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Double distinction pour “Othello et Aprùs
” au Festival de Bagdad

La piĂšce de thĂ©Ăątre tunisienne “Othello et AprĂšs
”, mise en scĂšne par Hammadi Louhaibi, s’est distinguĂ©e au palmarĂšs de la cinquiĂšme Ă©dition du Festival international de thĂ©Ăątre de Bagdad (10-18 dĂ©cembre 2024) en remportant deux prix : le prix du meilleur texte thĂ©Ăątral attribuĂ© Ă  Boukthir Douma ainsi que le prix du meilleur acteur, dĂ©cernĂ© Ă  Mhadheb Rmili.

PrĂ©sentĂ©e en premiĂšre Ă  l’ouverture de la 58Ăšme Ă©dition du Festival international de Hammamet Ă  l’occasion du 60Ăšme anniversaire de la crĂ©ation du ThĂ©Ăątre de plein air de Hammamet et de la premiĂšre Ă©dition du Festival, “Othello et aprĂšs
” est une production 2024 du Centre culturel international de Hammamet avec au casting Mhadheb Rmili, Mohamed Chawki Khouja, Bahram Aloui, Samia Bouguerra, Ibaa Hamli et Faten Chouabi, avec la participation spĂ©ciale d’Ahmed Mejri.

En langue arabe classique, cette nouvelle version de la toute premiĂšre crĂ©ation « shakespearienne » Othello d’Aly Ben Ayed et la troupe de la ville de Tunis (1964) se distingue par une vision artistique innovante et une mise en scĂšne qui rĂ©Ă©crit la rĂ©alitĂ©, rĂ©organise les Ă©vĂ©nements et redĂ©finit le destin des personnages Ă  travers des dualitĂ©s telles que le bien et le mal, l’amour et la haine, en mettant en lumiĂšre les dĂ©rives racistes et intĂ©gristes.

La Bourse de Tunis renoue avec le vert, TPR vedette des Ă©changes

Le marchĂ© boursier a renouĂ©, jeudi, avec le vert (+0,3 % Ă  9892,6 points), dans une sĂ©ance relativement bien animĂ©e (un volume total de prĂšs de 10 MD), selon l’analyse de l’intermĂ©diaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre STIP s’est offert la meilleure performance de la sĂ©ance. Sans faire l’objet de transactions, l’action de l’unique producteur de pneus en Tunisie s’est bonifiĂ©e de 3,9 % Ă  2,920 D.

TPR a Ă©tĂ© la valeur vedette de la sĂ©ance. L’action du l’extrudeur d’aluminium a affichĂ© un beau parcours (+2,9 % Ă  6,350 D), tout en chapeautant le palmarĂšs des Ă©changes. La valeur a, en effet, drainĂ© un volume bien garni de 5,3 MD.

Le titre CIMENTS DE BIZERTE a accusĂ© la plus forte correction Ă  la baisse de la sĂ©ance. L’action du cimentier public a reculĂ© de 2,3 % Ă  0,430 D, dans un flux dĂ©risoire de mille dinars.

Le titre UNIMED a figurĂ© parmi les plus grands perdants de la sĂ©ance. L’action du fleuron national des produits stĂ©riles a rĂ©gressĂ© de 2,1 % Ă  7,050 D, en amassant des Ă©changes de 104 mille dinars.

Finances publiques : Déficit réduit à 994 MD, avec des dépenses en hausse de 7,2%

A fin septembre 2024, le solde budgĂ©taire enregistrĂ© un dĂ©ficit de l’ordre de 994 millions de dinars (MD), contre un dĂ©ficit 1,424 milliard de dinars enregistrĂ©s Ă  fin septembre 2023, soit un allĂšgement de 30%, d’aprĂšs la note « RĂ©sultats provisoires de l’ExĂ©cution provisoire du budget de l’Etat Ă  fin septembre 2024 », publiĂ©e rĂ©cemment par le ministĂšre de Finances.

En fait, les ressources budgĂ©taires ont augmentĂ© de 9,6%, pour s’établir Ă  33,740 milliards de dinars, contre 30,787 milliards de dinars, Ă  fin septembre 2023.

L’amĂ©lioration des ressources budgĂ©taires provient principalement d’une hausse de 9,5% des recettes fiscales lesquelles (recettes) ont atteint 31,080 milliards de dinars, ainsi que des recettes non fiscales qui ont accru de 1,4% passant de 2,1 milliards Ă  2,128 milliards de dinars.

En contrepartie, les charges budgétaires se sont accrues à un rythme moins important de 7,2%, passant de 31, 902 milliards de dinars à fin septembre 2023 à 34,203 milliards de dinars, à fin septembre 2024.

Cette Ă©volution des charges budgĂ©taires est expliquĂ©e par la hausse enregistrĂ©e au niveau des dĂ©penses de rĂ©munĂ©ration ( +3% Ă  16,592 milliards de dinars ), des dĂ©penses de gestion ( +11,8% Ă  1,368 milliard de dinars) , des dĂ©penses d’interventions (+12,6% Ă  8,329 milliards de dinars), et des dĂ©penses des opĂ©rations financiĂšres (+7,1% Ă  30 MD), ainsi que des charges de financement (intĂ©rĂȘts de la dette) ( +20% Ă  4,873 milliards de dinars), Ă  l’exception des dĂ©penses d’investissement qui ont baissĂ© de 2,4% pour s’établir Ă  3,010 milliards de dinars, Ă  fin septembre 2024 contre 3, 085 milliards de dinars, durant la mĂȘme pĂ©riode de 2023.

Il convient de souligner que les dĂ©penses de rĂ©munĂ©ration reprĂ©sentent 48,51 % du total des charges budgĂ©taires, alors que la part des dĂ©penses d’intervention est de l’ordre de 24,35%, et celles d’investissement est de 8,80%.

Pour ce qui est des ressources de trĂ©sorerie, elles se sont Ă©levĂ©es Ă  prĂšs de 12, 598 milliards de dinars, provenant des ressources d’emprunts de 17, 460 milliards de dinars (rĂ©parties entre emprunts intĂ©rieurs: 15, 514 milliards de dinars et emprunts extĂ©rieurs :1,945 milliard de dinars), ainsi que des autres ressources de trĂ©sorerie ( – 4, 862 milliards de dinars).

