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Industrie touristique : 2,4 milliards de voyageurs en 2040

Une étude de Deloitte en collaboration avec Google, intitulée « Voyageurs et destinations de nouvelle génération : notre vision sur la transformation de l’industrie touristique », présente les tendances qui façonneront l’avenir du tourisme mondial jusqu’en 2040, ainsi que les profils émergents de voyageurs.

L’une des principales conclusions de l’étude de Deloitte, publiée vendredi 20 décembre 2024 par ‘Wall Street Journal’, est que le tourisme continuera de croître de manière significative et constituera un pilier essentiel du progrès économique mondial, avec 2,4 milliards de voyageurs attendus en 2040.

Depuis 1975, la croissance du tourisme mondial a été rapide, le nombre d’arrivées internationales doublant environ tous les 15 ans, pour atteindre près de 1,5 milliard de voyageurs dans le monde en 2019. Bien que la pandémie de COVID-19 ait provoqué une crise sans précédent dans l’industrie, le tourisme a a fait preuve d’une résilience remarquable à l’échelle internationale, atteignant 2023 récupération à 88 % des niveaux d’avant la pandémie.

De 1995 à 2019, tous les marchés du tourisme émetteur ont connu une croissance significative, l’Europe conservant la part la plus importante, mais en baisse de 60 % à 47 %, et la région Asie-Pacifique (APAC) réalisant la plus forte croissance et une augmentation correspondante de sa part, de 15 % en 1995, à 33 % en 2019.

D’un autre côté, entre 2019 et 2023, alors que l’Europe et l’Amérique du Nord ont non seulement récupéré en tant que marchés du tourisme émetteur, mais ont également augmenté leur taille, la région Asie-Pacifique reste à des niveaux nettement inférieurs.

Il est caractéristique que la Chine, de 154,6 millions de départs en 2019, n’ait atteint que 75,8 millions en 2023.

Ainsi, en termes de destinations, l’Europe a été la grande gagnante de cette croissance, conservant une part de marché de plus de 50 %, malgré les taux de croissance plus élevés d’autres régions comme le Moyen-Orient, l’Extrême-Orient, l’Amérique du Sud et l’Afrique. Dans ce contexte, la Grèce a réussi à émerger comme l’une des principales destinations touristiques au monde, occupant une place dans le top 15 en 2019 et dans le top 10 en 2023.

Le tourisme mondial en 2040

Selon l’étude, la taille du tourisme mondial atteindra environ 2,4 milliards de voyages en 2040, soit une augmentation de près d’un milliard de voyages internationaux par rapport au pic historique de 2019. On estime que cette croissance est principalement due à l’augmentation de la classe moyenne, principalement dans les pays émergents, mais aussi l’augmentation du nombre annuel moyen de voyages internationaux des ménages de la classe moyenne.

Cela entraînera l’émergence de nouveaux marchés touristiques émetteurs tels que le Brésil, le Pakistan, l’Arabie saoudite, l’Indonésie, le Mexique et surtout l’Inde. Une croissance très significative est donc attendue en Chine et aux États-Unis, car la classe moyenne de ces pays effectuera davantage de voyages internationaux. Les marchés matures d’Europe, d’Allemagne, de France et du Royaume-Uni continueront de croître, mais à des rythmes nettement inférieurs. En conséquence, les cinq principaux marchés du tourisme émetteur devraient être la Chine (310 millions contre 154,6 millions en 2019), les États-Unis (260 millions contre 99,7 millions en 2019), le Royaume-Uni (145 millions contre 91 millions en 2019), l’Inde (145 millions contre 26,7 millions en 2019) et l’Allemagne (140 millions contre 99,5 millions en 2019).

En termes de destinations, l’Afrique et le Moyen-Orient devraient connaître les taux de croissance les plus élevés, l’Europe conservant la plus grande part de marché. On estime que 45 % des voyageurs mondiaux visitent quatre grandes destinations spécifiques : la Méditerranée, l’Asie du Sud-Est, le Moyen-Orient et les Caraïbes. La Méditerranée en particulier devrait augmenter son trafic de 365 millions. en 2019, à 495 millions en 2040.

D’après les conclusions de l’étude, la plus grande croissance sera réalisée par les destinations ayant une grande capacité d’accueil des voyageurs, une grande attractivité, mais aussi relativement proches des principaux marchés touristiques émetteurs. La dispersion devrait s’accroître puisque la part des cinq premiers devrait passer de 30 % en 2019 à 20 % en 2040 et celle des 15 premiers de 51 % en 2019 à 46 % en 2040.

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Dette tunisienne : quelles alternatives au FMI et à la BM?

« La crise de la dette tunisienne et la recherche d’alternatives au-delà des institutions de Bretton Woods ». C’est l’objet d’une table ronde organisée par la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté et animée par Sahar Mechri, directrice exécutive de Managers. Le sujet a été élaboré par les professeurs Abderazzek Zouari et Hamadi Fehri.

À noter au passage que la table ronde a réuni quelques initiés en matière de politique monétaire et des enseignants universitaires.

Pour commencer, Mme Mechri a planté le décor en présentant à l’assistance les deux intervenants. En effet, Abderazzek Zouari est professeur des universités en économie, ancien administrateur d’ABC Bank, ancien président du conseil d’administration de l’UBCI, ancien ministre du Développement régional et ancien directeur de l’ESC. Pour sa part, Hamadi Fehri a occupé les postes de directeur de l’ENA, de l’IHEC et de La Poste tunisienne.

