (Sénégal)
  • Mention spéciale du jury : Rambo. Mr. for Haven Seeking de Khaled Mansour (Égypte)
  • Prix du public (ex æquo) : Les Enfants Rouges de Lotfi Achour (Tunisie) et Salma de Joud Said (Syrie)

Courts métrages :

  • Tanit d’Or : Nothing Happens After That d’Ibrahim Omar (Soudan)
  • Tanit d’Argent : Better Than Earth de Sherif Elbendary (Égypte)
  • Tanit de Bronze : Bord à bord de Sahar El Euchi (Tunisie)
  • Prix du public : In the Waiting Room de Moatasem Taha (Palestine)

Compétition des films documentaires

Longs métrages :

  • Tanit d’Or : A Fidai Film de Kamal Aljafari (Palestine)
  • Tanit d’Argent : Tongo SAA / Rising Up at Night de Nelson Makengo (RD Congo)
  • Tanit de Bronze : Matula d’Abdallah Yahia (Tunisie)
  • Mention spéciale du jury : Ndar : Saga Waalo d’Ousmane William Mbaye (Sénégal)

Courts métrages :

  • Tanit d’Or : Les Derniers Jours avec Eliane de Mehdi Hajri (Tunisie)
  • Tanit d’Argent : Fariha de Badr Yousef (Yémen)
  • Tanit de Bronze : Unyagoni Bahati’s Sex Education Journey de Saitabao Kaiyare (Kenya)

Compétition première œuvre, prix Tahar Cheriaa

  • Prix TV5 Monde : Hanami de Denise Fernandes (Cap-Vert)

Section « Ciné Promesse »

  • Prix : Une malédiction de Bothayna Aloulou (Tunisie)

Compétition nationale (Tunisie) :

  • Prix du meilleur long métrage de fiction : Le Pont de Walid Mattar
  • Prix du meilleur court métrage : Le Sentier d’Aïcha de Selma Hobbi
  • Prix du meilleur long métrage documentaire : La Couleur du Phosphate de Ridha Tlili

Palmarès artistique :

  • Prix d’interprétation masculine : Sammy Lechea pour son rôle dans The Vanishing de Karim Moussaoui (Algérie)
  • Prix d’interprétation féminine : Sulef Fawakherji pour son rôle dans Salma de Joud Said (Syrie)
  • Prix du meilleur scénario : Bode Asiyanbi pour L’Homme est Mort d’Awam Ampa (Nigeria)
  • Prix de la meilleure musique : Hany Adel pour Arze de Mira Shaib (Liban)
  • Prix de la meilleure photographie : Mostafa El Kashef pour The Village Next to Paradise de Mo Harawe (Somalie)
  • Prix du meilleur montage : Camille Toubkis pour Aïcha de Mehdi Barsaoui (Tunisie)Avec TAP

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Quand l’Europe éternue, la Tunisie s’enrhume

Dans son rapport sur l’avenir de la compétitivité européenne publié en septembre 2024, Mario Draghi, ancien gouverneur de la Banque centrale européenne, dresse un tableau alarmant pour illustrer la stagnation de l’économie de l’Europe qui, selon lui, entame une « lente agonie ». Les épreuves que traverse actuellement l’Europe, touchent particulièrement les deux grandes économies de l’Union, à savoir l’Allemagne et la France.

Locomotive économique de l’Union depuis des années, l’Allemagne se voit confronter à des difficultés conjoncturelles et structurelles qui ont pesé lourdement sur sa croissance économique. La hausse des prix de l’énergie suite à la perte des importations bon marché du gaz russe après la guerre en Ukraine et la crise du secteur automobile qui n’a pas pu résister à la concurrence des voitures électriques chinoises, ont fait fondre les excédents commerciaux historiques du pays germanique. Après une baisse du PIB de 0.3% en 2023, les experts tablent sur une récession de 2% en 2024 et un retour à une croissance timide à partir de 2025.

De son côté, la France a bien enregistré une augmentation du PIB de 1,1% en 2024, mais les prévisions sont assez pessimistes pour 2025. Dans son dernier rapport de décembre, l’OCDE a révisé à la baisse la croissance française à 0.9%, soit 0,3% de moins par rapport aux prévisions de septembre. Moody’s vient encore enfoncer le clou en abaissant la note de la France de Aa2 à Aa3 le 13 décembre. Selon l’agence, la fragmentation politique et la dette qui atteint 112% du PIB sont peu propices à un rétablissement des finances publiques et à une croissance soutenue.

