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Tournée du film des Droits de l’Homme dans cinq villes du nord-ouest et du sud-ouest

“La Tournée du film des Droits de l’Homme”, manifestation cinématographique organisée à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des Droits de l’Homme, se tient dans 5 gouvernorats, à savoir Kasserine, Le Kef, Jendouba, Gafsa et Kébili.

La tournée a démarré à Jendouba le 10 décembre, date de la célébration de la journée des Droits de l’Homme, et s’est poursuivie le jeudi 12 décembre au Kef, samedi 14 décembre au complexe culturel de Kasserine et dimanche 15 décembre à Gafsa. Elle s’achèvera le 17 décembre au complexe culturel de Kébili.

“La Tournée du Film des Droits de l’Homme” est organisée à l’initiative du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme en Tunisie, en partenariat avec le Festival du Film et Forum international sur les droits humains.

Projeté samedi dans le complexe culturel de Kasserine, “La vie est belle” (Life is Beautiful) du réalisateur palestinien Mohamed Jabaly est un documentaire de 93mn. Il raconte l’histoire d’un jeune immigré qui se pose plusieurs questions existentielles relatives aux droits de l’Homme, à l’instar du droit à la patrie, du droit à la nationalité, du droit au travail, du droit à la liberté d’expression et du droit à la mobilité, a indiqué la représentante du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme en Tunisie, Malek Lakhdhar, en présentant le film.

Insistant sur la gratuité des séances de projection, elle a expliqué que cette manifestation est une occasion pour les jeunes de connaitre les droits inclus dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Le choix du film “La vie est belle” du réalisateur palestinien Mohamed Jabaly fait écho à la situation actuelle à Gaza dont la population subit des crimes de guerre, a encore précisé la responsable.

De son côté, le directeur du complexe culturel de Kasserine, Hamza Saihi, a indiqué à l’agence TAP que durant tout le mois de décembre le complexe culturel accueille une programmation de films axée sur la diffusion de la culture des droits de l’Homme.

Ainsi, le complexe accueillera les 22, 23, 24 et 25 décembre 2024 la deuxième édition du festival international des films des droits de l’Homme pour enfants en plus d’une programmation spécifique à la célébration du 14ème anniversaire de la Révolution tunisienne.

Le complexe culturel de Kasserine, créé en 1987, a connu dernièrement des travaux de rénovation et de réaménagement avec un coût de 1,5 million de dinars.

Samir Cheffi appelle à l’unité des forces civiles

Lors d’une intervention sur les ondes de Jawhara FM, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Samir Cheffi, a appelé les forces civiles à s’unir pour défendre les droits fondamentaux et les acquis démocratiques face aux défis actuels. C’était à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’Homme organisée par la LTDH le 14 décembre 2024.

Le syndicaliste a déclaré que « la difficulté des situations à l’échelle nationale, régionale et internationale, ainsi que les nombreux reculs dans les domaines des droits et des aspects sociaux, en plus de l’état de désengagement de la majorité des citoyens des affaires publiques, imposent la nécessité de nous rassembler, de nous consulter et d’échanger nos points de vue ».

Samir Cheffi estime que le désintérêt pour les affaires publiques est dû aux nombreuses déceptions que les Tunisiens ont vécues sur tous les plans, sans oublier le décret 54.

Le syndicaliste souligne que cela permettra de trouver la solution susceptible de redonner espoir aux Tunisiens pour réaliser leurs rêves et leurs aspirations, étant épuisés depuis plus de 14 ans.

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La LTDH célèbre les 76 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme

La Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) a organisé à Tunis, samedi 14 décembre 2024, une manifestation à l’occasion du 76e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, célébrée dans le monde le 10 décembre chaque année.

Les participants ont, à cette occasion, abordé la situation des droits de l’Homme en Tunisie et dans le monde.

Les intervenants ont fait remarquer que la situation des droits de l’Homme « n’est pas idéale » tant au niveau local qu’au niveau international, notamment dans le contexte de la guerre à Gaza, qui a été marquée par des « violations criantes » de ces droits dans leurs aspects les plus fondamentaux.

