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Tournoi d’Adélaïde (Huitièmes): Ons Jabeur éliminée par Yulia Putintseva en deux sets

La Tunisienne Ons Jabeur (40e mondiale) a été éliminée du tournoi d’Adélaïde (WTA 500) après sa défaite mercredi, devant la kazakhe Yulia Antonovna Putintseva (25e mondiale) en deux sets (2-6, 4-6).

Jabeur s’était qualifiée pour les huitièmes en s’imposant mardi devant l’américaine Danielle Collins (11e mondiale) en deux sets (7-6, 6-2).

Tunisie : L’Emprunt National 2024 dépasse les objectifs avec 5100 millions de dinars levés

Le trésor a réussi à lever 5100 millions de dinars (MD) pour l’Emprunt national 2024, dépassant, ainsi, le montant initialement fixé à 2870 millions de dinars, selon les données publiées par “Tunisie Clearing”.

Les émissions de l’emprunt national ont enregistré, ainsi, une évolution moyenne de 30% durant les quatre dernières années (2021-202, alors que le montant prévu à lever, en 2025, est estimé à 4800 MD, selon la même source.

Au niveau de la répartition des souscriptions, au cours de l’année 2024, entre taux fixe, taux variable et sans intérêt, les souscripteurs ont la préférence pour le taux fixe (4624,15 MD) au détriment du taux variable (470,29 MD), alors que les émissions totales sans intérêts ont atteint 5,22 MD.

Depuis l’année 2021, la Tunisie a émis des emprunts obligataires nationaux en tant que mécanisme de financement du budget de l’Etat, compte tenu de la difficulté pour le pays de sortir sur les marchés financiers internationaux.

En effet, l’émission des emprunts obligataires par l’Etat vise à diversifier les sources de financement du budget.

A rappeler que la souscription aux quatre tranches de l’Emprunt Obligataire National 2024 a été réalisée au pair, soit 100% de la valeur nominale des titres, selon le choix du souscripteur, dans les trois catégories suivantes:

– Catégorie « A » (réservée exclusivement aux personnes physiques) : D’une valeur nominale pour chaque titre de 10 dinars et d’une durée de remboursement de cinq ans dont quatre années de grâce. Le principal des titres sera remboursé en une seule tranche soit à la cinquième et dernière tranche.

Les intérêts sont payables annuellement à terme échu à un taux d’intérêt nominal fixe (9,75%) ou variable (TMM+1,70%) selon le choix du souscripteur.

– Catégorie « B » : D’une valeur nominale pour chaque titre de 100 dinars et d’une durée de remboursement de sept ans dont trois années de grâce.

Le principal des titres sera remboursé en quatre tranches annuelles égales. Les intérêts sont payables annuellement à terme échu à un taux d’intérêt nominal fixe (9,80%) ou variable (TMM+1,75%) selon le choix du souscripteur.

– Catégorie «C » : D’une valeur nominale pour chaque titre de 100 dinars et d’une durée de remboursement de dix ans dont deux années de grâce.

Le principal des titres sera remboursé en huit tranches annuelles égales. Les intérêts seront payables annuellement à terme échu à un taux d’intérêt nominal fixe (9,95%) ou variable (TMM+1,95%) selon le choix du souscripteur.

Microsoft investit 3 milliards de dollars en Inde pour développer l’IA et le cloud

Microsoft a annoncé mardi son plan d’investissement de trois milliards de dollars américains pour développer ses services d’intelligence artificielle (IA) et de cloud en Inde.

“Les investissements dans les infrastructures et les compétences que nous annonçons aujourd’hui réaffirment notre engagement à faire de l’Inde la première en matière d’IA”, a déclaré Satya Nadella, PDG de Microsoft, ajoutant que “le taux de diffusion de l’IA en Inde est enthousiasmant”.

Microsoft, parmi les principaux fournisseurs de cloud et d’IA en Inde, exploite trois régions de centres de données en Inde et prévoit de préparer la mise en service de sa quatrième l’année prochaine, a déclaré l’entreprise.

L’investissement de trois milliards de dollars sera déployé pour développer un écosystème informatique d’IA évolutif pour servir les startups et la communauté de recherche en IA de l’Inde.

NASA envisage de faire appel à SpaceX et Blue Origin pour ramener des échantillons de Mars

La Nasa a annoncé mardi qu’elle pourrait faire appel aux entreprises des milliardaires Elon Musk et Jeff Bezos, SpaceX et Blue Origin, pour l’aider à ramener sur Terre des échantillons de roches venant de Mars.