Ils ont cosigné un excellent ouvrage intitulé « L’économie tunisienne à l’épreuve de la démocratie ».

Ensuite, elle a rappelé que depuis 2011, l’économie tunisienne a connu plusieurs chocs internes et externes, mais aussi une gestion économique insuffisamment adaptée, des fragilités institutionnelles, ce qui a fait que les déséquilibres financiers se sont creusés au fil des ans, dit-elle. Elle ajoutera que la Tunisie affichait des taux de croissance enviables avant 2011, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

Saha Mechri, animant la table ronde

En attentant de revenir sur les débats qui ont ponctué cette table ronde, les deux auteurs ont résumé la problématique en ces termes.

Tout d’abord, ils ont rappelé que « la Tunisie était, jusqu’en 2010, présentée par les institutions internationales (Fonds monétaire international et Banque mondiale en tête) comme un exemple de réussite économique. Depuis 2011, les chocs externes défavorables et la gestion chaotique de l’économie avec des politiques économiques et sociales inadéquates ont ouvert la voie au désastre », écrivent-ils.

Toutefois, poursuivent les professeurs, « l’économie fait face depuis à un déséquilibre majeur des finances publiques et à un niveau préoccupant de la dette ».

Selon eux, le FMI se penche de nouveau sur l’économie tunisienne dans le cadre de ses consultations de l’article IV. « Son diagnostic de la situation économique actuelle en l’absence de réformes est sévère et ses recommandations de l’époque du Programme d’ajustement structurel (PAS) de 1986 n’ont pas changé en 2021, dénoncent-ils. Sauf que, « cette fois c’est différent » », ajoutent-ils, car « le chef de l’État rejette les « diktats » du Fonds et déclare que nous n’avons d’autres alternatives que de « compter sur nous-mêmes » et « la volonté de notre peuple » pour réaliser un développement souverain qui s’oppose à la vision néolibérale du FMI proposée à la Tunisie ».

Dans ce cadre, MM. Zouari et Fehri soulignent que « le rôle social de l’État, tout en s’appuyant sur des ressources internes et en explorant de nouveaux marchés internationaux ainsi que de nouvelles opportunités de coopération économique, forme la trame de cette nouvelle orientation ». D’ailleurs, ils ne manquent pas de rappeler que la loi de finances 2025 détaille les mesures à prendre dans ce sens.

Sauf que les notions « compter sur nous-mêmes » et « volonté de notre peuple », considérées comme un socle de politique souverainiste, « ne semblent pas, en l’état actuel, une stratégie économique efficace ». Et ce, compte tenu des « contraintes économiques, structurelles et politiques » auxquelles est soumise aujourd’hui la Tunisie qui risquent même de « … plonger le pays dans le précipice », s’inquiètent nos deux interlocuteurs.

En conclusion, Abderazzek Zouari et Hamadi Fehri pensent qu’il est peu probable que le problème de la dette soit résolu de manière rapide. « Toutefois, il est possible d’envisager des solutions de politique économique en s’attaquant autant que possible aux racines du mal. Les solutions que nous préconisons ne sont pas mutuellement exclusives ».

Le débat

En toute logique, les débats ont porté sur la dette tunisienne, sa soutenabilité ou non, son impact sur la croissance économique, mais surtout sur les réformes, le compter sur soi, souveraineté économique, politique monétaire et politique et déficit budgétaires, Banque centrale, climat des affaires…

Mais ce qui a le plus attiré l’attention, c’est sans doute le manque d’une « révolution institutionnelle » en Tunisie. Car, selon plusieurs intervenants, l’administration tunisienne fonctionne avec les mêmes process que ceux des années ’60 ou ’70 du siècle dernier.

Concernant la question de la « réorientation » de la Tunisie évoquée ici et là et rappelée à cette occasion par l’animatrice de la table ronde, le professeur Zouari n’a pas manqué d’exprimer son malaise par rapport à cela. Et ce, parce que, explique-t-il, cela supposerait que la Tunisie laisse tomber son partenaire historique qu’est l’Union européenne, avec lequel elle réalise près de 75% de ses échanges, au profit d’autres pays ou entités économiques, à l’instar des BRICS.

Dans ce cadre, il rappellera du reste que les BRICS possèdent une banque de développement… qui ne prête pas de l’argent et qui n’investit que dans les pays ayant une participation dans le capital.

Dans cette optique, les deux intervenants proposent cinq solutions qui seraient à même de sortir le pays du marasme économique :

• La croissance économique permet d’assurer mécaniquement la réduction du ratio dette/PIB. Historiquement, certaines économies (avancées, mais aussi émergentes et en développement) ont pu réduire leur dette en atteignant des taux de croissance supérieurs aux taux d’intérêt. Les perspectives de croissance restent malheureusement faibles en Tunisie en l’absence de réformes structurelles qui tardent à être implémentées. Pourtant, les opportunités de croissance existent en libérant le secteur privé et en démantelant les bases de l’économie de la rente. Cette première solution, techniquement possible, nécessite un consensus social que la situation politique actuelle ne semble pas faciliter.

