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Les ressources génétiques pasto-fourragères en Tunisie au cœur d’un débat national

La valorisation de la diversité génétique fourragère et pastorale constitue la clé de voute pour la garantie de la sécurité alimentaire et d’une agriculture durable et résiliente au changement climatique, tel est le constat fait, mercredi 18 décembre, par les intervenants et panélistes au colloque national de la Banque Nationale des gènes (BNG), sur le rôle de la banque dans la réalisation de la sécurité alimentaire « les ressources génétiques pasto-fourragères face aux changements climatiques ».

Les ressources fourragères et pastorales nationales sont indispensables pour la durabilité du secteur de l’élevage, nécessaire à son tour pour l’alimentation humaine. Or, en Tunisie, les cultures fourragères qui sont à raison de 81% des cultures à sec, donc très exposées aux impacts des changements climatiques, subissent des pressions énormes, dont la sécheresse, la dégradation du sol, l’érosion génétique et la perte de la biodiversité. Leur dégradation constitue une menace pour le secteur de l’élevage et de l’agriculture.

Face à cette menace, la BNG envisage d’intensifier les « opérations agriculteurs- conservateurs » tout en coordonnant avec toutes les structures concernées et celles de la recherche pour intensifier les cultures et identifier des variétés résilientes aux changements climatiques.

A cet égard,  la banque prévoit d’œuvrer à engager une révision du cadre législatif des semences et plants dans la perspective d’élaborer un registre spécialisé dans les variétés autochtones, d’encourager la conservation à la ferme ainsi que d’intensifier les actions de sensibilisation , a souligné le directeur général de la BNG, Youssef Zidi.

La Banque va axer également, son action, ajoute le responsable, sur l’élaboration d’une stratégie nationale inclusive pour une gestion durable des ressources génétiques en collaboration avec les structures concernées, l’enrichissement des collections nationales pour accroître la diversité génétique disponible, afin de répondre aux défis climatiques et environnementaux actuels et futurs et la multiplication à grande échelle des ressources génétiques locales, afin de satisfaire les besoins des agriculteurs en semences autochtones qui contribuent à la sécurité alimentaire et à la promotion d’une agriculture durable résiliente aux stress hydrique et biotique.

Dans le monde entier, les banques des gènes sont des arches de Noé, leurs activités sont très importantes pour l’avenir de l’humanité, a fait remarquer Fayçal Ben Jeddi, docteur en sciences appliquées, agronomie et biotechnologie végétale.

Il a indiqué que la question des ressources fourragères est transversale et touche à multiples filières et à multiples cultures dont les céréales, les féculents, les oliviers et non seulement les plantes à vocation fourragères.

Sur 2193 espèces existantes en Tunisie, plus de 600 sont des espèces pasto-fourragères, a-t-il fait savoir, relevant qu »il y’a nécessité aujourd’hui de travailler sans perdre du temps sur des espèces spécifiques et ciblées pour les zones arides, humides ou montagneuses pour plus d’efficacité et pour aboutir à des résultats concrets, d’autant plus que l’amélioration variétale est un travail de longue haleine. « Les améliorateurs sont peu nombreux et l’amélioration nécessite une grande patience, parfois il faut 10 ans pour avoir un résultat ».

Intervenant à l’ouverture du colloque, le ministre de l’Agriculture: Ezzeddine Becheikh est revenu sur les défis auxquels fait face le secteur fourrager et partant celui de l’élevage.

Parmi ces défis, il a cité une baisse des superficies consacrées aux ressources fourragères, lesquelles représentent 16% des grandes cultures actuellement contre 65% en 1965.

Il s’agit également de la baisse des précipitations, la dégradation des terres, la perte de la biodiversité, sous les effets des changements climatiques, ce qui rend les cultures fourragères moins résilientes face à ces défis.

« En dépit de ces défis, notre pays est riche en patrimoine génétique et en biodiversité et nous devons œuvrer pour identifier des solutions et encourager les efforts de reproduction d’espèces fourragères plus résilientes et adaptées au changement climatique pour garantir la sécurité et la pérennité du secteur de l’élevage », a recommandé le ministre, revenant sur l’expérience réussie de reproduction de 3 espèces de figue de barbarie, résistantes à la cochenille du cactus.

Pour sa part, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Habib Abid a mis en exergue, l’expertise et les compétences scientifiques disponibles (chercheurs, ingénieurs, techniciens…) dans les institutions de recherche en Tunisie outre l’existence d’une base de données très importante à la BNG, autant d’atouts qui permettent de travailler ensemble pour identifier des solutions aux défis auxquels fait face le secteur des fourrages.

«  Il faut qu’on travaille avec des agriculteurs-multiplicateurs et avec les cercles de recherche pour identifier des espèces adaptées et résilientes à la désertification, qui constitue une menace réelle et aux impacts des changements climatiques en général », a-t-il dit.

Le ministre a également évoqué le projet de ceinture verte sur lequel, vont travailler conjointement les départements de l’Agriculture et de l’Environnement.

Il s’agit de zones de développement allant de Sfax, passant par Sidi Bouzid jusqu’à Kasserine et la frontière tuniso-algérienne, où seront développés des projets essentiellement basés sur l’agriculture ainsi que sur la valorisation des eaux usées pour l’irrigation des cultures dont les oliveraies.

La Banque nationale des gènes dispose jusqu’à aujourd’hui, d’une collection de 9223 accessions de ressources génétiques fourragères et pastorales, de 70 genres et 220 espèces identifiées.

Le colloque sur « les ressources génétiques pasto-fourragères face aux changements climatiques » est organisé par la BNG avec l’appui du ministère de l’environnement, la FAO et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA).

Avec TAP

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La croissance économique du Japon est en voie de reprise

En début d’année, l’optimisme dominait les perspectives de croissance économique au Japon. Le rythme prévu de l’expansion du PIB réel pour 2024 s’établissait autour de 1 %. Bien qu’il ne soit pas spectaculaire en comparaison internationale, ce chiffre restait encourageant puisqu’il dépassait la moyenne annuelle de 0,75 % enregistrée au Japon depuis 2000.

Toutefois, cet optimisme relatif s’est progressivement érodé au cours de l’année, dans un contexte marqué par une demande extérieure atone, une consommation stagnante et des incertitudes géopolitiques. Les prévisions récentes évoquent même une légère contraction de l’économie japonaise pour cette année. Cependant, les obstacles s’estompent et les conditions deviennent plus favorables pour le pays asiatique.

À notre avis, la croissance économique au Japon devrait connaître un rebond modéré l’année prochaine. Cet article met en lumière trois facteurs clés qui soutiendront cette amélioration en 2025.

Premièrement, la croissance robuste des salaires devrait surpasser l’inflation, augmentant ainsi le revenu réel et favorisant une reprise de la consommation. L’inflation élevée des deux dernières années a érodé le pouvoir d’achat des ménages, entraînant une stagnation de la consommation, restée bien en deçà des niveaux moyens d’avant la pandémie (2018-2019).

 

Depuis le milieu de l’année, la croissance des salaires réels a commencé à se redresser, portée par l’accord shunto – les négociations annuelles entre syndicats et dirigeants d’entreprises – qui a permis une augmentation moyenne des salaires de 5,6 %, la plus importante en 33 ans. Au troisième trimestre de cette année, la consommation a enregistré une hausse inattendue de 3,6 % en rythme annuel, la plus forte depuis la reprise post-pandémie.

