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Augmentation des revenus des exportations de dattes en 2024

Lors d’une réunion de coordination sur le programme national de promotion du secteur des dattes, le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, a indiqué, lundi 16 décembre, que les revenus issus des exportations tunisiennes de dattes connaissent une augmentation de 33,5% au cours de l’année 2024 pour atteindre 40,805 millions de dinars, contre 30,552 millions de dinars lors de la campagne précédente.

Le ministre a déclaré que le programme du ministère du Commerce et du Développement des exportations sera mis en œuvre concernant les missions exploratoires, par exemple, dans les pays asiatiques. (Chine, Indonésie…) et en Europe du Nord, selon un communiqué publié mardi par le ministère.

Il a souligné la nécessité de bien se préparer et d’élaborer un programme de promotion permettant de soutenir la présence du produit tunisien et sa compétitivité sur les marchés traditionnels et d’explorer de nouvelles opportunités sur les marchés prometteurs, notamment à la lumière de l’intense concurrence étrangère croissante.

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Énergie: record mondial de consommation de charbon en 2024

Selon le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la consommation mondiale de charbon a franchi un nouveau record historique en 2024, atteignant 7,8 milliards de tonnes,

Malgré les discours sur la transition énergétique et les efforts pour promouvoir les énergies renouvelables, l’utilisation de ce combustible très polluant ne faiblit toujours pas. Si les projections indiquent une stabilisation d’ici à 2027, aucune baisse notable n’est prévue.

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Nissan, Honda et Mitsubishi bientôt dans la même holding

Les constructeurs automobiles japonais Nissan Motor et Honda Motor auraient l’intention d’entamer des négociations en vue d’une fusion afin d’être plus compétitifs dans une industrie automobile mondiale en pleine mutation. Les deux géants envisagent d’opérer sous la forme d’une société holding et d’intégrer à terme Mitsubishi Motors, dont Nissan est le premier actionnaire (24% du capital).

L’entreprise combinée Nissan-Honda-Mitsubishi équivaudrait à plus de 8 millions de véhicules vendus par an. Cela placerait l’entreprise parmi les plus grands constructeurs automobiles du monde, mais toujours en dessous de son compatriote Toyota Motor ainsi que du constructeur allemand Volkswagen.

Ce rapprochement fait suite à la conclusion, au début de l’année, d’un partenariat stratégique entre les deux constructeurs automobiles japonais portant sur le partage de composants automobiles et de logiciels. Il intervient alors que Nissan connaît des difficultés majeures. Le groupe a annoncé la suppression de 9 000 postes en novembre, à l’échelle mondiale, et une réduction dans ses capacités de production pour s’adapter à la dégradation de ses ventes. Il trouve de la peine sur ses marchés phares, les États-Unis et la Chine.

Il s’agirait de la plus grande fusion dans l’industrie automobile depuis que Fiat Chrysler s’est associé au groupe français PSA pour former Stellantis en janvier 2021.Les experts en automobile appellent souvent à une augmentation des fusions et acquisitions dans l’industrie afin de partager les coûts et de mieux concurrencer les constructeurs automobiles chinois en pleine expansion, ainsi que le leader américain des véhicules électriques, Tesla.

 

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Le CIVP dématérialisé dans six bureaux pilotes de l’Aneti

La transformation digitale s’accélère à l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant -Aneti, en coopération avec GO4Youth, soutenue par le programme EU4Youth et financée par l’Union européenne. L’idée est de permettre un meilleur accès aux offres d’emploi. L’Agence dispose d’un programme ambitieux de développement de services pour les entreprises et de transformation numérique dans le cadre de sa vision 2030. D’ici là, les partenaires offriront un soutien concret aux jeunes chercheurs d’emploi et aux entreprises pour améliorer leur intégration sur le marché du travail.

En 2024, six bureaux de l’emploi pilotes de l’Aneti (Fouchana, Gafsa, Gabès, Le Kef, Hammam-Sousse et La Charguia) ont commencé la dématérialisation du traitement des contrats d’insertion à la vie professionnelle (CIVP). Ce projet vise à optimiser les processus, à améliorer les procédures en ligne et à offrir de nouvelles opportunités aux chercheurs d’emploi à travers un accès simple et plus rapide.

