Objection de Yoon Suk Yeol à l’exécution d’un mandat d’arrêt à son encontre
Une tentative d’arrestation de Yoon Suk Yeol par le bureau d’enquête sur la corruption a été empêchée, le vendredi 2 janvier, par les forces de sécurité du président.
L’équipe d’avocats du président destitué a annoncé qu’elle porterait plainte contre le chef du bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires, ainsi que contre les officiers de police ayant tenté d’arrêter Yoon Suk Yeol.
Le mandat d’arrêt restera valable jusqu’à lundi 6 janvier.
Le président par intérim, Choi Sang-mok, est resté mutique face à cette situation complexe que connaît son pays, bien qu’il ait la possibilité d’agir.
Christopher Jumin Lee, avocat diplômé de droit à l’université de Harvard, explique : « C’est le président en exercice. Il peut ordonner au service de sécurité présidentiel de se retirer. Compte tenu de la situation, on imagine que la garde présidentielle ne suivra pas ses ordres. Mais cela montrerait au moins plus clairement aux yeux du public qu’elle est en train de transgresser la loi ».
« Le président par intérim aurait donc pu le faire à tout moment, même pendant l’impasse [dans laquelle se trouvaient les enquêteurs, vendredi 3 janvier]. Mais il ne l’a pas fait. En fait, il n’a même pas évoqué le sujet, ce qui est en soi assez troublant », souligne l’avocat.
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