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USM : Prendre son envol !

Restant sur une écrasante victoire remportée à domicile, les Monastiriens se déplaceront cet après-midi à Soliman avec l’ambition d’aligner la passe de deux, essentielle pour qu’ils prennent, enfin, leur envol.

Les Usémistes passent par une période propice. Ils restent sur une large victoire remportée la semaine dernière à domicile devant l’UST (4-1).

Une rencontre durant laquelle bon nombre de joueurs ont sorti le grand jeu à l’instar du revenant Chiheb Jebali, l’un des artisans de la victoire. Un retour gagnant de l’ailier droit avec en prime une parfaite symbiose avec Hazem Mastouri, l’avant-centre de 27 ans qui brille par sa régularité mais aussi son efficacité devant les buts adverses.

Orkuma apporte de l’assurance

Et si les attaquants se permettent de prendre autant de risque en allant toujours de l’avant, c’est qu’ils peuvent compter sur le pivot, Moses Orkuma, qui apporte de l’assurance derrière avec un premier rideau défensif sécurisant.

Ceci dit, la rencontre d’aujourd’hui devra connaître le retour du milieu défensif Moez Hadj Ali. Un retour qui ne peut que stabiliser davantage le compartiment défensif.

Bref, Mohamed Sahli se déplace à Soliman avec l’ambition d’aligner la passe de deux, essentielle pour prendre, enfin, le large. C’est qu’après s’être imposée largement face à l’OB (3-1), l’USM a été tenue en échec par l’ESZ avant de remporter de nouveau une écrasante victoire devant l’UST.

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Kamel Maddouri: La digitalisation des services administratifs parmi les priorités du gouvernement

Le continent africain regorge de ressources et de compétences humaines qui font face à des défis administratifs qui nécessitent l’élaboration d’une série de réformes importantes pour être au diapason des derniers développements, a indiqué, vendredi, le chef du gouvernement Kamel Maddouri.

Pour ce faire, a-t-il expliqué, la Tunisie s’est inscrite, dans ce contexte, dans un programme de grandes réformes à deux dimensions majeures: une dimension sociale qui vise à rompre avec les politiques de “recrutement vulnérable” dans la fonction publique, à travers notamment l’interdiction de l’emploi de la main-d’œuvre en sous-traitance dans la fonction publique et la régularisation de la situation des contractuels et des retraités dans les structures publiques.

La deuxième dimension, a-t-il ajouté, revêt un caractère technique qui consiste à repenser la gestion du capital humain de la fonction publique à travers notamment la révision du cadre législatif, outre l’encouragement des fonctionnaires à la mutation, à travers des motivations financières ou matérielles, a-t-il indiqué

Le chef du gouvernement qui s’exprimait à l’ouverture de la Réunion des ministres organisée à l’occasion de la 5e Session ordinaire du CTS N°8 de l’Union Africaine sur la fonction publique, les collectivités locales, le développement urbain et la décentralisation, a fait part de la détermination de la Tunisie à revoir les méthodes d’évaluation des fonctionnaires publics et l’informatisation de la gestion des ressources humaines, dans le but de consacrer le processus de numérisation de l’administration.

Et d’ajouter : le gouvernement s’est attelé à l’élaboration de plusieurs projets au profit du citoyen et des établissements publics dans le but de simplifier les procédures administratives. Ces projets portent notamment sur la numérisation de 88% des procédures administratives, le renforcement de la décentralisation et le rapprochement des services administratifs du citoyen, a-t-il dit.

Dans le but de faciliter l’accès à l’administration, le gouvernement a également élaboré un nouveau projet unique en son genre pour la mise en place de nouvelles cellules de service administratif numérique de proximité dans tous les gouvernorats de la République. “Il s’agit d’un projet qui reflète l’implication de la Tunisie dans une stratégie qui combine les processus de décentralisation et de numérisation de l’administration”, a-t-il ajouté.

