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Tunisie : 243 MDT pour soutenir les premiers emplois en 2025

L’Etat va décaisser quelque 243 millions de dinars en vue d’aider les premiers emplois en 2025. Car le chômage demeure le principal problème économique et social en Tunisie. En effet, l’économie tunisienne ne génère pas suffisamment de postes d’emploi compatibles avec la formation offerte par les universités. Ainsi, le besoin essentiel consiste en une main-d’œuvre moyennement qualifié et issue plutôt des centres de formation professionnelle. Alors que les ressources humaines disponibles sont plutôt des diplômés universitaires mais qui n’ont pas toutes les compétences requises pour être productif.

Face à ce constat sur les difficultés d’accès à des emplois, les entreprises investissent souvent dans des formations complémentaires et perdent du temps dans l’encadrement. Pour les motiver, l’Etat propose des encouragements pour co-financer les charges de recrutement lors des premières années, notamment le contrat d’initiation à la vie professionnelle (CIVP).

Par ailleurs, la loi de finances 2025 a prévu des interventions à travers le Fonds national de l’emploi. Il compte financer :

– 104 000 contrats CIVP pour un coût total de 180 MTND signés depuis 2024 et 98 000 nouveaux contrats à signer l’année prochaine;

– 6 000 contrats dans le cadre du Programme d’appui au recrutement des diplômés du supérieur, pour une enveloppe de 41 MTND, en sus des 6 800 bénéficiaires en 2024;

– 10 000 contrats dans le cadre du programme du Service civil pour la somme de 20 MTND, outre 11 000 contrats signés en 2024;

– 1 000 bénéficiaires du Programme d’actions d’adaptation pour l’amélioration de l’employabilité pour un cout total de 2 MTND.

Des RH non stables au sein des entreprises

En tout, ces interventions devraient couvrir 115 000 nouvelles demandes de travail. Ce qui n’est pas rien par rapport au nombre de jeunes qui souffrent du chômage ou qui sont au début de leur vie professionnelle.

Ces efforts sont à saluer. Néanmoins, les entreprises font face à d’autres problèmes. Les ressources humaines ne sont plus stables et il y a une forte rotation, notamment parmi celles opérant dans l’industrie des TIC. Ce que propose l’Etat est un complément de salaire, dont le montant global est faible par rapport aux aspirations d’une jeunesse branchée. Il y a un gap qui affecte la productivité de toute une génération, mentalement et émotionnellement perdue.

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Nissan, Honda et Mitsubishi bientôt dans la même holding

Les constructeurs automobiles japonais Nissan Motor et Honda Motor auraient l’intention d’entamer des négociations en vue d’une fusion afin d’être plus compétitifs dans une industrie automobile mondiale en pleine mutation. Les deux géants envisagent d’opérer sous la forme d’une société holding et d’intégrer à terme Mitsubishi Motors, dont Nissan est le premier actionnaire (24% du capital).

L’entreprise combinée Nissan-Honda-Mitsubishi équivaudrait à plus de 8 millions de véhicules vendus par an. Cela placerait l’entreprise parmi les plus grands constructeurs automobiles du monde, mais toujours en dessous de son compatriote Toyota Motor ainsi que du constructeur allemand Volkswagen.

Ce rapprochement fait suite à la conclusion, au début de l’année, d’un partenariat stratégique entre les deux constructeurs automobiles japonais portant sur le partage de composants automobiles et de logiciels. Il intervient alors que Nissan connaît des difficultés majeures. Le groupe a annoncé la suppression de 9 000 postes en novembre, à l’échelle mondiale, et une réduction dans ses capacités de production pour s’adapter à la dégradation de ses ventes. Il trouve de la peine sur ses marchés phares, les États-Unis et la Chine.

Il s’agirait de la plus grande fusion dans l’industrie automobile depuis que Fiat Chrysler s’est associé au groupe français PSA pour former Stellantis en janvier 2021.Les experts en automobile appellent souvent à une augmentation des fusions et acquisitions dans l’industrie afin de partager les coûts et de mieux concurrencer les constructeurs automobiles chinois en pleine expansion, ainsi que le leader américain des véhicules électriques, Tesla.

 

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Le CIVP dématérialisé dans six bureaux pilotes de l’Aneti

La transformation digitale s’accélère à l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant -Aneti, en coopération avec GO4Youth, soutenue par le programme EU4Youth et financée par l’Union européenne. L’idée est de permettre un meilleur accès aux offres d’emploi. L’Agence dispose d’un programme ambitieux de développement de services pour les entreprises et de transformation numérique dans le cadre de sa vision 2030. D’ici là, les partenaires offriront un soutien concret aux jeunes chercheurs d’emploi et aux entreprises pour améliorer leur intégration sur le marché du travail.

En 2024, six bureaux de l’emploi pilotes de l’Aneti (Fouchana, Gafsa, Gabès, Le Kef, Hammam-Sousse et La Charguia) ont commencé la dématérialisation du traitement des contrats d’insertion à la vie professionnelle (CIVP). Ce projet vise à optimiser les processus, à améliorer les procédures en ligne et à offrir de nouvelles opportunités aux chercheurs d’emploi à travers un accès simple et plus rapide.