Ces ressources ont Ă©tĂ© allouĂ©es particuliĂšrement au remboursement du principal de la dette d’un montant de 11,539 milliards de dinars ( 4,512 milliards de dinars revenant Ă  la dette intĂ©rieure et 7,026 milliards de dinars relatifs Ă  la dette extĂ©rieure) .

GabÚs : La récolte des olives atteint 46%, avec une production estimée à 70.000 tonne

Le taux d’avancement de la cueillette des olives dans le gouvernorat de GabĂšs, a atteint 46%, avec une production d’olives estimĂ©e Ă  70.000 tonnes, dont 65.000 tonnes en irriguĂ©, selon le Commissariat rĂ©gional au dĂ©veloppement agricole (CRDA).

Une réunion comité régional des olives, a été tenue, jeudi, sous la présidence du secrétaire général du gouvernorat de GabÚs, Ghaleb Kallali, pour faire le point sur le déroulement de les opérations de cueillette, de transformation et de commercialisation de la production.

Depuis le dĂ©but de la saison, 31.913 tonnes d’olives ont Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©es, dont 14.385 tonnes dĂ©jĂ  transformĂ©es. Par ailleurs, 128 tonnes d’huile d’olive sont stockĂ©es chez des particuliers, alors que le nombre total des huileries en activitĂ© durant cette saison, s’élĂšve Ă  54 huileries dans la rĂ©gion, avec une capacitĂ© de transformation quotidienne d’environ 600 tonnes.

Dans l’intention d’aider les agriculteurs Ă  Ă©couler leur production d’huile d’olive, l’Union rĂ©gionale de l’agriculture et de la pĂȘche de GabĂšs (URAP) a mis en place un point de vente directe “du producteur au consommateur”, au prix de 11 dinars/litre. Une initiative qui a Ă©tĂ© bien accueillie par les citoyens, qui se rendent nombreux au siĂšge de l’organisation pour se procurer de l’huile d’olive.

Produits agricoles biologiques : les exportations tunisiennes atteignent 1221 MD Ă  fin novembre 2024

Les exportations des produits agricoles biologiques tunisiennes ont atteint, Ă  fin novembre 2024, 50,754 mille tonnes, d’une valeur de 1221 millions de dinars(MD), selon la revue «ONAGRI Vigilance/DĂ©cembre 2024 » publiĂ©e, jeudi.

Le volume des exportations des produits agricoles biologiques a enregistrĂ© une diminution de 23,2%, en comparaison avec la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. En valeur, les exportations ont augmentĂ© de 7%.

L’Italie est la principale destination avec 44% des quantitĂ©s exportĂ©es suivi par l’Espagne et la France avec respectivement 22% et 11%.

Les exportations de produits biologiques se concentrent principalement sur l’huile d’olive et les dattes biologiques, suivies par les produits forestiers biologiques.

Obésité, diabÚte et maladies cardiovasculaires : les dangers des aliments ultra-transformés selon le ministÚre de la Santé

Le ministÚre de la santé a mis en garde jeudi contre les dangers des aliments ultra transformés tels que la restauration rapide (fast-food) les boissons gazeuses, les gùteaux emballés, les jus industriels et les viandes transformées (Salami et merguez) et autres.

Il a prĂ©cisĂ©, dans un communiquĂ© publiĂ© sur sa page facebook, que les produits ultra transformĂ©s, affaiblissent le systĂšme immunitaire et augmentent les risques d’obĂ©sitĂ©, de diabĂšte et des maladies cardiovasculaires, vu qu’ils sont riches matiĂšres grasses, en sucre et en sel.

Le ministĂšre de la santĂ© a recommandĂ© la consommation des aliments naturels comme les lĂ©gumes et les fruits et les repas faits maison avec des ingrĂ©dients naturels et frais, appelant Ă  la nĂ©cessitĂ© de lire les Ă©tiquettes des produits alimentaires et d’éviter ceux qui contiennent des additifs industriels.

A noter que les aliments ultra transformĂ©s sont fabriquĂ©s Ă  partir de produits industriels, d’additifs, de colorants et d’arĂŽmes.

La Tunisie et la Palestine renforcent leur partenariat industriel avec la signature de cinq accords

La Tunisie et le Palestine ont signĂ© cinq accords de coopĂ©ration dans le secteur industriel afin de renforcer le partenariat dans le domaine de l’accrĂ©dition, de la reconnaissance des certificats de conformitĂ© et des normes de qualitĂ©s.

Les accords en question portent sur les activitĂ©s de normalisation Ă  travers l’échange des expertises et des expĂ©riences entre l’Institut National de la Normalisation et de la PropriĂ©tĂ© Industrielle (INNORPI) et son homologue palestinien.

La ministre de l’Industrie, des mines et de l’énergie, Fatma Thabet Chiboub a mis l’accent sur l’importance de ces accords. Elle a, Ă©galement, rĂ©affirmĂ© le soutien de la Tunisie, État et peuple, aux efforts de la Palestine pour remporter la bataille du dĂ©veloppement et de la construction de l’Etat Palestinien.

Le ministre palestinien de l’Industrie, Arafat Asfour a soulignĂ© l’importance des conventions qui permettront de rĂ©aliser la complĂ©mentaritĂ© Ă©conomiques entre les deux pays, prĂ©cisant que son gouvernement Ɠuvre Ă  renforcer ses relations Ă©conomiques et Ă  tirer profit es expĂ©riences rĂ©ussies.

Les exportations de dattes tunisiennes atteignent 214,3 millions de dinars Ă  fin novembre 2024

Les exportations des dattes tunisiennes, durant les deux premiers mois de la campagne 2024/2025(Ă  fin novembre 2024), ont atteint 214,3 millions de dinars(MD), enregistrant une hausse de 32,3% par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de la campagne 2023/2024, selon la revue «ONAGRI Vigilance/DĂ©cembre 2024 » publiĂ©e, jeudi.

Ces exportations se sont Ă©tablies Ă  32,2 mille tonnes, soir une progression de 31,2%.

