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Cinéma tunisien au Mucem : Découvrez Un divan à Tunis de Manele Labidi

Beyrouth, Tunis, Palerme, Tanger, Madrid…cinq villes et cinq voyages à travers la Méditerranée sont au cœur de la nouvelle saison du cycle “Ciné-dimanche” (17 novembre 2024-16 mars 2025), organisé à l’auditorium du Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem, Marseille) et où chaque troisième dimanche du mois est dédié au cinéma d’une ville.

Après un dimanche à Beyrouth, le 17 novembre dernier, le dimanche 15 décembre 2024 sera dédié à Tunis qui sera à l’honneur lors d’une séance à la fois gourmande, conviviale et cinématographique.

Entre humour et tragédies, aventures humaines et moments de partage, la sélection de films du cycle “Ciné-dimanche” explore les multiples facettes de la Méditerranée d’aujourd’hui. Le cinéma tunisien sera représenté pour ce dimanche par le long-métrage “Un divan à Tunis” de Manele Labidi (France/Tunisie, 2020, 1h29) qui sera projeté en présence de la réalisatrice et de Kenzo Bellon, critique de cinéma.

Réunissant dans le casting l’actrice franco-iranienne Golshifteh Farahani aux côtés de Majd Mastoura et Hicham Yacoubi, le film raconte l’histoire de Selma, une psychanalyste de 35 ans qui, après avoir exercé en France, décide d’ouvrir un cabinet dans une banlieue populaire de Tunis, au lendemain de la révolution.

Si la demande de soins est importante, les débuts sont pour le moins tumultueux : entre ceux qui prennent Freud pour un frère musulman et d’autres qui confondent psychanalyse et « prestations tarifées », Selma doit surmonter bien des obstacles. Juste au moment où elle commence à s’installer, elle découvre qu’il lui manque une autorisation indispensable pour continuer à exercer…

Cette projection s’inscrit en résonance avec l’exposition “Revenir – Expériences du retour en Méditerranée”, offrant une réflexion croisée entre cinéma et art contemporain.

Le marché boursier continue de baisser dans un faible volume d’échanges

Le marché poursuit sa descente. L’indice vedette a enchaîné une deuxième séance consécutive dans le rouge, se dépréciant de 0,07 % à 9892,1 dans un faible volume de 3,1 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse “Tunisie Valeurs”.

Le titre ASSAD s’est offert la palme des hausses. L’action de l’accumulateur tunisien s’est appréciée de 2,9 % à 0,700 D, dans un flux anémique de 2 mille dinars.

Le titre AMI a terminé la séance sur une note d’optimisme. L’action de l’assureur a signé une progression de 2,4 % à 2,180 D. La valeur a amassé des échanges de 116 mille dinars sur la séance.

Dans le rouge, le titre STIP a abandonné 3,1 % à 2,810 D. L’action du spécialiste en pneu n’a pas fait l’objet de transactions sur la séance.

Le titre OFFICEPLAST n’a pas réussi à se distinguer sur la séance.

L’action a reculé de 2,6 % à 1,140 D. La valeur a drainé des échanges limités de 2 mille dinars sur la séance.

Le titre SFBT a chapeauté le palmarès des échanges avec un flux de 313 mille dinars. Le cours de l’action du spécialiste en boissons gazeuses et alcoolisés s’est effrité de 0,25 % à 11,760 D.

Climat : 2024, année record, ouvre la voie à une 2025 parmi les plus chaudes de l’histoire

L’année 2025 devrait être l’une des trois plus chaudes enregistrées sur la planète, après une année 2024 record qui dépassera pour la première fois la barre symbolique de 1,5 C de réchauffement, a indiqué jeudi l’agence britannique Met office.

Dans son rapport sur les perspectives, Met office estime qu’il s’agira “probablement de l’une des trois années les plus chaudes en termes de température moyenne mondiale, juste derrière 2024 et 2023”.

Le réchauffement devrait être l’an prochain entre 1,29 C et 1,53 C par rapport à la période pré-industrielle (1850-1900), soit une valeur centrale de 1,41 C, selon l’agence britannique.

La fin du phénomène naturel El Nino qui, combiné au réchauffement climatique d’origine humaine, avait poussé les températures en 2023-2024, devrait normalement entraîner un refroidissement.

