Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

La Tunisie favorable à une coopération internationale sur l’hydrogène vert

La Tunisie cherche à mettre en place un environnement favorable aux investissements dans le secteur de l’hydrogène vert, et ce dans le cadre d’une coopération gagnant-gagnant avec des opérateurs internationaux. L’objectif est de produire 8 millions de tonnes d’ici 2050, dont 80% seraient exportées vers l’Europe.  

Selon le directeur de l’électricité et des énergies renouvelables au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Belhassen Chiboub, qui intervenait lors d’un débat organisé par la Chambre de commerce tuniso-belgo-luxembourgeoise (CCTBL), mercredi 11 décembre 2024, sur le thème «Stratégie de développement de l’hydrogène vert et de ses produits dérivés en Tunisie et impacts sur les échanges commerciaux avec l’Union européenne», le rôle de l’État est d’édicter des réglementations pour soutenir le développement de cette énergie verte qui, selon lui, nécessite des investissements importants.

«La Tunisie aspire à produire 8 millions de tonnes d’hydrogène vert d’ici 2050, dont 2 millions de tonnes destinées au marché intérieur, tandis que 6 millions de tonnes seront destinées à l’exportation», a-t-il ajouté.

Cette source d’énergie propre permettrait au pays d’atteindre son objectif de neutralité carbone d’ici 2050.

Les coûts d’investissement estimés se situent entre 150 et 250 milliards d’euros, ce qui, selon lui, est «très significatif». En conséquence, les projets dans ce domaine seront mis en œuvre progressivement et entrepris par davantage de développeurs.

«La Tunisie a toujours été un pays de collaboration et de partenariat et le gazoduc tunisien mis en place dans les années 1980 [transportant le gaz algérien vers l’Italie, Ndlr] en est un exemple typique et sert de modèle de référence pour le développement des échanges énergétiques entre notre pays et l’Union européenne. Cela servira de modèle de référence pour le développement de la coopération entre notre pays et les pays européen dans le secteur de l’hydrogène vert », a souligné Chiboub.

Répondant à une question sur les impacts environnementaux potentiels de l’hydrogène vert, compte tenu notamment du grave stress hydrique de la Tunisie, Chiboub a déclaré que les ressources nationales en eau ne seront pas utilisées pour ces activités. L’utilisation des eaux usées et issues du dessalement seraient plutôt des solutions alternatives. Les opérateurs ayant l’intention de développer des projets d’hydrogène vert seront tenus de mener des études d’impact environnemental et social pour obtenir un financement auprès de donateurs internationaux, a-t-il ajouté.

I. B.

L’article La Tunisie favorable à une coopération internationale sur l’hydrogène vert est apparu en premier sur Kapitalis.

Coopération Tunisie-Allemagne : 78,8 millions d’euros pour l’eau, l’énergie et les finances publiques

La Banque allemande de développement (KfW,) qui agit pour le compte du gouvernement fédéral allemand vient d’accorder à la Tunisie un don de 78,8 millions d’euros (environ 261,2 millions de dinars) pour contribuer à la mise en place des programmes visant à améliorer le taux de desserte en eau potable dans des zones rurales, favoriser le financement de projets d’énergies renouvelables et garantir une meilleure traçabilité, efficacité et transparence des finances publiques.

Ce don a fait l’objet des accords de financement signés, mercredi, par le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’Etranger, Mohamed Ali Nafti et Andrea Hauser, membre du Comité de Direction de la KfW.

Il s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale tuniso- allemande, a annoncé la KfW dans un communiqué publié mercredi.

En effet, un montant (don) de 27 millions d’euros a été accordé à la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) pour améliorer le taux de desserte en eau potable dans le milieu rural du gouvernorat de Beja.

Ce financement vient compléter un premier financement qui a permis de connecter environ 32 mille personnes pour la première fois de leur vie à un réseau d’alimentation en eau potable sécurisé, continu et de bonne qualité.

Cette deuxième phase permettra de connecter environ 45 mille personnes supplémentaires au réseau d’approvisionnement en eau potable.

Outre la contribution de la coopération financière allemande et la contrepartie de l’Etat Tunisien, une subvention de l’Union européenne (UE) est envisagée pour ce projet.