Face à une explosion des coûts et des délais, l’agence spatiale américaine a dû repenser la mission de retour de ces prélèvements et envisage désormais deux options, dont l’une repose en partie sur des acteurs privés.

Un revirement qui intervient alors que la Chine, puissance rivale, prévoit de lancer vers 2028 une mission similaire, selon les médias d’Etat et pourrait ainsi devenir le premier pays à réussir un tel exploit.

Un aller-retour vers Mars peut s’étaler sur plusieurs années, en raison de
sa durée et de sa complexité.

La Nasa tablait initialement sur un retour des échantillons autour de 2030, mais cette échéance a été jugée l’an passé “irréaliste” par un audit interne qui a estimé qu’ils pourraient en réalité ne pas revenir avant 2040.

“C’était tout simplement inacceptable”, a reconnu mardi Bill Nelson, le patron de la Nasa lors d’une conférence de presse.

Avec ces deux nouvelles pistes, le retour est estimé entre 2035 et 2039, a-t-il précisé. L’une repose sur le recours à un acteur privé lors de la première étape de la mission, et l’autre sur un système déjà utilisé par la Nasa.

L’agence spatiale américaine doit départager ces deux options courant 2026.

Ces pistes portent sur la manière d’acheminer sur Mars l’engin spatial qui récupérera les échantillons et les lancera en orbite. Ils seront ensuite récupérés par un engin spatial de l’Agence spatiale européenne (ESA) qui les transportera sur Terre.

Depuis 2021, le rover Perseverance arpente la planète rouge à la recherche de signes d’une vie microbienne ancienne qui aurait pu exister il y a des milliards d’années, lorsque Mars était plus chaude et plus humide qu’aujourd’hui.

Trente échantillons collectés doivent être acheminés sur Terre lors de cette mission.

Les options étudiées devraient par ailleurs permettre à la Nasa, qui fait face à des contraintes budgétaires, de faire des économies.

Les coûts de la mission initiale avaient été évalués à 11 milliards de dollars par des experts en 2024, soit près du double de ceux annoncés initialement.

Avec ces nouvelles pistes, ils devraient baisser pour atteindre entre 5,8 et 7,7 milliards de dollars, ont précisé des responsables.

Bizerte : Campagne de lutte contre l’irrigation avec des eaux usées non traitées

Une campagne de contrôle a été menée dans la délégation d’Utique (gouvernorat de Bizerte) et ce dans le cadre de la lutte contre le phénomène d’irrigation des cultures avec des eaux usées non traitées dans la région.

A l’issue de cette campagne, environ 10 hectares de cultures ont été détruits en raison de leur irrigation avec de l’eau non traitée par les propriétaires de ces superficies.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, le gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yaccoub a indiqué que l’objectif de ce type de campagnes est de préserver la santé des citoyens et protéger l’environnement.

CHAN 2024 : Dotation financière record de 3,5 millions USD pour le vainqueur

La Confédération Africaine de Football (CAF) a annoncé que la dotation financière du vainqueur du Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies (CHAN) Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 a été augmenté de 75%. Le vainqueur de cette édition recevra 3,5 millions de dollars US (environ 11 millions de dinars).

La CAF a également annoncé que la dotation financière du CHAN Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 a été augmenté à 10,4 millions de dollars, soit une revalorisation de 32%.

Le président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a déclaré : “Le CHAN 2024 qui aura lieu au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda nous rend enthousiastes et nous avons décide d’augmenter de manière significative la dotation financière pour le vainqueur à 3,5 millions USD, ce qui représente une revalorisation de 75%. Nous avons également augmenté la dotation financière du CHAN Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 à 10,4 millions de dollars, soit une augmentation de 32%.

“Le CHAN est une compétition importante pour le développement et la croissance des joueurs de football basés en Afrique et contribuera de manière significative à la compétitivité mondiale du football africain et des compétitions de la CAF. Cette compétition fait partie de notre stratégie d’investissement dans le football africain et de le rendre attrayant pour les fans de football, les téléspectateurs, les sponsors, les partenaires et les autres parties prenantes en Afrique et dans le monde entier.”

Le CHAN Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 débutera le samedi 1er février 2025 et la finale aura lieu le vendredi 28 février 2025.