À l’avenir, la principale fédération syndicale vise un accord similaire à celui de l’année dernière. Une augmentation moyenne des salaires de 5 %, avec une inflation proche de 2 %, entraînerait un gain substantiel du pouvoir d’achat des ménages. Le Premier ministre Ishiba soutient activement ces augmentations de salaire afin d’instaurer un cycle vertueux de croissance avec une inflation stable. Puisque la consommation représente environ 60 % de l’économie japonaise, cette hausse des revenus réels constitue un levier essentiel pour soutenir la croissance économique.

Deuxièmement, le gouvernement a introduit de nouvelles initiatives politiques et un programme fiscal qui stimuleront davantage l’économie. En novembre, le Cabinet a approuvé un plan de 21,9 trillions de yens (140 milliards USD), comprenant des initiatives visant à atténuer l’impact de l’inflation sur les ménages et à accroître les investissements dans les industries clés. Les mesures incluent des transferts en espèces pour les ménages à faible revenu, des subventions pour les factures d’électricité et de gaz, ainsi qu’une augmentation du seuil annuel de salaire exonéré d’impôts pour encourager la participation au marché du travail, notamment chez les femmes.

Le gouvernement cible également une augmentation des investissements, avec un soutien aux dépenses en capital dans les secteurs de l’intelligence artificielle et des semi-conducteurs, afin de regagner en compétitivité. Sur les trois premiers trimestres de cette année, les investissements n’ont progressé que de 0,2 % par rapport à la même période l’année dernière, un rythme décevant qui freine la croissance économique à long terme. Les nouvelles mesures gouvernementales contribueront à renforcer la croissance globale.

Troisièmement, les secteurs orientés vers l’exportation bénéficieront de la dépréciation du yen et de l’amélioration de la demande extérieure. Cette année, le yen s’est déprécié en moyenne de 7,6 % par rapport à l’année dernière ; un yen plus faible renforce la compétitivité des industries exportatrices en rendant les biens et services plus abordables sur le marché mondial. Ce changement monétaire a particulièrement bénéficié au tourisme, devenu l’un des plus grands secteurs d’exportation du Japon. En octobre 2024, le Japon a accueilli un nombre record de 3,3 millions de visiteurs. Au cours des 12 derniers mois, les dépenses touristiques ont atteint environ 37,7 milliards USD, soulignant la contribution substantielle du secteur à l’économie.

Au-delà du tourisme, des industries telles que l’automobile et l’électronique connaissent une demande accrue grâce à une meilleure compétitivité des prix. En outre, les exportations bénéficieront de l’amélioration de la demande extérieure : nous prévoyons que la croissance des volumes du commerce mondial continuera de se redresser, passant de 2,8 % cette année à 3,2 % en 2025. Dans l’ensemble, les perspectives d’amélioration des secteurs exportateurs contribueront à la reprise de la croissance économique au Japon.

En conclusion, la croissance économique au Japon devrait rebondir l’année prochaine, soutenue par la croissance du revenu réel favorisant la consommation, des stimuli fiscaux et des perspectives d’amélioration pour les secteurs orientés vers l’exportation. Nous prévoyons une croissance de 1,3 % en 2025 pour l’économie japonaise. Cette reprise donnera à la Banque du Japon la possibilité de reprendre ses hausses de taux d’intérêt, après une première augmentation prudente en mars, la première depuis 17 ans.

Source : QNB

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La LTDH appelle à repenser les politiques migratoires

La Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH) a appelé, mercredi 18 décembre, à l’occasion de la Journée Internationale des Migrants, à faire de cette Journée, une opportunité de repenser les politiques actuelles et de construire un avenir fondé sur la justice et le respect de la dignité humaine.

Dans une Déclaration publiée à l’occasion de cette journée, célébrée le 18 décembre de chaque année, la LTDH a exprimé  » sa pleine solidarité avec tous les migrants, quelles que soient leur situation juridique ou leurs origines culturelles et sociales ».

La Ligue a réitéré son engagement à défendre leur dignité et leurs libertés fondamentales, assurant que les droits des migrants et des migrantes sont une partie intégrante des droits humains.

Le LTDH a par ailleurs évoqué les défis considérables rencontrés par les communautés migrantes en Tunisie et dans le monde, exprimant dans ce contexte son inquiétude face aux politiques migratoires actuelles, tant au niveau national qu’international.

Ces politiques « manquent souvent de dimension humaine et tendent à criminaliser la migration au lieu de l’aborder de manière juste et équitable », avertit la Ligue.

En ce sens, la LTDH a appelé les autorités tunisiennes à « respecter leurs engagements internationaux en matière de protection des droits des migrants et garantir un traitement humain pour toutes les personnes sur son territoire.

Elle a appelé à renforcer le cadre législatif national pour assurer les droits des migrants, notamment en ce qui concerne l’accès à la justice, à l’emploi, à l’éducation et aux services de santé.

Elle a aussi souligné la nécessité de lutter contre toutes les formes de racisme et les discours de haine à l’encontre des migrants à travers des campagnes de sensibilisation et « de promouvoir la coopération afin de bâtir des politiques migratoires respectueuses de la dignité humaine ».

Avec TAP

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JCC2024: le cinéma sénégalais à l’honneur, une mémoire et une histoire qui remontent à 1966

Dans le cadre de la section « JCC Classique », la salle Tahar Cheriaa a accueilli, 17 décembre, la projection de la copie restaurée du long-métrage « Camp de Thiaroye » (1988) du réalisateur sénégalais Ousmane Sembène, premier lauréat du tout premier Tanit d’Or pour son premier long-métrage « La Noire de… », l’une des toutes premières œuvres qui ont enrichi les annales de la cinématographie africaine et ayant marqué très fort le palmarès des JCC dans leur édition de lancement (04-11 Décembre 1966).

Grand Prix du Jury à la Mostra de Venise en 1988, le chef-d’œuvre « Camp de Thiaroye », qui rend hommage aux tirailleurs sénégalais, est reconnu comme la première coproduction Sud-Sud, ayant réuni notamment dans l’équipe technique la monteuse tunisienne Kahéna Attia qui a été honorée aux côtés des techniciens Naâma Jazi, Hassan Daldoul, Lotfi Laayouni, Hechmi Joulag et Arbi Ben Ali.

La projection de ce film s’inscrit dans le cadre de l’hommage consacré par la 35ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC, 14-21 décembre 2024) au cinéma sénégalais dont le coup d’envoi officiel a été donné, 17 décembre, en présence de l’ambassadeur du Sénégal en Tunisie, Moustapha Sow.

Prenant la parole, l’ambassadeur a exprimé sa gratitude envers la direction des JCC pour cette reconnaissance, soulignant le dynamisme du cinéma sénégalais. Il a également mis en lumière les efforts du gouvernement sénégalais pour moderniser l’infrastructure cinématographique et soutenir les réalisateurs, qu’ils soient confirmés ou émergents, à travers des fonds de financement spécifiques.

Afin d’appuyer les actions de promotion de films sénégalais au Sénégal et à travers le monde, ainsi que la mobilité des talents et des œuvres cinématographiques et audiovisuelles sénégalaises, le Sénégal s’est doté en 2002 du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica), un mécanisme d’appui pour promouvoir le développement de l’industrie cinématographique et audiovisuelle sénégalaise.

Dans le cadre de ce « focus Sénégal », un hommage a été également rendu à l’un des pionniers défenseurs du cinéma africain le cinéaste sénégalais Ababacar Samb-Makharam, et ce, à travers la présentation de l’ouvrage « Ababacar Samb Makharam : Maître d’œuvre et Esthète du Cinéma Panafricain ». Pour préserver sa mémoire, sa fille Ghaël Samb Sall fait paraître en 2022 ce livre pour mettre en avant la particularité d’un parcours et la singularité d’une œuvre d’un metteur en scène militant par l’image, tant sur le plan esthétique que des choix thématiques.

