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La Tunisie parmi les dix pays les plus énergivores en Afrique

Dans un classement des pays africains en matière de consommation énergétique par habitant, sorti par la CIA, la Tunisie s’est affichée comme faisant partie des dix plus gourmands.

Ce classement comptabilise les moyennes de consommation d’énergie fossiles en BTU par habitant et par pays. A la tête de ce classement, on retrouve la Libye avec 117.6 BTU suivi par les Seychelles avec 111.2 BTU et l’Afrique du Sud 95.5 BTU. La consommation d’énergie en Libye est expliquée par la production pétrolière du pays.

Plusieurs circonstances peuvent expliquer les disparités de consommation telles que l’industrialisation du pays, les conditions climatiques ou même la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique.

La Tunisie occupe la 9ème position des plus grands consommateurs d’énergie en Afrique et ce malgré une faible activité industrielle.

Par ailleurs, la Tunisie a fait le pari de se tourner vers les énergies renouvelables en y investissant massivement et en posant comme objectif qu’elles participent à hauteur de 35% dans le mix électrique de Tunisie en 2030.

Le classement :
1- Libye : 117,6 BTU
2- Seychelles : 111,2 BTU
3- Afrique du Sud : 95,5 BTU
4- Algérie : 58,4 BTU
5- Maurice : 54,4 BTU
6- Guinée équatoriale : 41,4 BTU
7- Botswana : 39,2 BTU
8- Égypte : 36,4 BTU
9- Tunisie : 33,6 BTU
10- Maroc : 24,9 BTU

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La Tunisie, pays où on paye le plus d’impôts en Afrique

Le centre de développement de l’OCDE et l’Union africaine ont publié récemment, à l’occasion du forum sur l’administration africaine fiscale, un rapport sur les statistiques des recettes publiques en Afrique.

Dans ce rapport, on annonce, entre autres chiffres, un ratio impôt/PIB de 33.5% pour la Tunisie en 2022, le plus haut en Afrique (un ratio impôt/PIB représente la part de la recette fiscale dans le PIB d’un pays). Le Sénégal présente 19.8% comme ratio impôt/PIB, le Maroc 29.9% et la Côte d’Ivoire seulement 12.9%.

La hausse de ce ratio en Tunisie est expliquée par une augmentation de l’IRPP (impôt sur le revenu des personnes physiques), de la TVA et des cotisations de sécurité sociale. Cette élévation du taux n’aurait pas été possible sans les réformes de l’administration et des politiques fiscales entreprises par l’État tunisien. D’un autre côté, il y a eu également la hausse de la masse salariale de 147% entre 2013 et 2022 ainsi que des augmentations salariales qui ont résulté des contestations syndicales qui ont eu lieu après la révolution.

Il est essentiel de rappeler qu’à partir de 2025, un ensemble de réformes sera entrepris par l’État tunisien afin de renforcer la recette fiscale. Dans ce contexte, l’IRPP sera comptabilisé en fonction du revenu annuel net global. Le taux d’imposition atteindra jusqu’à 40% des revenus annuels si ces derniers dépassent 70 000 dinars.

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Transition énergétique de la Tunisie: quelles priorités pour 2025?

La Tunisie s’efforce de relever les défis liés à la durabilité et à la décarbonation, et d’accélérer sa transition vers un modèle énergétique plus propre. Dans cette interview exclusive, EzzedineKhalfallah, consultant international en énergie, revient sur le bilan de l’année 2024. Un état des lieux éclairant sur une année charnière.

Comment évaluez-vous les progrès réalisés par la Tunisie en 2024 en matière d’énergies renouvelables par rapport aux objectifs fixés pour 2030?