Les 17 pays suivants se sont déjà qualifiés pour le CHAN Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 : Kenya, Tanzanie, Ouganda, Maroc, Guinée, Sénégal, Mauritanie, Niger, Burkina Faso, Nigeria, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Congo, Soudan, Zambie, Angola et Madagascar.

Deux autres pays participeront également au CHAN Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 après s’être qualifiés à l’issue des matches restants.

Pour rappel, la sélection tunisienne des joueurs locaux ne prendra pas part à cette édition de la CHAN sur une décision du Comité de normalisation mandaté par la FIFA pour gérer les affaires de la Fédération tunisienne de football (FTF), d’un commun accord avec les représentants des clubs.

Industrie des semi conducteurs: L’Algérie se dote d’une usine pour la fabrication de puces électroniques

ChineL’évènement en matière d’écosystème technologique en Afrique du Nord a été crée, le 31 décembre 2024 à Alger. Et pour cause. Les algériens viennent d’inaugurer une usine de conception de puces électroniques. La première puce sera fabriquée au mois de mars 2025.

Il s’agit d’une importante avancée sur la voie de la maîtrise des technologies de pointe des semi conducteurs.

L’industrie des semi-conducteurs étant un secteur industriel qui regroupe les activités de conception, de fabrication et de commercialisation des semi-conducteurs. Ces activités participent de manière fondamentale à la production de biens et de services des technologies de l’information et de la communication dans la mesure où elles fournissent le composant de base de ces technologies : le circuit intégré. A titre indicatif, ce composant est au cœur des serveurs informatiques, des routeurs de réseaux de transport de données et des terminaux téléphoniques.

Officiellement, la nouvelle usine permettra à l’Algérie de contrôler la conception et la fabrication des échips début avril 2025. Cette infrastructure intégrera des technologies de pointe permettant la conception de puces en 65 nanomètres.

La presse algérienne nous apprend que cette usine relève du Centre de développement des technologies avancées (CDTA). Le Centre cumule plus de 40 ans d’expérience dans divers domaines technologiques, notamment la robotique, l’ingénierie des systèmes et le multimédia, et la microélectronique et l’optique.

La même source ajoute que le CDTA a programmé le processus de conception de 13 puces nanométriques, porteur de la technologie des cartes biométriques en 2025. La direction économique et commerciale du centre devrait créer 1000 emplois auprès des diplômés des établissements universitaires en 2027.

Et pour ne rien oublier, dans le sillage de cette nouvelle réalisation, le CDTA prévoit la mise en place d’un incubateur dédié à l’émergence de 25 start-up spécialisées dans les technologies avancées. Au nombre des innovations programmées, figurent des solutions de détection d’incendie et des systèmes de surveillance des zones de boue dans les barrages (vase)….

ABS

Fathi Sahlaoui : L’industrie aéronautique tunisienne a besoin de formations dans l’IA et dans les métiers soft

L’industrie aéronautique affiche une croissance annuelle moyenne de 8%, se distingue par un taux d’encadrement important, compte 80 entreprises dont 90% totalement exportatrices et emploie plus de 17.000 personnes. Le secteur a résisté aux crises successives et en prime celle du COVID-19 au cours des années 2020/2021 sachant que la Tunisie est le premier fournisseur aéronautique de l’Allemagne et 3ème fournisseur de la France sur le continent africain.

Le point avec Fathi Sahlaoui, directeur général des Industries manufacturières en Tunisie :

Le secteur aéronautique a comme d’autres secteurs industriels souffert ces dernières années, comment l’industrie tunisienne a réagi aux crises ?

Le secteur de l’aéronautique a résisté, tout comme le secteur de l’automobile, à la crise du COVID et aussi à la guerre en Ukraine. Les grands groupes aéronautiques ont maintenu leur présence en Tunisie, entre autres Aérolia, Ad Industrie et Safran Tunisie. Ce qui confirme le potentiel et la compétitivité du pays sur le marché de la sous-traitance aéronautique.

Comme vous le savez, la Tunisie abrite les filiales de groupes de renommée internationale dans l’industrie aéronautique. Après la crise Covid, nous avons réussi, avec les moyens de bord de maintenir à flot le secteur, d’améliorer ses indicateurs et de consolider ses performances.