• L’instauration d’une règle budgétaire stable et effective et d’un déficit structurel maximal stable permettra de baisser rapidement le ratio dette publique/PIB. Cela devra concerner l’ensemble des administrations publiques. Pour qu’elle soit viable, cette règle devra s’étaler sur plusieurs années, rendant ainsi nécessaire le fait de passer d’un budget annuel à un budget pluriannuel, intégré dans le cadre d’une loi de programmation des finances publiques, explicitant clairement et en termes concrets l’objectif du déficit. De tels budgets portent, généralement, sur une période de trois ans ou plus

• L’amélioration de l’efficacité du secteur public (Administration, Entreprises publiques) permet de baisser son coût de fonctionnement et par là les dépenses publiques. Cela concerne non seulement les entreprises publiques mais également certaines administrations qui représentent un fardeau pour les finances publiques. Certaines administrations créées dans les années ’70 continuent à fonctionner sans que l’on sache exactement leur rôle.

• Sans un surplus primaire positif, le déficit public attendu serait supérieur au solde stabilisant le poids de la dette dans le PIB qui continuerait donc d’augmenter à court terme. Par conséquent, la réalisation d’un surplus primaire positif exige que les recettes totales dépassent les dépenses hors intérêt de la dette. Il faut remarquer que le niveau de ce surplus est clairement du ressort du gouvernement. Afin de réaliser cet objectif, il est nécessaire, tout d’abord, de stabiliser le ratio dépenses publiques/PIB (en d’autres termes, une hausse des dépenses publiques ne dépassant pas celle du PIB), de prendre ensuite les mesures nécessaires afin que les recettes non fiscales soient à leur niveau maximal (notamment les recettes provenant des secteurs sinistrés comme, par exemple, le secteur des phosphates) et, enfin, d’élargir l’assiette fiscale (sachant que la hausse des taux d’imposition a dans la plupart des cas pour effet de réduire les recettes fiscales).

• La réduction de l’écart entre le coût moyen de l’emprunt et le taux de croissance constitue également un moyen de réduire le poids de la dette. À court terme, le gouvernement doit chercher à minimiser le coût de l’emprunt en adoptant une politique active de la dette publique, en recherchant par exemple des garanties auprès de gouvernements amis, comme ce fut le cas il y a quelques années. À plus long terme, la réalisation d’un taux de croissance plus élevé reste la clé de voute d’une réduction du ratio dette publique/PIB.

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Ahmed Hadouej, ancien DG de la Bourse de Tunis, n’est plus

La Bourse des valeurs mobilières de Tunis (BVMT) a annoncé, vendredi 20 décembre, le décès de son ancien directeur général, Ahmed Hadouej, qui a joué un rôle crucial dans le développement des différentes structures du marché financier tunisien.

Il a largement contribué à son rayonnement au double niveau national et  international.

Que son âme repose en paix.

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Les comptes inactifs pendant 15 ans seront fermés (LF 2025)

L’émission “Midi Eco“ de Mosaïque FM du jeudi 19 décembre 2024 avait pour invité un spécialiste des questions bancaires, Sofiène Lourimi.

Soufiène Lourimi souligne que l’article 43 de la loi de finances 2025 prévoit la clôture des comptes inactifs qui n’ont enregistré aucune opération ou activité pendant 15 ans et le transfert des fonds à la trésorerie de l’Etat.

Dans ce cadre, ajoute M. Lourimi, les clients concernés doivent être obligatoirement informés par les banques; et ce, avant de procéder à la fermeture de leurs comptes.

Les courtiers en valeurs mobilières, les sociétés émettrices de titres financiers, les intermédiaires agréés habilités… sont également concernés par cette mesure.

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Maroc : la police se numérise en lançant “E-Police“

La DGSN – pour Direction générale de la sécurité nationale –lance sa plateforme numérique baptisée « E-Police« ; et ce, à partir du vendredi 20 décembre 2024.

Cette nouvelle plateforme permettra aux citoyens marocains d’accéder à divers services administratifs de la police. Et notamment la demande de la fiche anthropométrique, à travers un espace interactif en ligne, informe le site fnh.ma.

« Les utilisateurs pourront effectuer des paiements électroniques et recevoir des notifications concernant la disponibilité de leurs documents », précise la publication.

On apprend au passage que ledit projet figure dans une vaste initiative de numérisation des services de police, avec des services supplémentaires à venir, entre autres la demande de carte d’identité nationale et l’inscription aux concours de police. Le tout dans un objectif de simplification des démarches administratives et d’amélioration de l’efficacité des services publics.

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Japon : vers une fusion Honda et Nissan

Les géants automobiles japonais Nissan et Honda sont dans des discussions exploratoires pour une éventuelle fusion entre les deux sociétés. C’est ce qu’on lit dans un communiqué publié mardi 17 décembre 2024. 

L’éventuelle fusion des deux entreprises japonaises intervient alors que les constructeurs automobiles traditionnels sont confrontés à une concurrence intense des producteurs chinois de véhicules électriques et à une demande mondiale en la matière plus lente que prévu.

Honda et Nissan ont répondu aux rapports avec des déclarations identiques, mais sans fournir de détails ni de délai quant à la conclusion d’un accord. « Comme annoncé en mars de cette année (2024, ndlr), Honda et Nissan explorent diverses possibilités de collaboration future, en tirant parti des atouts de chacun ». Ainsi ont déclaré les entreprises dans un communiqué mardi. « En cas de mise à jour, nous informerons nos parties prenantes en temps opportun ».

Parmi les options, Honda envisage une fusion, un rapprochement capitalistique ou une nouvelle société holding sous laquelle les entreprises combinées opéreraient. C’est encore ce qu’ a affirmé, mercredi 18 décembre son vice-président exécutif, Shinji Aoyama, rapporte le Japan Times.