Le prix moyen enregistrĂ©, Ă  fin novembre 2024, a augmentĂ© de 0,8%, soit 6,65 D/kg contre 6,60 DT/kg enregistrĂ© au cours de la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e.

Selon la mĂȘme source, le Maroc est la principale destination des dattes tunisiennes, au cours du mois de novembre 2024, avec 24,2% des quantitĂ©s exportĂ©es suivi par l’Italie et l’Espagne avec respectivement 11,2% et 6,1%.

Durant les deux premiers mois de la campagne 2024/2025, les exportations des produits des dattes biologiques ont atteint 14,1 MD. Ces exportations se sont Ă©tablies Ă  1324,7 tonnes avec un prix moyen de 10,64DT/kg.

Leur part dans le total des exportations de dattes tunisiennes est de 4,1% et 6,6% respectivement, en termes de quantité et de valeur.

Selon l’ONAGRI, l’Allemagne est la principale destination des produits des dattes biologiques avec 21% des quantitĂ©s exportĂ©es suivi par la Suisse et les Pays-Bas, avec respectivement 16% et 13%.

Toukaber, l’huile d’olive tunisienne qui brille sur la scùne mondiale

L’huile d’olive extra vierge de la ferme Ben Ismail, situĂ©e dans la localitĂ© de Toukaber, Ă  Medjez El Bab (gouvernorat de BĂ©ja), a remportĂ© pour la huitiĂšme annĂ©e consĂ©cutive la mĂ©daille d’or « Extra Gold » du concours international «Biol Novello» 2024, qui distingue les meilleures huiles d’olive biologiques au monde.

Cette distinction a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©e lors de la 30e Ă©dition de la compĂ©tition italienne, Ă  laquelle ont pris part 181 pays cette annĂ©e. Dix huiles d’olive, rĂ©coltĂ©es prĂ©cocement (avant le 15 novembre), ont obtenu cette mĂ©daille d’or « Extra Gold », tĂ©moignant ainsi de leur qualitĂ© exceptionnelle.

L’huile de la ferme Ben Ismail, reprĂ©sentĂ©e par la marque Toukaber, est la seule huile arabe et africaine Ă  remporter ce prestigieux prix, un Ă©vĂ©nement organisĂ© par le ministĂšre italien de l’Agriculture, en collaboration avec les principaux producteurs mondiaux d’huile d’olive, dont l’Espagne et l’Italie.

Maher Ben Ismail, membre de la famille fondatrice de la ferme, a exprimĂ© sa fiertĂ© et sa satisfaction Ă  l’égard de ce nouveau succĂšs. Il a soulignĂ© Ă  l’Agence TAP que la ferme participe Ă  ce concours chaque annĂ©e avec son huile d’olive produite Ă  partir des olives d’hiver tunisiennes, un produit rĂ©putĂ© pour ses caractĂ©ristiques gustatives uniques et sa puissance.

« Ce concours met en lumiĂšre la qualitĂ© de l’huile d’olive biologique et encourage la rĂ©colte des olives avant le 15 novembre, lorsqu’elles atteignent un stade optimal de maturitĂ©. Cela permet d’obtenir des huiles d’une qualitĂ© supĂ©rieure, avec des bienfaits sanitaires incontestables », a prĂ©cisĂ© Maher Ben Ismail.

Il est Ă  noter que la ferme Ben Ismail, qui s’est engagĂ©e dans une production respectueuse de l’environnement, utilise des Ă©nergies renouvelables pour la production d’eau et d’électricitĂ©. Cette approche Ă©co-responsable fait Ă©cho Ă  l’objectif de la famille de maintenir une qualitĂ© irrĂ©prochable tout en prĂ©servant l’environnement. Selon Maher Ben Ismail, la reconduction de ce prix pour la huitiĂšme fois consĂ©cutive est un gage de la constance de la qualitĂ© de leurs huiles et de la stabilitĂ© de leur production dans les classements internationaux.

Ce prix, qui vient couronner plusieurs distinctions internationales et nationales obtenues par la ferme Ben Ismail au fil des ans, reprĂ©sente un moment de fiertĂ© pour la famille. Maher Ben Ismail a appelĂ© les autoritĂ©s tunisiennes et les institutions compĂ©tentes Ă  exploiter ce succĂšs pour promouvoir l’huile d’olive tunisienne Ă  l’international et renforcer la position de la Tunisie comme acteur majeur sur le marchĂ© mondial de l’huile d’olive biologique.

« Nous espĂ©rons que ce succĂšs pourra ĂȘtre utilisĂ© pour stimuler la commercialisation de l’huile d’olive tunisienne et pour valoriser davantage notre patrimoine olĂ©icole », a conclu Maher Ben Ismail.

Rappelons que l’huile d’olive extra vierge Toukaber a, Ă  plusieurs reprises, reçu des dizaines de rĂ©compenses internationales, notamment des rĂ©compenses en AmĂ©rique, en Italie et au Japon, en plus de rĂ©compenses nationales.

Sousse : Le forum rĂ©gional de la formation professionnelle au service du “dispositif nouvelle Chance” (DNC)

Le forum rĂ©gional de la formation professionnelle s’est tenu, jeudi, dans l’espace “Nouvelle Chance” Ă  Sousse, au profit des jeunes dĂ©sireux de poursuivre une nouvelle trajectoire professionnelle ou dĂ©velopper leur parcours actuel, selon le directeur rĂ©gional de l’emploi et de la formation professionnelle Ă  Sousse, Tarek Mahjoub.

Ce forum qui s’inscrit dans le cadre du “dispositif nouvelle chance” (DNC), a connu la participation des centres de formation professionnelle publics situĂ©s dans le gouvernorat de Sousse, dont les reprĂ©sentants ont prĂ©sentĂ© les spĂ©cialitĂ©s de formation offertes par ces centres, a indiquĂ© Mahjoub Ă  l’Agence TAP.

En effet, le gouvernorat de Sousse abrite 10 centres de formation relevant de l’Agence tunisienne de la formation professionnelle (ATFP), en plus de deux centres relevant de ‎l’Agence de formation dans les MĂ©tiers du Tourisme (AFMT), et du Centre sectoriel de formation professionnelle Agricole en Cultures MaraĂźchĂšres de Primeurs de Chott Mariem (CSFPA Chott-Mariem), a-t-il prĂ©cisĂ©.