Et ce n’est pas tout. L’Agence sera la première en Afrique à adopter un outil de matching d’ici à 2025. Dès septembre dernier, elle a entamé l’intégration de la solution de matching ELISE. Cette technologie innovante permettra de connecter les compétences des chercheurs d’emploi aux offres disponibles et d’identifier les lacunes à combler. Le projet a pour objectif de faciliter l’accès des jeunes aux opportunités qui correspondent à leurs qualifications. C’est une étape importante vers la mise en place des bases d’une modernisation significative des services d’emploi. Dans un pays où il y a 667 200 chômeurs et où 25% des diplômés de l’enseignement supérieur n’ont pas de travail, ces avancées ont vraiment un impact.

 

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Une double augmentation de capital réservée à Agrimed dans Sanimed

Sanimed a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale extraordinaire qui se tiendra aujourd’hui, 18 décembre 2024. À l’ordre du jour, il y a une augmentation du capital en numéraire et par conversion des dettes en actions avec suppression des droits préférentiels de souscription.

En numéraire, le capital sera augmenté de 5 474 793,615 TND, avec une prime d’émission de 1 025 242,250 TND. Cela sera réalisé par l’émission de 4 100 969 actions nouvelles d’une valeur nominale de 1,335 TND chacune, avec une prime d’émission de 0,250 TND par action. Les actions nouvelles seront libérées en totalité lors de la souscription et seront assimilées aux actions anciennes et jouiront des mêmes droits à compter du 1er janvier 2025. Le souscripteur unique est Agrimed.

Si l’Assemblée approuve cette recapitalisation réservée et accepte de supprimer les droits préférentiels de souscription, les actionnaires pourront voter une seconde augmentation du capital de 4 632 491,385 TND, avec une prime d’émission de 867 507,750 TND. Cela passera par l’émission de 3 470 031 actions nouvelles d’une valeur nominale de 1,335 TND chacune, dont une prime d’émission de 0,250 TND par action, et ce, par la conversion des créances certaines liquides et exigibles de la société Agrimed sur Sanimed. Les actions nouvelles seront libérées en totalité lors de la souscription et seront assimilées aux actions anciennes et jouiront des mêmes droits à compter du 1er janvier 2025. Le souscripteur unique est Agrimed.

Au 30 juin 2024, les capitaux propres de Sanimed s’élèvent à 23,892 MTND, y compris les 35,545 MTND de pertes reportées. Après cette opération, ils passeront à 35,892 MTND. Nous comprenons donc pourquoi le cours de l’action a fortement repris ces dernières semaines, réduisant ses pertes depuis le début de l’année à -15,08%. Pourtant, l’augmentation de capital est bien dilutive pour les autres actionnaires. Probablement, c’est le message direct de l’actionnaire majoritaire qu’il tient toujours bon au Groupe en dépit de ses problèmes judiciaires, qui a donné du punch au cours.

 

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Colloque international sur le thème « Les sociétés communautaires » à Tunis

Un colloque international sur le thème «  Les sociétés communautaires « un levier pour le développement durable et l’économie sociale et solidaire », se tiendra les 18 et 19 décembre 2024, à l’initiative du Registre National des Entreprise(RNE) et en collaboration avec l’Université de Tunis El Manar(UTM).

Des experts nationaux et internationaux en économie sociale et solidaire, ainsi que des spécialistes en droit économique, se réuniront lors de cet événement pour discuter de la notion d’économie sociale et solidaire(ESS), des sociétés communautaires et du crowdfunding, selon un communiqué publié par le RNE.

Au programme de ce colloque figure l’organisation de deux ateliers sur les thèmes suivants: « Le crowdfunding : Une technique de l’économie sociale et solidaire » et «Les sociétés communautaires au service de l’économie sociale et solidaire ».

Ce conclave s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la convention conclue entre le RNE et l’UTM dans le but de partager et de développer les connaissances et les expertises entre les spécialistes dans le domaine de la recherche scientifique et de lancer un débat sur les nouvelles notions du droit Tunisien, a fait savoir la même source.