      • Le secteur aéronautique a résisté, tout comme le secteur de l’automobile, à la crise du COVID et aussi à la guerre en Ukraine

Les difficultés vécues par le secteur à l’international ont été pour nous des opportunités et nous avons pu intéresser nombre de firmes aéronautiques réputées à la destination Tunisie et en prime celles délocalisées à cause de la guerre en Ukraine. Nous travaillons actuellement sur une étude stratégique pour la promotion du secteur.

Qu’en est-il du partenariat public/privé pour le développement du secteur ?

En collaboration avec le secteur privé, représenté par le GITAS, nous travaillons sur l’élaboration d’un pacte de partenariat public-privé pour la promotion du secteur à l’horizon 2030.

Ce secteur offre de grandes perspectives de développement. Il y a toutefois des problèmes que nous devons résoudre. Ils touchent principalement à la gouvernance du secteur et aux cadres réglementaires et procéduraux. Nous œuvrons à alléger les procédures, certifier les opérations d’exportation et aider les entreprises à mieux gérer leurs déchets.

Vous travaillez avec le ministère de l’environnement à la gestion des déchets ?

Naturellement. Mais la gestion des déchets, le centre Jradou, premier établissement spécialisé dans le traitement des déchets industriels liquides et solides, n’est pas encore entièrement fonctionnel et ne peut pas traiter comme il se doit les déchets de l’aéronautique.

Vous avez parlé d’un pacte de compétitivité, quels sont ses principaux axes ?

C’est un pacte adossé à 5 socles : le cadre réglementaire et la gouvernance, le deuxième axe est le cadre incitatif et législatif, le troisième touche à la recherche et au développement, le quatrième est la formation et le cinquième vise à faire de la Tunisie un hub pour l’industrie aéronautique.

Qu’en est-il de la logistique ?

C’est le premier axe. Honnêtement, les mesures envisagées, issues des discussions qui ont eu lieu entre les différentes parties concernées par le secteur de l’industrie aéronautique, sont des mesures d’ordre transversal. La logistique devrait profiter à tous les secteurs. Nous n’allons pas, reposer les mêmes problématiques puisque c’est déjà fait. Il y a un comité qui travaille au niveau du ministère des Transports sur la résolution de ces problèmes.

Quel est l’état d’avancement des quais 8 et 9 dont nous parlons depuis plus de 9 ans ?

Pour parler des quais, je reviens au pacte de compétitivité pour la promotion du secteur automobile que j’ai cité plus haut et que nous voulons reproduire pour l’industrie aéronautique. Dans le cadre du pacte, il y a des engagements contractuels avec des deadlines et des calendriers, un suivi des comités, avec des rapports à soumettre au chef du gouvernement.

Aujourd’hui, nous accusons un retard considérable et c’est le moment ou jamais de rattraper nos retards qu’il s’agisse du secteur de l’automobile ou de l’aéronautique.

Ce sont des industries qui fonctionnent en flux tendu, sans besoin de stockage. Elles exigent donc que ce mode de fonctionnement puisse être assumé et assuré en Tunisie. C’est pourquoi nous travaillons avec le ministère du Transport, l’OMMP, la STAM à améliorer les prestations et c’est pour cela que nous avons décidé que le comité de l’infrastructure logistique qui représente un axe important du pacte de compétitivité soit placé sous l’égide du ministère du Transport, même si toutes les parties, publiques et privées y participent.

      • Nous travaillons actuellement sur une étude stratégique pour la promotion du secteur

Nous travaillons aussi avec le ministère de la Formation professionnelle à définir les besoins en main d’œuvre qualifiée de l’aéronautique qui évoluent en termes de qualité et de quantité.

Il y a beaucoup d’insatisfaction de la part du secteur privé quant aux formations dispensées par le centre d’excellence d’Al Mghira. On parle de l’industrie 4.0, de l’intelligence artificielle, des nouveaux métiers, des métiers soft, et il est crucial que le centre suive l’évolution de ces métiers.

Nous organisons régulièrement des réunions avec le ministère de la Formation et de l’Emploi pour déterminer la marche à suivre afin de satisfaire les exigences et étudier les besoins du secteur, suivre les évolutions et anticiper les futures évolutions. Il faut savoir que notre avantage en Tunisie est le savoir-faire tunisien, qu’il ne faut pas perdre, et c’est la raison pour laquelle nous accordons une priorité absolue à la formation initiale ou continue dans le secteur aéronautique que nous estimons essentielle pour garantir la sécurité et la compétitivité du site Tunisie.

