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Aujourd’hui, Fête de la Révolution – Aux sources des vrais objectifs de la Révolution

Il a fallu pas moins de dix ans pour que la Révolution tunisienne retrouve son ADN grâce au décret émis le 7 décembre 2021 par le Président de la République, Kaïs Saïed, changeant la date de la fête de la Révolution du 14 janvier au 17 décembre, date du déclenchement du soulèvement populaire.

La Presse — En effet, le Chef de l’Etat considère que la Révolution de 2010-2011 doit être célébrée le 17 décembre, jour de l’immolation du jeune vendeur ambulant Mohamed Bouazizi, et non le 14 janvier, date de la fuite de Zine El-Abidine Ben Ali.

Ainsi, cette nouvelle date est désormais fériée et célébrée dans tout le pays après cette décision politique qui rend à César ce qui lui appartient,  ce qui lui confère une réelle reconnaissance historique de l’importance des faits majeurs ayant métamorphosé la physionomie de la Tunisie en ce 17 décembre 2010, d’où le soutien de toutes les Tunisiennes et tous les Tunisiens à ladite décision ayant rétabli les faits dans leur vrai contexte.

Il faut dire que les citoyens, plus particulièrement ceux résidant à Sidi Bouzid, sont fiers de cet épisode et apprécient à sa juste valeur ce retour aux sources, expliquant le vote massif, dès 2019, de la jeunesse révolutionnaire en faveur du Président de la République dont le programme était basé sur les revendications et les attentes  des populations réclamant une Constitution qui prend en compte les droits des Tunisiens et non pas sur les choix ou les intérêts étroits de certains partis politiques.

Le 17 décembre est, en fin de compte, une date-symbole qui a guidé les pas de la jeunesse des années durant et dont la ferveur ne s’est jamais estompée malgré les tentatives de certaines parties de contourner cette page alors que les jeunes ont repris, progressivement, confiance en leurs moyens et leur capacité à changer les choses.

Sans oublier que la candidature de Kaïs Saïed à l’élection de 2019 a redonné des ailes, sachant que sa réélection, en cette année 2024, a remis les pendules à l’heure, tout en confirmant l’originalité de la Révolution tunisienne, à savoir sa spontanéité, son caractère non programmé malgré des slogans clairs, en l’occurrence la lutte pour le travail, la liberté et la dignité.

14 ans après le déclenchement du soulèvement populaire, il était temps de retrouver la flamme marquant l’ampleur des aspirations pour un avenir toujours meilleur grâce à la conviction affichée par le Président Kaïs Saïed de passer à des paliers supérieurs dans la lutte contre la corruption et instaurer de vrais paramètres en vue de faire régner la bonne gouvernance.

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La Tunisie à la tête des 5+5 : atteindre les objectifs partagés

Une nouvelle distinction qu’engrange la Tunisie nouvelle avec sa participation remarquable et remarquée, le 12 décembre 2024 à Madrid, à la réunion de l’Initiative “5+5 Défense”, à laquelle ont pris part des ministres de la Défense et des chefs de délégation des pays membres.

En effet, cet événement a constitué une opportunité pour notre pays de se voir confier la présidence de ce groupe pour la prochaine année 2025 et de succéder à l’Espagne.

Représentée par le ministre de la Défense nationale, la Tunisie a tenu à mettre en exergue les résultats des activités de l’initiative dans les domaines de la formation, de l’entraînement et de la surveillance maritime, une initiative que notre pays s’est engagé, selon le ministre de la Défense, à soutenir tout en appelant à consolider la coordination entre ses pays membres concernant les diverses questions d’intérêt commun, dont on cite la migration irrégulière, la cybersécurité, la sécurité maritime et les opérations de recherche et de sauvetage en mer.

En outre, et fidèle à l’approche prospective prônée par le Président de la République, Kaïs Saïed, et afin de positiver la présidence de la Tunisie, coïncidant avec le 20e anniversaire de l’Initiative, on annonce l’organisation en 2025 d’un forum en Tunisie sur le thème «L’initiative 5+5 Défense : réalité et perspectives futures», et dont les résultats devraient renforcer le plan d’action convenu pour l’année prochaine et définir les orientations futures des activités de ladite initiative.

Celle-ci semble dépasser les lenteurs ayant marqué son évolution durant la dernière décennie et entrer de plain-pied dans un nouveau processus en vue d’avoir un rendement autrement plus efficace suite à l’éventuelle consécration de l’émergence d’un sous-ensemble régional pour la mise en place d’un Dialogue constant 5+5, tout en élargissant son rôle à d’autres sphères.