Une entreprise fintech nord-africaine s’étend aux Émirats arabes unis

MNT-Halan, leader de la fintech en Égypte, s’installe aux Émirats arabes unis, marquant une étape clé de son expansion régionale.

Depuis 2018, l’entreprise vise à bancariser les non-bancarisés et à remplacer les paiements en espèces par des solutions numériques, intégrant prêts, paiements, financement et e-commerce.

MNT-Halan offre un écosystème numérique incluant prêts aux petites entreprises, financement à la consommation, cartes prépayées, portefeuilles électroniques, épargne, paiements et e-commerce. Avec 2,2 millions d’utilisateurs actifs par trimestre, l’entreprise a octroyé plus de 4,4 milliards de dollars de prêts et servi 7 millions de clients en Égypte.

Aux Émirats arabes unis, sa première offre, Halan Advance, propose un financement salarial rapide et sécurisé, avec d’autres services à venir.

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MWC 2025 : une opportunité unique pour les entreprises tunisiennes de briller à Barcelone

Le CEPEX a appelé, sur son site, les entreprises tunisiennes à participer au salon “Mobile World Congress” qui se tiendra du 3 au 6 mars 2025 à Barcelone en Espagne.

L’édition 2025 du salon MWC mettra l’accent sur les dernières technologies, les tendances et les innovations de la filière de la téléphonie mobile.

Les entreprises intéressées d’exposer au sein du pavillon national, doivent s’inscrire via le lien suivant : httpss://www.e-cepex.tn/c/foires-et-salons/details/283 au plus tard le 27 décembre 2024.

Le CEPEX a fait savoir que la participation à ce salon permettra aux entreprises tunisiennes de rencontrer les acteurs clés du secteur, étant donné le MWC rassemble les entreprises, les opérateurs, les startups et les leaders du domaine de la télécommunication et accueille plus de 2700 exposants et près de 101 mille participants.

Ce salon permet aussi aux entreprises participantes de découvrir les dernières innovations technologiques, de développer leur réseau professionnel en établissant des partenariats, d’accroître leur visibilité et d’assister aux nombreuses conférences et panels où des leaders d’opinion partageront leurs réflexions sur l’avenir de la technologie, l’innovation et la mobilité.

Eaux minérales naturelles Perrier: un rapport accusant Nestlé Waters

La qualité des ressources en eau exploitées n’est toujours pas suffisante pour produire de l’eau minérale naturelle dans l’usine Perrier de Nestlé dans le Gard
(sud de la France), selon un rapport d’inspection de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie, daté du 30 août 2024, et révélé ce lundi 16 décembre par le
quotidien français Le Monde et la cellule investigation de Radio France.

Pour la première fois, «un arrêt de la production d’eau minérale naturelle sur le site de Vergèze» est envisagé. Après ces révélations sur l’utilisation de traitements interdits sur ses marques Hépar, Vittel, Contrex et Perrier, le groupe Nestlé Waters avait assuré avoir supprimé tous ses traitements illégaux et mis en place des plans de transformation de ses usines pour faire cesser la fraude, tout en affirmant que la sécurité sanitaire de ses produits avait toujours été garantie.

À rappeler qu’en 2021, en Amérique du Nord, le groupe avait notamment cédé à des fonds d’investissement des marques régionales d’eau de source. En 2023,
après un autre scandale en France qui avait entaché sa marque Buitoni, Nestlé avait fondé avec un fonds une société pour ses pizzas surgelées européennes.

Pour essayer de redorer son blason, le groupe souhaite augmenter ses investissements publicitaires et marketing de près de 10% d’ici à la fin de
l’année 2025. Reste que les investisseurs n’ont pas été très convaincus par ce plan, alors que l’action Nestlé a perdu 2% à la Bourse suisse mardi
19 novembre dernier.

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Emprunt obligataire ATL 2024-2 : une souscription clôturée en 3 jours pour un montant de 40 Mtnd

BNA Capitaux, intermédiaire en Bourse, porte à la connaissance du public que les souscriptions à l’emprunt obligataire « ATL 2024-2 » émis par appel public à l’épargne pour un montant de 20 000 000 Tnd susceptible d’être porté à 40 000 000 Tnd, ouvertes au public le 09 décembre 2024, ont été clôturées le 11 décembre 2024, pour un montant de 40 000 000 Tnd.