Le chef du gouvernement a aussi rappelé que la Tunisie a mis en place une stratégie pour le développement de l’infrastructure numérique, la généralisation des réseaux de communication à haut débit, en plus de la mise en place d’une plateforme de communication interne pour échanger les informations entre les différentes structures de l’Etat.

Tunisie : Un crédit de la BAD pour promouvoir l’agroforesterie et restaurer les paysages dégradés

Le crédit, conclu le 13 juin 2024, entre la Tunisie et la Banque Africaine de Développement (BAD) pour financer le projet de promotion de l’agroforesterie et de restauration des paysages forestiers dégradés de la Tunisie (PARFD) répond aux exigences du développement durable, d’adaptation aux changements climatiques et de protection des ressources naturelles, a indiqué le ministre de l’Economie et de la planification, Samir Abdelhafidh.

Dans sa réponse aux questions des députés lors d’une plénière organisé, vendredi, par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et consacrée à l’examen du projet de loi en question, Abdelhafidh a souligné que ce crédit qui complète les projets et les programmes de développement est axé sur les systèmes économiques spécifiques via la maîtrise et la valorisation des ressources forestières pour créer une dynamique économique et des postes d’emploi.

Il a, dans ce cadre, rappelé que la révision du code des forets actuellement en cours d’élaboration, en coordination avec les différents parties, vise à développer l’exploitation des produits forestiers et intégrer l’espace forestier dans le développement régional, outre le renforcement des sanctions.

Au sujet de la non inclusion du gouvernorat de Kasserine dans le projet, le ministre a mis l’accent sur le démarrage de réalisation d’un projet de développement agricole intégré du Sud de Kasserine. Ce projet porte entre autres sur l’aménagement d’une partie du domaine forestier, ainsi que l’infrastructure et les pistes, outre l’élaboration d’une étude d’un projet visant la réhabilitation des systèmes forestiers endommagés et dégradés, et ce, en coordination avec l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a-t-il expliqué. Et de rappeler que la région a bénéficié de tous les programmes spécifiques dont ceux de développement régional et de développement intégré moyennant un coût de 100 millions de dinars.

Au sujet de la régression du montant alloué au programme régional de développement, le ministre a rappelé que cette enveloppe est passé de 50 millions de dinars, en 2011, à 300 millions/an de dinars depuis 2011 à ce jour. Cependant, il a souligné que ce montant peut parfois baisser à cause à la conjoncture économique et les équilibres des finances publiques.

Kamel Maddouri: Promouvoir la paix, la stabilité et les solutions africaines aux défis communs

La Tunisie s’engage à promouvoir l’entraide et la collaboration avec l’ensemble des pays africains et est déterminée à renforcer les relations de fraternité et d’amitié avec les pays du continent, a déclaré le chef du gouvernement Kamel Maddouri.

Il s’exprimait, vendredi, à l’ouverture de la Réunion des ministres organisée à l’occasion de la 5e Session ordinaire du comité technique spécialisé de l’Union Africaine (UA) sur la fonction publique, les collectivités locales, le développement urbain et la décentralisation (CTS N°8-UA) qui se tient à Tunis.

Saluant la décision de l’Union Africaine d’organiser cette réunion à Tunis, le chef du gouvernement a exprimé la fierté de la Tunisie de son appartenance africaine et souligné la place de choix dont bénéficie l’Afrique dans les priorités de sa politique étrangère.

“Les résultats issues de cette 5e session, a-t-il dit, vont au-delà de l’aspect technique pour s’inscrire particulièrement dans le cadre des plans stratégiques des pays membres de l’UA et leur politique générale, de manière à renforcer le principe de solutions africaines pour des défis africains partagés.

La Tunisie qui, a-t-il ajouté, s’est engagé à lutter, aux côtés des autres pays africains, contre la colonisation et la discrimination raciale, et à renforcer les efforts d’instauration de paix et de stabilité, est plus que jamais déterminée à poursuivre la collaboration avec les pays africains afin de relever les différents défis auxquels fait face l’Afrique, “partant de notre profonde conviction quant à l’importance de l’action commune et de notre sort partagé”.