Et ce n’est pas tout. L’Agence sera la première en Afrique à adopter un outil de matching d’ici à 2025. Dès septembre dernier, elle a entamé l’intégration de la solution de matching ELISE. Cette technologie innovante permettra de connecter les compétences des chercheurs d’emploi aux offres disponibles et d’identifier les lacunes à combler. Le projet a pour objectif de faciliter l’accès des jeunes aux opportunités qui correspondent à leurs qualifications. C’est une étape importante vers la mise en place des bases d’une modernisation significative des services d’emploi. Dans un pays où il y a 667 200 chômeurs et où 25% des diplômés de l’enseignement supérieur n’ont pas de travail, ces avancées ont vraiment un impact.

 

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Une double augmentation de capital réservée à Agrimed dans Sanimed

Sanimed a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale extraordinaire qui se tiendra aujourd’hui, 18 décembre 2024. À l’ordre du jour, il y a une augmentation du capital en numéraire et par conversion des dettes en actions avec suppression des droits préférentiels de souscription.

En numéraire, le capital sera augmenté de 5 474 793,615 TND, avec une prime d’émission de 1 025 242,250 TND. Cela sera réalisé par l’émission de 4 100 969 actions nouvelles d’une valeur nominale de 1,335 TND chacune, avec une prime d’émission de 0,250 TND par action. Les actions nouvelles seront libérées en totalité lors de la souscription et seront assimilées aux actions anciennes et jouiront des mêmes droits à compter du 1er janvier 2025. Le souscripteur unique est Agrimed.

Si l’Assemblée approuve cette recapitalisation réservée et accepte de supprimer les droits préférentiels de souscription, les actionnaires pourront voter une seconde augmentation du capital de 4 632 491,385 TND, avec une prime d’émission de 867 507,750 TND. Cela passera par l’émission de 3 470 031 actions nouvelles d’une valeur nominale de 1,335 TND chacune, dont une prime d’émission de 0,250 TND par action, et ce, par la conversion des créances certaines liquides et exigibles de la société Agrimed sur Sanimed. Les actions nouvelles seront libérées en totalité lors de la souscription et seront assimilées aux actions anciennes et jouiront des mêmes droits à compter du 1er janvier 2025. Le souscripteur unique est Agrimed.

Au 30 juin 2024, les capitaux propres de Sanimed s’élèvent à 23,892 MTND, y compris les 35,545 MTND de pertes reportées. Après cette opération, ils passeront à 35,892 MTND. Nous comprenons donc pourquoi le cours de l’action a fortement repris ces dernières semaines, réduisant ses pertes depuis le début de l’année à -15,08%. Pourtant, l’augmentation de capital est bien dilutive pour les autres actionnaires. Probablement, c’est le message direct de l’actionnaire majoritaire qu’il tient toujours bon au Groupe en dépit de ses problèmes judiciaires, qui a donné du punch au cours.

 

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La Moldavie déclare l’état d’urgence face à l’arrêt potentiel du gaz russe

Le Parlement moldave a voté, vendredi 13 décembre 2024, en faveur de la déclaration de l’état d’urgence pour une durée de 60 jours. La raison ? La crainte d’une menace immédiate pour la sécurité de ses citoyens avant l’arrêt prévu des flux de gaz russe.

 

Le gaz russe arrive actuellement en Moldavie, pays enclavé situé au nord-est de la région européenne des Balkans, via l’Ukraine, son voisin. Toutefois, l’accord de transit du gaz conclu entre le géant Gazprom et la société ukrainienne Naftogaz doit expirer le 31 décembre 2024. Kiev a déclaré à plusieurs reprises qu’elle n’avait pas l’intention de prolonger le contrat.

L’état d’urgence permettra au pays d’appliquer une série de mesures visant à prévenir et à atténuer la menace que représente l’insuffisance des ressources énergétiques. L’arrêt de l’approvisionnement en gaz russe pourrait engendrer une crise humanitaire ainsi que des risques pour le fonctionnement et la stabilité du secteur énergétique du pays.

Moscou a déjà déclaré qu’elle était prête à continuer à fournir du gaz à l’Europe via l’Ukraine. L’arrêt des livraisons de gaz via cette dernière signifie que l’Union européenne perdra environ 15 milliards de mètres cubes de gaz par an, ce qui équivaut à environ 5% de ses importations totales.

Quant à la Moldavie, cet hiver devait être le dernier de son histoire à être pris en otage pour des questions d’approvisionnement en énergie, en ce sens que le pays devrait réussir à se libérer de sa dépendance avec le géant énergétique en se raccordant au réseau électrique roumain.

En quoi tout cela nous intéresse, nous Tunisiens ? Essentiellement au niveau des prix alors que la facture de la compensation s’alourdit par celle du gaz. Les bouteilles que nous utilisons sont subventionnées à hauteur de 76%, alors que le prix du gaz utilisé par les véhicules est vendu 54% moins cher que son prix réel.

Depuis le début de l’année, le prix sur le marché a reculé de 13,07%. Les investisseurs tiennent compte des efforts pour essayer de maintenir les flux grâce à un échange avec l’Azerbaïdjan. Cela peut changer dans les semaines qui viennent si un accord n’est pas trouvé in extremis.