Cet hommage célèbre le cinéma sénégalais présent dans toutes les sections du festival en rendant hommage aux pionniers tels qu’Ousmane Sembène (1923-2007) et Ababacar Samb Makharam (1934-1987), et en mettant à l’honneur des réalisateurs contemporains qui continuent de faire briller le cinéma africain sur la scène internationale.

Dans ce contexte « Focus Sénégal » s’est ouvert hier avec l’œuvre de romance « Banel et Adama »(2023) premier long métrage de la jeune cinéaste Ramata Toulay Sy, qui à 36 ans, fut la seule réalisatrice débutante invitée à concourir pour la Palme d’or et la Caméra d’or dans le cadre de la compétition officielle de la 76ème édition du festival de Cannes en 2023.

Avec TAP

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Météo : hausse des températures ce 18 décembre 2024

Selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie (INM), le temps sera mercredi 18 décembre 2024 peu nuageux sur l’ouest, le nord et le centre, avec des températures en légère hausse, comprises entre 13 et 20 degrés.

La mer sera agitée sur le littoral est, très agitée sur le Golfe de Gabès.

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Ouverture des candidatures aux bourses de master au Collège d’Europe pour 2025-2026

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé que le Collège d’Europe a ouvert des candidatures destinées aux étudiants des pays voisins de l’Union européenne, dont la Tunisie, pour l’octroi de bourses d’études de master dans les disciplines relatives aux affaires européennes et des études juridiques, économiques et financières, durant l’année universitaire 2025-2026.

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a indiqué dans son communiqué, que les spécialités auxquelles les étudiants tunisiens peuvent postuler pour étudier au Collège d’Europe comprennent un master en droit européen, un master en études économiques européennes, un master en études interdisciplinaires européennes et un master en études politiques européennes et de gouvernance.

Le ministère a ajouté que la liste des spécialisations comprend également un master en relations internationales et diplomatiques de l’Union européenne.

Selon le même communiqué, les étudiants souhaitant postuler pour cette bourse doivent soumettre leur candidature avant le 15 janvier via le site web suivant : httpss://www.coleurope.eu/admission

A noter que le Collège d’Europe a été fondé en 1949 à Bruges (Belgique) et ouvert deux campus l’un basé à Natolin (Pologne) et l’autre à Tirana (en Albanie).

Le collège d’Europe est une institution de référence dans le domaine des affaires européennes et dispose d’un vaste réseau d’anciens étudiants comprenant des présidents, des membres de gouvernements et des diplomates de haut niveau dans les secteurs public et privé, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du continent européen.

Avec TAP

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Samir Abid promet d’examiner les dossiers liés au secteur des dattes

Le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, a indiqué que les recettes des exportations des dattes tunisiennes enregistrent une hausse remarquable, assurant que les structures du ministère sont prêtes à examiner les dossiers liés aux dattes, ainsi que le programme national de promotion de ce secteur.

Le ministre a relevé, lundi lors d’une réunion de coordination sur le programme national de promotion du secteur des dattes, que le programme de missions d’exploration sera exécuté, citant à titre d’exemple, vers les pays asiatiques (Chine, Indonésie) et l’Europe du Nord, précise un communiqué publié mardi par le ministère.

Il a souligné l’impératif de bien se préparer et d’élaborer un programme de promotion qui contribue au renforcement de la présence du produit tunisien et de sa compétitivité sur les marchés traditionnels, ainsi que l’exploration de nouvelles opportunités sur les marchés porteurs, notamment avec l’accroissement de la concurrence extérieure.

Le ministre a pris connaissance, par la même occasion, des problèmes du secteur relatifs notamment à la production, à la concurrence extérieure, aux procédures administratives et douanières, ainsi qu’à la hausse du coût du transport.

Abid a appelé, lors de cette rencontre, à accorder l’intérêt nécessaire à l’organisation régulière de ces rencontres entre les différentes parties intervenantes, et à veiller à intensifier toutes les initiatives, à traves la participation dans les foires internationales et les missions des hommes d’affaires pour gagner le défi de l’exportation et le positionnement sur les marchés étrangers.

En dépit de l’amélioration des exportations des dattes en volume et en valeur, la production nationale des dattes devra baisser de 10,7% par rapport à la saison précédente, pour atteindre 347 000 tonnes durant la saison 2024-2025, selon les estimations du ministère de l’Agriculture.

Les données du ministère de l’Agriculture montrent une évolution de la valeur des exportations des dattes de 33,5%, au cours de la période indiquée ci-dessus, pour s’établir à 40,805 millions de dinars (MDT) contre 30,552 MDT, durant la saison écoulée.

Avec TAP

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Visite inopinée à Sidi Bouzid du président de la République

Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué une visite surprise dans le gouvernorat de Sidi Bouzid mardi 17 décembre 2024.

Cette visite du chef de l’Etat à Sidi Bouzid coïncide n’est pas fortuite puisqu’elle coïncide avec le 14e anniversaire de la « révolution » tunisienne.
A cette occasion, Kaïs Saïed a rencontré des habitants de la délégation de Mezzouna devant l’usine de plastique, discutant de leurs préoccupations locales. Ces derniers ont bien évidemment souhaité que l’usine reprenne son activité, étant donné qu’elle fournit plusieurs dizaines d’emplois dans la région.
Le président de la République s’est également rendu dans la délégation de Menzel Bouzaiene, où il a visité le cimetière de la ville et récité la Fatiha sur la tombe du martyr Chawki Nasri, avant de rencontrer des habitants.
Ensuite, il s’est rendu à Nfidhet El Akarma, où il a visité le cimetière local et récité la Fatiha sur la tombe de Mohamed Ameri, considéré comme le premier martyr de la révolution tunisienne, qui aurait été tué le 17 décembre 2010.

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Fête de la Révolution: la Tunisie a besoin de tous ses enfants pour son développement, affirme le CNRD

Le Conseil national des régions et des districts (CNRD) a déclaré, mardi 17 décembre, que la Tunisie a besoin des efforts de tous les citoyens pour réaliser la stabilité et le développement et bâtir un avenir à la hauteur des aspirations du peuple tunisien.

Le conseil a souligné, dans une déclaration publiée à l’occasion du 14e anniversaire de la Révolution, l’importance de l’unité nationale pour faire face aux défis, appelant toutes les forces nationales à prioriser l’intérêt suprême du pays et œuvrer à renforcer la souveraineté et la sécurité de la Tunisie.

« La date du 25 juillet 2021 a constitué une étape importante dans le processus de rectification de la Révolution à travers laquelle le peuple tunisien a exprimé son refus à la politique qui a échoué dans la réalisation de ses aspirations. Le peuple a réitéré son attachement aux objectifs de la Révolution pour bâtir un pays juste, qui s’attaque à la corruption, respecte la loi et garantit la dignité « , lit-on de même source.

Le CNRD a, par ailleurs, souligné l’importance de réaliser la justice dans les différentes régions par la création, notamment, de projets de développement qui mettront fin la marginalisation et garantiront une vie décente à tous les Tunisiens.

Le conseil a aussi fait part de l’importance qu’il accorde au rôle des jeunes en tant que force vive sur laquelle a été basée la Révolution, appelant à leur permettre une participation effective dans la prise de décision.