Au cours des dernières années, Nissan, autrefois pionnier de la technologie des véhicules électriques, a pris du retard. Et ce, après que des marques chinoises telles que BYD l’ont surpassé en termes de technologie et ont produit des voitures moins chères.

Tesla et BYD, une domination à outrance

Honda est également sous pression après avoir annoncé son intention de vendre uniquement des voitures à zéro émission sur les principaux marchés tels que l’UE et les États-Unis d’ici 2040. Cependant, la faible demande de véhicules électriques dans un contexte de prix du carburant relativement bas et d’un manque d’infrastructures de recharge a entravé la transition des véhicules à essence et diesel vers l’électrique.

L’entité combinée, si elle était créée, aurait l’envergure nécessaire pour réaliser des investissements afin de concurrencer Tesla et BYD, affirment les experts.

« Les deux acteurs ont tout à gagner de cette fusion », a déclaré mercredi à Bloomberg Vivek Vaidya, vice-président senior de la mobilité chez Frost & Sullivan. « L’entité fusionnée constituera un constructeur automobile complet ».

Vers un mariage à trois

Selon certaines informations, Mitsubishi Motors pourrait également faire partie de ce rapprochement. Le troisième grand constructeur automobile japonais a déjà des liens avec Nissan et participerait à des discussions préliminaires.

Cette évolution intervient alors que de nombreuses marques sont confrontées à la concurrence de la production florissante de véhicules électriques en Chine, le plus grand marché automobile du monde. Les consommateurs chinois se sont largement détournés des marques étrangères au profit des marques nationales, mieux perçues dans le pays. Le gouvernement a également mis en place des mesures incitatives pour accélérer l’adoption des véhicules électriques et hybrides rechargeables.

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Tirage au sort de la CAN 2025 : la Tunisie dans le chapeau 2

La Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé les quatre chapeaux qui définiront les poules de la CAN 2025, dont le tirage au sort aura lieu le 27 janvier prochain à Rabat au Maroc.

Chapeau 1 : Maroc (14ᵉ, pays organisateur), Sénégal (17ᵉ), Égypte (33ᵉ), Algérie (37ᵉ), Nigeria (44ᵉ) et Côte d’Ivoire (46ᵉ, tenant du titre).
Chapeau 2 : Cameroun (49ᵉ), Mali (51ᵉ), Tunisie (52ᵉ), Afrique du Sud (57ᵉ), RD Congo (61ᵉ) et Burkina Faso (66ᵉ).
Chapeau 3 : Gabon (84ᵉ), Angola (85ᵉ), Zambie (87ᵉ), Ouganda (88ᵉ), Guinée équatoriale (93ᵉ) et Bénin (94ᵉ).
Chapeau 4 : Mozambique (96ᵉ), Comores (103ᵉ), Tanzanie (106ᵉ), Soudan (113ᵉ), Zimbabwe (121ᵉ) et Botswana (167ᵉ).

Cette configuration des poules de la CAN 2025 sera-t-elle avantageuse pour la Tunisie ?

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Automobile : l’Inde développe le premier moteur fonctionnant à l’alcool

On n’arrête pas le progrès, notamment dans l’industrie automobile. L’Inde développe actuellement un moteur fonctionnant entièrement à l’alcool.

Trois pays – tous asiatiques presque limitrophes – se sont lancés dans d’importantes innovations en matière d’automobile, dont un a inventé le moteur fonctionnant à l’alcool.

En effet, si jusqu’à une date récente tous les véhicules fonctionnaient à l’essence ou au diesel, les choses sont en train de changer, avec le développement de moteurs électriques, la Chine étant très en avance. Il faudra désormais y ajouter le Japon qui mise sur l’hydrogène, mais aussi l’Inde qui vient de « provoquer un séisme mondial avec le premier moteur exploitant totalement ce carburant futuriste », en l’occurrence l’alcool, plus précisément l’éthanol, comme le révèle mobeez.fr.

Le pays de Gandhi a récemment annoncé la production de voitures et de motocyclettes roulant à 100 % à l’éthanol. « Plusieurs entreprises indiennes, soutenues par le ministre des Transports routiers et des Autoroutes, Nitin Gadkari, se lancent dans l’établissement de ces technologies pionnières, marquant un tournant potentiel pour l’industrie automobile mondiale », écrit notre source.

Explication

Si les Indiens ont choisi les moteurs qui fonctionnent avec de l’éthanol pur à 100 %, c’est parce qu’ils représentent une alternative propre. Etant donné que l’éthanol brûle de manière plus propre que l’essence, réduisant ainsi les émissions nocives telles que le monoxyde de carbone, le dioxyde de carbone et les particules fines, explique mobeez.fr. « Ces moteurs non seulement soutiennent l’agriculture en utilisant des produits comme le jus de canne à sucre, la mélasse et le maïs, mais ils offrent également une meilleure performance et une efficacité énergétique accrue ».

D’ailleurs, certains grands constructeurs se sont engagés dans ce chemin. C’est le cas entre autres de Tata Motors et Suzuki qui développent des voitures à moteur flexible capable de fonctionner entièrement à l’éthanol. Alignant ainsi l’Inde sur des normes d’émissions strictes comme celles de l’Euro 6.

Il s’agit de véhicules à « zéro émission lorsqu’ils fonctionnent à l’éthanol », selon Nitin Gadkari. De ce fait, ils pourraient par conséquent « jouer un rôle crucial dans la transition vers des transports durables et respectueux de l’environnement ».

