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Tunisie – USA : appel à projets pour les subventions 2025 après El Jem

Lors de la cérémonie organisée mercredi 11 décembre 2024 à l’Institut national du patrimoine (INP) pour célébrer la clôture du projet de restauration et de conservation de l’amphithéâtre romain d’El Jem – communément appelé « Colisée d’El Jem » (2022-2024), financé par les Etats-Unis d’Amérique, l’ambassadeur Joey Hood a annoncé l’appel à propositions pour le Fonds des ambassadeurs pour la préservation du patrimoine culturel (AFCP) 2025.

C’est ce qu’on lit dans un communiqué de l’ambassade américaine en Tunisie. Lequel précise que l’ambassade recherchait des propositions de notes conceptuelles pour le programme de subventions 2025 de l’AFCP, qui soutient, rappelle-t-on, la préservation des bâtiments historiques, des sites archéologiques, des manuscrits, des collections de musées et des formes d’expression culturelle traditionnelle, telles que les langues et l’artisanat autochtones; et ce, dans plus de 120 pays à travers le monde.

L’opportunité de financement de l’AFCP, ajoute le communiqué, est ouverte aux organisations non gouvernementales locales, aux établissements d’enseignement supérieur et gouvernementaux, ainsi qu’aux institutions américaines d’enseignement supérieur, aux organisations à but non lucratif et aux organisations internationales publiques.

La date limite de soumission des notes conceptuelles est fixée au mardi 7 janvier 2025 à 23h59 (Heure de Tunis).

Lors de cette cérémonie, organisée en présence du directeur général de l’INP, Tarek Baccouche, l’ambassadeur des Etats-Unis, Joey Hood, a félicité l’équipe de l’INP pour son travail et son dévouement qui ont permis de mener le projet à bien. Et ce, malgré de nombreux défis, y compris la pandémie de COVID-19.

« Avec le soutien et la collaboration de nos amis et partenaires de l’INP, nous avons atteint nos objectifs », a ajouté le diplomate.

Ce projet, d’une durée de cinq ans, a été financé par une subvention de plus de 1,3 million de dinars tunisiens (430 313 dollars américains) octroyée par le Fonds des ambassadeurs américains pour la préservation de la culture (AFCP). Il a permis, ajoute le communiqué, de sécuriser la structure, de restaurer et de conserver plusieurs parties de l’amphithéâtre, d’améliorer le système de drainage, de moderniser le système électrique et d’explorer des solutions pour améliorer l’accessibilité aux personnes handicapées.

A noter que depuis la création de l’AFCP en 2001, les Etats-Unis ont soutenu huit projets en Tunisie, pour un investissement de plus de 3,2 millions de dinars tunisiens (soit plus d’un million de dollars américains). Ces projets ont permis de préserver et de restaurer des sites tels que l’amphithéâtre et les citernes d’El Jem, le site d’Oudhna, ainsi que le bâtiment Sidi Mansour du XVIIIᵉ siècle sur l’île de Djerba, entre autres.

En 2024, la Tunisie a été sélectionnée pour un nouveau projet AFCP, qui sera lancé en 2025. Il vise à aider à la préservation de l’ancien village berbère de Douiret, situé dans le gouvernorat de Tataouine, au sud de la Tunisie.

Avec TAP

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Tunisie : L’amphithéâtre romain d’El Jem restauré grâce à un financement américain de 1,3 million de dinars

Lors de la cérémonie organisée hier, mercredi 11 décembre 2024, à l’Institut National du Patrimoine (INP) pour célébrer la clôture du projet de restauration et de conservation de l’amphithéâtre romain d’El Jem (2022-2024), financé par les Etats-Unis d’Amérique, l’ambassadeur Joey Hood a annoncé l’appel à propositions pour le Fonds des Ambassadeurs pour la Préservation du Patrimoine Culturel (AFCP) 2025, informe un communiqué de presse de l’ambassade américaine en Tunisie. Il a précisé, ajoute la même source, que l’ambassade recherchait des propositions de notes conceptuelles pour le programme de subventions 2025 de l’AFCP, qui soutient la préservation des bâtiments historiques, des sites archéologiques, des manuscrits, des collections de musées et des formes d’expression culturelle traditionnelle, telles que les langues et l’artisanat autochtones, dans plus de 120 pays à travers le monde.

L’opportunité de financement de l’AFCP, ajoute le communiqué, est ouverte aux organisations non gouvernementales locales, aux établissements d’enseignement supérieur et gouvernementaux, ainsi qu’aux institutions américaines d’enseignement supérieur, aux organisations à but non lucratif et aux organisations internationales publiques. La date limite de soumission des notes conceptuelles est fixée au mardi 7 janvier 2025 à 23h59 (Heure de Tunis).