Mais “il est intéressant de noter que des températures mondiales élevées sont prévues pour 2025 malgré le fait que (la région du) Pacifique tropical se dirige vers une phase La Nina, qui entraîne des conditions légèrement plus fraîches”, a souligné le professeur Adam Scaife du Met office, cité par des médias.

L’agence britannique indique également que 2024 devrait être l’année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, battant 2023 et dépassant “avec quasi-certitude pour la première fois une température de 1,5 C au-dessus des niveaux de l’époque pré-industrielle”.

Cette estimation est identique aux conclusions de l’observatoire européen Copernicus publiées lundi.

Même si le franchissement de cette limite est étudié sur le long terme, il s’agit d’un “jalon de l’histoire climatique qui pousse à réfléchir”, a commenté Nick Dunstone, qui a supervisé ce rapport.

Cette barre symbolique correspond à la limite la plus ambitieuse de l’accord de Paris de 2015, visant à contenir le réchauffement bien en-dessous de 2 C et à poursuivre les efforts pour le limiter à 1,5 C.

Selon les derniers calculs de l’ONU, le monde n’est pas du tout en bonne voie pour réduire sa pollution carbone et éviter une très forte aggravation des sécheresses, des canicules ou des pluies torrentielles déjà observées, coûteuses en vies humaines et en impacts économiques.

Les politiques actuelles des nations emmènent le monde vers un réchauffement “catastrophique” de 3,1 C au cours du siècle, voire 2,6 C si les promesses de faire mieux sont tenues, selon l’ONU Environnement.

 

Samir Majoul au sommet économique France-pays arabes : la Tunisie, plateforme stratégique pour l’exportation

Intervenant lors d’un débat, le président de la centrale patronale a souligné qu’au vu de la situation géopolitique actuelle instable et des crises internationales successives, le plus grand défi d’aujourd’hui, c’est de parvenir à assurer la souveraineté dans de nombreux domaines, notamment, l’alimentation, l’énergie, la santé et le cyberespace.

Gabès: Examen des problèmes liés au secteur du transport dans la région

Une réunion a été tenue, jeudi, au siège de l’Union régionale du travail à Gabès pour examiner les difficultés auxquelles font face les agents de la société régionale de transport de Gabès à Kébili et Douz ainsi que les problèmes liés secteur du transport public dans la région.

Le secrétaire général adjoint chargé du secteur public à l’URT Gabès, Abdeljalil Bouaza a indiqué à l’Agence TAP que la réunion a porté notamment sur la nécessité du renforcement de la flotte et du personnel, la mise en œuvre des accords précédents, l’octroi des primes et l’élargissement de la couverture sociale.

« Une grève serait observé en cas de refus des revendications des agents », a fait savoir la même source.

Le représentant de la société régionale de transport à Kébili, Nidhal Hamdi et le secrétaire général du syndicat de base de la société à Douz, Bayrem Abdellatif ont souligné, à l’Agence TAP, que les problèmes du transport public et scolaire dans la région résulte, notamment, du vieillissant parc de la société.

Du 14 au 17 décembre : musées tunisiens à l’honneur pour la Révolution tunisienne

Dans le cadre de la célébration du 14ème anniversaire de la Révolution tunisienne, et sous l’égide du ministère des affaires culturelles, l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC) organise une série d’activités culturelles destinées aux enfants.

Au programme : des journées d’études intitulées “La Révolution tunisienne à travers le prisme de la culture” et deux rencontres culturelles organisées en partenariat avec la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs (FTCA) sous le thème “Cinéma de la Révolution au musée”.

Ces initiatives visent, mentionne l’AMVPPC, à présenter la Révolution tunisienne sous un prisme culturel, à sensibiliser la nouvelle génération à l’importance de cet événement dans la construction de l’identité de la société et à offrir un espace d’échange d’idées et de visions.

Mettant à profit le riche patrimoine historique de la Tunisie dans le cadre de cette célébration nationale, l’AMVPPC a mentionné que ces manifestations auront lieu dans six musées nationaux, du 14 au 17 décembre 2024, selon le calendrier suivant :

14 décembre 2024 :
Journée d’étude “La Révolution tunisienne à travers le prisme de la culture” au Musée archéologique de Gafsa.