Toyota n’est pas en reste

Il faut aussi rappeler que Toyota a dévoilé, en août 2023,  un prototype du Toyota Innova HyCross et qui a été développé par Toyota Kirloskar. « Equipé d’un moteur flexible fonctionnant à 100 % à l’éthanol, ce modèle est conforme à la norme BS VI et capable de parcourir 40 % de sa distance à l’éthanol et les 60 % restants à l’électricité. L’objectif est de passer à une production de masse, montrant ainsi l’engagement de Toyota envers les innovations diversifiées ».

Ceci étant, on peut se demander comment les constructeurs indiens pourraient vendre leurs productions dans certains pays musulmans… qui ont un réel problème avec le mot « alcool ». Mais passons!

Malheureusement, nos pays se contenteront encore longtemps de consommer les technologies développées et produites par les autres pays qui ne sont pas forcément très développés mais qui ont misé sur la R&D. En somme le nerf de tout développement.

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Tunisie – LF 2025 : bonne nouvelle pour les utilisateurs de cartes bancaires

2025 serait une bonne année pour les détenteurs de cartes bancaires, en termes d’utilisation. C’est en tout cas ce qu’a affirmé, Mohamed Nekhili, expert en droit bancaire, alors qu’il intervenait sur les ondes d’une radio privée, lundi 16 décembre 2024.

Selon lui, «… plusieurs services bancaires sont désormais offerts gratuitement aux clients », stipulés par la loi de finances 2025. A commencer par «… l’ouverture et la clôture des comptes, la consultation et la demande de relevés bancaires, ainsi que les opérations de transfert entre comptes au sein d’une même agence ».

Toujours selon l’expert, « les retraits effectués via les distributeurs automatiques ou les guichets du même établissement, ainsi que les paiements en ligne, sont également concernés par cette gratuité. Aucune commission ne sera appliquée pour ces prestations ».

Litiges…

Dans ce cadre et pour avoir le cœur net, Mohamed Nekhili invite cependant les usagers/clients à consulter le site web de la Banque centrale de Tunisie (BCT) afin de connaître en détail les services gratuits et ceux soumis à des commissions.

D’ailleurs, le spécialiste n’a pas de préciser que les services gratuits feront l’objet d’une révision et que ceux payants seront plafonnés. Ainsi, « Les clients qui rencontrent des litiges avec leur banque auront la possibilité de déposer des réclamations auprès des structures dédiées à cet effet dans chaque établissement bancaire », a-t-il expliqué.

Quid de la loi sur les chèques ?

Outre les cartes bancaires, Mohamed Nekhili est revenu sur autre moyen de paiement qui fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois, à savoir les chèques. La nouvelle loi sur les chèques, numéro 41 de l’année 2024, explique-t-il, « son article 412 prévoit que toutes les commissions bancaires payantes seront plafonnées par une directive de la Banque centrale, qui sera publiée trois mois après l’entrée en vigueur de ladite loi ».

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Les vétérinaires privés à la rescousse de la vaccination contre la dermatose nodulaire

Les vétérinaires privés sont désormais impliqués dans la campagne de vaccination contre la dermatose nodulaire contagieuse des bovins, en vertu d’une convention de coopération, signée lundi 16 décembre 2024 à Tunis, entre la Direction générale des services vétérinaires, le Conseil national de l’ordre des médecins vétérinaires de Tunisie et la Chambre syndicale nationale des médecins vétérinaires.

L’objectif de cette convention, signée en présence du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, est de soutenir l’effort national de lutte contre cette maladie virale, transfrontalière et à fort impact qui touche les bovins et se caractérise par de la fièvre et l’apparition de nodules sur la peau et les organes internes.

Selon le ministère de l’Agriculture, la campagne impliquera, volontairement, des vétérinaires privés dans la vaccination d’urgence contre la dermatose nodulaire contagieuse bovine afin de limiter sa propagation et préserver la santé du cheptel.

Vacciner le plus grand nombre de bovins

Elle vise à assurer la vaccination du plus grand nombre possible de bovins dans les différentes régions le plus rapidement possible, à renforcer la coopération entre les services vétérinaires publics et les vétérinaires privés et à sensibiliser les éleveurs à l’importance de la vaccination du cheptel contre les maladies épidémiques.

La coordination entre les trois parties permettra, selon le département de l’Agriculture, d’accélérer le rythme de la campagne de vaccination et d’immuniser le plus rapidement possible l’ensemble du cheptel bovin contre cette maladie.

La dermatose nodulaire contagieuse bovine, une maladie virale

Le ministère de l’Agriculture avait annoncé, en novembre dernier, que des cas de dermatose nodulaire contagieuse bovine ont été détectés en Tunisie, appelant les éleveurs à alerter immédiatement les services vétérinaires régionaux (relevant des commissariats régionaux au développement agricole) en cas de suspicion de contagion.

Le département de l’Agriculture a précisé que la dermatose nodulaire contagieuse bovine est une maladie virale qui n’affecte que les bovins et ne se transmet pas à l’homme. Elle se transmet d’un animal à l’autre par l’intermédiaire de vecteurs (insectes piqueurs tels que les mouches, les moustiques, les puces, les tiques, etc.).

Pour limiter la propagation de la maladie, les éleveurs sont appelés à contacter immédiatement un vétérinaire privé dès l’apparition des signes de la maladie et à ne pas recourir à des traitements sans prescription préalable.