Il a expliquĂ© que le “dispositif nouvelle chance”, vise Ă  mettre en place de nouveaux mĂ©canismes innovants au profit des jeunes ĂągĂ©s de 18 Ă  30 ans qui ont abandonnĂ© leurs Ă©tudes, en rĂ©pondant Ă  leurs besoins spĂ©cifiques, en leur permettant de dĂ©finir leurs projets professionnels et en facilitant leur intĂ©gration dans la vie active.

Il a insistĂ© sur le fait que le dĂ©veloppement des compĂ©tences humaines constitue un choix stratĂ©gique pour renforcer les capacitĂ©s et les compĂ©tences des individus dans les domaines de l’éducation et de la formation, afin de rĂ©pondre aux exigences du dĂ©veloppement socioĂ©conomique, promouvoir le bien-ĂȘtre collectif, rĂ©duire les Ă©carts et lutter contre le chĂŽmage, notamment parmi cette catĂ©gorie de jeunes.

Pour rappel, le “dispositif nouvelle chance” s’inscrit dans le cadre des orientations de l’État visant Ă  mieux accompagner et prendre en charge les jeunes au chĂŽmage, sans Ă©tudes et sans formation.

 

QualitĂ© de l’air intĂ©rieur : Les experts alertent sur les dangers des dĂ©sodorisants et produits parfumĂ©s

Un certain nombre de mĂ©decins ont mis en garde jeudi Ă  Tunis contre les dangers de l’utilisation des dĂ©sodorisants et des produits de nettoyage parfumĂ©s en grandes quantitĂ©s dans les espaces clos tels que les maisons.

Ils ont prĂ©cisĂ©, au cours d’une rencontre, organisĂ©e par l’Agence nationale pour l’évaluation des risques du ministĂšre de la SantĂ© (ANCSEP), sur « La pollution de l’air intĂ©rieur et ses effets sur la santĂ© » que ces produits contiennent des polluants chimiques pouvant causer la pollution de l’air, ainsi que des maladies respiratoires chroniques.

A cette occasion, Khaled Hassine, expert en santĂ© environnementale a soulignĂ© dans son intervention, que le maintien de la qualitĂ© de l’air dans les espaces confinĂ©s est indispensable pour prĂ©venir les maladies graves, rappelant que 80 % du temps de la journĂ©e se passe Ă  l’intĂ©rieur de ces espaces par rapport au temps passĂ© Ă  l’extĂ©rieur.

ParallĂšlement, il a soulignĂ© que les derniĂšres statistiques de l’Organisation mondiale de la SantĂ© (OMS) montrent que prĂšs de 3,2 millions de personnes meurent chaque annĂ©e dans le monde, dont plus de 237 000 enfants de moins de cinq ans, en raison de maladies causĂ©es par la pollution de l’air Ă  l’intĂ©rieur des habitations. En l’occurrence, les enfants passent plus de temps dans des espaces cloitrĂ©s a-t-il relevĂ©.

Cette pollution est due Ă  la combustion incomplĂšte des combustibles solides et du “kĂ©rosĂšne” utilisĂ© pour la cuisson et autres polluants chimiques et petites particules qui provoquent une inflammation des bronches, des poumons et rĂ©duisent la capacitĂ© du sang Ă  transporter l’oxygĂšne et engendrent plusieurs maladies, dont le cancer du poumon.

Les polluants les plus nocifs sont: les petites particules, les polluants chimiques (monoxyde de carbone et composés organiques volatils), physiques (radon), biologiques (virus, bactéries nocives et acariens) et la fumée de tabac.

Ces spĂ©cialistes ont Ă©galement mis en garde contre le tabagisme passif Ă  l’intĂ©rieur des habitations et ses effets directs sur la santĂ© des enfants. En effet, les Ă©tudes ont prouvĂ© que le tabagisme passif a de nombreux effets nĂ©fastes Ă©quivalents Ă  ceux du tabagisme positif et peut inciter les enfants Ă  fumer plus tard.

De son cÎté, Dr Hela Kamoun a expliqué que le tabagisme passif peut entraßner le cancer des poumons, des maladies cardiaques et des maladies respiratoires.

Par ailleurs, Abderrazak Bouzouita, directeur gĂ©nĂ©ral de la santĂ© au ministĂšre de la SantĂ©, a dĂ©clarĂ© que la stratĂ©gie du ministĂšre est basĂ©e essentiellement sur la prĂ©vention, soulignant l’importance de la ventilation des maisons et des espaces intĂ©rieurs pour rĂ©duire l’incidence des maladies bactĂ©riennes et allergiques et assurer une bonne santĂ© mentale.

Il a ajoutĂ© que la question de l’air et de l’environnement fait partie d’un systĂšme de santĂ©

unique combinant santĂ© humaine, santĂ© environnementale et santĂ© vĂ©tĂ©rinaire, “ce qui faits de la prĂ©vention un Ă©lĂ©ment trĂšs important pour prĂ©venir les maladies pouvant ĂȘtre causĂ©es par la pollution de l’air”, a-t-il dit.

Le directeur gĂ©nĂ©ral de la santĂ© a mis en garde contre l’utilisation des moyens de chauffage traditionnels pendant une longue pĂ©riode Ă  l’intĂ©rieur de la maison, comme le « kanoun », qui peut provoquer une asphyxie au monoxyde de carbone.

A rappeler que, cette rencontre qui se tient les 19 et 20 dĂ©cembre courant Ă  Tunis comprend plusieurs thĂšmes tels que les indicateurs de la qualitĂ© de l’air intĂ©rieur et ses effets sur la santĂ©, les donnĂ©es Ă©pidĂ©miologiques et la maniĂšre d’évaluer les risques sanitaires pour mieux les contrĂŽler (aspects institutionnels, rĂ©glementaires et de sensibilisation).