La transition énergétique en Tunisie évolue dans le bon sens, avec l’impulsion d’une certaine dynamique en 2024 dans des domaines clés tels que les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la mobilité électrique et l’hydrogène vert. Ces évolutions témoignent d’un engagement ferme pour atteindre les objectifs fixés à l’horizon 2030, notamment la réduction de 45% de l’intensité carbone inscrite dans la Contribution déterminée au niveau national (CDN). Les énergies renouvelables, pilier central de cette transition, connaissent une dynamique particulière. Le régime des concessions a vu le lancement des travaux de construction d’un projet photovoltaïque de 100 MW à Kairouan, tandis que d’autres projets similaires, d’une capacité totale de 500 MW, avancent en vue d’une mise en production d’ici à 2026-2027. Par ailleurs, le programme ambitieux de 1700 MW, initié fin 2022, a enregistré des progrès avec des appels d’offres compétitifs et une participation accrue. Le régime des autorisations, de son côté, a été réformé en 2024 pour introduire des tarifs d’achat garantis, stimulant ainsi les petites et moyennes installations. Enfin, le régime de l’autoproduction bénéficie désormais d’un cadre réglementaire clarifié, facilitant la création de sociétés dédiées à la production et à la vente d’électricité renouvelable. En parallèle, les programmes solaires destinés aux ménages, comme ProsolElec, continuent de jouer un rôle crucial. Ce programme a déjà permis l’installation de 90 000 systèmes photovoltaïques pour une capacité totale de 270 MW. Deux nouvelles déclinaisons, destinées aux ménages à revenus moyens et faibles, ont été lancées pour élargir davantage l’accès à l’énergie solaire. Ces efforts s’inscrivent dans une stratégie globale visant à diversifier le mix énergétique, à renforcer l’attractivité économique et à respecter les engagements climatiques de la Tunisie. Toutefois, le succès de cette transition repose sur une collaboration étroite entre les différents acteurs et sur une mobilisation des investissements étrangers et locaux. Ainsi, la Tunisie se positionne comme un acteur engagé dans la lutte contre le changement climatique, tout en veillant à répondre aux besoins croissants d’une économie en mutation.

Quelles sont les avancées qui ont été réalisées en matière d’efficacité énergétique?

L’ANME poursuit ses efforts pour atteindre l’objectif ambitieux de réduire de 30% la demande d’énergie primaire d’ici à 2030 par rapport à 2021. Ceux-ci s’articulent autour du plan d’accélération adopté en 2023, qui vise notamment à généraliser les projets d’efficacité et d’énergies renouvelables dans les secteurs public et privé, à promouvoir le solaire thermique et photovoltaïque pour les ménages à faibles revenus, et à décarboner l’industrie, notamment les cimenteries. Parmi les mesures clés figurent également l’encouragement des bâtiments à haute performance énergétique, la cogénération et l’optimisation des zones industrielles. Le succès de ces initiatives repose sur la mobilisation des financements, l’accompagnement technique et la réalisation de projets pilotes, avec des objectifs étalés jusqu’en 2030 pour certaines d’entre elles. Ces mesures sont planifiées pour la période 2023-2025, voire jusqu’en 2030 pour certaines. Les besoins d’appui à la mise en œuvre de ces mesures concernent notamment la mise en place de mécanismes spécifiques pour la mobilisation du financement des projets, l’appui à la réalisation de projets pilotes et la mise à disposition de l’expertise technique pour une bonne partie des mesures.

Qu’en est-il du développement de l’hydrogène vert en Tunisie?