Appliquer les règles de biosécurité

Ils sont aussi appelés à appliquer les règles de biosécurité, en procédant au nettoyage des environs des installations d’élevage, en drainant les eaux stagnantes et en évitant l’accumulation d’engrais naturels à proximité des exploitations.

D’autres mesures sont nécessaires pour protéger les bovins sont recommandées par le département de l’Agriculture. Il s’agit de la lutte contre les insectes vecteurs à travers la pulvérisation des pesticides recommandés par les services vétérinaires, l’isolation des animaux suspectés d’être infectés ou malades des animaux sains, l’éloignement des animaux des zones infectées et surtout l’acquisition des animaux d’origine connue et jamais d’origine inconnue.

Avec TAP

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Le Ballon d’or africain pour le Nigérian Ademola Lookman

C’est encore un Nigérian, comme en 2023, qui a été sacré « Ballon d’or africain » ou tout simplement Joueur africain de l’année 2024, en la personne d’Ademola Lookman, l’attaquant de l’Atalanta Bergame. Il succède ainsi à son compatriote Victor Osimhen au palmarès.

La cérémonie de remise des trophées s’est déroulée à Marrakech, au Maroc. Par conséquent on imagine bien la frustration du Marocain Achraf Hakimi, défense qui était pourtant donné favori.

C’est également une frustration pour l’avant-centre guinéen de Stuttgart puis Dortmund, Serhou Guirassy. En effet, nos confrères de RFI ont écrit : « Le Guinéen Serhou Guirassy l’a rêvé, le Marocain Achraf Hakimi l’a espéré, mais c’est bien le Nigérian Ademola Lookman qui a décroché le plus prestigieux titre individuel du football africain ce lundi 16 décembre. Au cours d’une cérémonie des CAF Awards organisée à Marrakech, le Super Eagle a « conservé le titre » pour le Nigeria, un an après le sacre de son compatriote Victor Osimhen ».

 Pour sa part, la Zambienne Barbra Banda a décroché le titre chez les femmes, alors que l’Ivoirien Emerse Faé a été sacré meilleur entraîneur africain de l’année.

Enfin, Rowen Williams a réussi le doublé en remportant le titre de meilleur gardien et celui de meilleur joueur évoluant en Afrique…

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Cinq Africaines parmi les femmes les plus puissantes (Forbes)

Dans son classement, Forbes fait figurer cinq (5) femmes africaines dans son Top 100 des femmes les plus puissantes.

En effet, de plus en plus l’Afrique affirme sa richesse et sa diversité à travers des personnalités féminines qui marquent leurs domaines respectifs. Ainsi, « cette année (2024), le paysage du leadership féminin s’est enrichi de parcours remarquables, avec des femmes qui transcendent les frontières et redéfinissent les contours du pouvoir et de l’influence », écrit lanouvelletribune.info.

Le prestigieux classement Forbes met en lumière cinq femmes africaines dont les trajectoires professionnelles illustrent l’excellence et la détermination. Leurs réalisations couvrent plusieurs secteurs stratégiques, de la politique à l’économie, en passant par les médias et la diplomatie internationale, ajoute le site.

« Le classement Forbes ne se veut pas simplement un palmarès, mais un témoignage de l’évolution dynamique du rôle des femmes africaines dans des domaines stratégiques. Chaque parcours raconte une histoire de transformation, de courage et d’ambition ».

Il s’agit de :

  • Judith Suminwa Tuluka incarne le leadership politique en République démocratique du Congo, devenant la première femme à occuper le poste de Première ministre. Sa nomination symbolise une avancée significative pour la représentation féminine dans les instances dirigeantes.
  • Mpumi Madisa se distingue comme directrice générale du Bidvest Group en Afrique du Sud. Son parcours témoigne de la capacité des femmes africaines à diriger des entreprises complexes et à générer une influence économique substantielle.
  • Ngozi Okonjo-Iweala, qui dirige l’Organisation mondiale du commerce. Son expertise et son positionnement international contribuent à donner une voix forte au continent africain sur la scène économique mondiale.
  • Samia Suluhu Hassan, présidente de la Tanzanie, représente l’engagement politique féminin. Son leadership illustre la transformation progressive des dynamiques de gouvernance sur le continent.
  • Mo Abudu, fondatrice d’EbonyLife, premier groupe de médias panafricain. Son entreprise contribue significativement à la narration contemporaine africaine et à la visibilité culturelle du continent.

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L’OTEF d’accord pour interdire les smartphones dans les établissements scolaires

L’Organisation tunisienne pour l’éducation et la famille (OTEF) a approuvé la décision d’interdire l’usage des smartphones dans les établissements scolaires. Et ce, en vue de protéger les élèves contre les méfaits de l’utilisation non sécurisée de ces appareils. Elle se dit même inquiète face à la recrudescence des comportements à risques à cause des smartphones au sein de ces établissements d’enseignement.

L’OTEF exprime, dans un communiqué, ses préoccupations face à la prolifération des phénomènes de la violence et des comportements à risques au sein des établissements scolaires qui pourraient, selon elle, impacter négativement le rendement du secteur éducatif.

Dans ce cadre, l’organisation tunisienne a appelé le ministère de l’Education à interdire aux élèves l’utilisation des smartphones, de manière à protéger le milieu scolaire. Tout en incitant les parents à assumer leur rôle dans la prise en charge de leurs enfants, en coordination avec les cadres éducatifs.