Avec TAP

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Francophonie – Tunis abrite le congrès général du RAFANAQ

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique organise, les 18 et 19 décembre 2024, le congrès général du Réseau africain francophone des agences nationales d’assurance qualité (RAFANAQ), informe un communiqué dudit ministère.

Ce congrès se tient dans le cadre des activités de l’Agence tunisienne d’évaluation et d’accréditation de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, notamment celles relatives à la présentation et promotion de l’Agence au double niveau national et international et son adhésion aux réseaux régionaux et internationaux en matière de qualité, d’évaluation et d’accréditation de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Ce congrès sera axé sur l’évaluation de la recherche scientifique et des structures de recherche en tant que thème central de cette rencontre, ainsi que les mécanismes et outils appropriés permettant de promouvoir l’excellence, la compétitivité scientifique et l’échange d’expériences entre les membres du réseau et leurs partenaires et les méthodes d’évaluation, d’accréditation, d’assurance qualité et de classement au niveau national des établissements d’enseignement supérieur.

Il est à signaler que le réseau RAFANAQ vise à promouvoir la culture d’assurance qualité dans l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et l’innovation dans les pays africains francophones, à renforcer la coopération entre les agences nationales d’assurance qualité, à échanger les bonnes pratiques en vue de développer l’enseignement et à soutenir la mise en œuvre des accords en Afrique et à l’échelle internationale pour la reconnaissance des qualifications de l’enseignement supérieur, outre le renforcement de la standardisation des normes d’assurance qualité entre les pays africains.

A noter que l’agence tunisienne d’évaluation et d’accréditation dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique a pu obtenir la qualité de membre dans un certain nombre de réseaux étrangers dans le domaine de l’évaluation, de la qualité et de l’accréditation dont, notamment le « RAFANAQ ». Elle est membre de ce réseau depuis le 5 janvier 2024.

Avec TAP

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Pluviométrie

Voici les quantités de pluie enregistrées en mm, durant les dernières 24h:

Gouvernorat de Médenine :

Midoun 10 – Hassi Jerbi 8 – Souihel 24 – Zarzis 11 – Sedwikche 15 – Sidi Makhlouf 3 – Médenine Station 4 – Ben Guerdane 17 – Béni Khdèche 3 – Médenine Nord 3 – Ajim 1 – Midoun 10 – Barrage Ghiyane 11

Gouvernorat de Tataouine :

Remada 23 – Borma 1 – Ghomrassen 6 – Tataouine Station 11 – Dhiba 12 – Tataouine Nord 9 – Tataouine Sud 13 – Bir Lahmar 11 – Sammar 15 – Béni Mhira 17

Gouvernorat de Béjà :

Teboursouk 1 – Mejez El Bab 1 – Tibar 1

Gouvernorat de Monastir :

Bembla 8 – Ksibet Médiouni 1 – Menzel Nour 19 – Teboulba 11 – Moatmar 5 – Sahline 1 – Ouardanine 3 – Jamel 10 – Béni Hassen 1 – Ksar Hellal 4 – Sayada/Lamta/Bouhjar 4 – Moknine 4 – Monastir Ville 10 – El Bkalta 12 – Zarmeddine 12 – Monastir Aéroport 2 -Sidi Bannour 17

Gouvernorat de Sousse :

Msaken 6 – Bouficha 1

Gouvernorat de Zaghouan :

Fahs 2 – Mogran 2

Gouvernorat de Bizerte :

Tinja 1 – Utique 3 – Menzel Bourguiba 1 – Sidi Ahmed 1

Gouvernorat de Siliana :

Siliana 1 – Makthar Ville 1

Gouvernorat de Nabeul :

Korba 1 – Dar Allouche 1 – Hammamet 1 – Nabeul 1

Gouvernorat de Mahdia :

Chebba 2 – El Jem 1 – Ksour Essef 1 – Ouled Chamakh 7

Gouvernorat de Jendouba :

Tabarka 8 – Aïn Draham 1 – Barrage Barbara 4 – Jendouba 3

Gouvernorat du Kef :

Ouled Mallègue 1 – Tajérouine 1 – Kalaat Sinan 1 – Kef 1 – Sakiet Sidi Youssef 1

Gouvernorat de Sfax :

Sfax Aéroport 1 – Aguereb 2 – El Ghraba 1 – El Hancha 6 – El Amra 1 – Sfax Ville 1 –

Gouvernorat de Tunis :

Tunis Carthage 2 – Charguia 2 – Saida Manoubia 1 – La Goulette 2 – Sidi Bousaïd 1

Gouvernorat de Manouba :

Manouba 3 – Sayda 3 – Sayda 3

Gouvernorat de l’Ariana :

Cherfech 4

Avec TAP

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Fête de la Révolution : Le président de la République en visite à Ben Guerdane (bulletin)

Le président de la République Kaïs Saïed s’est rendu, mardi 17 décembre, dans la délégation de Ben Guerdane à l’occasion de la célébration de la 14ème année de la Révolution.

La Tunisie célèbre, mardi 17 décembre, la commémoration de la Révolution déclenchée le 17 décembre 2010 dans le gouvernorat de Sidi Bouzid.

Le 17 décembre a été décrété officiellement jour de fête de la Révolution au lieu du 14 janvier en vertu d’un décret présidentiel publié en 2021 régissant les jours féries en Tunisie.

Avec TAP

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La Tunisie célèbre le 14e anniversaire de la Révolution tunisienne

La Tunisie célèbre, mardi 17 décembre, le 14ᵉ anniversaire de la Révolution, dont les premières étincelles ont éclaté le 17 décembre 2010 dans le gouvernorat de Sidi Bouzid (Sud-Ouest).

La série de protestations populaires qui a ensuite gagné plusieurs régions du pays a conduit à la chute du régime de Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier 2011, après avoir dirigé le pays pendant 23 ans.

La date du 17 décembre a été décrétée jour de la fête officielle de la révolution au lieu du 14 janvier, en vertu d’un décret présidentiel publié au Journal officiel (JORT) en 2021, fixant les jours de fêtes nationales.

Lors d’une réunion du Conseil des ministres, le 15 janvier 2022, le président Kais Saïed avait affirmé que la fête nationale de la révolution était bien le 17 décembre, et qu’en contrepartie, la date du 14 janvier 2011, marquant la chute du régime Ben Ali, n’était autre qu’une « tentative de sauver le système ».

Il a également rappelé le 24 décembre 2010, date à laquelle « certains avaient exigé la chute du régime après le décès de deux jeunes à Menzel Bouzaiane (Sidi Bouzid), transformant, ainsi, les revendications économiques et sociales en une protestation politique », a-t-il dit.

L’anniversaire de la révolution est célébré sur trois jours à travers toutes les régions par les autorités locales ainsi que les membres de la société civile. De nombreuses activités sont organisées lors de ce jour de célébration qui débute avec la levée des couleurs nationales au rythme de l’hymne national, avec la participation des différentes unités sécuritaires, militaires et de la protection civile.

Des manifestations culturelles variées sont au programme des célébrations sous l’égide du ministère des Affaires culturelles. Ces activités qui comprennent des concerts de musique, des ateliers de création et des conférences sont organisées dans les centres culturels et les espaces publics.

Dimanche dernier, l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle a organisé, à cette occasion, au musée du Bardo, la manifestation « Cinéma de la Révolution au Musée », en coopération avec l’Institut national du patrimoine et la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs.