 

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Scolarisation : les diplômés scientifiques tunisiens dépassent 20 %

Selon un récent rapport élaboré par la Commission de l’Union africaine (CUA)et le Centre de développement de l’OCDE, la «Tunisie affiche des taux d’obtention de diplômes en STIM ( science, technologie, ingénierie et mathématiques ) supérieurs à 20%, associés à des taux descolarisation élevés dans l’enseignement supérieur».

Le rapport économique «Dynamiques du développement en Afrique 2024 (AfDD 2024)» a indiqué que la Tunisie ainsi que l’Algérie, Maurice et leMaroc sont les pays africains qui ont ce nombre important de diplômés en STIM, qui reste un indicateur important dans le contexte des politiques dedéveloppement des compétences. Par conséquent, ces pays jouissent d’une bonne qualité de la main-d’œuvre.

Selon le même rapport, en 2024, l’Afrique devrait atteindre une croissancemoyenne du PIB de 3.5% et compter cinq des dix économies à la croissance laplus rapide au monde. Le taux de croissance de l’Afrique sera supérieur à lacroissance mondiale, estimée à 3.1%, et devrait atteindre 4.0% en 2025, contre 3.2% au niveau mondial. Ces perspectives de croissance peuvent être davantage stimulées en s’appuyant sur le dividende démographique lié à la croissance de la population en âge de travailler qui devrait doubler d’ici à 2050 et représenter 86% de l’augmentation totale de la population mondiale. Avec une population croissante de mieux en mieux éduquée, les pays africains se dotent d’un réservoir de talents sans précédent.

À signaler que l’Union africaine s’est engagée à améliorer les perspectives éducatives et professionnelles de la jeune main-d’œuvre africaine. Le développement des compétences est au cœur de son Agenda 2063 et l’éducation est le thème de l’Union africaine pour 2024.

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Participation des femmes tunisiennes au marché de l’emploi : seulement 27 %

Selon le rapport récent intitulé “Dynamiques du développement en Afrique 2024 : Compétences, emplois et productivité”, publié par le département du développement économique, du commerce, du tourisme, de l’industrie et des mines de la Commission de l’Union africaine, en collaboration avec le Centre de développement de l’OCDE, l’Afrique du Nord a significativement amélioré la qualité de son éducation. Toutefois, il est essentiel que ces progrès se poursuivent et s’étendent à tous.

Dans cette édition, le rapport explore les différentes possibilités à disposition des acteurs africains pour augmenter l’offre de compétences de qualité sur le continent, en cohérence avec la demande actuelle et future, et en soutien de l’emploi et de la productivité, conformément à la vision et aux aspirations de l’Agenda 2063.

En Afrique du Nord, la durée moyenne de scolarisation atteint 7,9 ans, un chiffre supérieur à la moyenne continentale de 6,7 ans. Cependant, lorsque le nombre d’années d’études est ajusté en fonction de la qualité de l’apprentissage, cette moyenne chute à 6,1 ans. De nombreuses inégalités persistent, notamment entre les zones urbaines et rurales, ainsi qu’en ce qui concerne le genre.

Par ailleurs, bien que la productivité de la région soit la plus élevée du continent, avec environ 42 000 dollars américains par travailleur, près de 73 % des travailleurs exercent dans le secteur informel.

Les disparités de genre, ainsi que celles entre zones rurales et urbaines, accentuent les lacunes en matière de compétences fondamentales. En général, les filles sont plus compétentes en lecture qu’en mathématiques, mais elles obtiennent des résultats supérieurs dans les deux disciplines par rapport aux garçons. Concernant la fracture entre les zones urbaines et rurales, les enfants vivant en milieu urbain, tant filles que garçons, affichent généralement de meilleures compétences en lecture et en mathématiques que ceux résidant en zone rurale.

Cependant, les femmes demeurent sous-représentées sur le marché du travail, ce qui alimente un paradoxe régional : un meilleur accès à l’éducation ne garantit pas une intégration professionnelle accrue. En Tunisie, cette tendance se manifeste par un taux de participation des femmes à la population active (en pourcentage des femmes âgées de 15 ans et plus) qui atteint seulement 27 % en 2023, un chiffre bien inférieur à la moyenne mondiale de 49 %, selon la Banque mondiale.