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Les prix du café atteignent leur pic en 50 ans

La hausse record des prix du café ne montre aucun signe de ralentissement. Les contrats à terme sur le café arabica (livraison mars 2025) ont atteint un nouveau record la semaine dernière, à 348,35 cents la livre, soit leur niveau le plus élevé depuis en 50 ans. Le contrat a depuis réduit une partie de ses gains mais reste en hausse de 70% depuis le début de l’année.

La dernière fois que le prix des haricots arabica, la variété la plus populaire au monde, a atteint un niveau aussi élevé, c’était en 1977, lorsque la neige avait détruit de vastes superficies de plantations brésiliennes. Réputés pour leur goût doux et leur saveur sucrée, les grains d’arabica représentent entre 60 et 70% du marché mondial du café.

L’extraordinaire remontée des prix du café, qui est considéré comme la deuxième matière première la plus échangée en termes de volume après le pétrole brut, s’inscrit dans un contexte d’inquiétude concernant la récolte de 2025 au Brésil, qui est de loin le plus grand producteur mondial. Le pays a connu sa pire sécheresse en 70 ans, en août et septembre, suivie de fortes pluies en octobre, ce qui fait craindre un échec de la floraison.

Ces mauvaises conditions de croissance signifient que les prix du café pourraient mettre beaucoup de temps à se redresser. Historiquement, les cours du café ne se détendront que lorsque l’offre s’améliore et que les stocks se reconstituent. Il s’agit d’un processus qui peut prendre des années, et non des mois.

Tous les fabricants vont donc augmenter leurs prix car il est impossible de pouvoir absorber la hausse des coûts. Vous êtes avertis.

 

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La Société régionale de transport de Jendouba se porte bien financièrement

La Société régionale de transport de Jendouba (SRTJ) a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2022. Contrairement aux autres sociétés régionales, elle est parvenue à réaliser un bénéfice net de 1,418 MTND contre une perte de 0,132 MTND une année auparavant.

Toutefois, sans l’appui de l’État, cette performance n’aurait jamais été atteinte. Les revenus de la société se sont établis à 8,316 MTND, en hausse de 29,3% en glissement annuel. De plus, la subvention d’exploitation de 15,803 MTND a permis de porter les revenus d’exploitation à 24,251 MTND fin 2022 contre 19,699 MTND fin 2021.

Les charges d’exploitation ont totalisé 22,321 MTND, en hausse de 13,3% par rapport à 2021. Tous les postes de dépenses ont augmenté, et les charges du personnel représentent 55,6% des dépenses totales. Les charges financières se sont établies à 0,307 MTND, en repli de 37,8% en rythme annuel.

La société affiche des fonds propres sains, de 4,320 MTND, avec une absence totale de pertes antérieures. Les états financiers ont été certifiés avec réserves par le commissaire aux comptes, à cause de l’existence de défaillances dans les applications de gestion et d’évaluation des stocks d’une part, et de l’absence d’un inventaire réel des actifs immobilisés d’autre part. La société a fait également l’objet d’une vérification fiscale approfondie couvrant la période 2019-2022 et l’administration a réclamé 0,636 MTND à la société, qui s’y est opposée.

Globalement, la situation de la SRTJ s’avère bien meilleure que ses homologues dans les autres régions. Un exemple à suivre.

                                                                                              

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Le Tunindex fait le yoyo, les banques jouent la discrétion

Le retour en territoire positif du Tunindex hier (+0,20% à 9 911,72 points) n’a pas suffi pour que l’indice phare de la Place de Tunis puisse terminer la semaine au vert. Il a reculé de 0,29%, mais affiche toujours une belle performance annuelle de 13,27%.

Le marché a fait le yoyo, dans un volume de transactions de 47,224 MTND. Les banques ont accusé un repli de 0,38%, alors qu’elles pèsent 55,66% de l’indice. Aucun établissement de crédit ne figure parmi les meilleures performances, toujours dominées par les filiales du Groupe Somocer, à savoir la Sotemail (+23,89%) et la Sanimed (+10,75%), mais encore sans un volume significatif. Dans le top 5 hebdomadaire, le seul poids lourd du marché est PGH qui a gagné 3,49%. Côté baisse, il y a AeTECH (-16,67%), qui cherche toujours un administrateur indépendant.

Les plus gros échanges ont été enregistrés sur Wifak Bank (8,028 MTND), Carthage Cement (5,924 MTND) et SAH (2,681 MTND). Aucune transaction de bloc n’a été enregistrée.

Les investisseurs étrangers ont aussi été absents. Ils n’ont acheté que 1 500 titres Carthage Cement et 600 actions PGH. Au niveau des ventes, ils ont cédé 124 actions Sotuver, 280 actions Sanimed et 608 actions Amen Bank.

Pour terminer l’année à 10 000 points, le Tunindex a juste besoin d’une performance de 0,89% d’ici la fin de l’exercice. C’est réalisable. Toutefois, si les banques jouent la discrétion comme cette semaine, il serait difficile d’y parvenir.