Avec TAP

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A Abidjan, le ministre de l’Economie appelle les entreprises japonaises à intensifier leurs investissements en Tunisie

Le ministre de l’Economie et de la planification, Samir Abdelhafidh a appelé à Abidjan (Côte d’Ivoire), les entreprises japonaises à intensifier leurs investissements en Tunisie et en Afrique afin de contribuer à créer de la richesse et des emplois, conformément aux objectifs de l’agenda de l’Union africaine de 2063, d’après un communiqué du département de l’Economie et de la Planification.

Prenant part à la troisième édition du Forum Économique Public-Privé Japon-Afrique tenu, lundi 16 décembre, dans la capitale ivoirienne, le ministre a souligné l’ouverture de la Tunisie et son adhésion aux initiatives d’intégration régionale à l’instar de la l’Accord établissant la zone de libre-échange continentale (Zlecaf) et l’accord portant sur le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa).

Et d’ajouter que la Tunisie accorde de l’importance à son tissu industriel et aux nouvelles technologies qui constituent une opportunité pour l’investissement.

De leur part, les représentants du gouvernement japonais ont affirmé leur engagement à renforcer leur partenariat avec les pays africains, d’après la même source.

Depuis 2018, le Forum Economique Public-Privé Japon-Afrique se tient en Afrique tous les trois ans pour promouvoir et renforcer les liens commerciaux entre le Japon et l’Afrique. Au programme de cette édition figure l’organisation de séances plénières, de tables rondes et des événements de réseautage visant à promouvoir les relations en matière de commerce, d’investissement et d’innovation dans les domaines de la transformation verte, des infrastructures, des solutions financières, de la connectivité.

Le lancement de ce forum a été initié par l’ancien Premier ministre japonais, Shinzo ABE lors de la sixième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD VI), tenu au Kenya en août 2016.

Avec TAP

 

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La Hongrie offre 250 bourses d’études au profit des étudiants tunisiens au titre de l’année universitaire 2025-2026

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé que la Hongrie offre 250 bourses d’études au titre de l’année universitaire 2025-2026 au profit des étudiants tunisiens pour les cycles de licence, OTM, master et doctorat.

L’attribution de ces bourses intervient en application du mémorandum d’entente conclu entre le ministère de l’Enseignement supérieur et le ministère hongrois des Affaires étrangères et du Commerce pour la coopération dans le cadre du programme « Stipendium Hungaricum« .

Ces bourses comprennent l’exonération des frais d’inscription à l’université, d’hébergement, l’assurance maladie et une allocation mensuelle selon le niveau d’études.

La date limite de dépôt des candidatures a été fixée au 15 janvier 2025.

Avec TAP

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JCC2024: entre « calligraffiti » et cinéma, l’artiste protéiforme El Seed fait de « Perception » une expérience humaine profonde

Créateur de l’affiche officielle de la 35ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC), El Seed marque cette édition non seulement en tant qu’auteur de l’identité visuelle de l’édition 2024 du festival, mais également en tant que réalisateur. Son film documentaire « Perception » en dit long sur un artiste protéiforme.

Dans son univers où il swingue entre art visuel, graffiti, calligraphie, design et cinéma, El Seed refuse toute étiquette rigide. Il se définit comme un artiste contemporain, un artiste tout court.

Présent le lundi 16 décembre, lors d’une rencontre organisée au centre de presse du festival, El Seed a décrit « Perception » comme une véritable aventure humaine dont la réalisation s’est naturellement imposée pendant le processus créatif de son œuvre artistique de 2016, « Perception ».

Cette dernière, réalisée au cœur du quartier égyptien des chiffonniers au Caire, est une fresque monumentale réalisée sur les façades du quartier qui propose une réflexion intime et introspective sur la manière dont l’art peut transformer notre regard sur un espace de vie et affiner notre notre perception de ceux qui l’habitent.

Réputé à l’international pour ses fresques monumentales et son style alliant calligraphie et graffiti, l’artiste franco-tunisien, qui prend part pour la première fois aux JCC, parle de son documentaire qui intervient comme un travail qui met en lumière l’invisible, le marginal et l’oublié à travers une expérience hors du commun qu’il a vécue durant toutes les étapes de réalisation de son œuvre.

Le documentaire qui suit le projet initié par El Seed dans ce quartier souvent perçu sous un prisme négatif, donne la parole aux habitants de cette communauté qui, dans leurs témoignages, apportent un éclairage sur leur vécu quotidien.

En capturant des moments de vie, de partage et de confession, El Seed met en lumière les liens humains tissés entre un artiste et une population qu’il a côtoyé de plus près. « Perception » tente d’interpeller, d’émouvoir et d’inviter chacun à revoir sa manière de regarder le monde. Il s’agit également d’une immersion dans l’univers d’un artiste qui, par son talent et son engagement, repousse les limites de la création en faisant de « Perception » une expérience humaine profonde.

Avec TAP

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Appel à candidatures au Prix international UNESCO pour la promotion des jeunes scientifiques dans les STIM

L’UNESCO lance un appel à candidatures pour le Prix international UNESCO-Al Fozan pour la promotion des jeunes scientifiques dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM).

Le Prix international UNESCO-Al Fozan vise à améliorer la recherche, l’éducation et la collaboration internationale dans les domaines STIM pour relever les défis mondiaux alignés sur les Objectifs de développement durable (ODD).

Le Prix reconnaît les jeunes scientifiques dont le travail contribue au progrès socio-économique mondial et encourage un plus grand intérêt pour la science, en particulier parmi les femmes et les filles, afin de favoriser l’égalité des genres et de promouvoir les carrières scientifiques.

La Date limite de candidature est fixée au 15 avril 2025. Les candidatures à ce prix doivent être faites en ligne sur le lien suivant : www.bananebunescoalloranprive.org en envoyant une copie à l’adresse électronique suivante dgcudcm.mests@mesrst.

Avec TAP

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Temps brumeux le 17 décembre

Selon l’Institut national de la météorologie (INM), le temps sera brumeux ce matin du 17 décembre 2024, en particulier dans les régions de l’ouest, du nord et du centre.

Les températures varieront entre 14 et 19 degrés, avec 11 degrés sur les hauteurs de l’ouest. Des pluies éparses, localement orageuses, sont attendues sur le sud-est et l’extrême sud et des passages nuageux se produiront ailleurs.

La mer sera agitée sur le littoral Est, très agitée sur le Golfe de Gabès, et peu agitée sur le nord.

Le vent soufflera du nord, assez fort sur les côtes Est, et modéré à faible ailleurs.

Avec TAP

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Ibn Khaldoun et les Arabes !

Ibn Khaldoun (1332-1406), historien, sociologue et philosophe, a exprimé des vues nuancées sur les Arabes dans son célèbre ouvrage, « Al-Muqaddima« . Ses opinions reflètent à la fois son admiration pour certains aspects de la culture arabe et ses critiques envers leurs comportements sociaux, surtout dans le contexte des sociétés bédouines et tribales.

 

Voici un résumé de sa pensée sur les Arabes du Moyen-Orient: 

1. Admiration pour leur rôle historique

Ibn Khaldoun reconnaît la contribution majeure des Arabes dans l’histoire, notamment :

  • leur rôle dans la diffusion de l’islam,
  • l’émergence de grandes civilisations islamiques, comme celle des Omeyyades et des Abbassides,
  • le développement de la langue arabe comme vecteur de la science, de la philosophie et de la culture.

Il souligne leur capacité à établir des empires puissants, en partie grâce à leur solidarité tribale, qu’il appelle « asabiyya » (cohésion sociale).