La Tunisie qui abrite ces travaux axés sur des secteurs vitaux tels la fonction publique, les collectivités locales, le développement urbain et la décentralisation, est parfaitement consciente de l’importance des défis actuels.

Elle est fermement déterminée à avancer à pas sûrs sur la voie du processus de la réforme et du renforcement des principes de la démocratie et de l’Etat de droit et ce, en se basant sur ses propres richesses et ressources humaines. Le pays est, toutefois, ouvert aux opportunités de coopération avec ses partenaires sur la base d’une approche d’intérêt commun, a-t-il dit.

La Tunisie, a-t-il déclaré, est aussi engagée dans le principe de l’action multipartite et accorde un intérêt particulier à la concrétisation des objectifs du développement durable. Elle est, également, convaincue que l’agenda 2063, élaboré sous la thématique “l’Afrique que nous voulons”, doit comporter les solutions pour avancer davantage dans la construction d’un avenir plus adapté aux exigences du développement durable.

Ben Arous : Allocation d’aides en nature au profit de 600 familles démunies

Ben Arous : Allocation d’aides en nature au profit de 600 familles démunies

Les services de la direction régionale des affaires sociales au gouvernorat de Ben Arous, ont alloué des aides en nature au profit de 600 familles démunies et à faible revenu, dans le cadre du “programme national de lutte contre la vague de froid”. Le directeur régional des affaires sociales de Ben Arous, Jamel Guermazi, a […]

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Tunisie: L’ISIE lance son application mobile

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L’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) vient de lancer, vendredi, son application mobile. L’annonce a été faite par le président de l’ISIE, Farouk Bouasker, lors d’une rencontre à la Cité de la culture de la capitale organisée à l’occasion de la célébration du 12ème anniversaire de l’instance électorale. Baptisée « My ISIE », cette […]

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Ooredoo Tunisie sacrée pour la sixième année consécutive au prix “Service Client de l’année 2025”

Ooredoo Tunisie sacrée pour la sixième année consécutive au prix “Service Client de l’année 2025”

Une nouvelle reconnaissance pour la qualité du service client et le leadership dans le secteur des télécommunications Ooredoo Tunisie, leader des télécommunications en Tunisie, confirme une fois de plus sa position d’acteur incontournable en remportant, pour la sixième année consécutive, le prestigieux prix “Service Client de l’année 2025”, récompensant l’excellence de son service client. En […]

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Zaghouan : Intensification des campagnes de vaccination contre la dermatose nodulaire contagieuse des bovins

Zaghouan : Intensification des campagnes de vaccination contre la dermatose nodulaire contagieuse des bovins

Les équipes vétérinaires au gouvernorat de Zaghouan ont intensifié les campagnes de vaccination contre la dermatose nodulaire contagieuse chez les bovine afin d’éviter la propagation de la maladie et préserver le cheptel. Une opération de nettoyage et de stérilisation ciblant les écuries et les étables est menée, actuellement, pour éliminer les insectes impliqués dans la […]

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Farouk Bouasker : L’organisation des élections municipales dépend de l’amendement du code des collectivités locales

Farouk Bouasker : L’organisation des élections municipales dépend de l’amendement du code des collectivités locales

Le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Farouk Bouasker, a déclaré, vendredi, que l’organisation des élections municipales est principalement liée à l’amendement du code des collectivités locales ou la promulgation d’une nouvelle loi organique régissant les municipalités. Dans une déclaration aux médias à la Cité des Sciences, à l’occasion du lancement de […]

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Dubaï attribue un contrat de 5,5 milliards de dollars pour la ligne bleue du métro à un consortium international

L’Autorité des routes et des transports de Dubaï (RTA) a octroyé, ce jeudi, un contrat d’une valeur de 20,5 milliards de dirhams (5,5 milliards de dollars) pour le projet de “Dubai Metro Blue Line project” à un consortium regroupant trois entreprises.