S’agissant du ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, un don de 1,3 million d’euros a été mis à sa disposition pour le financement d’études géologiques, géotechniques et d’ingénierie du système de transfert des eaux du barrage Barbara vers le barrage BouHertma dans le cadre du Programme d’amélioration du système de stockage, de transfert et de protection contre les inondations.

Pour ce qui du secteur financier, 40 millions d’euros de dons sont accordés au ministère des Finances pour moderniser la gestion des finances publiques et 10,5 millions d’euros sont accordés au ministère de l’Économie et de la planification pour financer sa participation au capital de l’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique (ATIDI).

Cette participation permettra à la Tunisie, entre autres, d’accéder à la Facilité Régionale de Soutien à la Liquidité (RLSF), un mécanisme de garantie de l’ATIDI pour promouvoir l’investissement dans les énergies renouvelables en Tunisie.

Ces programmes s’ajoutent à la longue liste de projets dans différents secteurs inscrits dans le cadre de la coopération technique et financière entre la Tunisie et l’Allemagne qui débuté dans les années 60, a-t-on rappelé.

« Dans le cadre de la coopération tuniso-allemande, nous unissons nos efforts pour améliorer les conditions de vie et pour créer des perspectives d’avenir, notamment, pour les femmes et les jeunes », a indiqué l’ambassadrice d’Allemagne à Tunis, Elisabeth Wolbers citée par la même source.

« Les accords de financement signés aujourd’hui viennent renforcer cette collaboration étroite et de longue date, fondée sur des intérêts mutuels.

Ainsi, nous œuvrons pour un développement inclusif, au bénéfice de toutes et de tous », a-t-elle ajouté.

« Les projets signés aujourd’hui reflètent la large palette de la coopération financière allemande avec la Tunisie, dont l’objectif est de soutenir les réformes, les infrastructures et les systèmes financiers afin de favoriser une croissance économique durable, socialement équitable et respectueuse de l’environnement », a déclaré le Directeur Résident du Bureau de la KfW en Tunisie, Jörg Dux.

Tunisie : approbation de deux projets pour la production de 1700 MW d’électricité d’ici 2027

La commission supérieure de la production privée d’électricité a approuvé deux appels d’offres pour la production de 1700 mégawatts (MW) d’électricité dans le cadre du régime des concessions.

C’était lors d’une réunion tenue, mardi 10 décembre 2024, au palais du gouvernement, à la Kasbah, sous la présidence du chef du gouvernement, Kamel Maddouri, en présence de plusieurs ministres concernés.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, les travaux de ladite commission ont abouti à l’approbation des propositions de la commission technique de la production privée d’électricité à partir des énergies renouvelables à travers l’octroi des projets relatifs aux appels d’offres n°01 et 03 aux investisseurs concernés afin d’entamer la mise en œuvre conformément à l’échéancier d’exécution préétabli.

La mise en service de ces projets étant prévue à partir de 2027, précise le communiqué, soulignant que ces projets auront des effets économiques, sociaux et environnementaux.

Le projet table sur une production d’environ 1000 GWh par an, soit environ 5% de la production nationale d’électricité, ce qui permettra de faire des économies de plus de 250 000 tonnes de gaz naturel d’une valeur avoisinant 125 millions de dollars par an, à raison de 500 dollars par tonne.

S’agissant des effets attendus de ce projet, la même source cite l’économie des coûts de production de l’électricité d’environ 200 millions de dinars par an, la contribution au développement régional et à la création d’emplois, et la réduction des émissions de gaz d’environ 500 000 tonnes de dioxyde de carbone par an. 

Prenant la parole, le chef du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de concrétiser la vision du président de la république visant à atteindre l’objectif de la souveraineté énergétique selon une approche de développement globale et équitable garantissant l’efficacité énergétique dans le cadre d’un système intégré capable d’attirer les investisseurs, de réaliser de nouveaux projets et de générer des emplois dans des secteurs durables tels que les énergies renouvelables.

Maddouri a également souligné l’impératif d’accélérer le rythme de réalisation des projets énergétiques à partir des énergies alternatives dans le cadre de la stratégie énergétique nationale pour atteindre 35% d’énergies alternatives à l’horizon 2030, appelant à œuvrer autant que possible à aplanir les difficultés administratives et procédurales freinant la réalisation de ces projets en raison de leur importance majeure pour la sécurité énergétique du pays.