 

2. Critiques sur leur mode de vie tribal

Dans « Al-Muqaddima », Ibn Khaldoun critique certains traits qu’il attribue aux Arabes bédouins, notamment :

  • leur instabilité politique : Il observe que les Arabes, notamment les tribus bédouines, ont tendance à déstabiliser les régimes établis, mais ont du mal à maintenir des institutions stables une fois au pouvoir,
    • Citation : « Les Arabes, lorsqu’ils s’emparent d’une civilisation, ne laissent derrière eux que ruine et désolation »;
  • leur nomadisme : Ibn Khaldoun considère que leur mode de vie nomade limite leur capacité à développer des infrastructures durables ou des institutions complexes;
  • leur faible intérêt pour l’agriculture et les arts : Selon lui, leur économie reposait souvent sur la conquête et la prédation, plutôt que sur des activités productives stables.

 

3. La distinction entre Bédouins et sédentaires

Ibn Khaldoun établit une distinction claire entre les Arabes sédentaires (ceux vivant dans des villes comme Damas, Bagdad ou au Caire) et les Bédouins. Il admire davantage les premiers, qu’il associe à des réalisations culturelles et scientifiques, tandis qu’il critique le mode de vie des Bédouins pour son impact destructeur sur la civilisation.

 

4. Une analyse sociologique et non raciste

Bien que ses critiques puissent sembler dures, il est essentiel de noter qu’Ibn Khaldoun n’avait pas une approche raciste ou essentialiste. Ses jugements se fondent sur des observations historiques et sociales de son époque. Il ne critique pas les Arabes en tant que peuple, mais analyse leur comportement en fonction de leur mode de vie tribal ou urbain.

En résumé, Ibn Khaldoun admire les contributions historiques des Arabes tout en étant critique envers les aspects de leur organisation sociale et politique, en particulier chez les tribus nomades. Son analyse est un mélange de reconnaissance et de scepticisme, caractéristique de son approche méthodique et sociologique.

 

Les aspects négatifs des Arabes

Vous avez raison : Ibn Khaldoun a souvent insisté sur les aspects négatifs des Arabes, en particulier dans leur rôle de destructeurs des civilisations lorsqu’ils ne parviennent pas à stabiliser les structures qu’ils conquièrent. Ses critiques, bien que dures, s’inscrivent dans une logique sociologique et historique. Voici une analyse plus approfondie de ces critiques : 

1. Destructeurs des civilisations établies

Ibn Khaldoun écrit que les Arabes, notamment les tribus bédouines, ont tendance à provoquer la ruine des civilisations lorsqu’ils les conquièrent. Selon lui, cela est dû à leur mode de vie nomade et leur manque d’expérience dans la gestion des sociétés complexes.

  • Citation célèbre :
    « Lorsque les Arabes s’emparent d’un territoire, ils le dévastent. Ils sont par nature incapables de fonder une civilisation, car ils manquent de discipline et d’organisation. »
    Cette déclaration souligne une incapacité, selon lui, à construire ou à maintenir des infrastructures durables, comme des villes ou des institutions étatiques solides.

 

2. L« asabiyya » (solidarité tribale) et ses limites

Ibn Khaldoun reconnaît que les Arabes tirent leur force de leur « asabiyya », cette solidarité tribale qui leur permet de renverser des régimes et de bâtir des empires. Cependant, il estime que cette cohésion diminue rapidement une fois qu’ils atteignent le pouvoir.
Cela conduit à des divisions internes et à une incapacité à maintenir l’ordre, ce qui affaiblit les institutions politiques.

  • Citation :
    « Les Arabes ne peuvent gouverner qu’en adoptant les institutions d’autrui. »
    Ici, il suggère que les Arabes doivent s’appuyer sur des structures préexistantes, souvent créées par d’autres peuples (Perses, Byzantins, etc.), pour pouvoir administrer leurs empires.

 

3. Le nomadisme et ses effets

Pour Ibn Khaldoun, le mode de vie nomade des Arabes bédouins est à la fois leur force (adaptabilité, solidarité) et leur faiblesse (manque d’intérêt pour les arts et l’administration). Il affirme que leur dépendance à des ressources limitées (pâturages, pillages) les rend hostiles aux formes de vie sédentaire et urbaine.

  • Citation :
    « Les Arabes, en raison de leur vie nomade, sont peu enclins à bâtir des villes ou des infrastructures, et ils considèrent souvent la richesse et la stabilité comme des menaces à leur liberté. »

 

4. Les dynasties arabes et la fragilité du pouvoir

Ibn Khaldoun critique particulièrement la gestion des dynasties arabes, qu’il considère comme éphémères par rapport à celles des Perses ou des Berbères. Selon lui, après une phase de conquête, ces dynasties tombent dans le luxe et la décadence, ce qui entraîne leur chute rapide.

  • Citation :
    « L’État arabe se construit par la force et la conquête, mais il se détruit par l’excès de pouvoir et le relâchement des mœurs. »

 

5. Une analyse spécifique aux Arabes bédouins

Il est important de noter qu’Ibn Khaldoun ne généralise pas ses critiques à tous les Arabes. Ses observations s’appliquent principalement aux tribus bédouines, qu’il distingue des Arabes sédentaires, qui ont contribué au développement de la culture et des sciences islamiques. Les citadins arabes, selon lui, peuvent exceller dans la civilisation lorsqu’ils adoptent un mode de vie plus organisé.

 

Conclusion : Une critique contextuelle

Les critiques d’Ibn Khaldoun ne doivent pas être interprétées comme une condamnation totale des Arabes. Elles reflètent :

  • Une analyse des sociétés tribales de son époque.
  • Une mise en garde contre les conséquences du nomadisme et du manque de structures étatiques solides.

Pour lui, ce rôle « négatif » est davantage lié aux conditions historiques et sociales qu’à une caractéristique inhérente aux Arabes. Ces idées montrent son approche novatrice, centrée sur les dynamiques de pouvoir, les cycles de civilisation, et le rôle des structures sociales.

 

Ibn Khaldoun et le Moyen-Orient

 

Oui, Ibn Khaldoun évoque les populations du Moyen-Orient, notamment les Égyptiens et les Syriens, dans son « Muqaddima », mais il les mentionne surtout en lien avec leurs contextes historiques, géographiques et culturels. Voici ce qu’il dit à propos de ces peuples :

 

1. Les Égyptiens

Ibn Khaldoun accorde une attention particulière à l’Égypte en raison de son importance historique, géographique et politique dans le monde islamique. Il observe plusieurs caractéristiques liées à la société égyptienne :

La richesse de la vallée du Nil :
Il souligne que la fertilité du Nil a permis à l’Égypte de soutenir de grandes civilisations, de l’époque pharaonique jusqu’aux périodes islamiques. Cependant, il note que cette abondance peut aussi engendrer une certaine dépendance vis-à-vis des conditions naturelles.

    • Citation :« Les habitants de l’Égypte sont souvent influencés par le Nil, qui détermine leur subsistance et leur mode de vie. Leur caractère est façonné par cette richesse naturelle. »

Un peuple soumis à l’autorité :
Ibn Khaldoun remarque que les Égyptiens ont une longue histoire de soumission à des gouvernements forts et centralisés (des pharaons jusqu’aux Mamelouks). Selon lui, cela a forgé un caractère de résignation parmi les masses.

 

2. Les Syriens

La Syrie, comme l’Égypte, était un centre culturel et religieux majeur. Ibn Khaldoun y voit une région marquée par sa diversité ethnique et culturelle, mais il en parle surtout en relation avec son rôle dans les grands empires islamiques (Omeyyades, Abbassides, etc.).