Les répercussions des problèmes économiques des leaders européens sur l’économie tunisienne commencent à se faire sentir. Les excédents commerciaux avec la France et l’Allemagne ont baissé respectivement de 6% et de 19% sur les dix premiers mois de 2024 par rapport à l’année précédente. Il faut aussi s’inquiéter de la baisse des exportations du textile, habillement et cuir de 4,5% et de la régression des importations des matières premières et demi-produits de 3,5%. L’allégement du déficit commercial observé en 2024 n’est que l’arbre qui cache la forêt, doit-on continuer à s’en vanter ?

Par Lamia Jaidane-Mazigh

Cette analyse est disponible dans le magazine de l’Économiste Maghrébin N°909 – du 18/12/ 2024 au 1er/01/ 2025

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Tunis El Manar et Sfax parmi les 25 meilleures universités arabes

Les universités de Tunis El Manar et de Sfax figurent parmi les 25 meilleures universités arabes, selon le Ranking arabe des universités 2024. Ce classement comprend 180 universités de 16 pays arabes.

En tête de ce classement, l’université du Roi-Saoud (Arabie Saoudite), suivie de l’université du Caire en Égypte à la deuxième place, et de l’université des Émirats arabes unis à la troisième place.

Quant aux universités tunisiennes, l’université de Tunis El Manar est classée 10e, suivie de l’université de Sfax à la 11e place, de l’université de Monastir à la 17e place, de l’université de Sousse à la 37e place, de l’université de Tunis à la 116e place, et de l’université de Jendouba à la 123e place.

A l’échelle Maghrébine, quatre universités tunisiennes occupent les quatre premières positions : l’université de Tunis El Manar suivie de l’université de Sfax, de Monastir et de Sousse, devant quatre universités libyennes (Syrte, Sebha, Misrata et Zawiya), l’université algérienne de M’Sila et l’université marocaine Sultan Moulay Slimane.

Le classement des universités arabes repose sur quatre indicateurs principaux : l’enseignement et l’apprentissage, la recherche scientifique, la créativité, l’esprit d’entrepreneuriat et d’innovation, la coopération internationale et locale et le service à la communauté.

Avec TAP

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Refus de libération de Ayachi Zammel

La chambre pénale de la Cour d’appel de Tunis  a décidé de reporter l’examen des affaires contre l’ancien candidat à la présidence Ayachi Zammel et la trésorière du mouvement « Azimoun« , membre de sa campagne électorale, au 3 janvier prochain, tout en refusant leur libération.

La chambre pénale de la Cour d’appel de Tunis   avait déjà examiné, vendredi, les recours déposés par Ayachi Zammel et la trésorière contre environ dix jugements rendus par le tribunal de première instance de Tunis, qui avaient condamné chacun d’eux à plus de dix ans de prison pour des accusations liées à la falsification des parrainages pour les élections présidentielles.

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JCC 2024 : Les films tunisiens en compétition officielle explorent terrorisme, précarité et vie carcérale

Par Hanène Zbiss

Des quatre films tunisiens inscrits dans la compétition officielle longs métrages de fiction, nous avons pu voir trois, dont les thèmes variaient entre critique du terrorisme et retour sur la vie carcérale des prisonniers politiques à l’époque de Bourguiba.

Mé el Aïn de Meryam Joobeur 

Mé el Aïn (Là d’où l’on vient) de la réalisatrice Tuniso-canadienne, Meryam Joobeur, traite la question épineuse des revevants des terrains de guerre en Syrie, qui ont combattu dans les rangs de Daech. Ce premier long métrage de la réalisatrice, après le succès de son court métrage « Brotherhood », sur le même thème, sorti en 2018, cherche à approcher le sujet d’un angle intime, en se focalisant sur une histoire de famille déchirée par le départ de deux de ses fils au djihad et le retour de l’un d’eux.

L’intrigue du film se situe dans un village tunisien reculé, où Aïcha une mère de famille, se réveille un jour pour ne plus trouver ses deux garçons enrôlés par les groupes terroristes et envoyés combattre en Syrie. Ebranlée par ce drame, elle se rabat sur la protection de son fils restant Adam. Mais voilà qu’un jour, un de ses garçons partis, revient avec son épouse mystérieuse en niqab. S’ouvre alors un nouveau chapitre dans la vie de la famille et du village.

Le film est saisissant dans sa première partie, où la réalisatrice a bien su mettre en évidence toute l’ampleur du drame qui s’est abattu sur cette famille, et notamment sur la mère, brillamment interprétée par Salha Nasraoui. Sa tristesse profonde, les querelles avec son mari et les accusations mutuelles d’être l’origine de cette tragédie, l’amour excessive envers le petit dernier, montrent à quel point ce phénomène terroriste qui a affecté la Tunisie après la révolution, a terrassé les familles, notamment dans les zones défavorisées, déjà rangées par la pauvreté et la précarité.