Tap.

L’article Tunisie : approbation de deux projets pour la production de 1700 MW d’électricité d’ici 2027 est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie : 1700 MW d’électricité approuvés pour production privée d’ici 2027

La commission supérieure de la production privée d’électricité a approuvé deux appels d’offres pour la production de 1700 mégawatts (MW) d’électricité dans le cadre du régime des concessions.

C’était lors d’une réunion tenue, mardi, au palais du gouvernement, à la Kasbah, sous la présidence du chef du gouvernement, Kamel Maddouri, en présence de plusieurs ministres concernés.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, les travaux de ladite commission ont abouti à l’approbation des propositions de la commission technique de la production privée d’électricité à partir des énergies renouvelables à travers l’octroi des projets relatifs aux appels d’offres n°01 et 03 aux investisseurs concernés afin d’entamer la mise en œuvre conformément à l’échéancier d’exécution préétabli.

La mise en service de ces projets étant prévue à partir de 2027, précise le communiqué, soulignant que ces projets auront des effets économiques, sociaux et environnementaux.

Le projet table sur une production d’environ 1000 GWh par an, soit environ 5 % de la production nationale d’électricité, ce qui permettra de faire des économies de plus de 250 000 tonnes de gaz naturel d’une valeur avoisinant 125 millions de dollars par an, à raison de 500 dollars par tonne.

S’agissant des effets attendus de ce projet, la même source cite l’économie des coûts de production de l’électricité d’environ 200 MD par an, la contribution au développement régional et à la création d’emplois, et la réduction des émissions de gaz d’environ 500 000 tonnes de dioxyde de carbone par an.

Prenant la parole, le chef du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de concrétiser la vision du président de la République visant à atteindre l’objectif de la souveraineté énergétique selon une approche de développement globale et équitable garantissant l’efficacité énergétique dans le cadre d’un système intégré capable d’attirer les investisseurs, de réaliser de nouveaux projets et de générer de nouveaux emplois dans des secteurs durables tels que les énergies renouvelables.

Maddouri a également souligné l’impératif d’accélérer le rythme de réalisation des projets énergétiques à partir des énergies alternatives dans le cadre de la stratégie énergétique nationale pour atteindre 35 % d’énergies alternatives à l’horizon 2030, appelant à œuvrer autant que possible à aplanir les difficultés administratives et procédurales freinant la réalisation de ces projets en raison de leur importance majeure pour la sécurité énergétique du pays.

Tunisie : Pose de la première pierre pour deux centrales solaires photovoltaïques à Feriana

Une cérémonie officielle, présidée par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, s’est tenue à Feriana, dans le gouvernorat de Kasserine, pour lancer la construction de deux projets de production d’électricité à partir de l’énergie solaire photovoltaïque.

Ces projets s’inscrivent dans le cadre des efforts nationaux de transition énergétique et représentent une avancée majeure pour le secteur des énergies renouvelables en Tunisie.

Ont également pris part à cet événement Wael Chouchane, Secrétaire d’État chargé de la Transition Énergétique, Fayçal Trifa, PDG de la Société Tunisienne d’Électricité et de Gaz (STEG), Belhassen Chiboub, Directeur Général de l’Électricité et des Énergies Renouvelables, ainsi que des représentants des entreprises en charge du projet, “Qair” et “Mazarine”, et des bailleurs de fonds.

Les deux projets, réalisés dans le cadre d’un système de licences, sont financés par la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) pour un montant de 14,5 millions d’euros (environ 48 millions de dinars). Avec une capacité totale de 20 mégawatts, ils fourniront de l’électricité à près de 30.000 foyers, réduiront la consommation de gaz naturel de 8.000 tonnes par an (soit une économie de 4 millions de dollars) et éviteront l’émission de 17.000 tonnes de gaz à effet de serre chaque année.

La mise en service de ces centrales solaires est prévue avant l’été 2025. Elles intégreront des technologies innovantes telles que les onduleurs et les stations de transformation intelligentes (Smart Transformer Station) fournies par Huawei.