 

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Recrutements et masse salariale publique : les chiffres de 2025

L’État insiste plus que jamais sur son rôle social, y compris celui de l’emploi. Bien qu’il y ait un programme de départ volontaire à la retraite, en plus de ceux qui atteindront l’âge légal, les autorités comptent bien sur des recrutements l’année prochaine.

Selon le projet de loi de finances 2025, le nombre des recrutements totalisera 21 376 personnes réparties comme suit :

  • 9 207 postes pour le ministère de l’Éducation;
  • 3 500 postes pour le ministère de la Santé, essentiellement parmi les médecins qui terminent leurs cycles de formation;
  • 2 778 postes pour le ministère de la Défense nationale;
  • 1 529 postes pour le ministère de l’Intérieur;
  • 1 080 postes pour le ministère de la Justice;
  • 863 postes pour le ministère des Finances;
  • 700 postes pour le ministère de la Jeunesse et des Sports;
  • 1 719 postes répartis entre les autres ministères.

À cela s’ajoutent 12 000 postes parmi les employés des chantiers.

En tout, l’effectif de la fonction publique en Tunisie pour 2025 sera de 663 757 agents. Y compris la présidence de la République, l’Assemblée des représentants du peuple, la Cour des comptes et les entreprises publiques à caractère administratif.

La masse salariale programmée dans le cadre de la loi de finances s’élève à 24 389 MTND. Soit 13,3% du PIB, contre 13,6% en 2024. Par rapport aux 16,1% de 2020, il y a bien une avancée majeure.

Par secteur, l’éducation accapare 28,7% de cette enveloppe avec 7 010 MTND. Elle devance les ministères de : l’Intérieur (17,3%, soit 4 223 MTND); la Défense nationale (12,1%, soit 2 943 MTND); la Santé (11,6%, soit 2 83 MTND); l’Enseignement supérieur (6,7%, soit 1 631 MTND); les Finances (4,6%, soit 1 121 MTND); la Justice (3,4%, soit 818 MTND); et l’Agriculture (2,9%, soit 702 MTND).

L’année 2025 est donc une belle occasion qui s’offre aux diplômés d’accéder à la fonction publique. Cela sans compter qu’il y a déjà plusieurs concours qui sont actuellement lancés par des entreprises publiques. Avec l’arrivée d’une génération à l’âge de la retraite, il est temps de la remplacer par des jeunes.

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40% des étudiants bénéficieront de bourses et de prêts universitaires en 2025

Comme chaque année, le montant des bourses universitaires est fixé par la loi de finances. C’est une donnée importante pour des étudiants qui prennent tôt leurs responsabilités pour réussir leurs études et combattre une vie chère. La bourse, bien qu’elle soit modeste en valeur absolue, représente une bouffée d’oxygène pour ceux qui ont la chance d’en bénéficier.

En 2025, la somme consacrée aux étudiants poursuivant leurs études en Tunisie, au titre de bourses et prêts universitaires, s’élève à 227,3 Mtnd, une nette évolution par rapport au montant alloué à ce titre l’année dernière qui était de 156,7 Mtnd. 40% de la population estudiantine inscrite dans les universités tunisiennes, soit 104 551 étudiants, vont bénéficier de l’un de ces deux mécanismes de financement des études.

Une somme de 1,1 Mtnd sera allouée aux enfants des Tunisiens résidents à l’étranger et qui poursuivent leurs études en Tunisie ainsi qu’à ceux issus de familles nécessiteuses sous forme de bourse. L’enveloppe des prêts universitaires dédiée à cette catégorie d’étudiants totalisera 4,2 Mtnd.

Quant aux étudiants tunisiens poursuivant leurs études à l’étranger, 2 813 d’entre eux auront droit à des bourses pour un total de 48,3 Mtnd, y compris les frais d’inscription, d’assurances, de fournitures scolaires et de billets d’avion.

À tout cela, s’ajoute une enveloppe de 18 Mtnd à titre de prime d’intégration au profit de 36 000 étudiants issus de familles à revenus faibles ou moyens, soit 500 Tnd par nouvel étudiant.

Les bourses et les prêts universitaires sont un mécanisme pour promouvoir l’égalité des chances, et nous pensons que celui-ci mérite d’avoir encore plus de ressources. Un effort a été consenti cette année et il faut bien le poursuivre pour permettre à une plus grande proportion d’étudiants d’en bénéficier. 

 

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Le Trésor accentue ses émissions, mais sans affecter la liquidité du marché

En deux jours, le Trésor a réalisé le grand chelem en levant 2 398,6 MTND. Une première adjudication de BTA a permis de mobiliser 1 260 MTND le 10 décembre 2024 (BTA 9,89%, 13 juin 2033) au taux moyen pondéré de 9,91%. Elle permettra de rembourser les BTCT 52 semaines 13/12/2024 pour le même montant. Le même jour, une adjudication de BTCT (BTCT 26 semaines 06/06/2025) a réussi à drainer 138,600 MTND au Trésor.

Une troisième adjudication de BTCT a mobilisé 1 000 MTND le 11 décembre 2024 (BTCT 26 semaines, 18/06/2025) au taux moyen pondéré de 8,70%. Elle servira au paiement des BTCT 26 semaines 18/12/2024 pour le même montant.