Ce consortium est constitué des sociétés turques MAPA et Limak, ainsi que de l’entreprise publique chinoise CRRC.

La ligne de métro, longue de 30 km, comportera 14 stations.

Le projet, qui débutera en avril 2025, est prévu pour être achevé le 9 septembre 2029. Cette date marquera les 20 ans de l’ouverture du métro de Dubaï, qui avait lancé sa ligne rouge avec 10 stations le 9 septembre 2009.

La “Blue Line” devrait générer des bénéfices économiques estimés à 56,5 milliards de dirhams d’ici 2040, grâce aux économies réalisées en termes de temps, de consommation de carburant, à la réduction des accidents de la route et à la baisse des émissions de carbone.

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BNA Assurances : une valorisation de 1,790 Tnd par action pour son introduction en bourse

Le conseil du marché financier porte à la connaissance du public et des actionnaires de la société BNA Assurances (anciennement AMI Assurances) dont les actions sont négociées sur le marché Hors cote que ladite société a déposé un dossier d’admission et d’introduction à la cote de la bourse.

Le rapport d’évaluation établi par le cabinet AMC Ernst & Young en date du 30 septembre 2024 fait ressortir une valorisation de 1,790 Tnd par action.

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Tunisie: L’ARP adopte l’accord de crédit relatif à la promotion de l’agroforesterie

L’Assemblée des représentants du peuple a adopté, vendredi, en plénière, le projet de loi portant sur un accord de crédit, conclu le 13 juin 2024, entre la Tunisie et la Banque Africaine de Développement (BAD) qui gère le Fonds stratégique pour le climat pour financer le projet de promotion de l’agroforesterie et de restauration des paysages forestiers dégradés de la Tunisie (PARFD), dans les gouvernorats de Béja, Siliana et Bizerte.

La BAD contribue au financement de ce projet à hauteur de 59%, moyennant un crédit de 14 millions de dollars (environ 43,4 millions de dinars) et un don de 3 millions de dollars (9,5 millions de dinars), représentant environ 12,6% du coût du projet, lequel est estimé au total à environ 23,7 millions de dollars (environ 73,5 millions de dinars) hors taxes.

Le crédit est accordé à un taux d’intérêt annuel fixe de 1,11 %, et sera remboursé sur une période de vingt ans avec huit années de grâce.

La contribution de l’Etat tunisien au financement de ce projet est estimée à 25,6 % contre une contribution de 2,8% pour les bénéficiaires.

Le projet qui sera réalisé durant la période 2024/2029, devrait contribuer au développement des zones rurales, à la réduction de l’empreinte carbone et à la lutte contre l’impact des changements climatiques. Ce projet, qui permettra de créer 2,200 mille postes d’emploi directs et indirects, profitera à 42 mille habitants.

Le crédit permettra de financer des petits projets dans le domaine forestier et de réaliser des interventions au niveau des infrastructures, selon député Salah Ferchichi.

Pour sa part, la député Besma Hammami a noté que le secteur forestier connaît plusieurs crises dont une crise structurelle due à l’absence de statut pour les gardes forestiers outre la réduction du domaine forestier en raison des incendies prémidités et l’appropriation abusive.

De son coté, le député Mohamed Ali Fenira a attiré l’attention sur le danger de réduction des financements destinés au développement régional, soulignant l’importance d’accorder assez d’intérêt au domaine forestier de manière à renforcer sa résilience, d’autant qu’il constitue un rempart contre les changements climatiques.

Hatem Labbaoui s’est quant à lui, intérrogé sur la pertinence de s’endetter pour la plantation d’arbres forestiers, estimant que ces financements auraient du être orientés vers la production des céréales et la garantie de la sécurité alimentaire d’autant que les prochaines années seront difficiles dans ce domaine.