Tunisie : Vers l’adoption de la Convention de Vienne pour se prĂ©munir des risques nuclĂ©aires

Les participants Ă  une journĂ©e d’étude organisĂ©e, jeudi, par l’acadĂ©mie parlementaire de l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP), sur le projet de loi relatif Ă  l’adhĂ©sion de la Tunisie Ă  la “Convention de Vienne relative Ă  la responsabilitĂ© civile en matiĂšre de dommages nuclĂ©aires” ont soulignĂ© l’importance de l’adoption de cette convention afin de “garantir la protection de l’Etat tunisien des dangers nuclĂ©aires transfrontaliers et lui permettre de revendiquer des compensations en cas de dommages”.

Le prĂ©sident de l’ARP, Brahim Bouderbala, a dĂ©clarĂ© Ă  l’ouverture des travaux de la journĂ©e d’étude que le but de cette rencontre est d’échanger les points de vue avec les reprĂ©sentants des diffĂ©rentes institutions et structures concernĂ©es par la protection contre les dangers de l’utilisation des produits nuclĂ©aires afin de permettre aux dĂ©putĂ©s l’approbation du projet de loi relatif Ă  la convention aprĂšs avoir compris son sens et ses objectifs.

L’assemblĂ©e tiendra, jeudi soir, une sĂ©ance plĂ©niĂšre consacrĂ©e au vote du projet de la loi organique relative Ă  l’adhĂ©sion de la RĂ©publique tunisienne Ă  la “Convention de Vienne relative Ă  la responsabilitĂ© civile en matiĂšre de dommages nuclĂ©aires”.

Le dĂ©bat a abordĂ©, notamment, les raisons du retard de l’État tunisien dans l’adoption d’un cadre lĂ©gislatif et juridique visant Ă  le protĂ©ger des risques liĂ©s aux usages nuclĂ©aires dans la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne et dans les pays voisins.

Un cadre juridique garantissant Ă  l’État et Ă  ses citoyens le droit de rĂ©clamer des compensations en cas de dommages rĂ©sultant des usages nuclĂ©aires.

Le directeur gĂ©nĂ©ral du Centre National des Sciences et Technologies NuclĂ©aires (CNSTN), Adel Trabelsi, a expliquĂ© dans une dĂ©claration aux mĂ©dias, en marge de cette journĂ©e d’étude, que la Convention de Vienne comprend 45 États, dont la plupart se situent dans le bassin mĂ©diterranĂ©en.

Elle vise Ă  protĂ©ger les pays contre les dommages en cas d’accidents nuclĂ©aires dont la responsabilitĂ© est endossĂ©e par le propriĂ©taire de l’installation nuclĂ©aire.

La Tunisie, a-t-il poursuivi, ne dispose pas d’installations nuclĂ©aires, mais uniquement d’installations radiologiques. Cependant, elle se situe dans une rĂ©gion oĂč se trouvent de nombreuses installations nuclĂ©aires, particuliĂšrement sur la rive nord de la MĂ©diterranĂ©e. Le pays pourrait donc bĂ©nĂ©ficier de l’adoption de la Convention de Vienne.

“La Tunisie se trouve sur un important passage maritime commercial, enregistrant chaque annĂ©e environ 140 mille passages de navires, dont plusieurs transportent des matiĂšres et des dĂ©chets nuclĂ©aires. Ces activitĂ©s comportent des risques d’accidents pouvant avoir des consĂ©quences significatives sur le pays”, a-t-il ajoutĂ©.

 

“Rallye des Jeunes pour la SĂ©curitĂ© RoutiĂšre” : PremiĂšre Ă©dition dans le Sud tunisien

Les Observatoires nationaux de la Jeunesse et de la Circulation organisent, les mardi et mercredi 24 et 25 dĂ©cembre, le “Rallye des Jeunes pour la SĂ©curitĂ© RoutiĂšre” dans le Sud tunisien, en partenariat avec la FĂ©dĂ©ration Tunisienne des Automobiles et la FĂ©dĂ©ration Tunisienne du Sport pour Tous.

Ce rallye, le premier du genre, vise Ă  attirer les jeunes des gouvernorats de KĂ©bili, Gafsa et GabĂšs, titulaires d’un permis de conduire rĂ©cent (moins de deux ans) dans le but d’amĂ©liorer les indicateurs de la sĂ©curitĂ© routiĂšre chez cette tranche d’ñge. Il constitue Ă©galement une opportunitĂ© pour renforcer la communication entre les observatoires de la circulation et de la jeunesse, afin de mieux comprendre les comportements des conducteurs dĂ©butants et Ă©valuer leur niveau de sensibilisation Ă  la sĂ©curitĂ© routiĂšre.

Ce projet sera Ă©tendu Ă  d’autres rĂ©gions du pays, en tenant compte des spĂ©cificitĂ©s locales et en adĂ©quation avec le nouveau dĂ©coupage administratif rĂ©gional.

Le dĂ©part sera donnĂ© Ă  10h00 Ă  partir de la ville de Douz (gouvernorat de KĂ©bili) en direction de Gafsa, oĂč l’arrivĂ©e des participants est prĂ©vue Ă  14h00 au complexe de la Jeunesse de la ville.

Lors du deuxiÚme jour du rallye, les concurrents prendront le départ à 09h00 vers la ville de GabÚs, derniÚre étape de la course au terme de laquelle des récompenses seront distribuées aux vainqueurs.

ParallĂšlement Ă  cet Ă©vĂšnement, plusieurs ateliers seront organisĂ©s dans les maisons de la jeunesse de Douz, animĂ©s par des reprĂ©sentants de l’Agence Technique des Transports Terrestres, de l’Observatoire National de la Circulation, du Croissant-Rouge et de l’Association de Robotique. Ces ateliers porteront principalement sur la vĂ©rification des vĂ©hicules et de leurs Ă©quipements (pneus, freins, niveaux d’huile et d’eau), la sensibilisation Ă  l’importance du respect du code de la route, des formations en premiers secours, ainsi qu’un atelier sur la robotique.