 

 

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Le prix du gramme d’or au 16 décembre 2024

Le prix du gramme d’or est en Tunisie de 269,57 Tnd par gramme carat 24. Quant au prix de l’once d’or, il est de 8 384,66 Tnd par once et de 246,92 Tnd pour un gramme carat 22.Le prix d’un gramme carat 21 est de 235,87 Tnd et de 202,18 Tnd par gramme carat 18.

Les prix de l’or indiqués dans le marché local sont impactés par ceux du marché mondial de cette matière, et les achats massifs des banques centrales sont le principal facteur de hausse des prix depuis 2021.

L’or est utilisé dans l’industrie de la joaillerie. Il l’est également dans les la soudure des pièces électroniques et technologiques car il est un métal résistant.

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Démarrage de négociation d’une ligne de BTA à partir du 18 décembre

La Bourse de Tunis a annoncé aujourd’hui qu’une ligne de BTA sera négociable à partir du 18  décembre 2024.

Le Code ISIN de la ligne de BTA est TNI5BPOGW9F1, sous le libellé BTA 9,89% Juin 2033, son taux d’intérêt est de 9,89%. Elle a un nominal de 1000 Tnd et sa date de jouissance va du 13 décembre 2024 au 13 juin 2033.

 

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Économie circulaire: la gestion durable des plastiques, un objectif d’une stratégie nationale qui peine à s’imposer

La Stratégie nationale de gestion circulaire globale et sectorielle des déchets 2035-2050 en Tunisie a été présentée à des journalistes maghrébins, tunisiens, algériens et marocains, lors d’un atelier régional organisé, début décembre 2024, à Tunis, par le Réseau “Afrique 21”, en partenariat avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable, le Programme d’appui aux médias tunisiens (PAMT2) avec l’appui financier de l’UE, l’ambassade de Suisse à Tunis et la GIZ.

Présentée par l’éco conseillère, juriste et membre du Forum national de l’adaptation aux changements climatiques en Tunisie (Fnacc), Sondes Fnaiech, dans le cadre d’une intervention sur le “Paysage tunisien de l’économie circulaire”, cette stratégie qui repose sur l’économie circulaire, comme passage indispensable pour faire face au changement climatique, comporte trois volets sectoriels: la gestion des plastiques, le compostage à partir des déchets ménagers et assimilés et le recyclage des gravats et des déchets de démolition.

Pour le plastique, trois objectifs principaux ont été définis. Il s’agit de limiter la consommation et la production d’objets en plastique, de permettre une économie circulaire de la production plastique en vue de protéger l’environnement et la santé humaine et d’assurer une gestion et un recyclage écologiquement rationnels des déchets en plastique.

En effet, les plastiques non biodégradables sont une grande source de pollution de l’environnement ayant des impacts à moyen et long terme sur la santé humaine, le sol et le milieu marin. En Tunisie, 4.2 milliards de sacs en plastique sont utilisés par an.

Selon un rapport de la Banque mondiale (BM), le pays génère 2.8 millions de tonnes de déchets ménagers par an, dont 9.4% sont des déchets plastiques.

La filière de la plasturgie en Tunisie est composée d’au moins 283 entreprises, dont 79 sont totalement exportatrices. La quantité annuelle des déchets plastiques mal gérée est estimée à 55,5 mille tonnes par an, selon le même rapport de la BM. Toujours d’après la BM, la pollution plastique est une menace importante pour l’économie bleue de la Tunisie. L’économie tunisienne subit une perte liée à la pollution par le plastique estimée entre 170 et 561 millions de dollars par an, selon le rapport sur “la stratégie littoral sans plastique et plan d’action opérationnel Tunisie 2035”.

En dépit des initiatives règlementaires (décret du 16 janvier 2020) et gouvernementales, dont le projet Eco-Lef, premier système de gestion des déchets d’emballages mis en place par un pays africain visant à réduire la pollution et malgré la présence d’entreprises qui traitent des milliers de tonnes de déchets par an, le secteur du recyclage en Tunisie souffre encore d’un manque d’organisation et de l’absence d’un cadre réglementaire clair, selon les intervenants au débat dans le cadre de l’atelier régional sur “l’économie circulaire et les changements climatiques au Maghreb”.