Lors de cette cérémonie, organisée en présence du directeur général de l’INP, Tarek Baccouche, l’ambassadeur américain Joey Hood a félicité l’équipe de l’INP pour son travail et son dévouement qui ont permis de mener le projet à bien, malgré de nombreux défis, y compris la pandémie de COVID-19. Il a déclaré : “Avec le soutien et la collaboration de nos amis et partenaires de l’INP, nous avons atteint nos objectifs”.

Ce projet, d’une durée de cinq ans, a été financé par une subvention de plus de 1,3 million de dinars tunisiens (430 313 $) octroyée par le Fonds des ambassadeurs américains pour la préservation de la culture (AFCP). Il a permis, mentionne le communiqué, de sécuriser la structure, de restaurer et de conserver plusieurs parties de l’amphithéâtre, d’améliorer le système de drainage, de moderniser le système électrique et d’explorer des solutions pour améliorer l’accessibilité aux personnes handicapées.

Depuis la création de l’AFCP en 2001, les Etats-Unis ont soutenu huit projets en Tunisie, représentant un investissement de plus de 3,2 millions de dinars tunisiens (plus d’un million de dollars américains). Ces projets ont permis de préserver et de restaurer des sites tels que l’amphithéâtre et les citernes d’El Jem, le site d’Oudhna, ainsi que le bâtiment Sidi Mansour du XVIIIᵉ siècle sur l’île de Djerba, entre autres. En 2024, la Tunisie a été sélectionnée pour un nouveau projet AFCP, qui sera lancé en 2025, visant à aider à la préservation de l’ancien village berbère de Douiret, situé dans le gouvernorat de Tataouine, au sud de la Tunisie.

El Jem : 2 millions de dinars pour moderniser le Colisée et améliorer l’expérience des visiteurs

L’Institut National du Patrimoine (INP) a abrité, mercredi, une rencontre d’évaluation qui marque la fin de son accord de partenariat pour la période 2020-2024 avec le Fonds des ambassadeurs pour la préservation culturelle (AFCP), relatif au projet de restauration, de réhabilitation et d’aménagement du Colisée romain d’El Jem.

A cette occasion, le directeur de l’INP a souligné l’« importance de ce partenariat » tuniso-américain pour lequel des financements de l’ordre de 430 mille dollars sont alloués à l’INP depuis 2019 par le Fonds des ambassadeurs pour la préservation culturelle (AFCP), initié par l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la catégorie « Sites Culturels » du programme administré par le Centre du Patrimoine culturel du Bureau des Affaires éducatives et Culturelles du Département d’Etat américain.

« Les financements américains contribuent aux travaux de restauration du Théâtre romain à El Jem, a indiqué Baccouche, qualifiant un projet qui s’inscrit dans le cadre de la préservation du patrimoine culturel national au profit des générations futures”.

L’Institut a alloué environ deux millions de dinars supplémentaires pour l’aménagement de la scène du Colisée, l’installation d’un ascenseur pour les personnes porteuses d’handicap et la restauration de la collection de mosaïque au Musée archéologique d’El Jem, et ce en coordination avec les experts de l’Unesco, indique un communiqué du ministère des Affaires culturelles publié, mercredi en fin d’après-midi.

Les travaux au Colisée d’El Jem, site classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979, « se poursuivent », souligne la même source. Les travaux dans ce grand trésor archéologiques, appelé aussi petit Colisée, s’insèrent « dans le cadre du projet national de préservation des monuments archéologiques et historiques ».

Le 11 novembre dernier, le ministère des Affaires culturelles a annoncé le coup d’envoi des travaux, au Colisée d’El Jem et ses environs, qui s’insèrent dans le cadre d’un projet réalisé sous la supervision de l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de la promotion culturelle (AMVPPC) et de l’Institut National du patrimoine (INP).

L’AMVPPC intervient à hauteur de 1 million de dinars, en vue de la construction d’un bâtiment indépendant pour l’accueil des visiteurs, l’installation de nouvelles unités sanitaires dans les toilettes, l’aménagement du site ainsi que le circuit touristique et les zones adjacentes à travers le bitumage des routes menant vers le Colisée, l’éclairage de ses bâtiments au sous-sol et l’installation des barrières de sécurité pour protéger tout le périmètre du site, lit-on de même source.

L’Agence est chargée de la rénovation des panneaux de signalisation, l’installation d’une unité de renseignement ainsi que l’aménagement des loges réservées aux artistes dans la partie arrière du colisée abritant régulièrement des manifestations culturelles et artistiques, à l’instar du fameux festival international de musique symphonique.

L’INP mène les travaux de restauration au niveau des couloirs du Colisée romain, ses terrasses et son arène. Des financements de l’ordre de de 2 millions de dinars sont consacrés à la restauration qui couvre l’entretien assez délicat du système d’évacuation des eaux pluviales afin de prévenir l’infiltration d’eau au sous-sol du Colisée”.