DĂ©marche qualitĂ© : L’hĂŽpital Habib Thameur vise l’accrĂ©ditation de l’INEAS

L’hĂŽpital universitaire Habib Thameur a organisĂ©, ce jeudi , Ă  l’AcadĂ©mie diplomatique internationale de Tunis, sa 13e journĂ©e scientifique au profit du personnel mĂ©dical et paramĂ©dical, des administrateurs et des ouvriers sous le slogan « La dĂ©marche qualitĂ© » pour promouvoir la culture de la qualitĂ©, prĂ©senter les dĂ©fis communs et Ă©changer les expĂ©riences.

Dans une dĂ©claration Ă  l’agence TAP, le directeur gĂ©nĂ©ral du Centre hospitalo-universitaire (CHU) Habib Thameur, Sahbi Dhahri, a indiquĂ© que les objectifs de cette journĂ©e scientifique, qui voit la participation de 450 mĂ©decins, administrateurs, cadres paramĂ©dicaux et ouvriers, consistent Ă  mettre en place la dĂ©marche qualitĂ© afin d’avoir l’accrĂ©ditation de l’Instance nationale de l’évaluation et de l’accrĂ©ditation en santĂ© (INEAS). D’ailleurs, l’hĂŽpital a prĂ©sentĂ© son dossier d’accrĂ©ditation Ă  l’instance avant la fin de l’annĂ©e 2023 et se prĂ©pare actuellement Ă  toutes les Ă©tapes de l’évaluation.

À cet Ă©gard, il a soulignĂ© que l’hĂŽpital a mis en place les bases de la qualitĂ© Ă  travers la cellule de qualitĂ© et le comitĂ© de pilotage mis en place en 2021 et la formation d’un groupe de mĂ©decins, d’administrateurs et de paramĂ©dicaux dans le domaine de la dĂ©marche qualitĂ©.

Il a soulignĂ© que depuis 2013, l’hĂŽpital a Ă©tabli un dispositif de gestion de la qualitĂ© Ă  travers la numĂ©risation des services de santĂ© tels que les dossiers mĂ©dicaux, l’enregistrement, les rendez-vous et l’accĂšs Ă  distance, afin de faciliter les services pour les patients. Il a signalĂ©, en outre, l’existence de projets en cours pour amĂ©liorer l’infrastructure, les Ă©quipements et la qualitĂ© des services.

Pour sa part, la cheffe du service des urgences et de la rĂ©animation au CHU Habib Thameur, Nabiha Borsali Falfoul, a indiquĂ© que cette manifestation scientifique comprend des confĂ©rences sur l’accrĂ©ditation, la qualitĂ© et la numĂ©risation dans les services de santĂ©, ainsi que des ateliers destinĂ©s au personnel mĂ©dical et paramĂ©dical et aux administrateurs sur la dĂ©marche qualitĂ© dans les diffĂ©rentes spĂ©cialitĂ©s et le parcours du patient.

Selon Falfoul, l’obtention de l’accrĂ©ditation dans le domaine de la santĂ© va au-delĂ  des compĂ©tences et des capacitĂ©s. Elle repose essentiellement sur le parcours mĂ©dical, l’organisation, les transactions et la satisfaction du patient. À cet Ă©gard, elle a soulignĂ© que la satisfaction des citoyens Ă  l’égard des services fournis est mesurĂ©e pĂ©riodiquement, la derniĂšre en date Ă©tant celle de l’annĂ©e en cours, oĂč la satisfaction des citoyens a dĂ©passĂ© les 70 %.

À noter que l’hĂŽpital universitaire Habib Thameur compte plus de 889 employĂ©s mĂ©dicaux, paramĂ©dicaux, administratifs et ouvriers et reçoit plus de 21 000 admissions par an, tandis que l’hĂŽpital de jour accueille plus de 6 500 patients et effectue plus de 160 000 consultations externes et 45 000 consultations au service des urgences.

ImpÎt sur les sociétés : Les exportateurs tunisiens pénalisés par la nouvelle loi de finances

Mohamed Triki, membre de l’Ordre des Experts Comptables de Tunisie (OECT) a dĂ©plorĂ©, jeudi, la mesure relative Ă  la hausse de 15% Ă  20% du taux gĂ©nĂ©ral de l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s, pour les bĂ©nĂ©fices rĂ©alisĂ©s Ă  compter du 1er janvier 2024, prĂ©vue dans la nouvelle loi de finances pour l’exercice 2025.

Dans une dĂ©claration Ă  l’agence TAP, en marge d’une confĂ©rence organisĂ©e par l’OECT, au siĂšge de l’UTICA, sur le thĂšme “La loi de finances pour la gestion de l’annĂ©e 2025”, l’expert comptable a qualifiĂ© d'â€Ă©levĂ©e ce taux d’imposition, d’autant qu’il est appliquĂ© aux entreprises exportatrices, ce qui n’est pas favorable Ă  l’investissement.

Une imposition élevée

“Il n’est pas logique que des sociĂ©tĂ©s exportatrices paient des impĂŽts similaires Ă  ceux des sociĂ©tĂ©s de distribution des produits importĂ©s. Avec une telle mesure, nous n’encourageons pas les investisseurs Ă©trangers Ă  investir en Tunisie, alors que nous sommes en concurrence avec d’autres pays”, a-t-il critiquĂ©.

Et de souligner l’impĂ©ratif de rĂ©duire ce taux, faisant remarquer que l’Organisation de coopĂ©ration et de dĂ©veloppement Ă©conomiques (OCDE) recommande d’appliquer un taux unique de 15%, afin d’éviter le “dumping fiscal” entre les pays.

PratiquĂ© par les pays du monde entier, le dumping fiscal est une pratique visant Ă  attirer des investisseurs, notamment Ă  travers des mesures incitatives d’ordre fiscal.

Selon lui, “il est indispensable de donner des avantages Ă  l’activitĂ© exportatrice en Tunisie”, estimant que cette nouvelle loi de finances “ne comporte pas suffisamment de mesures favorisant le climat de l’investissement”.