La plupart des initiatives se heurtent à des obstacles tels que la concurrence déloyale de l’informel et le manque d’incitations pour les entreprises respectant les normes. Résultat: la majorité des déchets plastiques finissent dans des décharges ou dans le milieu naturel, aggravant la crise environnementale.

Selon l’éco-conseillère Sondes Fnaiech, généralement, le système public national de gestion des déchets a pour ambition de réduire la mise en décharge et de limiter l’impact environnemental des déchets sans pour autant se doter d’une stratégie de sensibilisation efficace du large public, mettant en garde contre les sérieux risques de voir les initiatives ne pas atteindre leur plein potentiel.

“L’éducation et la sensibilisation sont ainsi essentielles pour promouvoir un comportement de consommation responsable et éclairé”, estime la responsable, qui reconnaît que les barrières réglementaires ainsi que la bureaucratie constituent un frein au vrai décollage de l’économie circulaire en Tunisie.

Intervenant à distance sur le l’Objectif de développement durable n°12 et les négociations sur le plastique, Chantal Line Carpentier, chef du service Commerce, environnement, changement climatique et développement durable, Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), a rappelé que cet objectif vise à garantir des modes de consommation et de production durables, ce qui est essentiel pour préserver les moyens de subsistance pour les générations actuelles et futures.

Selon la Cnuced, si la population mondiale atteint 9,8 milliards d’habitants en 2050, l’équivalent de près de trois planètes sera nécessaire pour fournir les ressources naturelles essentielles au maintien des modes de vie actuels.

D’où la nécessité, selon l’experte onusienne, de réduire la production à la source des produits en plastique. Une tâche ardue à entreprendre pour une industrie rémunératrice. En 2021, 369 millions de tonnes de plastiques ont été échangées pour une valeur de 1,2 trillion, soit une hausse de 30% depuis 2020.

Elle a souligné, à cet effet, que la Cnuced plaide en faveur de l’identification d’une série d’alternatives ou de substituts biodégradables (à base de plantes, fibres, coton, algues…) au plastique (matières et produits) ou encore pour la circularité et le recyclage, car le plastique se déplace via le commerce mais les déchets restent par manque de capacité de recyclage.

À l’échelle mondiale, si la tendance actuelle de la production mondiale de plastique se poursuit, les émissions de GES dues à la production de plastique entre 2015 et 2050 s’élèveront à plus de 56 milliards de tonnes, ce qui équivaut à 10-13% des émissions mondiales.

Cependant, une transition vers un modèle d’économie circulaire du plastique considérant des approches comme l’éco-conception, la réduction, la réutilisation, le recyclage tout au long du cycle de vie du produit, peut largement contribuer à la réduction des émissions de GES dans l’environnement, améliorer la gestion des ressources, et stimuler également l’innovation et la création de nouveaux emplois directs et indirects.

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ANME: une subvention pour les entreprises pour installer des équipements photovoltaïques

Dans un communiqué publié hier, l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie a lancé un appel aux entreprises équipées de systèmes photovoltaïques et opérant dans le cadre du programme d’équipement des bâtiments et infrastructures liées au réseau basse tension afin qu’elles soumettent leurs dossiers de demande de subvention.

L’ANME encourage les entreprises à soumettre leurs dossiers même en cas de carence de données de consommation annuelle. Elle a souligné que le 20 décembre 2024 sera la date limite de dépôt des dossiers.

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États-Unis : renforcement de la présence en Afrique avec un bureau de la DFC à Abidjan

L’International Development Finance Corporation (DFC), l’agence américaine de financement du développement, a inauguré son premier bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest à Abidjan. Cette initiative marque une étape clé dans la stratégie américaine visant à consolider ses partenariats économiques avec la région, notamment à travers des investissements ciblés pour stimuler la croissance et répondre à des défis stratégiques.