L’hydrogène vert est considéré comme un futur axe majeur de la transition énergétique. L’année 2024 a connu la publication de la stratégie nationale en la matière, qui vise à intégrer les marchés locaux et d’exportation à travers la production, d’ici à 2050, de 8,3 millions de tonnes (MT): 6,3 MT pour l’exportation et 2 MT pour le marché local sous forme d’hydrogène vert et de dérivés, tels que l’ammoniac, le méthanol et les carburants synthétiques. Ce plan vise à faire de la Tunisie un acteur important de l’économie de l’hydrogène vert, en tirant parti de sa situation stratégique, de ses ressources et de ses infrastructures disponibles, permettant de contribuer à la progression de sa transition énergétique et aux efforts mondiaux de décarbonation. La faisabilité de la mise en œuvre de cette stratégie repose sur un soutien financier et organisationnel international et sur la signature d’accords-cadres à long terme avec les acheteurs/producteurs et les partenaires/développeurs. Dans ce sens, le gouvernement tunisien a conclu durant l’année 2024 des MoU avec plusieurs entreprises étrangères. On cite notamment deux MoU en mai 2024, l’un avec le consortium TotalEnergies, EREN et Verbund et l’autre avec le géant saoudien ACWA Power. En juillet 2024, six autres accords ont été conclus avec le consortium Tunur, Aker Horizon et Verbund, et avec les entreprises SvanahEnergy, HDF Energy, Amarenco, H2 Global, DEME Hyport et Abo Energy. Au même mois de juillet, des discussions bilatérales ont eu lieu avec une délégation italienne (Enel et Eni) portant sur le développement conjoint d’un projet pilote de production d’hydrogène renouvelable en Tunisie.

La loi de finances a prévu des mesures pour encourager la mobilité électrique. Qu’en est-il de leur impact?

Concernant la mobilité électrique en tant que partie prenante de la transition énergétique, les autorités tunisiennes, à travers le ministère en charge de l’énergie, l’ANME et la Steg, ont entamé des actions pour la mise en place de programmes de transport durable visant à assurer l’accès à des systèmes de transport sûrs, abordables, accessibles et durables pour tous. Ces actions visent à : i) ramener le prix d’un véhicule électrique au même niveau que le prix du véhicule thermique, ii) faciliter l’investissement du secteur privé dans le réseau des bornes de recharge et promouvoir le tissu industriel et de service lié aux véhicules électriques. Au niveau des coûts d’acquisition, un ensemble de mesures a été adopté et qui concerne l’exemption totale des droits de douane et la réduction des droits de la TVA, de l’immatriculation et de la circulation. Concernant l’aspect ravitaillement, il a été décidé que l’installation des bornes de recharge se fait selon un cahier des charges ciblant dans un premier temps les stations-service avant d’étendre ces installations à d’autres lieux ultérieurement. Par ailleurs, et en matière d’intégration de la profession dans les systèmes industriels et éducatifs, des programmes de renforcement de capacités ont été lancés au profit des centres techniques et de formation professionnelle. Pour cette composante de mobilité électrique, on compte en 2024 près de 300 véhicules électriques immatriculés et 80 bornes de recharge de différentes capacités comme infrastructure associée.

La Tunisie est-elle prête pour la taxe d’ajustement carbone aux frontières?

Pour ce qui est de la décarbonation, on note les diverses actions de communication et de formation au profit des entreprises tunisiennes, notamment celles qui relèvent du secteur de l’industrie, pour se préparer à adhérer à des programmes de production propre et à se préparer à la mise en œuvre du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF). Celui-ci est un instrument réglementaire européen qui vise à soumettre les produits importés par l’Union européenne à une tarification du carbone dite «taxe carbone». Ces actions concernent les pratiques d’application de ce mécanisme ainsi que le calcul du bilan, de l’empreinte carbone et du coût financier du certificat carbone. Sur ce sujet de décarbonation, on note également l’organisation en septembre 2024 par l’ANME, en partenariat avec les organisations professionnelles nationales (Utica, Conect, Utap) et les organisations régionales et internationales (Pnud, Rcreee, Medener), du forum de la décarbonation en Méditerranée «Decarbomed». Un tel forum vise à éclairer sur la nécessité de développer une stratégie bas-carbone pour les entreprises afin de répondre aux défis environnementaux, d’avoir un accès au financement et de se positionner d’une manière compétitive sur le marché international. En marge de ce forum, l’ANME a procédé à la signature de trois accords avec certains de ses partenaires et au lancement de sa plateforme «Decarboact».