Le vice-président de la LTDH, Jameleddine Essabaâ, a déclaré que la scène des droits de l’Homme en Tunisie connaît une « crise » en raison de « la détermination du pouvoir à exercer des restrictions sur les opposants, les politiques et les activistes de la société civile ».

Cette crise est également causée par la hausse du taux de violence faite aux femmes, la poursuite de la « marginalisation » des droits économiques, sociaux et environnementaux du citoyen et une hausse vertigineuse des prix, a-t-il dit.

Lors de la manifestation, un bref aperçu a été donné sur la situation des prisons en Tunisie. En effet, Mohamed Habib Bejaoui, membre du comité directeur de la LTDH, a indiqué que 60 % des détenus en Tunisie sont en détention préventive et 40 % seulement ont été condamnés à des peines de prison.

« La LTDH a conclu, dans son rapport sur la situation des prisons tunisiennes, suite à des visites effectuées à la fin de l’année dernière et au cours de l’année courante, que les conditions dans les prisons et les centres pour enfants délinquants sont extrêmement préoccupantes », a-t-il dit.

Les conditions carcérales « déplorables », a-t-il poursuivi, sont dues, notamment, à la surpopulation carcérale qui s’explique par « la lenteur dans le traitement des affaires, l’augmentation du nombre de mandats de dépôt et la dégradation de l’infrastructure des prisons ».

Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne de travail (UGTT), Samir Cheffi, et le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Zied Dabbar, ont appelé à « rassembler les forces civiles et renforcer davantage la coordination entre les organisations de la société civile afin d’éviter les restrictions sur les activités associatives et politiques. »

Dabbar a estimé que les droits de l’homme et la liberté d’expression en Tunisie sont menacés par plusieurs lois et décrets-lois, notamment le décret-loi n°54, la loi sur la lutte contre le terrorisme et le Code pénal.

Il a également souligné que la montée de l’extrême droite dans le monde a aggravé la situation des droits de l’homme, en particulier pour les migrants.

Selon le vice-président de la LTDH, la commémoration de telles occasions vise à rappeler aux États et aux autorités leurs obligations dans le domaine des droits de l’homme, soulignant que le monde connaît encore aujourd’hui des pratiques racistes contre les peuples et les individus et que plus de 670 millions de personnes dans le monde vivent dans une pauvreté extrême.

Les guerres et les famines continuent encore de causer la mort de millions de personnes, a-t-il déploré.

AVEC TAP

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Un rapport alarmant sur les conditions dans les prisons tunisiennes

Un membre de l’organe directeur de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, Mohamed Habib Bejaoui, a présenté, ce samedi 14 décembre 2024, un rapport sur la situation dans les établissements pénitentiaires en Tunisie, affirmant que « les conditions y sont très mauvaises ».

Lors d’un événement organisé par la Ligue pour célébrer la Journée mondiale des droits de l’homme, il a précisé que ce rapport a été élaboré à la suite de visites effectuées dans les prisons et les centres de rééducation pour mineurs délinquants, dans le cadre d’une convention signée entre la Ligue et le ministère de la Justice.

Le rapport met en lumière des conditions préoccupantes dans les prisons, notamment une surpopulation qui dépasse parfois 250% de leur capacité d’accueil. Cette situation résulte de la lenteur dans le traitement des affaires judiciaires et d’une augmentation du nombre de mandats d’arrêt, entraînant ainsi 60% des détenus en attente de jugement. De plus, les infrastructures pénitentiaires sont en très mauvais état.

En outre, Mohamed Habib Bejaoui a mentionné que la Ligue a formulé plusieurs recommandations pour résoudre ces problèmes. Parmi celles-ci figurent la création de tribunaux supplémentaires pour accélérer le traitement des affaires, l’élargissement des compétences des juges de proximité afin d’accélérer les décisions judiciaires, ainsi qu’une orientation vers des mesures non privatives de liberté. Cela inclut une plus grande utilisation de la médiation et du travail au service de la communauté, ainsi que l’activation des peines alternatives.

Il a souligné que cette approche pourrait permettre à l’État d’économiser des montants significatifs, estimés à un million de dinars pour 200 détenus, étant donné que le coût quotidien par détenu est évalué à 55 dinars.

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