Fatma Thabet Chiboub a souligné que ces projets renforceront le réseau national d’électricité et contribueront à la stratégie nationale visant à intégrer 35 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2030. Elle a également mis en avant leur rôle dans la réduction du déficit énergétique primaire et l’encouragement des investissements dans les énergies propres.

De son côté, Wael Chouchane a déclaré que ces projets marquent une étape essentielle dans la lutte contre le changement climatique tout en répondant aux besoins croissants en électricité, notamment lors des périodes de pointe.

Omar Ben Hessine Bey, responsable des affaires institutionnelles chez Qair en Tunisie, a salué l’expertise locale combinée aux technologies internationales pour relever les défis énergétiques. Farah Khalfaoui, Senior Channel Manager chez Huawei Tunisie, a ajouté que ce projet reflète une synergie réussie entre Qair et Huawei pour promouvoir des solutions énergétiques durables en Tunisie.

La Presse avec communiqué

L’article Tunisie : Pose de la première pierre pour deux centrales solaires photovoltaïques à Feriana est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Tunisie : début des travaux sur 2 centrales solaires à Feriana

Démarrage des travaux de construction de deux nouvelles centrales solaires photovoltaïques de 10 mégawatts (Mw) à Feriana, dans le gouvernorat de Kasserine. Elles entreront en production avant l’été 2025.

C’est ce qu’a annoncé la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub, en donnant le coup d’envoi, le 6 décembre 2024, des travaux des deux centrales qui seront réalisées par les sociétés Qair et Mazarin grâce à un prêt de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) d’un montant d’environ 14,5 millions d’euros.

Les deux centrales contribueront à renforcer le réseau électrique national, garantir la qualité et continuité de l’approvisionnement en électricité de la région et répondre à la demande, notamment pendant les périodes de pointe de consommation, a indiqué la ministre, citée dans un communiqué de son ministère.

«Ces projets s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de transition énergétique, visant à intégrer 35% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique national d’ici 2030, ce qui encouragera davantage les investissements dans les énergies propres et réduira le déficit budgétaire de l’énergie primaire», lit-on dans le communiqué.

De son côté, le secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchane, a déclaré que ces deux projets «permettront de produire de l’électricité équivalente à la consommation d’environ 30 000 familles et d’économiser environ 8 000 tonnes de gaz naturel par an pour un coût d’environ 4 millions de dollars.»

«Les deux projets contribueront à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’environ 17 000 tonnes par an», a-t-il ajouté.

I.B.

L’article Tunisie : début des travaux sur 2 centrales solaires à Feriana est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie – Transition énergétique : 37 millions de dinars pour équiper les bâtiments publics en systèmes solaires

La mise en œuvre de la 2eme phase du programme de la transition énergétique dans les établissements publics a été lancée en vertu d’un « arrêté conjoint des ministres de la Justice, de la Défense nationale, de l’Intérieur, des Affaires Etrangères, de la migration et des tunisiens à l’étranger, des Finances, des Affaires sociales, de l’Industrie, des mines et de l’énergie, de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche maritime, de la santé, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de la jeunesse et des sports, des technologies de la communication, de l’équipement et de l’habitat, de l’environnement, du tourisme et des affaires culturelles », émis le 26 novembre 2024 et publié dans le Journal officiel de la République tunisienne (JORT) n° 146 du 3 décembre courant. Le programme de transition énergétique dans les établissements publics s’articule autour du « Programme photovoltaïque connecté au réseau », et du «Programme de l’efficacité énergétique dans les bâtiments publics ». Il consiste à équiper les établissements publics de systèmes photovoltaïques pour la production d’électricité à partir de l’énergie solaire photovoltaïque à des fins d’autoconsommation et ou à réaliser des opérations d’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments, et ce, dans le but de baisser la demande en énergie et réduire les subventions publiques allouées aux produits énergétiques. Le coût de réalisation du programme est de 37 millions de dinars financé par le biais d’un prêt et d’une subvention de la Banque Allemande de développement ainsi que par les ressources du Fonds de transition énergétique. L’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Energie (ANME) est chargée, en sa qualité de maître d’ouvrage délégué, de poursuivre la mise en œuvre du programme. Une convention de maîtrise d’ouvrage est à conclure, à cet effet, entre l’ANME et chaque établissement public qui adhère au programme dont  le délai d’exécution est fixé à 18 mois à compter du 3 décembre courant.