Rencontre culturelle “Cinéma de la révolution au musée” au Musée archéologique de Sousse.

15 décembre 2024 :
Journée d’étude “La Révolution tunisienne à travers le prisme de la culture” au Musée archéologique et ethnographique de Moknine.

Rencontre culturelle “Cinéma de la Révolution au musée” au Musée national du Bardo.

16 décembre 2024 :
Journée d’étude “La Révolution tunisienne à travers le prisme de la culture” au Centre de présentation de l’histoire et des monuments de la médina de Tunis.

17 décembre 2024 :
Journée d’étude “La Révolution tunisienne à travers le prisme de la culture” au Musée archéologique de Mahdia.

Ces manifestations seront accompagnées d’activités culturelles variées et de visites guidées, organisées avec la participation de maisons de la culture et de jeunesse ainsi que de plusieurs écoles.

Tozeur : taux de réservation hôtelier prévu à plus de 94 % pour les vacances d’hiver

Les services du commissariat régional du tourisme à Tozeur prévoient un taux de réservation dépassant les 94 % pendant les vacances d’hiver dans les hôtels de la région.

Ce taux sera atteint durant les fêtes de fin d’année et devrait dépasser celui enregistré à la même période l’année dernière, selon le commissaire régional du tourisme, Adel Sbita.

Dans une déclaration, jeudi, à l’Agence TAP, Sbita a indiqué que les préparatifs du commissariat pour cette période ont déjà été amorcés depuis plusieurs semaines, afin de garantir la réussite de la saison touristique et assurer un accueil optimal des visiteurs.

Les dispositifs ont inclus des opérations d’inspection dans toutes les structures touristiques, telles que les unités d’hébergement, de restauration et d’animation touristique, ainsi que les agences de voyages, a-t-il souligné.

Il a encore précisé que les réservations ont démarré depuis un certain temps, notant que les indicateurs prévoient l’afflux de près de 10 millions de visiteurs sur tout le territoire national cette année.

 

Pétrole : le Brent et le WTI en légère hausse, malgré des prévisions moroses pour 2025

Les cours du pétrole étaient stables jeudi, pris entre prévisions de croissance de la demande moroses et facteurs immédiats, comme la relance économique chinoise.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, prenait 0,24% à 73,10 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en janvier, gagne 0,26%, à 70,47 dollars.

Les mesures de relance de Pékin, qui a annoncé lundi vouloir “assouplir” l’an prochain sa politique monétaire, continuent également de soutenir “la tendance haussière” du prix de pétrole, indiquent des analystes.

Le rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), publié jeudi,indique “un excédent d’offre de 950.000 barils par jour en 2025”, et même de “1,4 million de barils par jour” si l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) réintroduit, comme prévu actuellement, une partie de ses barils sur le marché à partir d’avril.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), quant a elle, elle continue de miser sur une croissance de la demande de pétrole en 2024 et 2025, mais en baisse par rapport au mois précédent, selon son dernier rapport mensuel publié mercredi.

Le monde consommera 103,82 millions de barils par jour (mb/jour) en 2024, après 102,21 millions en 2023, indique dans ce rapport l’Opep qui révise chaque mois ses prévisions en fonction de la conjoncture.

Pour 2025, l’Opep prévoit une consommation mondiale de 105,27 millions de barils par jour.

Transport des ouvrières agricoles : Les recommandations d’un dialogue national en Tunisie

L’adoption d’un projet de loi visant à protéger les femmes travaillant en milieu rural et l’incrimination de l’usage des véhicules non sécurisés, figurent parmi les recommandations issues du dialogue national sur le transport des femmes travaillant dans les zones rurales, organisé hier mercredi à Tunis.

Les recommandations de ce dialogue national seront soumises au président de la république, au chef du gouvernement à l’assemblée des représentants du peuple et aux conseils des districts et des régions.

Les participants à ce dialogue national, qui s’est tenu dans le cadre du projet d’autonomisation économique de la femme en milieu rural dans les gouvernorats de Jendouba et de Kairouan ont recommandé l’élaboration d’une base de données sur les femmes travaillant dans le secteur agricole en raison de l’absence d’indicateurs réels sur leur nombre et leur répartition géographique.