Dans la deuxième partie du film, la réalisatrice part sur d’autres pistes : celle du fantastique d’abord, où le réel et l’imaginaire s’entremêlent, pour essayer de retracer les horreurs vécues par le fils revenant, Mehdi, dans les rangs de Daech. Ensuite, elle délaisse l’histoire de famille qui est le cœur même de l’intrigue du long métrage pour se concentrer davantage sur les atrocités commises par la nébuleuse terroriste et infligées à ses recrues. D’où la faiblesse de cette deuxième partie, qui donne l’impression que le scénario n’a pas été très bien ficelé à ce niveau. On assiste aussi à des images et à un discours cliché, ce qui fait perdre l’intensité de l’histoire de famille initiale, faisant la force du film et son originalité.

« Les Enfants Rouges » de Lotfi Achour 

 On retrouve aussi la thématique du terrorisme dans le film « Les Enfants Rouges » de Lotfi Achour qui revient sur une histoire véridique, celle du berger Mabrouk Soltani, assassiné par les groupes terroristes, installés dans le Mont Medhilla (situé entre Sidi Bouzid et Kasserine), et dont la tête, séparée du corps, a été envoyée à sa mère et transportée par son cousin. Le film se focalise justement sur ce qu’a ressenti et vécu ce cousin (nommé Achraf dans le film), auquel incombait cette lourde responsabilité, lui, l’enfant qui n’a jamais été confronté au terrorisme. 

Le long métrage a été construit sur deux niveaux : un niveau interne, qui explore la souffrance psychologique d’Achraf, magnifiquement interprété par Ali Helali, qui se trouve déchiré entre son amour pour son cousin égorgé, et sa culpabilité de ne pas avoir eu le même sort ; Et un niveau externe qui montre tout le drame de la famille de la victime, en accueillant sa tête, mais surtout, en se trouvant seule face à son malheur, en l’absence d’aucun soutien des autorités pour l’aider à récupérer le corps dans la zone militaire minée. 

Comme dans le film de Meryam Joobeur, c’est le dualisme terrorisme/précarité, qui est au cœur de l’œuvre cinématographique, montrant que ce sont toujours les populations les plus pauvres dans les régions reculées du pays qui paient le prix le plus fort du terrorisme. Le tout sur un fond de négligence et d’irresponsabilité de la part du pouvoir. En effet, dans le film de Lotfi Achour, c’est la famille elle-même du berger égorgé qui décide de prendre le risque de ramener son corps, afin de le joindre à la tête, précieusement gardée par sa mère au frigo, afin de lui permettre d’avoir des obsèques décentes.

Enfin, entre réalisme et fantastique, le réalisateur a réussi à faire d’un drame familial, une incarnation de la démission de l’Etat vis-à-vis des populations des régions défavorisées, en les exposant au terrorisme, mais aussi à la pauvreté, qui y est à l’origine.

« Borj Erroumi » de Moncef Dhouib

Loin des problématiques présentes, Moncef Dhouib choisit de revenir sur un épisode sombre de l’histoire de la Tunisie moderne, à travers son film « Borj Erroumi ». Cette prison, qui symbolise la torture des opposants au régime de Bourguiba, notamment les militants de la gauche au sein des mouvements « Perspectives » et « El Amel Ettounsi ».

En s’inspirant du livre du militant, Ezzeddine Hazgui « Les regards de ma mère » où ce dernier relate ses mémoires en prison dans les années 70, le réalisateur revisite l’environnement carcéral, en dévoilant toute son atrocité. Il propose une sorte de huit clos dans cette prison emblématique où la fine fleur de la jeunesse tunisienne de l’époque s’est retrouvée, car elle a osé critiquer Bourguiba, devenu « un tyran ».

 A travers, le vécu difficile des détenus, leurs histoires, leurs espoirs déchus, la torture physique et psychologique dont ils font objet, mais aussi la lutte acharnée des mères pour les visiter et leur faire parvenir le « couffin » avec de la nourriture, Moncef Dhouib condamne toute un système violent, conservateur, dictatorial qui ne tolère aucune voix dissidente et qui broie sa jeunesse cultivée et assoiffée d’un monde meilleur.

A l’image du monde réel, cet univers carcéral est traversé par plusieurs contradictions. On y retrouve l’amour, la haine, l’amitié, la trahison, l’engagement politique et la désolidarisation, sans oublier la fracture originelle entre bourgeoisie et prolétariat. 

Néanmoins, le traitement reste superficiel, ne dépassant pas la simple démonstration de la réalité dans la prison de Borj Erroumi et la relation tendue entre prisonniers et geôliers. On aurait bien aimé que le réalisateur approfondisse le traitement artistique de ses personnages dont on ne connait que très peu de choses sur leurs histoires, leurs intentions et ce qui les a réellement motivés à choisir la politique, avec tous ses risques. 