Quels ont été les principaux succès et les principales limitations cette année dans le domaine des énergies renouvelables?

Au niveau des limitations qui concernent l’intégration massive des capacités renouvelables par le réseau électrique, l’accès au foncier et la mobilisation du financement au profit des projets de décarbonation, des efforts sont en cours de la part des principales parties prenantes: le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, la Steg et l’ANME. Pour l’absorption massive des capacités renouvelables dans le réseau, la Steg continue à renforcer son réseau de transport électrique (lignes et postes) et à entreprendre des projets et des mesures d’accompagnement tels que le projet smart grid, le code réseau, le projet d’interconnexion Tunisie-Italie (Elmed), l’intégration des énergies renouvelables variables et le stockage d’énergie électrique. A propos de l’accès au foncier, le ministère chargé de l’énergie poursuit ses concertations avec les autres ministères concernés (Défense nationale, Agriculture, Domaines de l’Etat) en vue de surmonter les barrières non encore levées. Enfin, pour l’aspect relatif à l’accès au financement, l’ANME continue ses efforts d’opérationnalisation de l’ensemble des composantes du Fonds de transition énergétique (FTE) et de concertation et de recherche de fonds innovants avec ses différents partenaires nationaux, régionaux et internationaux.

Les mécanismes de financement, tels que le FTE, ont-ils été cette année suffisamment utilisés et efficaces?

Concernant ces mécanismes, et afin de surmonter les défis liés au financement des projets de maîtrise de l’énergie essentiels à la transition énergétique de la Tunisie, il est impératif de renforcer les ressources financières disponibles et de développer des structures de financement innovantes. A rappeler que la Tunisie a créé depuis 2013 le Fonds de transition énergétique par la loi n°2013-54; il est géré par l’ANME et a comme objectif de promouvoir les projets d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables aussi bien du secteur public que ceux du secteur privé. Ce fonds est considéré comme un levier financier essentiel pour accélérer les investissements de ces secteurs, notamment celui du privé. Il est censé apporter des solutions de financement diversifiées et intégrées à travers ses trois composantes: i) la composante prime (octroi d’une aide et d’une subvention au titre des investissements matériels et immatériels), ii) la composante crédit (octroi d’un emprunt à moyen et long terme) et fonds d’investissement (octroi d’une dotation remboursable ou d’une participation au capital. A fin 2022, les ressources de ce fonds ont atteint 685 millions de dinars (Mtnd), alors que ses interventions ont été de 402 Mtnd. En 2024, l’ANME et ses partenaires (ministère des Finances, Conseil bancaire et financier et banques locales) avancent sur la composante crédit de façon à pouvoir la mettre en œuvre dès que possible pour faire profiter les bénéficiaires éligibles des actions et des projets de maîtrise de l’énergie. L’ANME est aussi en train de travailler sur la conception et la mise en place de mécanismes de financement innovants en collaboration avec différents bailleurs et acteurs. On note particulièrement sa collaboration à l’échelle régionale et multilatérale dans le cadre de projets méditerranéens tels que le MeetMed et aussi à l’échelle bilatérale avec l’USAID/Berkeley Lab sur la conception d’un fonds de crédit renouvelable (Revolving LoanFund) qui permet de pérenniser l’alimentation de ce fonds à travers le remboursement des emprunts accordés. Déjà, cette collaboration a abouti à l’élaboration d’un rapport sur l’expérience internationale en matière de fonds renouvelable, en attendant la conception d’un fonds spécifique à la Tunisie. On note également les interventions de certaines banques locales et de bailleurs internationaux qui ont pu mobiliser des financements à plusieurs projets, notamment ceux afférents aux énergies renouvelables, dans le cadre d’une approche globale de financement climat.

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Ma French Bank en «fin de carrière»: que vont devenir les comptes de ses 700.000 clients ?

