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Tunisie : des ONG défendent les droits des migrants

A l’occasion de la Journée internationale des migrants, des militants d’ONG et de la société civile, coordonnés par le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), ont manifesté, mercredi 18 décembre 2024, devant le Théâtre municipal de Tunis pour dire «non à la criminalisation de la solidarité» et demander la «liberté pour les prisonniers».

Dans un communiqué publié à cette occasion, le FTDES dénonce «les politiques d’immigration en Europe, dans la Méditerranée et en Tunisie» qui sont, selon lui, «de plus en plus brutales et constituent une violation des droits de l’homme et des immigrants.»

Les immigrants tunisiens en Europe souffrent de nouvelles politiques législatives qui les restreignent, limitent leurs droits et contribuent à l’escalade du racisme et de l’islamophobie. Ils sont exposés aux campagnes de haine menées par des groupes politiques fascistes et racistes sous le slogan de lutter contre ce qu’ils appellent «le flot de l’immigration», «la défense de l’identité» et «la menace démographique».

Les organisations de la société civile sont soumises à des campagnes continues de criminalisation et de stigmatisation, et la solidarité avec les immigrés est devenue une «conspiration contre la sécurité de l’État» et l’apport d’aide est devenu un «blanchiment d’argent», note le Forum, appelant à la libération des «détenus faisant l’objet d’une enquête judiciaire», par allusion à Saâdia Mosbah, Cherifa Riahi, Mohamed Saïd, Saloua Ghrissa et Sonia Dahmani, militants poursuivis dans des affaires en lien avec l’immigration dont les portraits ont été brandis par les manifestants.

Le FTDES appelle à «la libération de tous les détenus et à l’arrêt des poursuites judiciaires contre les volontaires impliqués dans le travail humanitaire auprès des migrants». Et d’ajouter : «Nous rejetons la normalisation de la mort des migrants, de leur disparition en mer, à la frontière et dans le désert, et de la privation de leur droit à la vie».

«Nous demandons que leur sort soit révélé et que la vérité soit présentée à leurs familles», poursuit le FTDES. «Nous demandons à tous de respecter pleinement la dignité de chaque migrant, partout, quels que soient sa couleur, son sexe, sa religion ou son statut administratif. Cela signifie construire des ponts, et non des murs, enracinés dans la solidarité, le partage et le respect des droits de l’homme», conclut-il.

I. B.

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Jean-Luc Mélenchon, victime d’une «haine politique décomplexée»

Jean-Luc Mélenchon, figure emblématique de La France insoumise (LFI), a révélé, hier matin, mercredi 18 décembre 2024, sur son blog personnel, l’attaque de sa résidence secondaire dans le Loiret. L’ancien député a décrit avec émotion les actes de vandalisme et les messages racistes haineux découverts sur les lieux, mettant en lumière un climat de violence politique de plus en plus inquiétant en France.

C’est à travers un billet publié sur son blog que Mélenchon a détaillé les faits. Il y décrit sa stupeur en découvrant l’étendue des dégâts : des murs maculés d’inscriptions racistes et haineuses telles que «On ta trouver», «Nique les arabe» ou encore «Tu pouries le pays», accompagnées d’une croix gammée. «Ce type d’agression est toujours vécu comme une profanation, surtout lorsqu’elle cible un lieu chargé de souvenirs intimes», a-t-il écrit.

Mélenchon a décrit sa maison comme un refuge paisible, partagé avec la nature et les souvenirs de ses proches. Cet endroit, où il a achevé l’écriture de plusieurs ouvrages, a été saccagé. Livres souillés, tiroirs renversés, slogans haineux sur les murs : «Ces actes sont le reflet d’une haine politique décomplexée», a-t-il affirmé.

Une attaque au contexte politique

Dans son billet, Mélenchon a dénoncé un climat de violence alimenté par des discours extrémistes et racistes. Selon lui, ces actes sont liés à ses prises de position, notamment sur le conflit à Gaza et d’autres sujets controversés. «Pourquoi ces slogans, si ce n’est pour intimider et me punir politiquement ?», a-t-il écrit.

L’ancien candidat à la présidence a également fustigé l’inaction des autorités face aux nombreuses menaces qu’il subit. Il a évoqué un sentiment d’impunité généralisée : «Depuis un an, nous avons tous le sentiment de n’être protégés ni par la justice ni par la police», a-t-il déploré, rappelant que d’autres figures de LFI ont également été ciblées par des agressions similaires.

L’annonce de Mélenchon a suscité de nombreuses réactions. Ses proches collaborateurs et les élus insoumis ont immédiatement exprimé leur solidarité, tandis que des responsables politiques d’autres partis ont condamné cet acte, soulignant la nécessité de protéger les personnalités publiques face à la montée des violences.

Une enquête a été ouverte pour identifier les auteurs de cet acte. Cependant, pour Mélenchon, cet événement illustre une fois de plus «l’ambiance délétère et haineuse» qui gangrène le débat politique en France.

Djamal Guettala

Blog de Mélenchon.

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