Ils ont appelé à la création d’une plateforme électronique destinées aux ouvrières agricoles comportant toutes les données, les chiffres et les programmes d’accompagnement, les dépassements et les violations commises contre les ouvrières agricoles, outre l’élaboration d’une stratégie nationale avec la participation de tous les ministères et les parties intervenantes pour la sensibilisation aux risques du transport des femmes rurales sur des véhicules non sécurisés.

Le premier axe du débat a porté sur un diagnostic de la réalité du transport des ouvrières agricoles à la lumière des témoignages sur les difficultés auxquelles elles sont confrontées liées aux conditions de transport, à leurs relations avec leurs employeurs, les intermédiaires et les investisseurs.

Il convient de rappeler qu’un dialogue régional a été organisé le mois de novembre dernier ayant permis aux ouvrières agricole d’évoquer les problèmes de transport dans les zones rurales.

Des représentants des ministères de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées, de l’agriculture, des ressourdes hydriques et de la pêche, des affaires sociales, des finances, ainsi que des députés et un nombre d’ouvrières agricoles dans les gouvernorats de Jendouba et de Kairouan ont pris part à ce dialogue national.

SINDA2 : Le nouveau système d’information douanier tunisien opérationnel dès 2025

Le projet du système d’information douanier «SINDA2», visant à moderniser et transformer en profondeur les processus douaniers en Tunisie démarrera, progressivement, à partir de 2025.

S’inscrivant dans le cadre du programme GovTech, programme de transformation digitale pour les services publics, ce projet repose sur l’acquisition, l’installation et la mise en exploitation d’un nouveau système informatique intégrant l’usage des technologies modernes.

L’objectif étant d’améliorer l’efficacité des services douaniers et répondre aux attentes des opérateurs économiques en termes de simplicité, rapidité et transparence.

S’exprimant lors d’une conférence nationale organisée, jeudi, au siège de la direction générale de la douane, le directeur général de l’Ecole Nationale des Douanes, Abdelkrim Abidi a souligné l’importance de développer ce projet, estimant que toutes les entreprises sont aujourd’hui appelées à opérer ensemble en matière d’exportation et d’importation, et ce, à travers le recours aux nouvelles technologies.

Lors de cette rencontre tenue sur le thème « Interopérabilité pour le développement des Opérations Douanières à travers le nouveau système d’information douanier SINDA 2 », Leila Latrache, colonelle à la douane et coordinatrice générale du projet a souligné que ce projet permettra de faciliter les échanges commerciaux et de réduire les coûts et les délais.

De son côté, le porte-parole de la direction générale de la douane, Chokri Jabri a souligné que la douane est attachée à moderniser et digitaliser son mode de fonctionnement, indiquant que son département a procédé à la numérisation des opérations douanières depuis 2021 et jusqu’à 2026.

Et d’ajouter que ce système d’information « SINDA2 » profitera à tous les opérateurs économiques et l’ensemble des structures douanières ainsi qu’aux tunisiens à l’étranger, dans la mesure où il permettra de réduire les coûts, d’améliorer les prestations, de renforcer la gouvernance et de lutter contre la corruption.

Rapport Copernicus : 2024, une année de records de températures mondiales

L’année 2024 est en passe de devenir l’année la plus chaude jamais observée, selon l’observatoire européen Copernicus, après une longue série de températures moyennes mensuelles exceptionnellement élevées à l’échelle du globe.

Selon Copernicus, le mois de novembre 2024 a été 0,73 °C plus chaud que la moyenne 1991-2020 à l’échelle mondiale, ce qui en fait le deuxième mois de novembre le plus chaud depuis le début des relevés, juste derrière 2023. Par rapport à la moyenne de l’ère préindustrielle 1850-1900, le mois a été plus chaud de 1,62 °C.

Les températures ont été supérieures d’au moins 1,5 °C à la moyenne préindustrielle 1850-1900 pendant 16 mois, le seuil mentionné ayant été largement dépassé pendant 10 mois. Des écarts de température particulièrement élevés par rapport à la moyenne 1850-1900 ont été enregistrés de septembre 2023 à avril 2024 ainsi qu’en octobre et novembre 2024. Les écarts y ont été compris entre 1,58 °C et 1,78 °C.