Urbanisation durable en Afrique : Priorités et défis pour réaliser l’agenda 2063

Les débats dans le cadre de la réunion du Comité technique spécialisé n°8 relatif à la fonction publique, la décentralisation, la gouvernance locale et le développement urbain, relevant de l’Union africaine (UA), tenue à Tunis, du 16 au 20 décembre 2024, ont donné lieu à recommandations qui seront soumis aux ministres des pays africains participants, a déclaré, vendredi, à l’agence TAP, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Habib Abid.

Il s’agit de fournir des ressources financières et humaines en matière de gouvernance et d’urbanisme et d’adapter les comités aux stratégies de l’UA et des pays de la région.

Les participants ont appelé à redoubler d’efforts pour la ratification de la Charte africaine et la mise en oeuvre des recommandations de la première édition du Congrès Urbain Africain à Addis-Abeba sur le développement de l’aménagement urbain.

En ce qui concerne le développement urbain et l’habitat, Habib Abid a indiqué que les participants ont appelé à l’accélération du transfert de ce dossier qui relevait du Département Affaires politiques, Paix et Sécurité au Département de l’ Infrastructure et de l’Energie avec une garantie de mettre à disposition les ressources financières et humaines nécessaires.

Concernant la Charte africaine, les participants ont souligné l’importance d’un accompagnement de tous les pays africains membres de l’UA pour l’adoption des deux chartes sur le développement de l’aménagement urbain, celle adoptée lors du Forum Urbain Africain et celle relative à la décentralisation et au développement urbain, recommandant l’organisation de campagnes de sensibilisation destinées au public sur l’importance d’adopter ces deux chartes.

Pour mémoire, la Charte africaine des valeurs et principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local a été adoptée par l’Union africaine en 2014. Cependant, malgré cette adoption, seuls 17 des 55 États membres de l’UA l’ont signée, et seulement six l’ont ratifiée jusqu’à présent.

Quant à la Charte africaine sur le développement de l’aménagement urbain, elle a été adoptée à Addis-Abeba lors du Forum Urbain Africain (4-6 septembre 2024).

Cette charte met l’accent sur l’importance de l’urbanisation durable pour la transformation structurelle de l’Afrique et reconnaît que les zones urbaines et les villes africaines doivent être planifiées, gouvernées et gérées de manière à devenir des moteurs de la croissance économique, de l’inclusion sociale et du développement durable. Elle souligne les différents défis dont ceux relatifs aux infrastructures, la pénurie de logements, les établissements informels, la dégradation de l’environnement, les inégalités sociales et les disparités économiques.

Elle rappelle les engagements pris dans diverses déclarations et programmes internationaux et régionaux, et appelle à exploiter la force transformatrice de l’urbanisation pour réaliser la vision de l’Agenda africain 2063.

Entreprises publiques: La résistance au changement, obstacle majeur à la digitalisation

Pour 79% des entreprises publiques, la résistance au changement constitue l’obstacle majeur à la transition digitale, c’est ce qui ressort d’une enquête intitulée ” Les entreprises tunisiennes à l’ère de la transformation digitale”, menée par l’Institut Tunisien de la Compétitivité et des Etudes (ITCEQ), rendue publique vendredi, à Tunis.

Selon cette enquête qui a porté sur 48 entreprises publiques, la pénurie au niveau des compétences numériques représente, aussi, un obstacle pour 72% des entreprises sondées dans la mesure où elle peut ralentir ou freiner leur processus de digitalisation.

D’autres facteurs opérationnels, non moins importants, ont été relevés comme obstacles au processus de digitalisation. Il s’agit, notamment, du cadre législatif (57%), de la gestion de la cyber-sécurité des données (43%), du manque de moyens de financement (43%) et de la complexité du processus de digitalisation (14,3%).