Ainsi, l’intervention parrainée par l’AMVPPC, inclut les aspects électriques et hydrauliques, pour remédier en particulier aux problèmes d’évacuation des eaux, ainsi que le projet de lumière artistique. Dans une deuxième phase, l’équipe de conservation-restauration, procède par le nettoyage et le traitement des pathologies en éliminant les lichens, les sels et les micro-organismes avant toute restauration de la pierre.

Le Colisée d’El Jem, l’ancienne Thysdrus, est le second plus grand amphithéâtre, héritage de l’Empire romain en Afrique du Nord, après le Colisée de Rome. Le projet de restauration, de réhabilitation et d’aménagement est réalisé conformément aux normes internationales reconnues.

Rencontre autour du partenariat tuniso-américain sur la restauration du Colisée d’El Jem

L’Institut national du patrimoine (INP) a abrité, mercredi 11 décembre, une rencontre d’évaluation qui marque la fin de son accord de partenariat pour la période 2020-2024 avec le Fonds des ambassadeurs pour la préservation culturelle (AFCP), relatif au projet de restauration, de réhabilitation et d’aménagement du Colisée romain d’El Jem.

A cette occasion, le directeur de l’INP a souligné l’« importance de ce partenariat » tuniso-américain pour lequel des financements de l’ordre de 430 mille dollars sont alloués à l’INP depuis 2019 par le Fonds des ambassadeurs pour la préservation culturelle (AFCP), initié par l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la catégorie « Sites Culturels » du programme administré par le Centre du Patrimoine culturel du Bureau des Affaires éducatives et Culturelles du Département d’Etat américain.

« Les financements américains contribuent aux travaux de restauration du Théâtre romain à El Jem, a indiqué Baccouche, qualifiant un projet qui s’inscrit dans le cadre de la préservation du patrimoine culturel national au profit des générations futures ».

L’Institut a alloué environ deux millions de dinars supplémentaires pour l’aménagement de la scène du Colisée, l’installation d’un ascenseur pour les personnes porteuses d’handicap et la restauration de la collection de mosaïque au Musée archéologique d’El Jem, et ce en coordination avec les experts de l’Unesco, indique un communiqué du ministère des Affaires culturelles publié, mercredi 11 décembre,en fin d’après-midi.

Les travaux au Colisée d’El Jem, site classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979, « se poursuivent », souligne la même source. Les travaux dans ce grand trésor archéologiques, appelé aussi petit Colisée, s’insèrent « dans le cadre du projet national de préservation des monuments archéologiques et historiques ».

Le 11 novembre dernier, le ministère des Affaires culturelles a annoncé le coup d’envoi des travaux, au Colisée d’El Jem et ses environs, qui s’insèrent dans le cadre d’un projet réalisé sous la supervision de l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de la promotion culturelle (AMVPPC) et de l’Institut National du patrimoine (INP).

L’AMVPPC intervient à hauteur de 1 million de dinars, en vue de la construction d’un bâtiment indépendant pour l’accueil des visiteurs, l’installation de nouvelles unités sanitaires dans les toilettes, l’aménagement du site ainsi que le circuit touristique et les zones adjacentes à travers le bitumage des routes menant vers le Colisée, l’éclairage de ses bâtiments au sous-sol et l’installation des barrières de sécurité pour protéger tout le périmètre du site, lit-on de même source.

L’Agence est chargée de la rénovation des panneaux de signalisation, l’installation d’une unité de renseignement ainsi que l’aménagement des loges réservées aux artistes dans la partie arrière du colisée abritant régulièrement des manifestations culturelles et artistiques, à l’instar du fameux festival international de musique symphonique.

L’INP mène les travaux de restauration au niveau des couloirs du Colisée romain, ses terrasses et son arène. Des financements de l’ordre de de 2 millions de dinars sont consacrés à la restauration qui couvre l’entretien assez délicat du système d’évacuation des eaux pluviales afin de prévenir l’infiltration d’eau au sous-sol du Colisée ».

Ainsi, l’intervention parrainée par l’AMVPPC, inclut les aspects électriques et hydrauliques, pour remédier en particulier aux problèmes d’évacuation des eaux, ainsi que le projet de lumière artistique. Dans une deuxième phase, l’équipe de conservation restauration, procède par le nettoyage et le traitement des pathologies en éliminant les lichens, les sels et les micro-organismes avant toute restauration de la pierre.

Le Colisée d’El Jem, l’ancienne Thysdrus, est le second plus grand amphithéâtre, héritage de l’Empire romain en Afrique du Nord, après le Colisée de Rome. Le projet de restauration, de réhabilitation et d’aménagement est réalisé conformément aux normes internationales reconnues.

Avec TAP

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