Si nous ajoutons les BTCT émis le 5 décembre (BTCT 26 semaines, 06/06/2025) pour 31,8 MTND, nous constatons qu’en 4 jours ouvrables, le Trésor a pu obtenir 2 430,4 MTND.

Toutefois, en net, l’effet est minime sur la liquidité dans le système financier, car entre le 6 et le 18 décembre, l’État aura remboursé 2 419 MTND en principal, sans compter les intérêts. C’est pour cette raison qu’il a pu mobiliser ces montants en si peu de temps.

Le Trésor a également annoncé deux autres adjudications. La première est pour le 16 décembre, avec un objectif de 80 MTND (BTCT 26 semaines, 19/06/2025). La seconde, ce sont des BTA (BTA 9,90%, 26 décembre 2034) et cherche 1 000 MTND. Elle sera organisée le 20 décembre. Ce montant servira à sécuriser la fin de l’année et, surtout, assurer le remboursement des 500 MTND de l’avance de la BCT obtenue en 2020.

 

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Les fonds propres de la SRTGN passent à environ -115 millions de dinars

La Société régionale de transport du gouvernorat de Nabeul (SRTGN) a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2022, soit avec plus de 19 mois de retard.

Les revenus de l’exercice se sont établis à 66,137 MTND, dont 31,036 MTND générés par l’exploitation (27,128 MTND en 2021) et 34,256 MTND de subventions d’exploitation versées par l’État (26,111 MTND en 2021). Au total, l’amélioration a été de 18,4% en glissement annuel.

Mais cela était loin de pouvoir couvrir les charges opérationnelles qui ont totalisé 69,134 MTND. Les achats consommés sont passés de 12,296 MTND en 2021 à 15,454 MTND une année après. De même, les charges du personnel ont augmenté de 5,3%, à 40,010 MTND.

Le résultat d’exploitation demeure déficitaire à -2,997 MTND, mais bien meilleur que celui de 2021, qui était de -7,766 MTND.

La progression a été balayée par les charges financières nettes qui ont plus que doublé, atteignant 12,547 MTND, soit 0,97x l’Ebitda de la société de transport. Cela a donné un résultat net de -15,246 MTND, en repli de 11,2% par rapport à l’exercice d’avant.

Les fonds propres de la société se sont creusés à -114,798 MTND, ce qui exige une recapitalisation urgente. L’une des solutions pour avoir de la trésorerie est la récupération des créances douteuses sur certains clients publics. Fin 2022, ces créances se sont élevées à 25,020 MTND et des provisions de 22,191 MTND ont été constituées, dont 20,548 MTND pour le ministère de l’Intérieur, 1,158 MTND pour le ministère de la Défense nationale, 0,362 MTND pour le ministère de la Justice et 0,122 MTND pour le ministère des Finances. 

Il est temps de résoudre ces problèmes d’une part, et de penser à une restructuration globale du secteur du transport dans le pays, d’autre part. Toutes les sociétés, sans exception, agonisent financièrement alors que c’est un service public de base et qui impacte directement la productivité et la croissance. Des mesures courageuses sont nécessaires, et il est inutile de les retarder.

 

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Le déficit de la balance commerciale se creuse à plus de 16,7 milliards de dinars

Le bilan des échanges commerciaux des 11 premiers mois de 2024 montre un déficit de 16 764,5 MTND, bien plus que ce qui a été enregistré l’année dernière (-16 539,2 MTND). Le taux de couverture s’est établi à 77,3%. Hors énergie, le déficit est limité à -6 952,5 MTND. La balance énergétique affiche un solde négatif de -9 812 MTND (-9 110,3 MTND fin novembre 2023).

Les exportations ont atteint 57 056,9 MTND, en hausse de 1,7% en glissement annuel. Les meilleures performances proviennent des industries agroalimentaires (+23,7% à 8 319,9 MTND), de l’énergie (+9,4% à 3 583,1 MTND) et des industries mécaniques et électriques (+1,5% à 26 458 MTND). En revanche, les exportations du secteur des mines, phosphates et dérivés ont baissé de 24,2% (1 832,9 MTND), celles du textile-habillement et cuirs de 4,5% (10 475,2 MTND).

L’Union européenne est notre principal client, absorbant 69,4% du total des exportations. Nos exportations avec la Libye ont reculé de 11,8% en rythme annuel, clairement à cause de la fermeture du point frontalier de Ras Jedir. Par contre, les échanges en direction de l’Algérie ont gagné 38,8% par rapport à la même période en 2023.

Au niveau des importations, elles ont totalisé 73 821,4 MTND, augmentant de 1,6% par rapport à 2023. Il y a eu l’augmentation des achats des produits énergétiques (+8,2%), des biens d’équipement (+4,8%) et des biens de consommation (+6,1%). En parallèle, une baisse est observée au niveau des importations des matières premières et demi-produits (-3,5%) et des produits alimentaires ( -7,3%).