Malgré ces obstacles, l’enquête a pu démontrer que la plupart des entreprises publiques (74%), sont actuellement engagées dans des projets de digitalisation alors que 26% envisagent de s’y engager à l’avenir. Pour ces entreprises qui utilisent à 100% l’Internet, les réseaux sociaux et les plateformes informatiques dans leurs activités, la sécurité des données (100%) et la disponibilité des infrastructures numérique ( 96%), sont les facteurs les plus déterminants dans le processus de digitalisation de entreprises publiques.

D’après la même source, près de 33% des entreprises publiques ont recours à des achats en ligne et près de 20% procèdent à des ventes en ligne.

S’agissant du volet de la formation, l’enquête révèle que 95% des entreprises publiques dispensent des formations à leurs employés et 93% considèrent que l’apport de la formation est important au niveau de la maîtrise de nouveaux procédés et de l’assimilation de nouvelles méthodes.

Les responsables des entreprises publiques jugent que les compétences numériques des ingénieurs et des techniciens supérieurs et de celles des cadres administratifs sont très importantes à hauteur respectivement, de 86% et 75%.

S’agissant des services administratifs en ligne utilisés par les entreprises engagées dans la digitalisation, l’enquête révèle que ceux relatifs aux différentes déclarations (RNE 82,6%, télé-déclaration fiscale 80,4%, déclarations auprès de la CNSS 73,9% et la plateforme des marchés publics TUNEPS 80,4%), sont les plus utilisés en raison de leur caractère obligatoire.

Transformation Digitale: 50% des entreprises privées engagées dans des projets de digitalisation

La moitié des entreprises privées tunisiennes sont engagées dans des projets de digitalisation et comptent s’y engager à l’avenir, révèle une enquête sur “Les entreprises tunisiennes à l’ère de la transformation digitale”, présentée, vendredi, lors d’une conférence-débat à Tunis, par l’Institut Tunisien de la Compétitivité et des Etudes (ITCEQ).

Selon l’exposé de Olfa Bouzaiene, directrice des études sur l’économie du savoir au sein de l’Institut, ladite enquête a permis de démontrer que les entreprises du secteur des services sont les plus engagées dans le processus de digitalisation avec un pourcentage qui s’élève à 30%.

La majorité des entreprises sondées (91%) utilisent l’Internet, les réseaux sociaux, et les plateformes informatiques dans leurs activités. Pour 87% des entreprises, l’apport des nouvelles technologies est considérable au niveau de la mise en place de canaux de vente numérique.
Manifestement, ces plateformes sont en plein essor et les opportunités de vente y sont encore plus développées que sur les circuits de vente classiques.

Malgré leur engagement dans le projet de digitalisation, les entreprises tunisiennes privées priorisent l’organisation et les compétences, au détriment de l’innovation et du digital dans leur stratégie de croissance. Interrogés sur les facteurs essentiels à l’accélération du processus de digitalisation, 91% des chefs d’entreprises considèrent que la sécurité des données (91%) et l’infrastructure numérique (79%) sont deux éléments importants dans ce processus.

S’agissant des obstacles majeurs rencontrés par les entreprises privées dans leur stratégie de transformation digitale, l’enquête évoque, principalement, le manque de ressources financières (71%) et la pénurie des compétences numériques (63%). La résistance au changement (58%) et d’autres facteurs opérationnels (complexité du processus, cadre législatif et cyber-sécurité des données) ont été cités, aussi, comme des freins entravant la transformation digitale.

Seulement 23% des entreprises ont investi dans l’innovation

Pour ce qui est de la contribution des compétences dans la réussite de la transformation digitale des entreprises, les chefs d’entreprises estiment que les compétences numériques des ingénieurs et techniciens supérieurs et celles des cadres administratifs sont jugées importantes, à hauteur de 75% et 74% respectivement.

En ce qui concerne le volet formation, l’enquête a permis de démontrer que 55% des entreprises tunisiennes privées investissent dans la formation de leurs employés pour renforcer les compétences du personnel. Au cours des trois dernières années, 64% des entreprises tunisiennes ont procédé à des recrutements. Cela reflète, souligne la même source, le besoin des entreprises de renforcer leurs ressources humaines en quantité et en qualité, afin d’accroître leur capacité productive, de développer l’innovation et d’améliorer la productivité.