La cessation des activités de la banque en ligne Ma French Bank se fera progressivement jusqu’à l’été 2025. Les clients de la banque en ligne sont invités à transférer leurs avoirs vers un autre établissement bancaire..

Ma French Bank tire sa révérence après seulement quatre ans d’existence. Cette décision brutale affecte directement 675 000 clients et marque un tournant dans l’histoire des néo-banques françaises.

Lancée en juillet 2019 avec des ambitions élevées, Ma French Bank visait le million de clients. Malgré une offre attractive incluant la gratuité de la carte bancaire, l’établissement n’a jamais atteint la rentabilité espérée, conduisant La Banque postale à mettre fin à l’aventure.

D’après les experts, les facteurs majeurs qui expliquent cet échec cuisant sont le modèle économique non viable basé sur le low-cost, des coûts opérationnels trop élevés et une concurrence acharnée.

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Eaux minérales naturelles Perrier: un rapport accusant Nestlé Waters

La qualité des ressources en eau exploitées n’est toujours pas suffisante pour produire de l’eau minérale naturelle dans l’usine Perrier de Nestlé dans le Gard
(sud de la France), selon un rapport d’inspection de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie, daté du 30 août 2024, et révélé ce lundi 16 décembre par le
quotidien français Le Monde et la cellule investigation de Radio France.

Pour la première fois, «un arrêt de la production d’eau minérale naturelle sur le site de Vergèze» est envisagé. Après ces révélations sur l’utilisation de traitements interdits sur ses marques Hépar, Vittel, Contrex et Perrier, le groupe Nestlé Waters avait assuré avoir supprimé tous ses traitements illégaux et mis en place des plans de transformation de ses usines pour faire cesser la fraude, tout en affirmant que la sécurité sanitaire de ses produits avait toujours été garantie.

À rappeler qu’en 2021, en Amérique du Nord, le groupe avait notamment cédé à des fonds d’investissement des marques régionales d’eau de source. En 2023,
après un autre scandale en France qui avait entaché sa marque Buitoni, Nestlé avait fondé avec un fonds une société pour ses pizzas surgelées européennes.

Pour essayer de redorer son blason, le groupe souhaite augmenter ses investissements publicitaires et marketing de près de 10% d’ici à la fin de
l’année 2025. Reste que les investisseurs n’ont pas été très convaincus par ce plan, alors que l’action Nestlé a perdu 2% à la Bourse suisse mardi
19 novembre dernier.

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Scolarisation : les diplômés scientifiques tunisiens dépassent 20 %

Selon un récent rapport élaboré par la Commission de l’Union africaine (CUA)et le Centre de développement de l’OCDE, la «Tunisie affiche des taux d’obtention de diplômes en STIM ( science, technologie, ingénierie et mathématiques ) supérieurs à 20%, associés à des taux descolarisation élevés dans l’enseignement supérieur».

Le rapport économique «Dynamiques du développement en Afrique 2024 (AfDD 2024)» a indiqué que la Tunisie ainsi que l’Algérie, Maurice et leMaroc sont les pays africains qui ont ce nombre important de diplômés en STIM, qui reste un indicateur important dans le contexte des politiques dedéveloppement des compétences. Par conséquent, ces pays jouissent d’une bonne qualité de la main-d’œuvre.

Selon le même rapport, en 2024, l’Afrique devrait atteindre une croissancemoyenne du PIB de 3.5% et compter cinq des dix économies à la croissance laplus rapide au monde. Le taux de croissance de l’Afrique sera supérieur à lacroissance mondiale, estimée à 3.1%, et devrait atteindre 4.0% en 2025, contre 3.2% au niveau mondial. Ces perspectives de croissance peuvent être davantage stimulées en s’appuyant sur le dividende démographique lié à la croissance de la population en âge de travailler qui devrait doubler d’ici à 2050 et représenter 86% de l’augmentation totale de la population mondiale. Avec une population croissante de mieux en mieux éduquée, les pays africains se dotent d’un réservoir de talents sans précédent.

