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Gafsa – Institut des sports : un blocage incompréhensible

La Presse— Dans les profondeurs du Sud tunisien, à Gafsa, une ville marquée par ses richesses naturelles et son dynamisme, se cache une histoire de promesses non tenues. L’Institut supérieur des sports, un projet ambitieux destiné à former les futures générations de sportifs, est enlisé depuis près de deux décennies dans un labyrinthe administratif. Les étudiants, acteurs principaux de cette saga, vivent au quotidien les conséquences d’un retard incompréhensible.

Un parcours semé d’embûches

Depuis son ouverture officielle en 2006, l’institut a connu une existence précaire, loin des standards qu’on est en droit d’attendre d’un établissement d’enseignement supérieur. Les étudiants ont été contraints de se déplacer d’un lieu à l’autre, de s’adapter à des infrastructures obsolètes. Les salles de cours, souvent surchargées,  ne répondent pas aux normes minimales. Les terrains de sport, quant à eux, sont impraticables une grande partie de l’année. Pour les séances de pratique, les étudiants sont contraints de se déplacer au complexe sportif de la région distant de 6 km. 

Depuis 18 ans, les étudiants de Gafsa et des régions avoisinantes attendent avec impatience la réalisation d’un projet qui leur permettrait de pratiquer leur sport dans des conditions optimales : l’institut supérieur des sports.

Malheureusement, ce projet semble buter sur une série de blocages qui perdurent. Cet institut a connu un véritable parcours du combattant. Déplacé à plusieurs reprises, il s’est retrouvé successivement dans un pavillon universitaire, puis dans un local loué dans la région de Ras El Kef, avant d’être finalement installé dans un foyer universitaire à la cité Zarrouk. Ces conditions d’études et de pratique sportive déplorables ont inévitablement impacté la qualité de la formation dispensée et le moral des étudiants.

Les raisons d’un blocage incompréhensible

Les raisons de ce retard considérable dans l’édification de l’Institut supérieur des sports sont multiples. Des problèmes d’ordre foncier ont entravé le démarrage des travaux, tandis que la hausse incessante des prix des matériaux de construction a entraîné un dépassement du budget initialement alloué et estimé à 17 millions de dinars, pour atteindre un coût global de 36 millions de dinars. Par ailleurs, les autorités compétentes semblent peiner à trouver des solutions pérennes pour sortir ce projet de l’impasse.

Ce retard a des conséquences considérables sur la vie des étudiants, mais aussi sur le développement du sport dans la région. Les étudiants, privés d’un environnement d’apprentissage adapté, voient leurs rêves s’envoler. Les fonctionnaires exerçants au nombre de 100 (enseignants, administratifs et ouvriers), eux, sont confrontés à des défis quotidiens qui minent leur motivation.

Pour les étudiants inscrits, cet institut représentait bien plus qu’un simple lieu d’études. C’était l’opportunité de se former, de pratiquer son sport favori dans des conditions optimales. Aujourd’hui, ce rêve semble partir en fumée chaque jour qui passe. Pourtant, ils ne désespèrent guère.

C’est une histoire de rêves brisés, mais aussi d’espoir tenace. Face à cette situation, il est urgent que les autorités compétentes prennent les mesures nécessaires pour débloquer ce projet. L’appel du Président de la République à se pencher sur les projets bloqués est une opportunité à saisir pour conférer un nouvel élan à l’Institut supérieur des sports de Gafsa.

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Redeyef : Reprise du trafic ferroviaire

La Presse — La joie des habitants de Redeyef  qui avaient célébré le retour du train après plusieurs années d’interruption, s’est rapidement transformée en désarroi. Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région ont mis à nu la fragilité des infrastructures ferroviaires sur le tronçon (Métlaoui- Redeyef), replongeant la ville dans un isolement total.

En effet, cette ville du Bassin minier, jadis animée par le va-et-vient des trains transportant le précieux minerai de phosphate, s’est retrouvée confrontée à un nouveau calvaire. Après une brève réouverture de la ligne ferroviaire, les citoyens voient depuis 25 jours, leurs espoirs s’effondrer sous les coups conjugués des éléments naturels et des tensions sociales.

Un équilibre précaire rompu

La reprise du trafic ferroviaire, saluée comme un signe de renouveau et pour lequel les habitants et la société civile se sont mobilisés en apportant un coup de lifting au bâtiment de la gare, s’est avérée un feu de paille. Les pluies torrentielles, en dégradant significativement les infrastructures ferroviaires, ont mis à nu la vulnérabilité d’un système déjà fragilisé par des années de sous-investissement. Cette rupture brutale a replongé la ville dans un isolement qui rappelle les heures les plus sombres.

Les conséquences d’un arrêt brutal

L’arrêt du trafic ferroviaire a des conséquences directes sur la vie quotidienne des habitants de Redeyef. La ville s’est retrouvée à nouveau coupée des régions limitrophes, compliquant les déplacements et les échanges commerciaux. Il y a aussi le sit in des demandeurs d’emploi qui exacerbe les tensions sociales et crée un climat d’incertitude.

Face à cette situation difficile, les habitants de Redeyef appellent les autorités à agir avec célérité pour réparer les dégâts causés par les intempéries et trouver une solution durable pour le problème de l’emploi. Le calvaire du rail à Redeyef est loin d’être terminé, et les habitants de cette ville, qui avaient tant espéré voir leur quotidien s’améliorer, se retrouvent une nouvelle fois confrontés à des difficultés.

La reprise rapide

Après un arrêt de 25 jours, les efforts déployés par les parties concernées ont permis de combler les failles relevées sur ce tronçon et causées par les dernières pluies diluviennes, ce qui a permis une reprise avec une célérité inouïe du transport du phosphate  et des voyageurs.

C’est ainsi qu’un premier train de phosphate composé de 27 wagons, quitté le 6 Décembre dernier les laveries de Redeyef, en direction des usines du GCT (groupe chimique tunisien) de Gannouch à Gabès et Mdhilla et de la société indienne Tefert. Il est à rappeler qu’un volume de 1,4 million de tonnes de phosphates prêtes à l’exportation, sont stockées depuis 5 ans dans les laveries à cause des troubles sociaux.

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