En revanche, les valeurs pour mai, juin, août et septembre 2024 ainsi que pour juillet et août 2023 ont été très proches de 1,5 °C (entre 1,50 °C et 1,54 °C).

“Avec ces données, il est désormais quasiment certain que 2024 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée et la première année à dépasser la barre d’1,5 °C au-dessus des niveaux préindustrielle.

Cela ne signifie pas que l’Accord de Paris a été violé, mais qu’une action climatique ambitieuse est plus urgente que jamais”, a déclaré Samantha Burgess, directrice adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.

“Cela marque une nouvelle étape dans les records de températures mondiales et devrait servir de déclencheur pour rehausser l’ambition à la prochaine conférence sur le changement climatique, la COP29”, a-t-elle ajouté.

Sidi Bouzid: Campagne de vaccination du cheptel bovin contre la dermatose nodulaire

Une campagne de vaccination du cheptel bovin contre la dermatose nodulaire contagieuse a été lancée le week-end dernier dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, a indiqué à l’Agence TAP, le chef du service de la production animale au Commissariat régional au développement agricole (CRDA), Samir Hanifi.

Il a souligné que le ministère de l’Agriculture avait fourni les vaccins nécessaires aux éleveurs afin de prévenir cette maladie qui est principalement transmise par les moustiques et les mouches, et dont les premiers cas ont été enregistrés dans le pays depuis le mois d’octobre dernier.

Le gouvernorat de Sidi Bouzid compte environ 14 mille têtes bovines, d’après la même source, ajoutant que nombre de foyers ont été identifiés à Jelma, Sidi Bouzid-Ouest et Sidi Bouzid-Est où des échantillons ont été prélevés et envoyés aux autorités concernées,

Jeux de Paris 2024 : Recettes record de 4,480 milliards d’euros et excédent de 26,8 millions

En plus des succès sportif et populaire, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont été aussi une réussite financière, a annoncé le Comité d’organisation de cette compétition planétaire, qui clôt ses comptes sur un excédent de 26,8 millions d’euros.

Le Comité, qui présentait son bilan budgétaire à la veille de la tenue ce jeudi de son conseil d’administration, se félicite de ce résultat positif avec plus de 4,480 milliards d’euros de revenus pour environ 4,453 milliards de dépenses.

Les organisateurs attribuent cette performance notamment au succès populaire des Jeux, faisant état de 1,489 milliard d’euros de recette de billetterie (en y intégrant les 156 millions d’euros de revenus d’hospitalité), avec respectivement plus de 9,5 millions de billets vendus pour les Jeux olympiques et plus de 2,5 millions pour les paralympiques.

Il s’agit d’”un chiffre considérable, qui traduit le mieux la réussite de Paris 2024 puisque c’est 87 millions d’euros de plus que lors du budget prévisionnel voté en décembre 2023, et même 348 millions d’euros de plus que ce qu’on avait prévu dans le projet de candidature”, précisent-ils.

Selon le contrat de ville hôte, l’excédent réalisé sera réparti en trois : 20% pour le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), 20% pour le Comité international olympique (CIO) et 60% dans la promotion et le développement du sport en France.

Ahmed Jaouadi brille à Budapest et vise un nouveau podium en finale du 400m

Le jeune nageur tunisien, Ahmed Jaouadi s’est qualifié, jeudi, pour la finale du 400 m nage libre des Championnats du monde de natation (bassin de 25 m) qui se déroulent à Budapest (Hongrie).

Jaouadi (19 ans), sacré mardi champion du monde du 1500 m (14:16.40), a terminé aujourd’hui la course à la deuxième place de la 6e série en 3:38.57, derrière le Hongrois Zalan Sarkany (3:38.43).

En finale prévue ce soir à partir de 19h13, il sera aligné aux côtés de l’Australien Elijah Winnington, des Américains Carson Foster et Kieran Smith, du Belge Lucas Pierre Henveaux, du Hongrois Zalan Sarkani, du Français Roman Fuchs et du Bulgare Petar petrov Mitsin.

Le Tunisien disputera, le 14 décembre, la course du 800 m nage libre en compagnie de son compatriote Rami Rahmouni.