Au total, le déficit provient principalement des échanges avec la Chine (- 8 167,2 MTND), la Russie (-4 990,4 MTND), l’Algérie (- 3 835 MTND), la Turquie (-2 557,8 MTND) et l’Inde (1 290,2 MTND).

En revanche, le solde de la balance commerciale a enregistré un excédent avec d’autres pays, principalement la France (4 890,5 MTND), l’Allemagne (2 218,8 MTND), l’Italie (1 780,2 MTND), la Libye (1 996,4 MTND) et le Maroc (229,5 MTND).

Nous continuons donc à avoir les mêmes problèmes, surtout que la morosité économique continue. La baisse des importations des matières premières, des produits semi-finis et des produits de consommation n’est pas un bon signe pour la croissance. La hausse des achats des biens d’équipement aurait comme source les investissements de remplacement ou dans le cadre de nouveaux projets. In fine, rien n’a vraiment changé pour que la balance commerciale évolue.

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Officiel: le Maroc et l’Arabie saoudite organiseront les Coupes du monde FIFA 2030 et 2034

Malgré diverses critiques, la FIFA a bien attribué aujourd’hui à l’Espagne, au Maroc et au Portugal le droit d’organiser la Coupe du monde 2030 et à l’Arabie saoudite l’édition 2034. Les 211 fédérations nationales ont ratifié les candidatures lors d’une assemblée générale virtuelle. Il n’y avait aucun suspense depuis l’année dernière, puisqu’il n’y a pas de compétition pour les deux candidatures, à la suite de plusieurs retraits pour 2030 et d’un arrangement accéléré pour 2034.

La Coupe du monde du centenaire célébrera un siècle après la première Coupe du monde organisée en 1930 en Uruguay. Avec 11 des 20 sites proposés, l’Espagne devrait être l’hôte principal, après avoir accueilli la Coupe du monde de 1982, mais le Maroc, après plusieurs tentatives, notamment en 2010 contre l’Afrique du Sud, deviendra le second pays africain à accueillir la phase finale. L’Espagne et le Maroc sont en concurrence pour l’organisation des matches d’ouverture et de clôture, avec les stades Santiago Bernabeu de Madrid et Camp Nou de Barcelone, et l’immense stade marocain de 115 000 places situé dans la ville de Ben Slimane, à la périphérie de Casablanca. Le Portugal, hôte de la Coupe d’Europe 2004, accueillera la phase finale pour la première fois de son histoire. Il propose deux stades, à Lisbonne et à Porto, pour accueillir l’une des deux demi-finales.

Grâce au principe de rotation continentale du tournoi, la FIFA a réduit le champ des candidats pour l’édition 2034 aux pays d’Asie et d’Océanie et le processus s’est déroulé à une vitesse fulgurante en l’espace d’un mois, à l’automne 2023. L’Arabie saoudite s’est retrouvée seule candidate. Le royaume, qui cherche à diversifier ses sources de revenus pour l’ère post-pétrolière, ne possède que deux des 15 stades d’une capacité minimale de 40 000 spectateurs requis pour accueillir les 48 équipes qualifiées. Outre les défis logistiques, la chaleur de l’été pourrait inciter à déplacer le tournoi en hiver ou en automne, comme pour Qatar 2022, mais il faudra aussi tenir compte du ramadan, qui pourrait coïncider avec le tournoi.

Les investissements planifiés par le Maroc sont évalués à 8,7 milliards de dollars. Ce montant sera dédié aux projets structurants comme, entre autres, l’extension de la ligne à grande vitesse de Kénitra vers Marrakech et le développement d’un réseau express régional au niveau des agglomérations de Casablanca, de Rabat et de Marrakech. Quant à l’Arabie saoudite, le coût n’est pas connu, car l’événement bénéficiera des projets qui seront lancés dans le cadre de “Vision 2030”, dont le coût dépasse les 3 000 milliards de dollars sur la période 2019-2030.

 

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Le ratio crédits/dépôts des banques est de 104,9% en 2023

Lorsqu’il a été annoncé quelques années auparavant, le ratio crédits/dépôts, ou ratio de transformation, a eu un impact négatif majeur sur les cours des actions bancaires. Personne ne savait, réellement, l’impact de cette limite sur la capacité des établissements de crédit à prêter de l’argent.

Rapidement, les choses sont devenues plus claires avec la majorité des banques en dessous de la limite des 120%. Depuis, la tendance est baissière et il s’est établi, fin 2023, à 104,9% pour les banques résidentes. Selon la liste des mesures disciplinaires prises par la Banque centrale, une seule banque n’a pas respecté le seuil et a écopé d’une amende de 0,369 Mtnd au cours de 2023.

Cela suppose qu’il y a bien une marge de manœuvre importante pour que le secteur puisse donner un coup de pouce significatif à l’économie. Pour le moment, ce n’est pas visible, puisque les taux continuent à être élevés et la demande se concentre sur les financements à court terme. De plus, les dépôts sont en train de s’améliorer, bien que cela provienne des ménages et non des entreprises.