Au final, l’OTEF a souligné l’importance de l’action commune. Et ce, en vue de favoriser l’ouverture des établissements scolaires sur la société civile. Elle relève enfin le rôle des différentes sections de l’OTEF dans une éducation saine et équilibrée des enfants, sur la base de valeurs telles que la tolérance et de la coexistence.

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TAV-Tunisie, 15 bougies, et un plan d’expansion

La société TAV-Tunisie vient d’étendre ses partenariats touristiques visant à renforcer davantage les progrès réalisés dans le développement du trafic aérien de l’aéroport international Enfidha-Hammamet.

C’est dans ce cadre que des accords ont été signés entre TAV-Tunisie – qui exploite l’aéroport international Enfidha-Hammamet avec l’aéroport Habib Bourguiba de Monastir, la compagnie aérienne TUI Airlines-Irlande, l’agence Kenooz Travel et l’Office national de l’artisanat tunisien (ONAT).

Les trois nouveaux partenaires, ainsi qu’une délégation chinoise composée de représentants d’agences de voyages, de journalistes et d’influenceurs sur les réseaux sociaux, ont effectué une visite de découverte des installations de l’aéroport international Enfidha-Hammamet à cette occasion.

En coordination avec l’Office national de l’artisanat tunisien (ONAT), un espace d’exposition a également été aménagé dans la salle des départs de l’aéroport pour présenter et promouvoir des produits artisanaux tunisiens, reflétant l’identité culturelle authentique de la Tunisie

Pour rappel, l’aéroport international d’Enfidha-Hammamet espère finir 2024 avec la réception d’environ 1,5 million de passagers, ce qui constituerait une hausse considérable par rapport à l’année 2023 durant laquelle 827 000 voyageurs étaient entrés dans le pays à travers ses portes.

Ces améliorations s’expliquent par le fait que cet aéroport est parvenu à développer et opérer, durant l’année en cours, plus de 15 nouvelles lignes aériennes et à lancer plus de 15 nouvelles dessertes vers des destinations déjà existantes.

A signaler qu’avec une capacité de 7 millions de passagers, l’aéroport reste inexploité à sa juste valeur bien qu’il soit parmi les meilleurs en Afrique du Nord puisqu’il est équipé aux standards internationaux avec ses 18 passerelles télescopiques, les mires de guidage, les systèmes d’information FIDS, AODB, BRS, CUTE, les 15 carrousels pour bagages, les 2 tomographes et les 4 EDS assurant 5 niveaux de sûreté, outre les 8 xrays pour le contrôle des bagages….

C’est pour cela qu’afin de suivre l’évolution du nombre de passagers et du trafic aérien, un plan stratégique de développement des ressources humaines a été élaboré, lequel sera nécessitera le recrutement de plus de 200 employés – soit 50 emplois de plus par rapport l’objectif fixé auparavant qui était de 150 agents – à l’occasion du 15ème anniversaire de la mise en service de l’aéroport.

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Syrie: Wanted !

Wanted. Pardon, « recherchés ». C’est notre mot du jour. Et il concerne « les  fugitifs du régime déchu » syrien. Et ils sont sans doute très très nombreux. Mais dans cet article, nous ne citerons que les quelques noms les plus connus, ceux qui faisaient partie du cercle très rapproché de Bachar Al-Assad

Selon nos confrères de RFI, « … des dizaines d’officiers de l’armée et des services de renseignements sont devenus des fugitifs. Certains ont été condamnés ou inculpés à l’étranger, la plupart sont visés par des sanctions internationales », et ce après la chute et la fuite de Bachar Al-Assad.

La première interrogation consiste à se demander si les principales figures du régime macabre de Bachar sont encore dans le pays ou bien si elles ont fui à l’étranger comme lui. « Cadres de l’armée ou des services de renseignements, plus ou moins proches de la famille Assad, ils sont impliqués dans de graves violations des Droits humains commises au cours des dernières décennies ».

Ce premier article est axé sur 5 personnages clés du régime déçu syrien. Il s’agit de Maher Al-Bachar, Ali Mamlouk, Jamil Hassan, Abdel Salam Mahmoud, Qahtan Khalil. Il faut sans doute y ajouter Ghassan Ismaïl, Mohammed Dib Zaitoun, Souheil Hassan…

Frère cadet de Bachar Al-Assad, comme son nom l’indique, Maher Al-Bachar commandait la 4ᵉ Division de l’Armée syrienne.

On lui reproche d’avoir joué « un rôle direct dans les attaques chimiques de 2013 dans la région de la Ghouta. C’est à ce titre qu’il est visé par une plainte et un mandat d’arrêt international émis par la France pour « complicité de crimes contre l’humanité » (son frère Bachar el-Assad et deux autres officiers syriens sont également concernés) », rappelle la radio française. Mais il serait également « … l’un des personnages-clé de la production et du trafic de captagon (une amphétamine qui se consomme sous forme de pilules). L’homme est sous le coup de sanctions internationales ».

Agé de 78 ans, Ali Mamlouk est un général de l’armée syrienne et, par conséquent, a occupé différents postes dans les services de renseignements syriens, depuis Hafedh Al-Assad. Ces dernières années il est devenu conseiller à la Sécurité intérieure de Bachar el-Assad. A l’instar de Maher Al-Assad, lui est visé par plusieurs sanctions internationales. D’ailleurs, il est « condamné (par contumace) en France en 2024 à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité de crimes contre l’humanité et délit de guerre … pour son rôle dans la disparition forcée et la mort de deux Franco-Syriens, Mazzen Dabbagh et son fils Patrick ».