La relation entre le « dictateur » alias « le système » et ces jeunes opposants aspirant à plus de démocratie et de justice sociale, nécessitait aussi un questionnement plus profond, surtout que cette même configuration existe encore aujourd’hui, malgré le changement d’époque.

« Borj Erroumi » reste quand bien même une bonne illustration d’une époque sombre de l’histoire de la Tunisie qu’on n’a jamais fini d’explorer.

 

 

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Santé: Révision des normes d’acquisition des équipements médicaux

Lors d’une réunion du Conseil national des équipements médico-techniques, tenue vendredi au siège du ministère de la Santé, les membres ont convenu de faciliter l’acquisition des appareils d’IRM. Ils ont décidé de réviser les conditions d’octroi des agréments initiaux, d’assouplir les restrictions concernant le nombre de médecins spécialisés requis et d’inciter à la fourniture d’appareils d’IRM en réduisant le nombre de médecins nécessaires. Ces mesures visent à encourager les investissements dans le domaine de la santé, notamment dans les régions intérieures.

De plus, les membres du Conseil ont décidé de redistribuer les appareils de cathétérisme cardiaque sur l’ensemble du territoire national, en veillant à attribuer au moins un appareil à chaque gouvernorat. Cela assurera une couverture sanitaire équitable entre les différentes régions. Parallèlement, ils mettront à jour les normes d’équipement des laboratoires médicaux pour garantir la qualité et la sécurité des analyses médicales dans toutes les régions.

Ces décisions s’inscrivent, en l’occurrence, dans le cadre de la vision de l’État de rapprocher les services de santé et d’établir une distribution équitable en vue de réduire le fossé sanitaire entre les régions côtières et les régions intérieures, et d’assurer la pérennité de ces services en dotant les structures de santé d’équipements de pointe nécessaires pour assurer une prise en charge médicale optimale.

L’État oeuvre à encourager la centralisation de la santé à l’intérieur du pays en offrant un environnement propice au travail des médecins et des spécialistes, et une meilleure réponse aux besoins locaux en développant les infrastructures de santé en fonction des besoins de la population.

À cette occasion, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a souligné l’engagement de l’État à promouvoir la justice sanitaire et à fournir des services médicaux de la qualité requise sur l’ensemble du territoire de la République, en particulier dans les zones souffrant d’une pénurie d’infrastructures sanitaires et de ressources humaines et matérielles.

Ont été présents à cette réunion, des représentants des conseils médicaux, des ordres professionnels de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), des responsables des comités techniques de l’imagerie médicale et des maladies cardiovasculaires, et des laboratoires médicaux, ainsi que des cadres de la direction centrale.

Avec TAP

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Bizerte : La cueillette des olives a atteint un taux d’avancement de 65%

La cueillette des olives a atteint un taux d’avancement de 65% dans le gouvernorat de Bizerte où la récolte est estimée à 12800 tonnes, soit l’équivalent de 2600 tonnes d’huile d’olive.

La région dispose de 23 huileries dont 15 huileries modernes et deux huileries biologiques ainsi que deux décharges de transformation de margine, opération qui se fait sur une superficie de 200 ha, selon données fournies par le commissariat régional au développement agricole.

Les oliveraies au gouvernorat de Bizerte s’étendent sur 20 mille ha dont mille ha pour les olives de table et 860 ha d’oliviers biologiques qui produisent 151 tonnes d’huile.

Avec TAP

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Adieux diplomatiques : Nafti honore l’ambassadeur du Soudan

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, vendredi 20 décembre 2024, au siège du ministère, l’ambassadeur de la République du Soudan en Tunisie, Ahmed Abdelwahed Ahmed, à l’occasion de la fin de sa mission.

À cette occasion, Nafti a salué les efforts et les initiatives déployés par l’ambassadeur soudanais tout au long de sa mission, efforts qui ont contribué à renforcer davantage les liens de fraternité entre les deux peuples, indique un communiqué du département des Affaires étrangères. Il a, en outre, exprimé la solidarité de la Tunisie avec le peuple frère du Soudan, soulignant que la Tunisie appelle à un règlement politique garantissant la sécurité, la stabilité et l’unité territoriale du Soudan.

De son côté, le diplomate soudanais a exprimé sa gratitude pour les facilités et la bonne coordination dont il a bénéficié depuis sa nomination à la tête de l’ambassade de son pays en Tunisie. Il a également salué les positions de principe de la Tunisie en faveur du peuple soudanais et de l’unité du Soudan, ajoute le communiqué.