Néanmoins, il faut se rappeler que ce ratio tient compte des créances brutes, donc celles carbonisées sont considérées. Nous sommes en train de constater que le taux des créances classées est en train d’évoluer et a totalisé 13,6% fin 2023 contre 12,6% une année auparavant. La montée des risques dans l’économie est un point inquiétant, car les banques vont encore serrer la vis côté exigence de garanties d’une part, et impacte négativement le ratio de transformation d’une autre.

Si l’économie se relance, nous allons avoir une décélération des dépôts qui vont aller à la consommation, mais une amélioration de la qualité de l’actif global. Le ratio de transformation sera ainsi préservé de toute dégradation brusque. Le secteur est capable d’injecter, sans difficulté, pas moins de 5 milliards de dinars de crédits supplémentaires. C’est une bonne nouvelle, mais cela n’aura pas lieu tout seul. Le easy money qui ne produit pas n’a jamais été la bonne approche.

 

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Après la dette extérieure, il est temps de penser à alléger celle locale

Nous sommes habitués à des mois durant lesquels le service de la dette souveraine était particulièrement élevé. Décembre est quasiment un rendez-vous constant pour ces stress-tests du Trésor.

L’Etat remboursera, au titre du principal de la dette locale, 2 947 MTND, dont 155 MTND sont déjà payés le 06 décembre (10 MTND relatifs aux BTCT 52 semaines 06/12/2024) et mardi 10 décembre (145 MTND relatifs aux BTCT 26 semaines 10/12/2024).

Le plus dur attend toujours

Il nous reste ainsi quatre lignes de BTCT, dont deux d’une importance capitale :

–  Tout d’abord, BTCT 52 semaines 13/12/2024 : 1 260 MTND;

–  Puis, BTCT 52 semaines 18/12/2024 : 4 MTND;

– BTCT 26 semaines 18/12/2024 : 1 000 MTND;

– Et BTCT 13 semaines 30/12/2024 : 28 MTND.

Pour affronter cet afflux, le Trésor a lancé une adjudication de BTA le 10 décembre pour un montant de 1 260 MTND. Le résultat de cette sortie n’a pas été encore publié.

Pour le rendez-vous du 18 décembre, une adjudication de BTCT (BTCT 26 semaines 18/06/2025) sera effectuée mercredi 11 courant et vise la somme de 1 000 MTND. En d’autres termes, l’argent mobilisé dans le cadre de la quatrième tranche de l’emprunt national servirait à d’autres dépenses. Il ne faut surtout pas oublier qu’il y aura le remboursement de 500 MTND au titre de l’avance obtenue auprès de la BCT en 2020.

Besoin d’une feuille de route

Alléger ce cercle infernal qui met toute l’industrie financière sous pression est une condition sine qua non pour que l’économie redémarre. Le problème est que tous les remboursements sont passés par des opérations de refinancement dans un contexte de taux élevé. Nous payons via des dettes encore plus chères.

Il faut donc penser à atteindre un désendettement intérieur net de pas moins 2 milliards de dinars durant deux années. Cela donnera une bouffée d’oxygène à l’Etat. Il y a une conscience de ce problème et l’idée est d’alléger le calendrier de 2025. En refinançant les BTCT du 13 décembre par des BTA c’est une autre manière de le faire.

Pratiquement, autant de ressources sont difficiles à trouver. Elles ne pourront provenir que de recettes exceptionnelles et non récurrentes. C’est là qu’intervient le rôle d’une privatisation, même partielle, de certains services ou entreprises. Le repreneur n’est pas nécessairement un étranger et peut être du capital national.

La question urge car dès 2027, nous allons rembourser 1 000 MTND au titre du financement direct de la BCT en 2024. Pour le nouveau financement de 2025, il faut compter 466 MTND annuellement. Cela nous condamne déjà à rembourser 1 466 MTND annuellement sur la période 2027 – 2034. Et en regardant les échéances des prochaines années, il est clair qu’il est fort probable d’avoir une telle autorisation l’année prochaine. Agir dès aujourd’hui est crucial. La Tunisie a perdu des points précieux de croissance à cause de l’absence des financements extérieurs depuis près de trois années. Nous avons réussi à alléger significativement le fardeau de la dette étrangère, mais au prix d’un endettement lourd en dinars. Nous n’avons pas le luxe de sacrifier encore d’autres années à cause de cela.

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Quels sont les nouveaux SMIG et SMAG à partir de janvier 2025?

Si vous l’avez oublié, il est temps de se le rappeler, car les conséquences seront de taille. Les salaires minimums seront ajustés, encore une fois, à partir du 1er janvier 2025.

Pour le SMIG:

– Régime 48 heures par semaine: 528,320 Tnd, indemnités et primes non comprises.

– Régime 40 heures par semaine: 448,238 Tnd, indemnités et primes non comprises.

Si nous ajoutons l’indemnité de transport (36,112 Tnd) et celle de présence (2,080 Tnd), le SMIG sera de 566,512 Tnd pour le régime 48 heures et de 486,430 Tnd pour le régime 40 heures.

Pour le SMAG:

– Ouvrier ordinaire: 508 Tnd

– Ouvrier spécialisé: 535,100 Tnd

– Ouvrier qualifié: 558,950 TND.