Mehdi Ellouze, membre de l’OCT, s’accorde avec Triki pour dire que certaines dispositions prĂ©vues par la loi de finances de 2025, n’incitent pas Ă  l’investissement, Ă©voquant, dans ce sens l’exemple de” la mesure instituant une contribution conjoncturelle au profit du budget de l’Etat”. Elle incombe “aux entreprises notamment exportatrices ayant rĂ©alisĂ© un chiffre d’affaires hors taxes supĂ©rieur ou Ă©gal Ă  20 millions de dinars au cours de l’annĂ©e 2023 et soumises Ă  l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s au taux de 15% pour la mĂȘme annĂ©e”.

Cette contribution est fixĂ©e Ă  2% des bĂ©nĂ©fices utilisĂ©s pour le calcul de l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s, avec un minimum de 1 000 dinars. Elle concerne les dĂ©clarations d’impĂŽt dont l’échĂ©ance intervient au cours de l’annĂ©e 2025.

“Auparavant, les sociĂ©tĂ©s exportatrices Ă©taient exonĂ©rĂ©es d’impĂŽts. Ce n’est plus le cas aujourd’hui”, a-t-il regrettĂ©, plaidant en faveur de mesures visant Ă  relancer l’investissement, Ă  encourager l’entrepreneuriat et Ă  crĂ©er de la richesse.

UA: Recommandations pour la promotion de la décentralisation

Les travaux du sous comitĂ© chargĂ© de la dĂ©centralisation, rĂ©uni dans le cadre de la 5e Ă©dition du comitĂ© technique spĂ©cialisĂ© sur la fonction publique, les collectivitĂ©s locales, le dĂ©veloppement urbain et la dĂ©centralisation, se sont soldĂ©s par l’élaboration de trois recommandations principales. Kevin Tchatchou, chargĂ© des programmes et des opĂ©rations au sein de l’union africaine, a expliquĂ© que la premiĂšre recommandation est liĂ©e au dĂ©veloppement d’un plan de travail pour les 2 annĂ©es Ă  suivre, 2025-202.

Objectif; appuyer les efforts des Etats, membres de l’UA en matiĂšre de promotion de la dĂ©centralisation.

Les membres du comitĂ© ont recommandĂ© la mise en Ɠuvre de la dĂ©cision prise en 2014 visant Ă  mettre sur pied un nouvel organe au sein de l’union africaine pour reprĂ©senter les collectivitĂ©s locales.
l’organe en question devrait ĂȘtre basĂ© Ă  Dakar au SĂ©nĂ©gal, apprend-on de mĂȘme source.

Une autre recommandation est liĂ©e Ă  l’introduction d’un prix d’excellence sur la dĂ©centralisation, remis tous les deux ans, aux diffĂ©rents acteurs de la dĂ©centralisation. Ce prix devrait ĂȘtre dĂ©cernĂ©e Ă  partir de l’annĂ©e 2026.

Une 3e recommandation a été élaborée sur les moyens de développer et de mobiliser les ressources financiÚres nécessaires pour mettre en place ces différents projets.

Les membres du mĂȘme sous comitĂ© ont aussi soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© d’appeler les Etats membres de l’union africaine Ă  ratifier la charte relative Ă  la dĂ©centralisation.
Pour qu’un traitĂ© entre en vigueur, il faut qu’il soit signĂ© par 15 pays.

« Malheureusement Cette charte a Ă©tĂ© signĂ©e par seulement 8 pays membres de l’Ua d’oĂč la nĂ©cessitĂ© de mobiliser tous les efforts dans ce sens », ont indiquĂ© les participants.

Urbanisation en Afrique : Vers des villes intelligentes et durables à l’horizon 2063

Les enjeux liĂ©s Ă  l’urbanisation en Afrique et les mĂ©canismes Ă  mĂȘme de faire du dĂ©veloppement urbain un moteur de progrĂšs Ă©conomique et social sont les principales thĂ©matiques dĂ©battues, jeudi, par le “sous-comitĂ© des Ă©tablissements humains et du dĂ©veloppement urbain”, relevant du ComitĂ© technique spĂ©cialisĂ© (CTS N°8) de l’Union Africaine (UA) sur la fonction publique, les collectivitĂ©s locales, le dĂ©veloppement urbain et la dĂ©centralisation, dont la 5Ăšme session ordinaire se tient du 18 au 20 dĂ©cembre courant Ă  Tunis.

Ce sous-comitĂ© a Ă©galement abordĂ© la forte corrĂ©lation et la complĂ©mentaritĂ© entre la dĂ©centralisation, les collectivitĂ©s locales et les politiques urbaines mettant l’accent sur la nĂ©cessitĂ© de renforcer la volontĂ© politique et les capacitĂ©s institutionnelles relatives au dĂ©veloppement urbain Ă  l’échelle du continent, a soulignĂ© Noureddine Slim, ingĂ©nieur gĂ©nĂ©ral chargĂ© de mission au cabinet de la ministre de l’équipement et de l’habitat.

Il Ă©tait Ă©galement question de l’implĂ©mentation Ă  l’échelle des pays africains, de l’agenda Afrique 2063 notamment les volets relatifs au dĂ©veloppement durable et aux citĂ©s intelligentes, du nouvel agenda urbain (NUA) adoptĂ© en 2016 lors de la ConfĂ©rence des Nations unies sur le logement et le dĂ©veloppement urbain durable et des ODD liĂ©s aux villes, a-t-il ajoutĂ©.

Le sous-comitĂ© a par ailleurs examinĂ©, selon le responsable, les instruments de financement de l’urbanisation durable et les mĂ©canismes susceptibles de faire du dĂ©veloppement urbain un moyen pour accĂ©lĂ©rer les progrĂšs vers la prospĂ©ritĂ© en Afrique et transformer les villes africaines en moteurs pour la croissance Ă©conomique, la crĂ©ation d’emplois et l’intĂ©gration Ă©conomique africaine.

Ses membres ont en outre convenu de la nĂ©cessitĂ© de concevoir un programme de villes compactes en Afrique (une ville compacte veut concilier densitĂ© de la ville et qualitĂ© de la vie urbaine) et de prĂ©parer une loi type qui sera un point d’entrĂ©e pour une charte de l’UA sur le dĂ©veloppement durable et les Ă©tablissements urbains en Afrique.

