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JCC2024: entre « calligraffiti » et cinéma, l’artiste protéiforme El Seed fait de « Perception » une expérience humaine profonde

Créateur de l’affiche officielle de la 35ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC), El Seed marque cette édition non seulement en tant qu’auteur de l’identité visuelle de l’édition 2024 du festival, mais également en tant que réalisateur. Son film documentaire « Perception » en dit long sur un artiste protéiforme.

Dans son univers où il swingue entre art visuel, graffiti, calligraphie, design et cinéma, El Seed refuse toute étiquette rigide. Il se définit comme un artiste contemporain, un artiste tout court.

Présent le lundi 16 décembre, lors d’une rencontre organisée au centre de presse du festival, El Seed a décrit « Perception » comme une véritable aventure humaine dont la réalisation s’est naturellement imposée pendant le processus créatif de son œuvre artistique de 2016, « Perception ».

Cette dernière, réalisée au cœur du quartier égyptien des chiffonniers au Caire, est une fresque monumentale réalisée sur les façades du quartier qui propose une réflexion intime et introspective sur la manière dont l’art peut transformer notre regard sur un espace de vie et affiner notre notre perception de ceux qui l’habitent.

Réputé à l’international pour ses fresques monumentales et son style alliant calligraphie et graffiti, l’artiste franco-tunisien, qui prend part pour la première fois aux JCC, parle de son documentaire qui intervient comme un travail qui met en lumière l’invisible, le marginal et l’oublié à travers une expérience hors du commun qu’il a vécue durant toutes les étapes de réalisation de son œuvre.

Le documentaire qui suit le projet initié par El Seed dans ce quartier souvent perçu sous un prisme négatif, donne la parole aux habitants de cette communauté qui, dans leurs témoignages, apportent un éclairage sur leur vécu quotidien.

En capturant des moments de vie, de partage et de confession, El Seed met en lumière les liens humains tissés entre un artiste et une population qu’il a côtoyé de plus près. « Perception » tente d’interpeller, d’émouvoir et d’inviter chacun à revoir sa manière de regarder le monde. Il s’agit également d’une immersion dans l’univers d’un artiste qui, par son talent et son engagement, repousse les limites de la création en faisant de « Perception » une expérience humaine profonde.

Avec TAP

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Journées Cinématographiques de Carthage 2024 : 217 films à découvrir dans une édition record

La 35ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) s’apprête à illuminer le grand écran à partir de demain, samedi 14 décembre 2024. Ce rendez-vous incontournable du septième art, qui se tiendra jusqu’au 21 du mois, propose une large sélection d’œuvres aux couleurs du monde, avec une forte participation du cinéma tunisien, pour une édition qui a programmé 217 films en tout aux couleurs de 21 pays, dont 56 films en compétition officielle et 12 en compétition nationale.

Record pour le cinéma tunisien: Le cinéma tunisien marque un record cette année avec 99 films dans la compétition officielle et la sélection non compétitive. Pour la compétition officielle des longs métrages fiction à laquelle concourent 15 films de 11 pays, la Tunisie sera en lice avec quatre films “Red Path” de Lotfi Achour, “Mé El Aïn” de Meryam Joobeur, “Aicha” de Mehdi Barsaoui et “Borj Roumi” de Moncef Dhouib. Ces quatre fictions seront en lice pour décrocher le Tanit d’Or 2024. Ce trophée emblématique pourrait devenir le 10ème remporté par la Tunisie depuis la création des JCC en 1966. Le premier Tanit d’or a été attribué en 1976 au film “Les Ambassadeurs” de Naceur Ktari, et le plus récent, en 2019, remporté par le thriller “Noura rêve” de Hinde Boujemaa.

Une cérémonie d’ouverture avec un dress code formel et noir: La cérémonie d’ouverture, prévue demain et placée sous un code vestimentaire formel et noir, sera dédiée à la Palestine. Outre le court métrage fiction “Upshot” (2024) de la palestinienne Maha Haj, le public assistera à la projection exceptionnelle de la copie restaurée du film Le Libérateur, en hommage posthume à son réalisateur Kaïs al-Zubaïdî, figure emblématique du cinéma documentaire arabe, disparu le 1er décembre dernier.

Un hommage posthume à Khemais Khayati: Un hommage particulier sera rendu à la mémoire de Khemaies Khayati, éminent critique de cinéma tunisien, dont l’œuvre a profondément marqué le paysage cinématographique national. Cet hommage comprend un prix portant le nom de Khemaies Khayati, une exposition de photographies et une rencontre sur la critique cinématographique, en plus de la réalisation d’un court métrage intitulé “Khemaies Khayati et les Journées du cinéma de Carthage”..

Focus cinématographies: Trois pays seront particulièrement choisis dans “Focus” : le Sénégal, la Jordanie et la Palestine. Cette dernière bénéficiera d’un programme spécial intitulé “La Palestine au cœur des JCC”, comprenant des projections en plein air et une rétrospective dédiée à Hany Abou-Assad.

Des expériences qui se poursuivent et d’autres qui naissent: pour la dixième année consécutive, des projections auront lieu dans des prisons, avec six films programmés cette année. Cette initiative s’étend également, pour la troisième fois, aux casernes dans les gouvernorats de Kasserine, du Kef, de Bizerte, de Béja et de Sousse, renforçant ainsi l’offre cinématographique pour tous.

Sur le plan technologique, la nouvelle section “Carthage Extended” fait son apparition, introduisant des expériences immersives grâce à la réalité virtuelle, augmentée et mixte. A la Cité de la Culture Chedly Klibi, les spectateurs découvriront des créations d’art immersif, redéfinissant la manière de vivre le cinéma, dans l’écrin de ce festival, qui avec plus d’un demi-siècle de découvertes et de révélations, continue d’écrire une histoire vibrante et novatrice.

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