      • Il est crucial que le centre [d’Al Mghira] suive l’évolution de ces métiers [industrie 4.0, IA, etc.].

Se tenir au courant des réglementations et des avancées technologiques est essentiel tant pour les professionnels que pour les entreprises. Cela permet de garantir un haut niveau d’efficacité, d’optimiser les processus et de rester compétitif sur le marché.

En intégrant les dernières innovations et en respectant les normes en vigueur, les entreprises peuvent non seulement améliorer leur performance, mais aussi anticiper les changements et s’adapter rapidement aux nouvelles exigences du secteur, d’où l’importance pour nous d’investir dans la qualité de formations de haut niveau au centre Al Mghira.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

En bref ———————————

L’Industrie Aéronautique en Tunisie

  • Croissance : Une progression annuelle moyenne de 8% avec 80 entreprises, dont 90% totalement exportatrices.
  • Emplois : Plus de 17 000 personnes employées dans le secteur.
  • Compétitivité : La Tunisie, 1er fournisseur aéronautique de l’Allemagne en Afrique et 3e pour la France.
  • Objectifs 2030 : Élaboration d’un pacte public-privé basé sur 5 axes : gouvernance, incitations, R&D, formation, logistique.
  • Formation : Besoin urgent d’adapter le centre Al Mghira aux nouvelles technologies (IA, industrie 4.0).
  • Défis : Retards logistiques (quais 8 et 9) et gestion des déchets à améliorer.

Bourse Tunis : L’indice se retourne et perd 0,5 %, BH LEASING en tête

La reprise de la séance de la veille n’aura pas duré pour longtemps pour l’indice de référence de la Bourse de Tunis. Le benchmark a changé de trajectoire mardi, virant au rouge (-0,5 % à 9858,7 points), et ce, dans un volume réduit de 4,8 MD.

Sur le podium des meilleures performances de la séance, le titre BH LEASING s’est démarqué avec une progression de 4,3 % à 4,110 D. L’action du loueur adossé au groupe BH n’a pas fait l’objet de transactions sur la séance, selon Tunisie Valeurs.

Un autre loueur a brillé par sa performance boursière aujourd’hui. Il s’agit de la CIL. La valeur a inscrit un gain de 4,1 % à 25,500 D, en drainant des échanges limités de 46 mille dinars.

Le titre OFFICEPLAST s’est, en revanche, mal comporté sur la séance. L’action du spécialiste des fournitures bureautiques et scolaires a lâché 4,4 % à 1,530 D, dans un flux limité de 25 mille dinars.

Le titre SOTIPAPIER a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action de l’acteur clé de l’industrie papetière en Tunisie a reculé de 1,9 % à 5,050 D. La valeur a généré un volume global de 90 mille dinars sur la séance.

Le titre OTH a, également, été mal orienté sur la séance, régressant de 1,4 % à 9,000 D. Valeur la plus dynamique de la séance, OTH a alimenté le marché avec des capitaux de 647 mille dinars.

 

Sened, Zouara et Gafsa-nord : les zones phares pour la production de pommes de terre”

La récolte des pommes de terre saisonnières au titre de la saison agricole en cours dans le gouvernorat de Gafsa, a été estimée à 13.664 tonnes, permettant ainsi à la région de maintenir un niveau de production équivalent à celui de l’année précédente, selon le responsable de la direction de la production végétale, relevant du commissariat régional au développement agricole (CRDA), Kais Chelbi.

Les superficies totales cultivées en pommes de terre dans la région s’élève à 854 hectares, pour un rendement estimé à 16 tonnes/ha, a indiqué Chelbi à l’Agence TAP, notant que les délégations de Sened, Zouara et Gafsa-nord sont les plus productives en cette denrée lors de la dernière campagne.

Il a également mentionné que le taux d’avancement de la récolte de pommes de terre a atteint 95%, soulignant que les services de la direction de la production végétale ont mené des campagnes de sensibilisation à l’intention des agriculteurs sur la bonne gestion des produits, englobant les processus de transport, de vente et de stockage des pommes de terre.

Trump et la politique tarifaire : facteurs de la hausse du dollar, selon Moez Hadidane

La légère baisse du dinar tunisien par rapport au dollar américain est temporaire. la monnaie nationale devrait se redresser dans les jours à venir, estime l’expert, Moez Hadidane dans une déclaration à l’agence TAP .