L’article Tunisie – Transition énergétique : 37 millions de dinars pour équiper les bâtiments publics en systèmes solaires est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Pour une transition énergétique juste en Tunisie

Un atelier de concertation sur la feuille de route pour l’intégration des conditions d’une transition énergétique juste (Tej) en Tunisie  se tiendra le jeudi 12 décembre 2024, à Tunis.

Cet atelier, organisé par le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, en coopération avec la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), dans le cadre du projet APST II, vise à présenter les résultats de l’étude menée dans ce cadre et à collecter les recommandations des participants sur les mesures proposées dans la feuille de route. D’autre part, il représente une plateforme d’échange ouverte réunissant les acteurs du secteur public, privé, la société civile, ainsi que les bailleurs de fonds et partenaires techniques et financiers, pour enrichir la réflexion et affiner les actions à entreprendre pour garantir une transition énergétique juste en Tunisie.

Dans le cadre de sa stratégie de transition énergétique, la Tunisie a fixé l’objectif d’atteindre une part des énergies renouvelables dans le mix de production électrique de 35% en 2030 et 50% en 2035. Ceci se traduira par la mise en place d’une capacité fonctionnelle totale de production électrique à partir des énergies renouvelables de 4850 MW en 2030 et 8350 MW à l’horizon 2035, basée essentiellement sur le solaire photovoltaïque et l’énergie éolienne.

Dans ce cadre le Mime, avec l’appui de la GIZ, a initié une mission visant à élaborer une feuille de route de la Tej, en tenant compte des dimensions économique, sociale et environnementale.          

L’objectif principal de cet atelier est de présenter une feuille de route pour la mise en œuvre de la Tej en Tunisie, en prenant en compte un processus de consultation inclusif et participatif.

Plus spécifiquement, il vise à rappeler les grands principes de la transition juste et leur application dans le contexte tunisien, afin de mieux comprendre les défis et les opportunités de cette transition. Et à proposer une feuille de route concrète pour l’intégration des principes de la transition juste dans la politique énergétique tunisienne, en tenant compte des enjeux économiques, sociaux et environnementaux spécifiques à notre pays.

Cet atelier représente également une occasion précieuse pour échanger et dialoguer avec les parties prenantes autour de deux panels thématiques : le premier porte sur les aspects socio-économiques de la transition énergétique, abordant les impacts sur les communautés, les emplois et la justice sociale. Et le deuxième sur les aspects environnementaux et les enjeux d’aménagement du territoire, mettant en lumière les défis liés au développement régional, la préservation de l’environnement et à une gestion durable du territoire face aux transitions énergétiques.

L’article Pour une transition énergétique juste en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie : les projets de production d’hydrogène vert opérationnels en 2030

Les premiers projets de production d’hydrogène vert et de ses dérivés seront réalisés en Tunisie à partir de 2030, a fait savoir, lundi 2 décembre 2024, à Gabès, le secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchane.

Des accords ont été signés avec plusieurs investisseurs internationaux qui ont commencé à élaborer les études relatives à leurs projets, a-t-il ajouté, à l’ouverture des travaux d’un Forum international sur l’hydrogène vert et ses dérivés, organisé par le Pôle Industriel et technologique de Gabès.

La région de Gabès occupera une place importante dans la stratégie nationale de l’hydrogène vert en raison de sa proximité des sites de production des énergies renouvelables et de l’importance de son port commercial qui sera un trait d’union entre les centres de production et d’exportation, a souligné Chouchane.

La production de l’hydrogène vert et de ses dérivés s’appuiera sur les énergies renouvelables et l’eau issue principalement du dessalement de l’eau de mer, a encore précisé le secrétaire d’Etat.

L’organisation de ce forum international s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène vert et de ses produits dérivés en Tunisie à l’horizon 2050, lancée officiellement en mai 2024. Il a connu la participation d’experts académiques, d’industriels et de professionnels intéressés par la production de l’hydrogène vert.

D’après Tap.