Avec TAP

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Kaïs Saïed : Redonner vie aux richesses industrielles « dilapidées »

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, vendredi 20 décembre 2024, au palais de Carthage, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, et a affirmé la nécessité de redonner vie à plusieurs établissements industriels que les autorités ont fermés ou cédés.

Selon un communiqué, le président Kaïs Saïed a qualifié ces établissements de richesses « dilapidées », estimant que le devoir national exige que le peuple tunisien retrouve son droit naturel au travail, l’un des objectifs de la révolution du 17 décembre 2010.

Le président a insisté sur la nécessité de trouver des solutions pour ces établissements fermés ainsi que pour leur matériel cédé, souvent lors d’enchères prétendument publiques.

Il a cité en exemple le complexe industriel d’El Mazouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, et le moulin à grains de Dahmani, dans le gouvernorat du Kef. Les fondateurs ont créé ce moulin en 1912, et il s’est distingué par la qualité exceptionnelle de sa production. Le chef de l’État a ajouté que ces fermetures ont entraîné la perte de nombreux emplois et aggravé le phénomène du chômage.

Avec TAP

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Décentralisation : les directives du président Saïed

La Tunisie adopte une approche nouvelle en matière de développement local et de décentralisation, a affirmé le président de la République, Kaïs Saïed, lors de sa rencontre, vendredi 20 décembre 2024, au palais de Carthage, en recevant le chef du gouvernement, Kamel Maddouri.

Dans un communiqué, le chef de l’Etat a déclaré que « les approches de décentralisation et de délégation de pouvoir, qui ont prévalu pendant des décennies, ont prouvé leur inefficacité. Nous devons les réviser pour atteindre l’intégration souhaitée », a-t-il plaidé

La présidence de la République précisé que le chef du gouvernement avait représenté le président Saïed lors des réunions du comité technique spécialisé de l’Union africaine sur la fonction publique, les collectivités locales, le développement urbain et la décentralisation, que la Tunisie a accueillies.

 

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La bourse de Tunis termine la semaine sur une note légèrement baissière

La bourse de Tunis a terminé la semaine sur une note légèrement baissière. Le Tunindex a légèrement reculé de -0,3 % à 9884,5 points. Le benchmark maintient, ainsi, sa performance depuis le début de l’année à +13%, selon l’intermédiaire en bourse Tunisie valeurs.

Sur le front des échanges, le volume total échangé sur cette semaine a été bien garni, s’élevant à 84,7 MDt, soit un volume quotidien moyen de 21,2 MDt dans cette semaine écourtée d’une séance.

Tendance du marché :

Les titres ARTES, ATTIJARI BANK et UIB ont été les titres plus échangés courant la semaine, accaparant à eux seuls 77 % du volume transigé sur le marché

Le titre SOTEMAIL s’est retrouvé en haut du palmarès. L’action du spécialiste en articles céramiques a affiché la meilleure performance de la semaine, se hissant de +23,5 % à 3,470 Dt, dans un volume quasi nul.

Le titre OFFICE PLAST a figuré parmi les plus grands gagnants de la semaine. L’action de la société a gagné 9,3 % à 1,290 Dt, en amassant un volume de 147 mille dinars sur l’ensemble de la semaine.

Le titre BTE s’est retrouvé en lanterne rouge du marché. Le titre de la banque privée a reculé de –8,7 % à 3,480 Dt, dans un volume quasi nul.

ARTES a été le titre le plus dynamique de la semaine, drainant sur la cote 28 MDt, soit 33 % du volume transigé sur le marché. Le titre du concessionnaire automobile s’est maintenu quasi stable à 7,980 Dt.

La bourse de Tunis a terminé la semaine sur une note légèrement baissière. Le Tunindex a légèrement reculé de -0,3 % à 9884,5 points. Le benchmark maintient, ainsi, sa performance depuis le début de l’année à +13%.

Sur le front des échanges, le volume total échangé sur cette semaine a été bien garni, s’élevant à 84,7 MDt, soit un volume quotidien moyen de 21,2 MDt dans cette semaine écourtée d’une séance.

Les titres ARTES, ATTIJARI BANK et UIB ont été les titres plus échangés courant la semaine, accaparant à eux seuls 77 % du volume transigé sur le marché.