Un territoire stratégique :
Il admire la position géographique de la Syrie, car elle sert de carrefour entre l’Orient et l’Occident. Il souligne également la prospérité de ses villes comme Damas, qui a été la capitale des Omeyyades.

Une influence des invasions étrangères :
Il mentionne que la Syrie a souvent été touchée par des invasions (croisés, Mongols), ce qui a marqué son peuple et sa culture.

 

3. Les Libanais

Ibn Khaldoun ne parle pas spécifiquement des Libanais en tant que peuple distinct, car à son époque, le Liban n’était pas considéré comme une entité culturelle ou politique séparée. Cependant, il fait référence aux montagnes du Liban et à leurs habitants, qu’il décrit comme des communautés semi-autonomes vivant dans des régions difficiles d’accès.

  • Les communautés montagnardes :
    Il note que les régions montagneuses, comme celles du Liban, sont souvent habitées par des groupes qui résistent à l’autorité centrale et préfèrent un mode de vie isolé.

 

4. Une distinction entre les citadins et les ruraux

Pour Ibn Khaldoun, les différences sociales et culturelles ne tiennent pas seulement à l’appartenance régionale, mais aussi au mode de vie :

  • Les habitants des grandes villes comme Le Caire, Damas ou Bagdad (autrefois) sont associés à une civilisation avancée, grâce à l’organisation sociale, à la stabilité politique et à l’économie urbaine.
  • Les populations rurales ou montagnardes (comme dans le Liban ou les zones désertiques) sont perçues comme moins avancées, en raison de leur mode de vie plus austère et tributaire de la nature.

 

5. Une vision conditionnée par le contexte

Ibn Khaldoun ne critique pas directement les habitants du Moyen-Orient, comme il le fait parfois pour les tribus arabes nomades. Il considère plutôt que les sociétés égyptienne et syrienne ont été façonnées par des facteurs historiques, géographiques et politiques spécifiques. Leur prospérité ou leur déclin dépend davantage des dynamiques de pouvoir (dynasties, invasions) que de caractéristiques intrinsèques.

Conclusion

Ibn Khaldoun a cité les Égyptiens, les Syriens et, dans une moindre mesure, les habitants des régions libanaises, mais ses observations restent générales. Il s’intéresse davantage aux dynamiques historiques et sociales qu’aux peuples eux-mêmes. Pour lui, les habitants des grandes villes comme Le Caire ou Damas incarnent souvent des civilisations avancées, mais leur sort est lié à la stabilité des pouvoirs en place.

 

Ibn Khaldoun et les Noirs

Oui, Ibn Khaldoun parle des Noirs dans « Al-Muqaddima », mais ses propos doivent être replacés dans le contexte de son époque. Il aborde le sujet dans le cadre de ses analyses historiques, sociologiques et géographiques, et ses opinions reflètent les préjugés et les connaissances limitées de son temps.

Voici une analyse de ses propos :

 

1. Les Noirs dans le cadre des « climats » géographiques

Ibn Khaldoun développe une théorie selon laquelle le caractère et les modes de vie des peuples sont influencés par les conditions climatiques et géographiques. Il divise le monde en sept « climats » (zones géographiques) et attribue des caractéristiques générales aux peuples vivant dans chacun de ces climats.

  • Les habitants des régions chaudes (Afrique subsaharienne) :
    Ibn Khaldoun pense que les peuples vivant dans des régions très chaudes ont un mode de vie qu’il qualifie de « simple » ou « primitif », qu’il attribue aux conditions climatiques extrêmes.
    • Citation :
      « Les Noirs habitent dans des climats très chauds, ce qui affecte leur comportement et leur tempérament, les rendant plus enclins à la joie et au divertissement. »

Il généralise, souvent de manière négative, en disant que ces conditions les empêchent de développer des civilisations complexes comparables à celles des régions tempérées.

 

2. Une perception ethnocentrée et marquée par les préjugés

Ibn Khaldoun, bien qu’éminent penseur, exprime des idées qui reflètent les préjugés de son époque :

Il considère que les Noirs ont tendance à mener une vie qu’il qualifie de « moins civilisée » (ce qui pour lui signifie moins urbanisée et moins organisée politiquement). Cette vision est influencée par le regard des sociétés méditerranéennes et arabes sur les peuples subsahariens.

IL associe parfois les Noirs à des rôles subalternes dans les sociétés islamiques médiévales, notamment comme esclaves ou serviteurs, un statut courant dans le monde arabo-musulman de l’époque.

Citation controversée :
« Ils [les Noirs] se distinguent par leur légèreté et leur frivolité, ce qui est commun aux nations qui vivent dans des climats chauds. »

 

3. Reconnaissance de leurs qualités

Cependant, Ibn Khaldoun ne se limite pas aux critiques. Il reconnaît également certaines qualités des Noirs, notamment leur courage et leur force physique, des caractéristiques souvent mentionnées dans le cadre des armées ou des travaux physiques.

 

4. Les Noirs dans l’histoire islamique

Ibn Khaldoun mentionne aussi les Noirs dans un contexte historique, en reconnaissant leur rôle dans certaines civilisations :

  • Les royaumes africains comme le Ghana, le Mali et le Songhaï, qu’il considère comme des entités politiques importantes.
  • Les contributions des Noirs dans les armées islamiques, notamment les soldats-esclaves appelés zanj.

5. Une vision influencée par son époque

Il est crucial de rappeler que les propos d’Ibn Khaldoun ne sont pas uniques à lui, mais reflètent des perceptions courantes au Moyen Âge :

  • Les théories environnementales de l’époque (influencées par Aristote) associaient souvent le climat au caractère des peuples.
  • La hiérarchisation des peuples en fonction de leur urbanisation ou de leurs structures politiques était une vision répandue chez les penseurs médiévaux.

Conclusion

Ibn Khaldoun parle des Noirs avec un mélange de préjugés et d’observations, influencé par les idées environnementales et ethnocentriques de son époque. Il généralise souvent leurs modes de vie en les attribuant au climat et ne reconnaît pas toujours la richesse culturelle et civilisationnelle des peuples africains subsahariens. Toutefois, ses propos ne doivent pas être interprétés comme une analyse raciste au sens moderne, mais comme une réflexion limitée par les connaissances de son temps et le contexte intellectuel médiéval.

 

Ibn Khaldoun est-il raciste ?

 

Qualifier Ibn Khaldoun de « raciste » dans le sens moderne du terme serait inapproprié et anachronique. Cependant, il est indéniable que certains de ses propos, notamment dans « Al-Muqaddima », contiennent des généralisations et des stéréotypes sur certains groupes, notamment les Noirs. Pour répondre à cette question, il est essentiel de différencier le concept moderne de racisme de la manière dont Ibn Khaldoun percevait et décrivait les peuples.

 

1. Le concept moderne de racisme

Le racisme moderne implique :

  • Une idéologie hiérarchique qui classe les peuples ou races selon des critères biologiques supposés.
  • La croyance en une supériorité ou infériorité inhérente à certains groupes.

Ibn Khaldoun ne semble pas adhérer à une telle idéologie. Sa pensée s’inscrit plutôt dans une tradition médiévale, où les différences entre les peuples sont expliquées par des facteurs géographiques, climatiques ou sociaux, et non biologiques.