À signaler que l’Union africaine s’est engagée à améliorer les perspectives éducatives et professionnelles de la jeune main-d’œuvre africaine. Le développement des compétences est au cœur de son Agenda 2063 et l’éducation est le thème de l’Union africaine pour 2024.

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Le prix du gramme d’or au 16 décembre 2024

Le prix du gramme d’or est en Tunisie de 269,57 Tnd par gramme carat 24. Quant au prix de l’once d’or, il est de 8 384,66 Tnd par once et de 246,92 Tnd pour un gramme carat 22.Le prix d’un gramme carat 21 est de 235,87 Tnd et de 202,18 Tnd par gramme carat 18.

Les prix de l’or indiqués dans le marché local sont impactés par ceux du marché mondial de cette matière, et les achats massifs des banques centrales sont le principal facteur de hausse des prix depuis 2021.

L’or est utilisé dans l’industrie de la joaillerie. Il l’est également dans les la soudure des pièces électroniques et technologiques car il est un métal résistant.

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ANME: une subvention pour les entreprises pour installer des équipements photovoltaïques

Dans un communiqué publié hier, l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie a lancé un appel aux entreprises équipées de systèmes photovoltaïques et opérant dans le cadre du programme d’équipement des bâtiments et infrastructures liées au réseau basse tension afin qu’elles soumettent leurs dossiers de demande de subvention.

L’ANME encourage les entreprises à soumettre leurs dossiers même en cas de carence de données de consommation annuelle. Elle a souligné que le 20 décembre 2024 sera la date limite de dépôt des dossiers.

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Lancement de l’application web « Renseignements contraignants »: Une avancée pour le commerce en Tunisie

Le vendredi 13 décembre 2024, s’est tenu, au siège de la Direction générale des douanes au Centre Urbain Nord, l’atelier de lancement de l’application web « Renseignements contraignants » et la clôture du projet « Mise en place du mécanisme des renseignements contraignants en Tunisie ».

Cet événement a rassemblé des figures clés, notamment Mme Lamia ABROUG, Cheffe de Cabinet du Ministre du Commerce et du Développement des Exportations, M. Mohamed Hedi SAFER, Directeur général des Douanes, ainsi que des cadres du ministère et de la Direction générale des douanes. Mme Amal Mghirbi, Cheffe d’équipe du projet d’Appui aux Accords Commerciaux avec l’Afrique (AACA), était également présente.

L’atelier avait pour objectif de marquer le lancement de l’application web du mécanisme des renseignements contraignants, un outil essentiel pour les opérateurs économiques, et de souligner les réalisations du projet.

Durant l’atelier, les participants ont découvert les résultats du projet, qui s’articulent autour de quatre volets principaux :

  1. Appui technique : Assistance dans les domaines juridique, procédural et organisationnel
  2. Renforcement des capacités : Formation des cadres de la Direction générale des douanes en collaboration avec le programme OMD-UE
  3. Sensibilisation : Actions ciblées auprès des opérateurs économiques tunisiens
  4. Digitalisation : Développement d’une application web innovante permettant de gérer tout le processus, depuis la soumission des demandes jusqu’à la délivrance des renseignements contraignants.

Une démonstration en direct de l’utilisation de cette application a été effectuée, montrant sa simplicité et son efficacité pour les utilisateurs, ainsi que son impact sur la digitalisation et la modernisation des services douaniers tunisiens.

Ces activités ont été organisées dans le cadre du projet « Mise en place du mécanisme des renseignements contraignants au niveau de la douane » organisée dans le cadre du projet “Appui aux accords commerciaux avec l’Afrique” en partenariat avec l’Alliance Globale pour la Facilitation des Echanges (GATF) en coopération avec le ministère du commerce et du développement des exportations et la direction générale des douanes.