Les nouvelles du marché :

Déficit commercial énergétique à fin Octobre 2024: Selon le rapport sur la conjoncture énergétique du mois d’octobre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines, le déficit de la balance commerciale énergétique, en tenant compte de la redevance du gaz algérien exportée, a augmenté de 17% à fin octobre 2024, par rapport à la même période de l’année écoulée, pour se situer à 9074 MDt. Les exportations des produits énergétiques ont reculé en valeur de 9% accompagnée par une hausse des importations en valeur de 9%

BTK : Clôture de l’emprunt obligataire :

L’intermédiaire en Bourse BTK Conseil a annoncé que les souscriptions à l’emprunt obligataire «BTK 2024-1» d’un montant de 25 000

000 dinars, émis par appel public à l’épargne, ouvertes le 18 décembre 2024, ont été clôturées le 18 décembre 2024, pour un montant

de 25 000 000 dinars.

Office Plast : Non renouvellement du contrat de liquidité :

Les initiateurs du contrat de liquidité des actions OFFICE PLAST et l’intermédiaire en bourse MAXULA BOURSE informent le public que le contrat est arrivé à échéance le 17-12-2024. Il est rappelé que le contrat de liquidité entré en vigueur le 17-12-2020 a été lancé pour 25 000 titres OFFICE PLAST et un montant de 100 000 dinars. Jusqu’au 17-12-2023, il était composé de 105 451 titres OFFICE PLAST et 532 734 dinars de liquidité. Actuellement, il est composé de 105 851 titres OFFICE PLAST et 17 449 dinars de liquidité. Il est à noter que les principaux actionnaires de la société OFFICE PLAST vont mettre fin à ce contrat et ne sera pas renouvelé.

 

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L’OTEF célèbre le 60e anniversaire de sa création

L’Organisation tunisienne pour l’éducation et la famille (OTEF) célèbre cette année le 60e anniversaire de sa création (1964-2024).

Le président de l’OTEF, Mahmoud Meftah a annoncé, lors d’une rencontre tenue, vendredi 20 décembre, à Tunis avec les médias, la préparation d’un programme varié à l’occasion du 60e anniversaire de cette organisation.

Ce programme débutera le samedi 21 décembre par une manifestation au complexe de la jeunesse et des sports à Menzah VI et s’achèvera par un concert artistique animé par le club Tarab de musique arabe dirigé par le maestro Bechir El Heni.

Le programme comprend, de surcroît, une exposition documentaire sur les étapes les plus importantes de l’organisation depuis sa création en 1964 et ses contributions au progrès du secteur de l’éducation et de l’enseignement en Tunisie. Il comprend également la projection d’un court métrage documentant l’histoire de l’organisation, une cérémonie en l’honneur des anciens présidents de l’organisation et la présentation de l’hymne de l’organisation par la chorale du lac de Tunis.

Mahmoud Meftah a indiqué que « l’organisation, étant une force de proposition et de construction, œuvre en coopération et en coordination avec le ministère de l’Éducation à développer et à améliorer le secteur éducatif, à travers ses nombreuses initiatives et propositions visant à renforcer l’infrastructure, le temps scolaire et la formation des enseignants ».

L’organisation a aussi proposé à l’autorité de tutelle d’augmenter de 20 pc le budget du ministère de l’Éducation pour relever les défis du développement de l’infrastructure, a-t-il dit. Il a souligné que l’organisation s’emploie en coordination avec plusieurs autres ministères, à soutenir les efforts visant à promouvoir le rôle de la famille et à lui faciliter l’accès aux différents services sociaux et culturels.

Meftah a ajouté que l’OTEF s’emploie également à renforcer les systèmes de protection des droits et des libertés, en particulier les droits des enfants et des femmes et à lutter contre toutes les formes de violence à leur encontre et à restaurer les nobles valeurs familiales.

Avec TAP

 

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Le marché a clôturé la journée de vendredi 20 décembre, sur une note baissière

Le marché a clôturé la journée de vendredi 20 décembre, sur une note baissière. L’indice de référence s’est plié de 0,1 % à 9884,5 dans un volume bien garni de 67,1 MDt (soit un deuxième record réalisé depuis le début de l’année 2024), soutenu par un engouement marqué sur les titres ARTES et ATTIJARI BANK qui ont représenté respectivement 42 % et 35 % des échanges sur le marché, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Notant qu’aucune transaction de bloc n’a été réalisée au terme de cette séance.

Le titre ASTREE a chapeauté le palmarès de la séance. L’action de l’assureur a progressé de 4,5 % à 43,850 Dt, dans un flux de 749 mille dinars.

Le titre UADH est reparti à la hausse. L’action du concessionnaire automobile s’est offert un gain de 4,4 % à 0,470 Dt. La valeur a généré des échanges de 3 mille dinars.

Le titre STA s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du représentant de la marque Chery en Tunisie a perdu 4,6 % à 21,000 Dt dans un flux de 103 mille dinars sur la séance.

Le titre BTE a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action de la banque mixte a reculé de 4,4 % à 3,480 Dt sans faire l’objet de transactions.