Le troisième personnage clé du régime des Bachar n’est autre que Jamil Hassan, ancien chef des Renseignements de l’Armée de l’Air (le plus redouté des services secrets syriens). Comme Maher Al-Bachar, Hassan est accusé d’avoir activement participé à « la répression du soulèvement de 2011 » dans la foulée des Printemps arabes.

Le 25 mai 2024, Jamil Hassan a été condamné en France « à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité de crimes contre l’humanité et délit de guerre, pour avoir joué un rôle dans la disparition forcée et la mort de deux Franco-Syriens, père et fils ».

Abdel Salam Mahmoud est un ancien directeur du département des enquêtes des renseignements de l’Armée de l’Air.

Enfin, il y a Qahtan Khalil, dont l’évocation du seul nom donne des frissons à beaucoup de Syriens. Surtout dans les rangs de ceux qui sont passés par la case « prison » mais qui ont la chance d’en sortir. Pour s’en convaincre; sachez chers lecteurs que Qahtan Khalil est surnommé « Le Boucher de Daraya », et ce « pour son rôle dans la répression sanglante dans cette ville en 2012. Il était devenu chef des renseignements de l’Armée de l’Air depuis janvier 2024 ».

Et à l’inverse des les quatre noms précédents, lui est « … sous sanctions dans le cadre du « Cesar Act », en lien avec le « Dossier César » qui documente, photos à l’appui, des milliers d’assassinats et d’actes de tortures commis par le régime Al Assad » écrit RFI.

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Le groupe Mango en deuil, son fondateur est mort samedi dans un accident de montagne

Isak Andic, le fondateur de la marque espagnole de vêtements Mango, est mort «dans un accident survenu samedi». C’est le groupe du l’a annoncé.

«C’est avec un profond regret que nous annonçons la mort brutale d’Isak Andic, notre président du conseil d’administration non exécutif et le fondateur de Mango, dans un accident survenu samedi», a déclaré Toni Ruiz, le directeur général de cette société, dans un communiqué.

A noter que Mango est l’un des plus importants d’Europe dans le secteur de l’habillement.

 

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Pouvoir d’achat en Afrique: la Tunisie figure dans le Top 10

Avec un indice de 25,7, la Tunisie occupe la 9ème place en Afrique en termes du pouvoir d’achat local le plus élevé en 2024. C’est ce que révèle la plateforme de données en ligne Numbeo, spécialisée dans l’élaboration d’informations socio-économiques.

Les 5 premiers rangs du classement africain sont occupés respectivement par l’Afrique du Sud avec un indice de pouvoir d’achat local de 84,7, le Botswana (2ème – 56,5), la Namibie (3ème – 51,4), la Libye (4ème – 33,7) et de l’Ile Maurice (5ème – 32,8).

Ces cinq pays sont suivis par le Kenya (6ème – 30,6), la Somalie (7ème – 30,5), le Maroc (8ème – 30,4), la Tunisie (9ème – 25,7) et l’Algérie (10ème – 25,4).

Au niveau mondial, le Luxembourg arrive en tête avec un indice de pouvoir d’achat local de 148,9, suivi du Koweït (2ème – 128,5), Qatar (3ème – 127,4), de la Suisse (4ème – 118,9), d’Oman (5ème – 109,6), des États-Unis (6ème – 120,9, des Émirats arabes unis (7ème – 103,3), du Danemark (8ème – 103,2), de la Norvège (9ème – 94,9) et de l’Australie (10ème – 93,6).

A noter que la plateforme Numbeo mesure le pouvoir d’achat dans une ville par rapport au salaire net moyen. Un indice de 40 signifie que les résidents de cette ville, avec un salaire moyen, peuvent acheter en moyenne 60 % de biens et services en moins que ceux de New York, qui ont un salaire moyen.

Dans ce cas, on se demande comment la Somalie peut occuper la 7ème place en Afrique devant le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, ou la Côte d’Ivoire, le Gabon, etc. D’ailleurs, il suffit de jeter un coup d’œil sur le classement des pays les plus pauvres de la planète et voir quelle est la position de la Somalie. C’est hilarant ;

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180 millions de dollars levés par les startups africaines en novembre 2024

Selon les données publiées par la plateforme Africa « The Big Deal », 180 millions de dollars américains ont été levés en novembre 2024 par les start-ups africaines.

Voici comment se répartit ce montant : hors sorties (exits), il s’agit de 122 millions de dollars en dette (soit 68 % du montant total), 55,5 millions en capital-investissement (31 %) et 2,5 millions en subventions (1 %), rapportent confrères d’Espace Manager.

Quand on comptabilise les montants levés depuis janvier 2024 par les startups africaines, ils ont atteint 1,86 milliard de dollars américains, dont 1,2 milliard de dollars en capital-investissement (64 %), 635 millions en dette (34 %) et 33 millions en subventions (2 %). Et c’est une baisse par rapport aux montants collectés en 2023 qui s’élevaient à 2,8 milliards de dollars.

Par pays, deux pays accaparent 76 % des montants levés, en l’occurrence le Nigeria et le Kenya. En effet, en novembre 2024, l’opération de levée de fonds la plus importante a été à l’actif de Sun King, une entreprise nigériane spécialisée dans l’énergie solaire hors réseau, qui a obtenu un prêt de 80 millions de dollars de la Société financière internationale (SFI, relevant de la Banque mondiale).

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