De son côté, Moez Hadidane, expert en marchés financiers, a indiqué que l’appréciation du dollar a concerné les différentes autres monnaies et ne s’est pas limitée au dinar tunisien.

Il a expliqué que cette hausse du dollar intervient suite aux discours du nouveau président des Etats-Unis, Donald Trump, concernant la nouvelle politique tarifaire.

Hadidane a expliqué que la nouvelle administration américaine considère que cette politique sera moins stricte que ne laisse présager les déclarations de Trump et que l’imposition de droits de douane dans ce pays concernera des secteurs touchant à la sécurité nationale et économique, d’où la hausse observée du dollar face aux autres monnaies.

Et d’ajouter que Trump s’est engagé à appliquer une politique douanière rigide, ce qui pourrait entraîner un recul du dollar dans les prochaines semaines. Il a également estimé que le dinar tunisien pourrait se stabiliser et même redescendre sous la barre des 3,2 pour un dollar dans les jours à venir.

Bassam Neifar : Le dinar tunisien devrait se stabiliser malgré la pression du dollar

La légère baisse du dinar tunisien par rapport au dollar américain est temporaire. la monnaie nationale devrait se redresser dans les jours à venir, estime l’expert, Bassam Neifar dans une déclaration à l’agence TAP .

Le taux de change du dinar tunisien par rapport au dollar américain est passé à 3,2 dinars, selon les données de la Banque centrale de Tunisie. En effet, après des années au cours desquelles le dinar tunisien est demeuré stable face au dollar, à 3,1 dinars/le dollar, notamment depuis 2019, la monnaie tunisienne a enregistré, lundi 6 janvier 2025, une baisse de sa valeur pour s’échanger sur le marché bancaire au niveau de 3,2098 dinars.

À noter que les hypothèses du budget de l’Etat 2025 reposent sur un prix du baril de pétrole à 77,4 dollars ainsi que sur une stabilité du taux de change du dinar face aux principales devises (dollar et euro).

Pour l’analyste financier Bassam Neifar, la hausse du taux de change du dollar par rapport au dinar tunisien, est estimée à 0,35%, ce qui a permis au dollar de passer au dessus des 3,2 dinars, contre une baisse de 0,36% de l’euro face au dinar.

Neifar a précisé qu’il existe une forte demande sur le dollar par rapport à l’euro sur les marchés internationaux, rejetant l’idée d’une détérioration du dinar tunisien, qui suit, selon lui, les tendances sur les marchés mondiaux.

S’agissant de l’impact de cette hausse du dollar à l’échelle internationale, l’analyste a souligné que les banques centrales dans le monde et les études économiques prévoient que le dollar devrait rester fort tout au long de 2025, et qu’il pourrait même augmenter face à l’euro, considérant ainsi que le dollar continuera de s’apprécier par rapport au dinar tunisien, alors que l’euro pourrait perdre de la valeur par rapport à la monnaie locale.

Neifar a aussi prévu que la baisse de l’euro face au dinar pourrait avoir un effet négatif sur les exportations tunisiennes, qui sont principalement destinées à la zone euro. Toutefois, les importations, majoritairement réglées en dollars, auront tendance à augmenter.

” La dette tunisienne extérieure est principalement libellée en euro (54%), dollars américains (26,5%), yen japonais (5,5%) et en unité de tirages spéciaux (la monnaie du FMI), ce qui permettra de générer des gains relatifs en matière d’encours de la dette, vers la fin de 2024″, a-t-il ajouté.

Toutefois, la Tunisie pourrait rembourser un montant supérieur à celui prévu initialement avec l’échéance du 30 janvier courant, qui est de l’ordre de mille millions de dollars, a-t-il souligné.

 

Tunisie : La BAD finance à 93% la modernisation des infrastructures routières

La Banque Africaine de Développement (BAD) a accordé à la Tunisie, un prêt de 80,16 millions d’euros (l’équivalent de 256,2 millions de dinars) pour mettre en œuvre la troisième phase du Programme de modernisation des infrastructures routières.

Le projet consiste notamment au renforcement de 188,9 kilomètres de routes classées dans sept gouvernorats : Kef, Kasserine, Sousse, Sfax, Kairouan, Siliana et Gafsa qui, malgré les nombreuses potentialités dont ils regorgent, sont confrontés à des contraintes de transports liées à la dégradation du réseau routier, indique un communiqué publié par la BAD.