Le titre ARTES a été le titre le plus échangé sur la séance. Le titre du représentant de la marque Dacia et Renault s’est maintenu à l’équilibre à 7,980 Dt, en alimentant le marché avec des capitaux de 28 MDt, soit 42 % du volume transigé sur la cote.

Avec TAP

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Béja: vers la mise en place du Conseil supérieur de l’éducation

« Le conseil supérieur de l’éducation sera bientôt mis en place pour entamer la réforme globale du secteur éducatif avec ses dimensions formative et opérationnelle », a souligné le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, au cours de sa visite, vendredi 20 décembre, dans le gouvernorat de Béja.

Au cours d’une visite de terrain à un certain nombre d’institutions et de projets dans le secteur de l’éducation à Béja, le ministre de l’Éducation a déclaré à l’Agence TAP, que dans le cadre des efforts déployés par le ministère visant à mettre à disposition tous les moyens permettant de garantir la stabilité des établissements éducatifs, les problématiques liées au transport scolaire et à l’approvisionnement en eau potable dans les écoles seront complètement résolues au cours de l’année prochaine.

« Il n’y a pas d’obstacles majeurs qui entravent la mise en œuvre des projets éducatifs à Béja » a-t-il dit, ajoutant que sa visite à Béja a pour but de relancer les projets en suspens ayant connu des difficultés pour diverses raisons.

Il a précisé que la Tunisie a « une grande expérience dans l’installation des classes préparatoires », puisque plus de 92,5 % des écoles ont été couvertes par des classes au niveau de l’enseignement préparatoire ». En même temps, Nouri a relevé que son département aspire à atteindre une couverture de 100 % à court terme pour les élèves en âge de scolarisation.

Par ailleurs, il a salué le lancement, dans plusieurs gouvernorats, de l’école de la deuxième chance qui a enregistré « des résultats probants » grâce aux efforts de trois ministères, à savoir les ministères des Affaires sociales, de l’Éducation, de l’Emploi et de la formation professionnelle .

« Cette visite à Béja et à plusieurs autres gouvernorats au cours de la période actuelle, qui coïncide avec la fin des examens du premier trimestre, vise à assurer le suivi du processus pédagogique et de l’achèvement des projets en cours, a indiqué le ministre de l’Éducation, soulignant « l’importance de soutenir la famille éducative pour l’inciter à réaliser un meilleur rendement et à travailler dans des conditions favorables, afin que l’école publique retrouve son attractivité ».

Pour sa part, Adel Hidri, sous-directeur des bâtiments au commissariat régional de l’éducation à Béja, a précisé dans une déclaration à l’Agence TAP que plusieurs projets de renforcement de l’infrastructure éducative à Béja ont été réalisés moyennant une enveloppe d’environ 30 mille dinars, alors que d’autres projets sont en cours d’exécution dont notamment à l’école Ali Kalsadi à Béja- Sud qui a connu des travaux de rénovation de son terrain de sport et de plusieurs salles de classe moyennant un coût de 1,6 million de dinars, outre l’avancement des travaux de réaménagement de la cuisine, de la cantine et du dortoir qui est doté d’une capacité d’accueil de 900 personnes.

Selon Hidri, les travaux de construction de l’école de la deuxième chance au sud de Béja réalisées avec un coût de 1,5 million de dinars ont avancé de 60 pc, ajoutant que le gouvernorat de Béja compte actuellement 76 classes préparatoires dont 7 ont été construites, 5 réhabilitées et 5 autres en phase d’études.

Par ailleurs, Nouri a effectué une visite au collège Ali Kalsadi au cours de laquelle, il a inspecté l’achèvement de la première tranche des travaux de réhabilitation de ce collège, financés en partenariat avec la Banque européenne de développement, et la poursuite du projet de réhabilitation et d’aménagement du foyer, de la cuisine et de la cantine.

Par la suite, il s’est rendu au lycée pilote de Béja -Nord et au collège pilote de Béja -Nord et s’est enquis des préoccupations de la famille éducative et des élèves.

Le ministre de l’Éducation a assisté au lancement du projet du lycée Sidi Ismaïl à Béja- Sud qui a été réalisé en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD).

Avec TAP

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« La Tunisie est disposée à coopérer avec les structures de l’UA dans plusieurs domaines »(Nafti)

Le ministre des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger, Mohamed Ali Nafti, a souligné la disposition de la Tunisie à coopérer avec les différentes structures de l’Union Africaine dans plusieurs domaines.

Le ministre a fait cette déclaration lors d’une rencontre, vendredi 20 décembre, avec la Commissaire de l’Union Africaine à l’Énergie et aux Infrastructures, Amani Bouzid, en marge de la session de clôture de la 5eme session ordinaire du Comité Technique Spécialisé de l’Union Africaine sur la Fonction Publique, les Collectivités Locales, le Développement Urbain et la Décentralisation.

