Dans le cadre de son cycle de rendez-vous géopolitiques « Hiwarn’a », l’Institut français de Tunisie vous invite à la conférence-débat sur le thème « Défis et enjeux de l’intelligence artificielle pour nos sociétés », le jeudi 19 décembre à 17h.

Cette conférence se déroulera avec :

🔹 Noomane Fehri, Directeur Associé « MEDIN FMC – Gestionnaire de fond d’investissement dans les deep-tech »
🔹 Asma Mhalla, politologue et essayiste

Modération : Raouia Kheder, journaliste à RTCI.

L’intelligence artificielle, au premier rang des technologies de rupture (les deep tech), est sur toutes les lèvres depuis plusieurs années, et touche de plus en plus de domaines : la science, la géopolitique, le droit ou encore l’économie.

L’IA présente à la fois des opportunités immenses pour nos sociétés, tout en posant des défis et en suscitant quelques craintes ou fantasmes.

Dans quelle mesure change-t-elle notre rapport au monde et à notre environnement ? Quelle place occupe-t-elle dans nos vies?

Dans le contexte de la transition numérique et de la place de la technologie dans l’économie et l’innovation, quel est le rôle des politiques publiques et la place des acteurs privés ?

Quels sont les enjeux de pouvoir et de gouvernance et la place même de l’Homme dans le processus décisionnel lié à l’IA ?

——- Asma Mhalla ——-

Asma Mhalla est politologue et essayiste. Docteure en sciences politiques, spécialiste de Géopolitique de la Tech, elle est chercheure associée au Laboratoire d’Anthropologie Politique de l’EHESS et enseignante à sciencespo et polytechnique. Elle a publié en février 2024 « Technopolitique » aux éditions du Seuil.

——- Noomane Fehri ——-

Noomane Fehri, est directeur Associé « MEDIN FMC – Gestionnaire de fond d’investissement dans les deep-tech » et président du CA de Novation city – Technopole Spécialisée ( Mechatronics & IA ). Il a été Ministre tunisien des Technologies de l’Information et des Communications en 2015-2016.

Communiqué

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L’hôtel Carlton, établissement mythique de l’avenue Habib Bourguiba à Tunis, investit dans un segment sur lequel il était jusqu’à présent absent, celui des séminaires. Mais ses projets actuels vont au-delà.

Qui n’avance pas recule : c’est probablement la maxime qu’adopte désormais le Carlton Tunis. L’hôtel, qui a changé de main il y a deux ans et désormais dans l’escarcelle du groupe GNC, élargit son périmètre d’activité en proposant une nouvelle offre de séminaires.

Une ouverture sur les séminaires

Avec ses 83 chambres, cet établissement -bientôt centenaire- a bâti sa réputation historique sur un produit de qualité axé sur la formule LPD (Logement et petit déjeuner). « Nos clients, souvent des revenants, soutiennent qu’il s’agit de petits déjeuners dignes d’un 5 étoiles », indique à ce propos Ridha Saidani, directeur de l’hôtel, qui explique que le changement de propriétaire s’est accompagné d’un vaste plan de mise à niveau.

Et parmi les nouveautés initiées, désormais au dernier étage, ce sont deux nouvelles salles destinées aux séminaires, réunions et autres conférences qui ont été ajoutées de toutes pièces sur un espace qui n’avait jamais été exploité jusqu’alors.

La taille de ces espaces est certes proportionnelle à celle de l’hôtel mais ont l’avantage de disposer de tous les équipements que la clientèle attend de ce genre de produit: Internet haut débit, conference screen, data show, sono préinstallée, panneaux acoustiques (pour réduire la réverbération et l’écho), hauteur sous plafond de 3,16 m, des couleurs chatoyantes dans le choix du mobilier et la lumière du jour qui a pour particularité d’améliorer le bien-être et la productivité durant les réunions.

Ces deux nouvelles salles ont une capacité de 64 personnes (en style cinéma) pour celle dénommée Tulipe, et de 50 personnes pour celle appelée Les Jasmins. Elles sont séparées par un espace aménagé pour accueillir notamment les pauses-café ou cocktails au profit des utilisateurs.

Mais les changements introduits à l’hôtel vont encore plus loin dans la mesure où les chambres sont en train d’être remises à neuf à tous les niveaux. Le chantier se déroule par étapes sans perturber le bon fonctionnement de l’établissement. « En juin 2025, toutes les chambres auront été totalement rénovées », souligne pour sa part Zeineb Nalouti, responsable commerciale.

Les chambres dites de luxe, au nombre de 12 au Carlton, seraient cependant les plus demandées puisqu’elles disposent d’un balcon, mais aussi parce qu’elles offrent une vue imprenable sur une partie de l’avenue.

Autre changement majeur, l’hôtel s’ouvre désormais à la restauration à midi avec un service à la carte (restaurant Liberty), prestation complétée par la terrasse aménagée sur la devanture de l’établissement accessible également à la clientèle de passage.

Interrogé sur l’information qui laissait entendre que le Carlton allait passer sous l’enseigne Ibis Style, Abdellatif Ben Jemaa, PDG de la société propriétaire, affirme que cela n’est pas d’actualité, quand bien même les relations avec le groupe Accor sont au beau fixe étant donné que le groupe GNC de Fathi Naifer possède un autre établissement, en l’occurrence le Mövenpick des Berges du Lac et qu’il se prépare par ailleurs à ouvrir un 3e hôtel sous un autre brand (Radisson selon ce qui est pour le moment prévu) au Kram, à proximité immédiate du Centre des congrès.

Cette dynamique marque une nouvelle étape dans l’histoire du Carlton fondé en 1926 par un dénommé Marcel Jomeau sur cette avenue qui portait à l’époque du Protectorat le nom de Jules Ferry. Après l’Indépendance, Messaoud Ben Ismail le racheta en 1959 et le dirigea jusqu’à 1988. En tout, 4 générations de cette même famille auront veillé à sa destinée, avant qu’il n’entame une nouvelle vie à compter de 2022.

P.R

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