 

2. Le contexte des théories climatiques

Ibn Khaldoun suit une théorie largement répandue à son époque, héritée des philosophes grecs comme Aristote, selon laquelle le climat influence le caractère des peuples :

  • Les peuples vivant dans les régions chaudes (Afrique subsaharienne) sont perçus comme joyeux, mais moins enclins à la civilisation.
  • Ceux des climats tempérés (Méditerranée, Moyen-Orient) sont considérés comme équilibrés et aptes à bâtir des sociétés avancées.
  • Les habitants des régions froides sont décrits comme physiquement forts, mais grossiers ou primitifs.

Ces idées, bien que scientifiquement erronées, étaient des tentatives d’expliquer les différences culturelles et ne reflètent pas une idéologie raciale au sens moderne.

 

3. Généralisation et préjugés dans son œuvre

Certaines des observations d’Ibn Khaldoun sur les Noirs, comme leur association à des comportements qu’il qualifie de « frivoles » ou leur manque d’organisation politique complexe, peuvent être perçues comme des préjugés. Cependant :

  • Ces propos ne concernent pas uniquement les Noirs. Ibn Khaldoun critique également d’autres groupes, comme les Arabes bédouins, qu’il décrit comme destructeurs de civilisations.
  • Il s’intéresse avant tout aux modes de vie (nomadisme, sédentarité) et aux structures sociales, qu’il considère comme des déterminants majeurs de la civilisation.

 

4. Reconnaissance des réalisations des peuples noirs

Ibn Khaldoun ne se contente pas de critiquer. Il mentionne également :

  • Les grands royaumes africains comme le Mali, qu’il respecte en tant qu’entités politiques organisées.
  • La force et le courage des Noirs, qu’il valorise dans des contextes militaires.

Ces mentions montrent qu’il n’avait pas une vision strictement négative ou essentialiste des peuples noirs.

 

5. Un anachronisme de le traiter de raciste

L’accuser de racisme selon les critères contemporains revient à projeter des concepts modernes sur une pensée médiévale. Les généralisations d’Ibn Khaldoun ne sont pas fondées sur une idéologie racialiste, mais sur des observations influencées par son époque, marquée par :

  • Une méconnaissance des cultures étrangères.
  • Des tentatives de classer les peuples selon des critères climatiques et environnementaux.

 

Conclusion : un sociologue limité par son époque

Ibn Khaldoun n’était pas raciste au sens moderne, mais ses écrits contiennent des généralisations et des stéréotypes sur certains peuples, notamment les Noirs. Ces idées reflètent les limites des connaissances et des préjugés de son temps. Plutôt que de le juger par des critères modernes, il est plus juste de le considérer comme un penseur brillant mais influencé par les théories et les perceptions médiévales.

En tant que précurseur de la sociologie, il a ouvert des voies importantes pour comprendre les dynamiques des sociétés, même si certaines de ses analyses sont aujourd’hui dépassées.

 

 Ibn Khaldoun et les Juifs 

Ibn Khaldoun aborde les Juifs dans son « Muqaddima » de manière épisodique, souvent en lien avec leurs rôles sociaux, historiques et religieux. Ses observations reflètent les perceptions de son époque, marquées par des contextes culturels, religieux et politiques spécifiques. Ses propos oscillent entre des généralisations critiques et des reconnaissances de leur résilience historique.

 

1. Une perspective historique

Ibn Khaldoun examine l’histoire des Juifs en tant que peuple ancien, avec une perspective influencée par les textes religieux islamiques et bibliques. Il reconnaît leur longue histoire, leur dispersion, et leur survie malgré les persécutions et les conquêtes.

Un peuple ancien :
Il considère les Juifs comme un peuple avec une grande antiquité, ayant eu des moments de gloire sous des prophètes comme Moïse, David et Salomon. Cependant, il les décrit comme un groupe ayant perdu leur puissance politique après la destruction de leurs royaumes (Israël et Juda).

La diaspora et la survie :
Ibn Khaldoun admire leur capacité à préserver leur identité religieuse et communautaire, malgré leur dispersion à travers le monde. Cela témoigne, selon lui, de leur cohésion sociale et de leur endurance.

 

2. Les Juifs dans la société

Ibn Khaldoun fait plusieurs observations sur le rôle des Juifs dans les sociétés médiévales, souvent teintées par les préjugés de son époque :

Un rôle marginalisé :
Il affirme que les Juifs, en tant que minorité dans les sociétés islamiques et chrétiennes, occupent souvent des positions subalternes. Il attribue cela à leur statut de dhimmis (protégés non-musulmans) sous la loi islamique, qui leur garantit la sécurité mais limite leur influence politique.

L’économie et les métiers :
Il remarque que les Juifs se concentrent souvent dans des activités économiques comme le commerce, l’artisanat et le prêt d’argent. Cela reflète leur adaptation aux restrictions sociales et leur spécialisation dans certains secteurs.

 

3. Des critiques marquées par son contexte religieux

Ibn Khaldoun partage certains préjugés courants dans les sociétés islamiques médiévales, influencés par les textes religieux et les tensions historiques :

Critique de leur supposée faiblesse politique :
Il décrit les Juifs comme un peuple qui, après la perte de leur pouvoir, aurait adopté une attitude de soumission face aux autorités dominantes. Il associe cela à leur statut de minorité.

    • Citation :
      « Les Juifs ont été humiliés par la perte de leur royaume et leur exil, ce qui les a rendus faibles face aux nations dominantes. »

Accusations de ruse ou de fourberie :
Ces descriptions reflètent les stéréotypes de l’époque. Ibn Khaldoun ne les critique pas de manière unique, car il applique des jugements similaires à d’autres groupes qu’il perçoit comme faibles ou marginaux.

 

4. Reconnaissance de leur intelligence et de leur résilience

Malgré les critiques, Ibn Khaldoun reconnaît plusieurs qualités aux Juifs, notamment leur capacité à s’adapter et à maintenir leur identité :

Résilience face à l’adversité :
Il admire leur capacité à survivre à travers les siècles, malgré les oppressions et les défis constants.

Cohésion communautaire :
Ibn Khaldoun souligne leur solidarité interne et leur capacité à préserver leurs traditions religieuses et culturelles, même dans un contexte de dispersion.

 

5. Les Juifs dans le contexte des civilisations islamiques

Ibn Khaldoun perçoit les Juifs comme une communauté intégrée mais subordonnée dans les sociétés islamiques :

  • Ils bénéficient du statut de dhimmi, qui leur permet de pratiquer leur religion tout en restant sous la protection de l’État musulman.
  • Leur influence est limitée par les contraintes juridiques et sociales, mais ils jouent un rôle actif dans l’économie et la culture.

 

6. Une pensée marquée par son époque

Comme pour ses propos sur d’autres groupes (Arabes bédouins, Noirs, Berbères), les remarques d’Ibn Khaldoun sur les Juifs doivent être replacées dans le contexte intellectuel et historique du XIVe siècle :

  • Ses critiques s’appuient sur des préjugés sociaux et religieux courants à son époque.
  • Il ne développe pas une haine systématique envers les Juifs, mais il généralise parfois leurs caractéristiques de manière stéréotypée.

Conclusion

Ibn Khaldoun perçoit les Juifs à travers le prisme des réalités sociales, historiques et religieuses de son temps. S’il leur attribue parfois des traits négatifs (faiblesse politique, ruse), il reconnaît aussi leur résilience, leur cohésion et leur rôle économique dans les sociétés médiévales. Ces jugements, bien qu’influencés par les préjugés de l’époque, s’inscrivent dans son effort global pour comprendre les dynamiques des sociétés humaines.

Ibtissem

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