Selon un communiqué du département, le ministre a indiqué que l’accueil de cet événement africain important par la Tunisie témoigne de l’engagement du pays à participer activement à tout effort visant à renforcer les mécanismes de coopération africaine dans divers domaines, notamment la gouvernance au sein de l’Union Africaine.

Le ministre a, par ailleurs, salué le rôle crucial de ce Comité dans l’élaboration des visions stratégiques, des programmes de développement, ainsi que dans le suivi de la mise en œuvre des politiques y afférentes et ce, dans le cadre du projet d’intégration africaine et des objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine : “L’Afrique Que Nous Voulons”.

Pour sa part, la Commissaire a félicité la Tunisie pour l’excellente organisation et l’accueil chaleureux réservés aux participants, contribuant au succès des travaux de cette session.

Elle a exprimé sa volonté de renforcer davantage la coopération avec la Tunisie dans le domaine du développement des infrastructures et de l’énergie, tout en valorisant l’expertise tunisienne pour appuyer les efforts de l’Union Africaine.

Avec TAP

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Ben Arous : Allocation d’aides en nature au profit de 600 familles démunies en prévision de la vague de froid

Les services de la direction régionale des affaires sociales au gouvernorat de Ben Arous, ont alloué des aides en nature au profit de 600 familles démunies et à faible revenu, dans le cadre du « programme national de lutte contre la vague de froid ».

Le directeur régional des affaires sociales de Ben Arous, Jamel Guermazi, a indiqué, vendredi 20 décembre, à l’Agence TAP, que les différentes unités locales procéderont à la distribution de ces aides aux bénéficiaires dès la semaine prochaine, suite à une série de réunions menées au niveau des délégations pour établir la liste des bénéficiaires, notant que la priorité est donnée aux habitants des zones rurales et montagneuses.

Ces aides consistent en des colis contenant divers produits alimentaires (20 kg par colis), en plus de quantités de couvertures en laine et des vêtements.

Selon la même source, ces aides s’inscrivent dans le cadre du programme national de lutte contre la vague de froid, mis en œuvre par l’Union Tunisienne de Solidarité Sociale (UTSS), et visent à renforcer le rôle de l’État en tant qu’acteur social garantissant la protection de toutes les catégories de la population, en particulier les familles démunies à faible revenu.

Avec TAP

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L’ISIE lance son application mobile

L’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) vient de lancer, vendredi 20 décembre, son application mobile.

L’annonce a été faite par le président de l’ISIE, Farouk Bouasker, lors d’une rencontre à la Cité de la culture de la capitale organisée à l’occasion de la célébration du 12ème anniversaire de l’instance électorale.

Baptisée « My ISIE », cette application vise à servir l’électeur tunisien. A ce titre, elle lui permet d’identifier avec aisance son bureau de vote et de procéder à une mise à jour de son statut électoral.

Elle comporte également une rubrique dédiée aux questions d’actualité, tels que la vérification des parrainages, le retrait du mandat, la vérification du nombre des électeurs inscrits et les conditions minima pour l’accomplissement de ces procédures.

Le lancement de cette application vient traduire la volonté de l’ISIE d’être à l’affût de l’évolution technologique des processus électoraux et de fournir autant que possible le maximum de services à distance à l’électeur tunisien, notamment les jeunes qui utilisent fréquemment ce type d’applications sur leurs téléphones portables, a-fait savoir le président de l’ISIE.

Bouasker a indiqué qu’au fil des années, l’ISIE est restée fidèle à ses principes et est devenue le porte-voix de l’électeur et une « soupape de sûreté de l’intégrité et la transparence du processus électoral, soulignant que l’instance électorale a administré la preuve de sa crédibilité, de son impartialité et de son indépendance au cours de tous les processus électoraux organisés par le passé.

Pour sa part, l’ingénieur informatique à l’ISIE, Sarah Aridhi a affirmé que le lancement de l’application « My ISIE » s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’instance pour rapprocher les services électoraux de tous les citoyens, toutes catégories et tous âges confondus, à l’intérieur comme à l’extérieur de la Tunisie.

Elle est destinée aux appareils mobiles équipés d’un système d’exploitation Android à partir de la 8e version et elle est disponible en arabe et en français, a-t-elle ajouté, précisant qu’elle regorge d’un florilège de services, tels que l’identification du centre de vote, la demande de mise à jour du centre, le retrait du mandat, la vérification des parrainages, les statistiques actualisées, la carte électorale ainsi que le calendrier électoral.

Avec TAP

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