Bien évidemment, les montants des cotisations trimestrielles à la CNSS seront revus à la hausse. Cela permettra à la caisse d’assurer les pensions de retraite qui augmenteront mécaniquement aussi à la suite de cette seconde revalorisation en six mois. 

Pour les sociétés, il s’agit d’une hausse de la masse salariale, même si nous sommes en train de parler de très faibles rémunérations qui ne suffisent plus au vu du coût de la vie.

Enfin, ces hausses, conjuguées à l’impact des révisions du tableau de l’IRPP, vont augmenter le pouvoir d’achat de pas moins de 50 Mtnd par mois. Si vous voyez l’inflation stagner, ne soyez pas surpris.

 

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Les placements des Tunisiens auprès des banques ont dépassé 58 milliards de dinars en 2023

Dans un contexte économique morose, dans lequel le pays cherche une piste pour reprendre sa croissance, le comportement des ménages tunisiens est bien à analyser, notamment en matière d’épargne. C’est déterminant pour la consommation et pour les moyens à la disposition du système financier pour mieux carburer.

Les chiffres de la Banque centrale de Tunisie montrent qu’en 2023, les dépôts à terme ont évolué de 1 489 MTND pour atteindre 19 726 MTND. En 2022, la progression était de 1 440 MTND, ce qui fait que le rythme d’accumulation de cette catégorie de dépôts est resté quasiment stable. La stabilisation du taux de rendement de l’épargne à 5,6% net a encouragé les épargnants à conserver leurs placements.

En outre, les comptes spéciaux d’épargne abritent désormais 30 173 MTND, une hausse de 2 889 MTND. Par rapport à 2022, le rythme s’est accéléré, puisque l’épargne supplémentaire était de 2 436 MTND. Nous parlons ici seulement de l’argent déposé auprès des banques, sans compter celui de La Poste estimé à 9 293 MTND en décembre 2023. En tout, les dépôts d’épargne se sont élevés à 33 451 MTND, une hausse de 3 172 MTND sur une année.

Il y a enfin les certificats de dépôt, un produit réservé aux grandes épargnes, ils ont attiré 5 648 MTND fin 2023, en recul de 126 MTND par rapport à 2022.

Au total, l’argent placé dans les banques s’est élevé, fin 2023, à 58 825 MTND contre 54 288 MTND une année auparavant, soit une collecte nette de 4 537 MTND.

Cet argent stocké constitue un tremplin pour une reprise économique. Mais pour l’instant, il est synonyme de moindre consommation, ce qui est l’objectif de la politique monétaire restrictive menée par la Banque centrale. Le seul bénéficiaire est le Trésor qui peut compter sur ces ressources pour financer le déficit public. Le problème est que cette situation de blocage dure. Si, en quelque sorte, le souverain tire son épingle du jeu, ce n’est pas nécessairement le cas des autres opérateurs économiques. Ces moyens auraient servi à faire gagner des points précieux au PIB, mais ils ne servent que pour augmenter les PNB des banques.

 

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La Banque mondiale mobilise 100 milliards de dollars pour l’IDA

L’Association internationale de développement (IDA) est le fonds de la Banque mondiale dédié à 78 pays à faible revenu, pour lesquels elle constitue de loin la principale source de financement multilatéral en faveur du développement. Elle apporte des financements concessionnels en faveur de projets qui stimulent la croissance économique, renforcent la résilience et améliorent les conditions de vie des populations, plus des deux tiers de ces ressources étant destinés à des pays africains à faible revenu. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,9 milliard de personnes dans le monde.

Depuis sa création, l’IDA a mobilisé 533 milliards de dollars en faveur de 115 pays. Les 78 pays actuellement bénéficiaires de l’IDA se répartissent comme suit: 40 sont situés en Afrique subsaharienne, 14 en Asie de l’Est et dans le Pacifique, 6 en Asie du Sud, 4 en Europe et en Asie centrale, 8 en Amérique latine et dans les Caraïbes et 3 au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Pour pouvoir fonctionner, l’IDA a besoin de ressources. La semaine dernière, elle a pu mobiliser un montant record de 100 milliards de dollars. Cette enveloppe sera atteinte grâce à l’effet de levier basé sur des promesses de contributions à la 21e levée de fonds par l’IDA s’élevant à 23,7 milliards de dollars. 17 pays donateurs ont augmenté leurs contributions de plus de 25% (en monnaie nationale) et 10 autres les ont revues à la hausse de 40 % ou plus. En tout, ce sont 59 pays qui ont pris des engagements financiers en faveur d’IDA-21.

Parallèlement à ce financement record, la Banque mondiale s’est attachée à simplifier, accélérer et assouplir les processus de l’IDA. Elle a réduit de moitié les engagements stratégiques et les critères requis, en laissant ainsi aux bénéficiaires une plus grande marge de liberté dans la définition de leurs priorités de développement.

Cet argent permettra à 78 pays d’investir dans la santé, l’éducation, les infrastructures et la résilience climatique tout en stabilisant les économies, en créant des emplois et en jetant les bases d’une prospérité durable. La Tunisie n’entre pas dans ces pays, puisqu’elle n’est pas un pays à faible revenu. Le dernier projet financé par l’IDA en Tunisie remonte à… 1979.

 

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