Tunisie : L’amphithéâtre romain d’El Jem restauré grâce à un financement américain de 1,3 million de dinars

Lors de la cérémonie organisée hier, mercredi 11 décembre 2024, à l’Institut National du Patrimoine (INP) pour célébrer la clôture du projet de restauration et de conservation de l’amphithéâtre romain d’El Jem (2022-2024), financé par les Etats-Unis d’Amérique, l’ambassadeur Joey Hood a annoncé l’appel à propositions pour le Fonds des Ambassadeurs pour la Préservation du Patrimoine Culturel (AFCP) 2025, informe un communiqué de presse de l’ambassade américaine en Tunisie. Il a précisé, ajoute la même source, que l’ambassade recherchait des propositions de notes conceptuelles pour le programme de subventions 2025 de l’AFCP, qui soutient la préservation des bâtiments historiques, des sites archéologiques, des manuscrits, des collections de musées et des formes d’expression culturelle traditionnelle, telles que les langues et l’artisanat autochtones, dans plus de 120 pays à travers le monde.

L’opportunité de financement de l’AFCP, ajoute le communiqué, est ouverte aux organisations non gouvernementales locales, aux établissements d’enseignement supérieur et gouvernementaux, ainsi qu’aux institutions américaines d’enseignement supérieur, aux organisations à but non lucratif et aux organisations internationales publiques. La date limite de soumission des notes conceptuelles est fixée au mardi 7 janvier 2025 à 23h59 (Heure de Tunis).

Lors de cette cérémonie, organisée en présence du directeur général de l’INP, Tarek Baccouche, l’ambassadeur américain Joey Hood a félicité l’équipe de l’INP pour son travail et son dévouement qui ont permis de mener le projet à bien, malgré de nombreux défis, y compris la pandémie de COVID-19. Il a déclaré : “Avec le soutien et la collaboration de nos amis et partenaires de l’INP, nous avons atteint nos objectifs”.

Ce projet, d’une durée de cinq ans, a été financé par une subvention de plus de 1,3 million de dinars tunisiens (430 313 $) octroyée par le Fonds des ambassadeurs américains pour la préservation de la culture (AFCP). Il a permis, mentionne le communiqué, de sécuriser la structure, de restaurer et de conserver plusieurs parties de l’amphithéâtre, d’améliorer le système de drainage, de moderniser le système électrique et d’explorer des solutions pour améliorer l’accessibilité aux personnes handicapées.

Depuis la création de l’AFCP en 2001, les Etats-Unis ont soutenu huit projets en Tunisie, représentant un investissement de plus de 3,2 millions de dinars tunisiens (plus d’un million de dollars américains). Ces projets ont permis de préserver et de restaurer des sites tels que l’amphithéâtre et les citernes d’El Jem, le site d’Oudhna, ainsi que le bâtiment Sidi Mansour du XVIIIᵉ siècle sur l’île de Djerba, entre autres. En 2024, la Tunisie a été sélectionnée pour un nouveau projet AFCP, qui sera lancé en 2025, visant à aider à la préservation de l’ancien village berbère de Douiret, situé dans le gouvernorat de Tataouine, au sud de la Tunisie.

Balance commerciale tunisienne : Hausse des importations et baisse des exportations vers l’UE

Le déficit commercial s’est établi, à fin novembre 2024, à un niveau de (- 16764,5 ) millions de dinars (MD) contre (-16539,2 MD), durant la même période de l’année écoulée, indique l’Institut National de la Statistique (INS) dans sa note publiée, mercredi, sur le commerce Extérieur aux prix courants, consacrée au mois de novembre 2024.

Le taux de couverture a gagné 0,1 point par rapport à la même période de l’année 2023, pour s’établir à (77,3%).

Selon l’INS, le déficit provient principalement du déficit enregistré avec certains pays, tels que la Chine (- 8167,2MD), la Russie (-4990,4 MD), l’Algérie (-3835,8 MD), la Turquie (-2557,8 MD), l’Inde (-1290,2 MD) et la Grèce (-1212,4 MD).