L’enquête a, toutefois, révélé une faible implication des entreprises dans l’investissement en recherche et développement, avec un taux de seulement 23%. Ce faible pourcentage témoigne d’un manque d’engagement envers l’innovation, attribué à diverses raisons dont le coût élevé des investissements en RD, le manque de ressources et le faible recours aux incitations publiques.

Concernant les services administratifs en ligne utilisés comme facilitateur pour la transition digitale, l’enquête indique que la télé-déclaration fiscale et les services fournis par le Registre National des Entreprises (RNE) sont les services les plus sollicités par les entreprises tunisiennes, avec une proportion qui s’élève à 93%.

S’agissant du service de l’accès aux marchés publics à travers la plateforme “TUNEPS”, la proportion des entreprises qui utilisent ce service est 46%. Ce taux assez faible comparé aux autres services en ligne, s’explique par la complexité de la plateforme qui n’encourage pas les entreprise à y adhérer.

Cette première enquête sur l’économie du savoir publiée par l’Institut, s’est déroulée entre septembre et novembre 2023, selon la technique de recueil de l’information par téléphone (CATI), “Computed Assisted Telephone Interview”. Elle a été conduite auprès d’un échantillon de 2734 entreprises privées opérant dans les secteurs de l’industrie et des services, et 48 entreprises publiques.

Cette enquête a pour objectif d’étudier la dynamique économique induite par la révolution numérique au niveau des entreprises tunisiennes, sur la base d’une analyse des domaines de l’économie du savoir: compétences, nouvelles technologies industrielles et innovation. Actuellement, ces aspects ne sont pas suffisamment recensés au niveau des statistiques disponibles à l’échelle nationale, surtout celles d’ordre microéconomique.

Gotion High-Tech mise sur le Maroc pour un projet dans les batteries au lithium

Gotion High-Tech a annoncé un investissement de 128 millions d’euros pour construire une usine de batteries au lithium près de Casablanca, accompagnée de projets complémentaires. Cette usine débutera avec une capacité de 20 gigawattheures (GWh), extensible à 100 GWh, et jouera un rôle clé dans le renforcement de la production locale de composants pour véhicules électriques et hybrides.

L’entreprise prévoit de financer ce projet à la fois avec ses propres fonds et des capitaux levés, afin de construire une installation de haute performance.

Ce projet s’aligne avec la stratégie du Maroc, déjà hôte des usines Renault et Stellantis, visant à consolider sa position de leader dans les énergies renouvelables et la fabrication, notamment dans le domaine des véhicules électriques.

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Création d’une zone protégée dans la Médina de Tunis : un premier arrêté publié au JORT

Un arrêté conjoint de la ministre des Affaires culturelles et de la ministre de l’Equipement et de l’Habitat, daté du 18 décembre 2024, portant création d’une zone protégée dans la Médina de Tunis et fixant ses limites, vient d’être publié au Journal Officiel de la République tunisienne (JORT du 19 décembre 2024).

Il s’agit, mentionne l’INP sur sa page officielle, “d’un premier arrêté publié au JORT concernant les ensembles historiques et traditionnels”.

En vertu de cet arrêté, il a été décidé de créer un ensemble historique et traditionnel appelé “la zone protégée de la Médina de Tunis” et de définir les limites de cet ensemble historique et traditionnel conformément à un plan de travaux publié dans l’arrêté.

L’INP mentionne, à ce sujet, que conformément à l’article 17 du Code de protection du patrimoine archéologique, historique et des arts traditionnels, les services compétents de l’Institut national du patrimoine (INP) procéderont à l’élaboration d’un plan de sauvegarde et de réhabilitation, afin d’assurer une gestion optimale de la Médina de Tunis et de préserver ses spécificités architecturales et historiques.

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