La Tunisie de Kaïs Saïed prouve qu’elle mise sur son influence maghrébine, africaine et euro-méditerranéenne, tout en profitant de cette Initiative des 5+5  pour s’élargir progressivement vers de nouveaux domaines de coopération, dont notamment l’énergie renouvelable et l’environnement, la santé, l’éducation, la culture, le tourisme, la migration et l’eau.

La Tunisie, à la tête de l’Initiative des 5+5, aura ainsi l’occasion de travailler de concert avec ses proches partenaires, dans les années à venir, pour atteindre des objectifs partagés tout en ayant la latitude de faire face à des menaces communes.

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Kaïs Saïed prend à bras-le-corps la situation environnementale: Les Tunisiens méritent un environnement sain

Un environnement sain, avec toutes les garanties nécessaires en vue de fournir les moyens adéquats à l’élimination des éventuels facteurs générateurs de pollution, constitue un droit élémentaire de l’Homme comme il est stipulé par l’article 47 de la Constitution tunisienne de 2022. 

En effet, il est nécessaire de mettre en place des mécanismes et autres approches innovantes favorisant la participation de tous les acteurs potentiels à instaurer un développement durable et de bénéficier d’un usage rationnel des ressources naturelles et d’une valorisation économique des ressources durables.

Ce sont là des concepts consacrés dans notre pays après le processus du 25 juillet 2021 et profondément ancrés dans la Tunisie nouvelle suite à la réélection triomphale du Président de la République, Kaïs Saïed, le 6 octobre 2024.

Et comme à l’accoutumée, le suivi vient d’en être confirmé par le Chef de l’Etat qui, en recevant, tout récemment, le ministre de l’Environnement, a insisté sur la nécessité de consolider la coordination entre les différents organes officiels en vue de mettre un terme, une fois pour toutes, à la situation, qualifiée, selon les propres termes du Président Saïed, de lamentable et inacceptable de l’environnement, notamment à cause du déversement anarchique des gravats et des déchets de construction.

Or, il va de soi qu’un dossier pareil ne peut être résolu du jour au lendemain, par de simples textes juridiques ou législatifs mais exige des efforts continus de toutes les parties intervenantes, plus particulièrement les citoyens, appelés à se réconcilier avec l’espace public avec un rappel de l’élan des Tunisiens, juste après  la révolution du 17 décembre 2010 et l’élection présidentielle de 2019, pour ramasser les déchets.

A ce propos, le Chef de l’Etat a fortement critiqué le rendement des mécanismes chargés de l’environnement, tout en dénonçant leur inefficacité et leur incapacité à avoir le rendement positif escompté dans plusieurs régions dont Sfax, Gabès et Gafsa.

Tout en rappelant les crises des déchets suite à des “magouilles”, œuvre de parties lugubres avec des complicités douteuses pour des affaires de gros sous.

Toutefois, il est utile d’évoquer que d’autres déchets représentent des dangers autrement plus graves, en l’occurrence ceux électroniques dont la production mondiale augmente cinq fois plus vite que le rythme du recyclage documenté des déchets électroniques.

D’ailleurs, selon les dernières statistiques rendues publiques par l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged), en Tunisie, les quantités annuelles de déchets produits sont estimées à 100.000 tonnes, alors que le nombre d’entreprises autorisées pour la collecte, le recyclage et le traitement des équipements informatiques est limité, actuellement à seulement 17.

Ainsi, à ce rythme et si rien n’est fait dans un proche avenir, on s’attend à une croissance de 50% des déchets électroniques d’ici à 2030, rien que sur le continent africain, avec des conséquences potentiellement catastrophiques pour les populations et les écosystèmes. 

Nonobstant ces risques, ce défi pourrait au contraire constituer une belle opportunité de développement économique durable et d’emplois verts pour l’Afrique et, par ricochet, la Tunisie. L’objectif est ambitieux et exaltant, certes, mais il demeure encore long à atteindre.

En somme, le Président de la République est en train de prouver qu’il est temps de passer la vitesse supérieure dans le sens où le respect d’un environnement sain peut largement contribuer à une mise à niveau positive du système écologique et la réactivation des divers circuits, à savoir ceux de la mémoire de la terre, de l’olivier, des forêts tunisiennes, de l’eau de Zaghouan à Carthage, des villes andalouses et des îles tunisiennes.

En résumé, une économie verte et propre est une clé et une condition sine qua non pour réussir un développement durable et global devant profiter à tous les citoyens du pays. 

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