Toutefois, le solde de la balance commerciale des biens a enregistré un excédent avec d’autres pays, principalement la France (4890,5 MD), l’Allemagne (2218,8 MD), l’Italie (1780,2 MD), la Libye (1996,4 MD) et le Maroc (229,5MD).

Hors énergie, le déficit de la balance commerciale hors énergie s’est réduit à -6952,5 MD, tandis que le déficit de la balance énergétique s’établit à -9812 MD, contre -9110,3 MD, durant les onze premiers mois de l’année 2023.

S’agissant des exportations, elles ont connu une hausse de 1,7%, contre 7,6% durant la même période en 2023. Elles ont atteint 57056,9 MD, contre 56114,1 MD, durant les onze premiers mois de l’année 2023.

L’augmentation des exportations observée durant les onze premiers mois de l’année 2024 concerne essentiellement les exportations du secteur des industries agroalimentaires qui ont augmenté de (+23,7%), les exportations du secteur de l’énergie de (+9,4%) ainsi que les exportations du secteur des industries mécaniques et électriques de (+1,5%).

En revanche les exportations du secteur de mines, phosphates et dérivés ont baissé de (-24,2%) et celles des textiles, habillement et cuirs de (-4,5%).

Les exportations tunisiennes vers l’union européenne (69,4% du total des exportations) ont diminué de (-0,6%). Cette évolution est expliquée d’une part, par la baisse de nos exportations vers plusieurs partenaires européens, tels que la France (- 3,2%) et les pays Bas (-27%), et d’autre part, par la hausse observée avec l’Italie (+2 ,3%), l’Espagne (+8%) et l’Allemagne
(+1,7%).

Vers les pays arabes, les exportations ont augmenté avec l’Algérie (+38,8%) et avec l’Égypte (+13,3%). En revanche elles ont baissé avec la Libye (-11,8%) et avec le Maroc (-8,3%).

Quant aux importations, elles ont enregistré une hausse 1,6% contre -3,7% durant la même période en 2023. En valeur les importations ont atteint 73821,4 MD contre 72653,2 MD, durant les onze premiers mois de l’année 2023.

La hausse des importations provient, d’une part, de l’augmentation enregistrée au niveau des importations des produits énergétiques (+8,2%), des biens d’équipement (+4,8%) et des biens de consommation (+6,1%) et d’autre part, de la baisse observée au niveau des importations des matières premières et demi-produits (-3,5%) et du groupe des produits alimentaires (-7,3%).

Les importations avec l’Union européenne (43,6% du total des importations) ont enregistré une hausse de (+1,7%) pour s’établir à 32175,9 MD. Les importations ont augmenté avec l’Allemagne (+10,1%), l’Espagne (+4,6%) et la France (+0,5%).

En revanche, elles ont baissé avec l’Italie (-2,1%), les Pays Bas (-9,6%) et la Belgique (-11,8%).

Hors Union européenne, les importations ont augmenté avec la Chine (+5,3%), l’Inde (+4,5%) et la Suisse (+21,6%). Cependant, elles ont baissé avec la Russie (-21,5%) et la Turquie (-6,8%).

 

Sidi Bouzid : Avancement à 17% de la cueillette des olives

La cueillette des olives dans le gouvernorat de Sidi Bouzid avance à un rythme lent pour atteindre seulement 17%, suite à la baisse des prix de vente des olives.

Le responsable de la production végétale au Commissariat régional au développement agricole, Mourad Mabrouki a indiqué à l’Agence TAP que le rythme de la saison de cueillette sera accéléré dès la seconde quinzaine du mois de décembre en cours.

La production devrait atteindre 310 mille tonnes dont 306 mille tonnes en irrigué et 4 mille tonnes en pluvial. Lors des dernières années, la récolte était de 200 mille tonnes (2023), 193 mille tonnes (2022) et 150 mille tonnes (2021).

La région compte 112 huileries d’une capacité de transformation de 5500 tonnes par jour et de stockage de 19279 tonnes.

Les oliveraies occupent 87% des arbres fruitiers dans la région et 62% des superficies agricoles cultivées, soit 288 mille ha dont 8% en irrigué (17 millions d’oliviers).

Le gouvernorat de Sidi Bouzid est classé au premier rang, durant deux années consécutives, en assurant 19% de la production nationale des olives.

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