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Devises: les réserves de la BCT au 12 décembre 2024

Les réserves en devises de la Banque centrale de Tunisie (BCT) ont atteints 25 603,7 Mtnd au 12 décembre 2024.
Avec une croissance de 433,7 Mtnd, les avoirs de la BCT en devises passent de 25 170 Mtnd, le 12 décembre 2023, à 25 603,7 Mtnd un an après.
Ce chiffre est un indicateur crucial de la santé économique du pays. Les réserves en devises sont un élément économique essentiel qui reflète la capacité d’un pays à payer ses transactions internationales, à stabiliser sa monnaie, et à maintenir la confiance des investisseurs. Elles jouent un rôle important dans le soutien de la stabilité économique et financière d’un pays.

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Tourisme: plus de 7 milliards de dinars de revenus en 2024

Selon la Banque centrale de Tunisie (BCT), les recettes touristiques cumulées ont atteint 7 050 millions de dinars contre 6 572,1 millions à la même date de l’année 2023, soit une hausse d’environ 7%.

Les revenus du travail cumulés ont augmenté de 4,6%, passant de 7 272,5 Mtnd, le 10 décembre 2023, à 7 607,8 Mtnd actuellement.

La BCT indique également que la dette extérieure a atteint 13 483,1 Mtnd contre 11 069,4 Mtnd à la même date l’année dernière.

Les avoirs nets en devises ont augmenté pour atteindre 25 603,7 Mtnd, soit l’équivalent de 115 jours d’importation, à la date de 10 décembre 2024, contre 25 170 Mtnd, une année auparavant.

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Or noir: le prix du baril en légère baisse

Entre le 11 et le 12 décembre 2024, le prix du pétrole brut WTI est passé de 70,29 à 70,02 $, soit un recul de 0,38%. Quant au pétrole Brent, il est lui-même touché par une baisse de 0,15%, le prix du baril passant de 73,52 à 73,41 $.

En revanche, le prix du panier de l’OPEP est passé de 72,43 à 73,36 $, soit une hausse de +1,28%.

Reste à signaler que le prix du pétrole dans le monde affecte moult secteurs, notamment la production de l’énergie, l’industrie automobile, les transports et l’agriculture.

Il a également une influence sur la valeur du dollar et vice-versa, car il est souvent exprimé en dollar américain. Une chute du dollar peut provoquer une croissance du prix du pétrole, et cette mutation a une influence cruciale sur l’économie mondiale.

Parmi les principaux leaders de la production pétrolière dans le monde, citons l’Arabie saoudite, la Russie, les États-Unis, la Chine, l’Iran, l’Irak, le Koweït, le Mexique, le Venezuela, le Canada, le Nigeria, la Norvège, les Émirats arabes unis, l’Algérie et la Libye.

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Bourse: le Tunindex en marche arrière

La Bourse de Tunis a clôturé la nuit du jeudi 13 décembre avec une baisse de 3 Mtnd sur 1,3 million d’actions négociées. L’indice Tunindex a perdu 0,07%.

Dans un volume de 313 mille dinars, la SFBT a subi une légère baisse de 0,25%, avec une progression des revenus de 3,2%, à 634,4 Mtnd.

L’ATB, avec 283 mille dinars, a connu une décroissance de 0,69%. En contrepartie, la filiale tunisienne du groupe Arab Bank affiche une croissance de 7,5% de son PNB à fin septembre, à 275,5 Mtnd.

ICF se réjouit d’une hausse de 1,29% avec un volume de 229 mille dinars. L’action de la société chimique a gagné environ 40% depuis le début de l’année. Le premier semestre s’est soldé par un résultat net en hausse de 62,7%, à 16,6 MD. 

TPR recule de 1,41% dans un volume de 224 mille dinars. Le spécialiste des profilés en aluminium a subi un léger repli de ses revenus sur les trois premiers trimestres de cette année, de 1,3%, à 143,8 Mtnd.

La Biat recule de 0,87% et réduit sa performance depuis le 1er janvier à 24,57%.

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