Avec plus de 13 milliards de dollars investis dans 300 projets répartis sur 36 pays africains, la DFC affiche son ambition de jouer un rôle de premier plan sur le continent. À ce jour, elle dispose d’un portefeuille de 41,5 millions de dollars en Côte d’Ivoire, couvrant des secteurs comme l’agriculture, l’énergie et l’inclusion financière.

Lors de l’inauguration, des responsables ivoiriens ont salué le choix d’Abidjan, un pôle économique majeur en Afrique de l’Ouest, pour accueillir ce bureau stratégique. Ce dernier devrait faciliter la mobilisation de nouveaux financements et renforcer le rôle de la Côte d’Ivoire en tant que hub économique dans la région.

Enfin, la DFC a annoncé un partenariat avec l’USAID, allouant 7 millions de dollars pour soutenir les MPME dirigées par des femmes, notamment dans le secteur agricole.

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Les prix du café atteignent leur pic en 50 ans

La hausse record des prix du café ne montre aucun signe de ralentissement. Les contrats à terme sur le café arabica (livraison mars 2025) ont atteint un nouveau record la semaine dernière, à 348,35 cents la livre, soit leur niveau le plus élevé depuis en 50 ans. Le contrat a depuis réduit une partie de ses gains mais reste en hausse de 70% depuis le début de l’année.

La dernière fois que le prix des haricots arabica, la variété la plus populaire au monde, a atteint un niveau aussi élevé, c’était en 1977, lorsque la neige avait détruit de vastes superficies de plantations brésiliennes. Réputés pour leur goût doux et leur saveur sucrée, les grains d’arabica représentent entre 60 et 70% du marché mondial du café.

L’extraordinaire remontée des prix du café, qui est considéré comme la deuxième matière première la plus échangée en termes de volume après le pétrole brut, s’inscrit dans un contexte d’inquiétude concernant la récolte de 2025 au Brésil, qui est de loin le plus grand producteur mondial. Le pays a connu sa pire sécheresse en 70 ans, en août et septembre, suivie de fortes pluies en octobre, ce qui fait craindre un échec de la floraison.

Ces mauvaises conditions de croissance signifient que les prix du café pourraient mettre beaucoup de temps à se redresser. Historiquement, les cours du café ne se détendront que lorsque l’offre s’améliore et que les stocks se reconstituent. Il s’agit d’un processus qui peut prendre des années, et non des mois.

Tous les fabricants vont donc augmenter leurs prix car il est impossible de pouvoir absorber la hausse des coûts. Vous êtes avertis.

 

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Le Tunindex fait le yoyo, les banques jouent la discrétion

Le retour en territoire positif du Tunindex hier (+0,20% à 9 911,72 points) n’a pas suffi pour que l’indice phare de la Place de Tunis puisse terminer la semaine au vert. Il a reculé de 0,29%, mais affiche toujours une belle performance annuelle de 13,27%.

Le marché a fait le yoyo, dans un volume de transactions de 47,224 MTND. Les banques ont accusé un repli de 0,38%, alors qu’elles pèsent 55,66% de l’indice. Aucun établissement de crédit ne figure parmi les meilleures performances, toujours dominées par les filiales du Groupe Somocer, à savoir la Sotemail (+23,89%) et la Sanimed (+10,75%), mais encore sans un volume significatif. Dans le top 5 hebdomadaire, le seul poids lourd du marché est PGH qui a gagné 3,49%. Côté baisse, il y a AeTECH (-16,67%), qui cherche toujours un administrateur indépendant.

Les plus gros échanges ont été enregistrés sur Wifak Bank (8,028 MTND), Carthage Cement (5,924 MTND) et SAH (2,681 MTND). Aucune transaction de bloc n’a été enregistrée.

Les investisseurs étrangers ont aussi été absents. Ils n’ont acheté que 1 500 titres Carthage Cement et 600 actions PGH. Au niveau des ventes, ils ont cédé 124 actions Sotuver, 280 actions Sanimed et 608 actions Amen Bank.

Pour terminer l’année à 10 000 points, le Tunindex a juste besoin d’une performance de 0,89% d’ici la fin de l’exercice. C’est réalisable. Toutefois, si les banques jouent la discrétion comme cette semaine, il serait difficile d’y parvenir.

 

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