Le projet approuvé par le Conseil d’administration de la Banque le 9 décembre dernier, pour un coût total de 86,21 millions d’euros ( l’équivalent de 275,41 MD), est cofinancé sur un prêt de 80,16 millions d’euros ( l’équivalent de 256,23 MD) de la Banque (92,98% du coût total du projet) et une contrepartie du gouvernement de Tunisie pour 6,05 millions d’euros ( l’équivalent de 19,33 MD).

Ce prêt permettra d’améliorer la qualité du réseau routier classé de Tunisie et les conditions de circulation des usagers dans les zones ciblées. Elle contribuera à la promotion d’un système de transport efficient et durable de façon à soutenir la croissance et créer les conditions favorables à la circulation des biens et des personnes dans les différentes régions.

Selon Solomon Quaynor, vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé du Secteur privé, de l’Infrastructure et de l’Industrialisation, l’intervention de la Banque bénéficiera aux micro-entreprises d’entretien routier permettant la pérennisation des infrastructures et créera en même temps des opportunités de marché pour les entrepreneurs.

«Cette opération améliorera, en outre, la desserte des régions à haute valeur ajoutée agricole contribuant ainsi à la sécurité alimentaire de la Tunisie, grâce, notamment, au développement de chaînes de valeur portées par le secteur privé », a-t-il ajouté.

En permettant la mise à niveau des tronçons reliant les régions frontalières de la Tunisie à l’Algérie, le projet induira, non seulement, un équilibrage régional en matière d’infrastructures routières des zones les plus défavorisées. En outre, il contribuera à une baisse du chômage des jeunes par la création d’emplois pour l’entretien du réseau et, par conséquent, à l’atténuation de la pauvreté dans des zones vulnérables du pays.

« La Banque africaine de développement a, au cours des 10 dernières années, contribué à rénover et à moderniser environ 4 000 kilomètres de routes, 104 kilomètres d’autoroutes et à construire plusieurs ouvrages d’art en Tunisie. Ces interventions ont permis une amélioration sensible du niveau de service du réseau, en sécurisant différents itinéraires par des ouvrages de franchissement permanent, et facilitant l’accès aux centres socio-économiques en désenclavant des régions.

La réhabilitation et l’entretien des infrastructures routières dans le cadre de la troisième phase du Projet de modernisation des infrastructures routières, contribueront à la promotion du secteur privé et des PME locales, ainsi qu’à la création d’emplois pour les jeunes », a déclaré le vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement.

Contribuant à hauteur de 5% du PIB, le secteur des transports joue un rôle important dans l’économie tunisienne. Il génère quelques 160 000 emplois directs et indirects, selon la BAD.

 

Tunisie : Stagnation des prix du poulet et des œufs en décembre 2024

Le prix à la production du poulet de chair a stagné au cours du mois de décembre 2024, suite à la décision du ministère du Commerce et du Développement des Exportations d’imposer un plafond de 5300 mill/kg à partir du 1er novembre 2024, selon les données publiées, mardi, par l’ONAGRI.

La comparaison du prix moyen mensuel enregistré avec celui du même mois de l’année précédente montre une hausse de 7,6% (5300 mill/kg contre 4924,9 mill/kg).

En décembre 2024, le prix à la production des œufs de consommation a aussi affiché une quasi-stagnation (très faible variation de 0,2%). Par ailleurs, la moyenne mensuelle enregistrée a baissé de 8,4% par rapport à celle du même mois de l’année 2023 (291,0 mill/unité contre 317,7 mill/unité).

Par rapport à novembre 2024 (291,0 mill/unité), le prix moyen a enregistré une stagnation. Par région, le prix moyen à la production du nord (293,2 mill/unité) a été supérieur de 1,2% par rapport à celui du sud et de 0,7% par rapport de celui du Centre.

Tunisie-ARP : Décret-loi sur la fondation “Fidaa”: les députés divisés

A l’hémicycle, les réactions des députés ont mis en lumière, mardi, un important clivage entre opposants et ‎favorables à l’amendement du décret-loi sur la fondation “Fidaa”.

Lors de la discussion en plénière dudit décret-loi, les députés ont exprimé leur “étonnement” face à ce qu’ils ont qualifié de ” discrimination” entre les martyrs, dénonçant l’octroi plus d’assistance aux militaires et sécuritaires au détriment des civils”.