Ils ont proposĂ© de maintenir l’élan du 1er forum urbain africain qui s’est tenu du 4 au 6 septembre 2024 Ă  Addis-Abeba en Éthiopie en instaurant la semaine urbaine qui sera cĂ©lĂ©brĂ©e chaque annĂ©e par tous les pays membres et examinĂ© les termes de rĂ©fĂ©rence pour le prochain forum qui aura lieu en 2026.

Ils ont plaidĂ© pour que l’urbanisation soit choisie comme thĂšme d’un prochain sommet des chefs d’États de l’union africaine et en faveur de l’identification de champions clĂ©s pour promouvoir l’urbanisation, soulignant l’impĂ©ratif de faciliter le dialogue politique et l’échange de connaissances sur l’urbanisation entre les pays africains.

Les propositions de ce sous-comitĂ© seront adoptĂ©s plus tard jeudi en plĂ©niĂšre regroupant les diffĂ©rents participants Ă  la 5Ăšme session du CTS n°8 de l’UA et qui donnera le feu vert Ă  leur mise en Ɠuvre Ă  l’échelle des pays et du continent.

D’aprĂšs la commission Ă©conomique pour l’Afrique, le continent africain est l’épicentre de l’urbanisation mondiale avec l’Asie. Elle connaĂźt la croissance urbaine la plus rapide au monde. Le niveau d’urbanisation du continent est passĂ© de 35 % en 2000 Ă  43,5 % en 2020, et devrait atteindre environ 50 % d’ici 2035. Cette mĂ©gatendance qui modifiera la dĂ©mographie de l’Afrique remodĂšle Ă©galement considĂ©rablement le dĂ©veloppement Ă©conomique et social.

Projet Widu : Relance Ă©conomique en Tunisie grĂące aux transferts de la diaspora

L’institut supĂ©rieur des sciences appliquĂ©es et de la technologie Ă  Mateur a abritĂ©, mercredi, une journĂ©e d’information sur les sociĂ©tĂ©s communautaires et le projet « Widu » destinĂ© aux Tunisiens rĂ©sidents Ă  l’étranger.

Cette journĂ©e est organisĂ©e Ă  l’initiative de la direction rĂ©gionale de l’emploi, le bureau de l’Office des Tunisiens Ă  l’étranger et l’association « CrĂ©ation et CrĂ©ativitĂ© pour le DĂ©veloppement Durable » Ă  Ras Jebel.

Plusieurs communications ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es Ă  cette occasion, notamment sur le guide de crĂ©ation des sociĂ©tĂ©s communautaires, les subventions de financement et d’accompagnement et la bonne gestion des terres domaniales.

Un exposĂ© a Ă©tĂ©, Ă©galement, donnĂ© sur le projet « Widu » qui offre des solutions en faveur de la relance Ă©conomique en Tunisie Ă  travers la valorisation des transferts des Tunisiens Ă  l’étranger.

A cette occasion, le gouverneur de Bizerte, Salem YaĂącoub a mis l’accent sur l’importance de l’action commune pour mettre en oeuvre les stratĂ©gies nationales dĂ©diĂ©es au dĂ©veloppement de l’entrepreneuriat chez les jeunes.

Il a ajoutĂ© que l’entrepreneuriat privĂ© et collectif est, Ă  la fois, un moyen permettant de consacrer l’indĂ©pendance financiĂšre et de fonder une Ă©conomie solide et durable.

FinancĂ© par le ministĂšre fĂ©dĂ©ral allemand de la CoopĂ©ration Ă©conomique et du DĂ©veloppement (BMZ) et mis en Ɠuvre par l’Agence allemande de coopĂ©ration internationale (GIZ) en Tunisie et dans cinq autres pays africains, le projet WIDU Africa vise Ă  promouvoir l’entrepreneuriat et Ă  crĂ©er des emplois en Afrique.

Ce projet a Ă©tĂ© lancĂ© en Tunisie Ă  partir de janvier 2022 dans le but de soutenir la crĂ©ation d’emplois et de rĂ©orienter les fonds transfĂ©rĂ©s de la communautĂ© tunisienne rĂ©sidant en Europe pour financer des projets Ă  fort potentiel et rentabilitĂ© Ă  travers une approche innovante et digitale.

Le projet a mobilisĂ© environ 3,3 millions de dinars sous forme d’investissements privĂ©s conjoints entre la diaspora tunisienne et les entrepreneurs et plus d’un million d’euros (3,4 millions de dinars) de dons pour les petites et micro entreprises.

La deuxiĂšme phase du projet, qui s’étend jusqu’en septembre 2026, en plus des fonds allouĂ©s en coopĂ©ration avec la communautĂ© tunisienne Ă  l’étranger, comprend le renforcement de l’appui technique apportĂ© aux petites et moyennes entreprises.

Sidi Bou Saïd : Candidat au patrimoine mondial, dépÎt prévu en février 2025

Les prĂ©paratifs pour l’inscription du village de Sidi Bou SaĂŻd sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco sont au centre d’un atelier de travail, qui se tient du 18 au 20 dĂ©cembre 2024, informe l’Institut National du Patrimoine (INP) jeudi matin sur sa page officielle. Le dĂ©pĂŽt du dossier est prĂ©vu pour le mois de fĂ©vrier 2025, prĂ©cise la mĂȘme source.

Cet atelier est organisĂ© par l’Institut National du Patrimoine (INP) avec le soutien du Fonds pour le Patrimoine Mondial africain (AWHF), sous la supervision du directeur gĂ©nĂ©ral de l’INP, Tarek Baccouche et du directeur exĂ©cutif du Fonds AWHF, Jopela Albino. Il rĂ©unit des reprĂ©sentants des diffĂ©rentes parties concernĂ©es par la gestion du village de Sidi Bou SaĂŻd, classĂ© 3Ăšme plus beau village au monde, selon le classement 2024 publiĂ© par Seasia Stats, (mĂ©dia spĂ©cialisĂ© dans les voyages et sorties).

Le village de Sidi Bou SaĂŻd a Ă©tĂ© officiellement proposĂ© pour inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO le 15 avril 2024. Cette initiative vise Ă  protĂ©ger et Ă  valoriser ce village pittoresque, cĂ©lĂšbre pour son architecture unique et son riche hĂ©ritage culturel.

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