Dans ce contexte, le député Ali Zaghdoud a rappelé l’engagement des citoyens aux côtés des forces militaires et sécuritaires dans la bataille de Ben Guerdane en mars 2016 et leur combat pour protéger la ville malgré les risques à encourir, soulignant que la réussite de l’épopée de Ben Guerdane résulte de l”appui des civils aux forces armées.

De son côté, le député originaire de la région de Kasserine Hatem Labaoui s’est interrogé sur le destin des blessés par les mines, appelant à trouver des solutions pratiques pour les réintégrer dans la vie professionnelle et sociale

Labaoui a aussi appelé à une prise en charge équitable entre les familles des martyrs et blessés, affirmant que “les conditions difficiles ne font pas la différence entre le civil et le sécuritaire”.

Les députés ont entamé mardi l’examen, en plénière, du projet de loi amendant et complétant le décret-loi n° 2022- 20 du 9 avril 2022, relatif à la Fondation “Fidaa” pour la prévoyance des victimes d’actes de terrorisme parmi les militaires, les agents des forces de sécurité intérieure et des douanes ainsi que les ayants droit des martyrs de la révolution et ses blessés.

Centre d’Affaires de Zaghouan : 61 projets en 2024 pour promouvoir l’emploi et l’innovation

Le nombre de projets réalisés, soutenus et accompagnés par le Centre d’affaires au gouvernorat de Zaghouan en l’année 2024, s’est élevé à 61 projets d’une valeur totale de 1,1 million de dinars, permettant la création d’une centaine de postes de travail.

Parmi ces projets, 22 concernaient le secteur des services, 20 projets dans le domaine agricole, 11 dans l’industrie, 4 autres dans l’artisanat et les métiers pour autant de projets dans le secteur commercial, a indiqué à l’Agence TAP, le directeur du Centre d’affaires, Kamel Rahiem.

Au cours de l’année écoulée, le centre a reçu 320 demandes de soutien à la création de projets, a précisé la même source, notant que des sessions de formation sur la création et la gestion de projets, animées par des experts et des chefs d’entreprises confirmés, ont été dispensées aux entrepreneurs.

Placés depuis des années au cœur de la politique économique nationale, les centres d’affaires consistent des structures d’appui à la création d’entreprises, à la dynamisation de la culture entrepreneuriale et à la promotion du marché de l’emploi.

 

Statut d’Auto-Entrepreneur : Vers une communication de proximité et une approche participative

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaouad a présidé lundi la réunion périodique du Comité de pilotage du projet du statut d’auto-entrepreneur, dont l’ordre du jour était axé autour de la présentation et la discussion du plan de communication du système.

Après avoir examiné les différentes composantes du plan de communication, le ministre a recommandé de consacrer le concept de proximité à travers une communication directe avec les personnes concernées par ce système, et d’accélérer la définition d’un calendrier précis et continu pour la mise en œuvre du plan, tout en veillant à l’implication de toutes les personnes concernées par les affaires économiques et sociales aux niveaux central, régional et local, selon un communiqué publié mardi par le ministère.

Il a souligné que la mise en place du système d’auto-entrepreneur est un projet national par excellence et est le résultat d’une approche participative continue avec tous les ministères et structures intervenants dans les différentes étapes de mise en œuvre, y compris le plan médiatique et de communication pour faire connaître davantage ce nouveau système.

Les membres du comité de pilotage du projet, du ministère, de la présidence du gouvernement, de l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant, de la Caisse nationale de sécurité sociale, du Registre national des entreprises et de la Caisse nationale d’assurance maladie, ont participé à la réunion.

 

Malouf andalou symphonique : Une soirée exceptionnelle avec le Carthage Symphony Orchestra

Le Carthage Symphony Orchestra (CSO) et son chœur, sous la direction de Hafedh Makni et Mourad Gaaloul, donneront un concert le 18 janvier 2025 (19h30) au Théâtre Municipal de Tunis, intitulé “Mélodies Andalouses”.

Les amateurs des modes et des airs du patrimoine musical andalou maghrébin auront rendez-vous avec un vaste répertoire de waslas de malouf tunisien, algérien, marocain et libyen, -modes maya, mazmoum, raml maya algérien…-, qui seront revisités dans des arrangements symphoniques inédits.

Ce concert se veut un voyage musical entre tradition et modernité, où la richesse du malouf andalou est mise en avant à travers l’art lyrique, en mettant à l’honneur un riche héritage musical qui continue de résonner et d’inspirer.

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