L’article Tunisie : les projets de production d’hydrogène vert opérationnels en 2030 est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie : l’énergie solaire fait son chemin, mais trop lentement

A Tataouine, l’une des villes les plus ensoleillées de la Tunisie, se passer de la climatisation en été, n’est plus possible, affirme Maroua Khaldi, jeune femme habitant au cœur de cette ville. Pour réduire la facture d’électricité, qui s’élève parfois à plus de 1 000 dinars par trimestre et grève leur budget, Maroua et son époux Achraf Chibani ont opté pour l’énergie solaire. (Photo: Centrale solaire El Gardhab à Tataouine).

Le couple a installé huit panneaux solaires, d’une capacité de 500 watts chacun, pour une capacité totale de 4 000 watts, sur le toit de leur maison.

«L’idée était que tout le monde bénéficie d’une électricité abordable et d’une énergie propre. C’était, à vrai dire, l’idée de ma femme, que j’ai suivie, car je suis naturellement écologiste et je me soucie beaucoup de l’environnement», explique Achraf, ravi du résultat.

«Notre facture d’électricité a remarquablement baissé. Nous payons désormais, environ 160 dinars par mois et nous bénéficions d’une climatisation continue tout au long de l’été sans soucis ni remords. Nous avons même un excédent d’électricité solaire, calculé et compté par la Steg comme une ‘‘épargne solaire’’», raconte encore Achraf.

Une majorité de Tunisiens sont, encore, réticents à passer au solaire, alors que le pays regorge de ressources renouvelables et dispose d’une moyenne de 3 000 heures d’ensoleillement par an. Aussi, l’État n’a cessé d’encourager le déploiement des énergies renouvelables, à travers des subventions et des incitations via le Fonds de transition énergétique.

La dernière mesure d’incitation était le Décret 86, du 2 février 2023, fixant les règles d’organisation, de fonctionnement et les modalités d’intervention du Fonds de la transition énergétique (FTE).

Faire face au coût élevé de l’électricité

Toutefois, selon Zouhair Landoulsi, consultant dans les secteurs de la réfrigération, de la climatisation et des pompes à chaleur, «l’utilisation de l’énergie solaire pourrait passer, dans la conjoncture de changement climatique, d’une option à une nécessité urgente à l’avenir pour répondre aux besoins énergétiques des citoyens et des secteurs économiques, ainsi que pour faire face au coût élevé de l’électricité, principalement dû à la climatisation.»

«Refroidir l’air dans les maisons et les lieux de travail n’est plus un luxe, mais une nécessité, car les vagues de chaleur sont de plus en plus longues et puissantes en raison du changement climatique», a-t-il ajouté.

Selon le consultant, les climatiseurs, dont le nombre en Tunisie est estimé en 2023, à 2 millions, consomment 70% de l’électricité en été, ce qui en fait les appareils les plus énergivores pendant les saisons chaudes.

«Je pense qu’étant donné les vagues de chaleur à venir et en raison du changement climatique, qui a altéré le concept traditionnel des quatre saisons et réduit leur nombre à seulement deux dans certaines parties du monde, l’utilisation des climatiseurs va doubler et la consommation d’électricité va également augmenter, dans ce cas, l’énergie solaire est la solution idéale», explique Landoulsi.

Mais, cette solution reste, d’après lui, plus valable pendant le jour et pas la nuit, en l’absence de technologies de stockage d’énergie en Tunisie et vu leur coût très élevé à l’heure actuelle.

«Le principal obstacle à l’utilisation intensive de l’énergie solaire est le coût des panneaux solaires et le délai de raccordement au réseau», a encore déclaré Landoulsi, recommandant de réduire ce coût et d’accélérer les procédures d’installation et de mise en service, afin d’encourager les citoyens à profiter de cette énergie propre et de la déployer massivement en Tunisie.

Pour ce qui du point de vue des installateurs de panneaux solaires, Farouk Boufalgha, ingénieur et propriétaire d’une entreprise dans ce domaine, à Tataouine, estime «qu’il y a généralement une progression dans l’adoption de l’énergie solaire». «Nos clients appartiennent aux secteurs résidentiel, commercial, industriel ou de services. Il s’agit, aussi, des agriculteurs qui utilisent, les pompes à eau pour l’irrigation dans les zones rurales», ajoute-t-il.

«L’intérêt pour l’énergie solaire augmente, car la consommation des gens a progressé en raison des longues périodes de chaleur, les climatiseurs fonctionnant pratiquement de la fin mai à la fin septembre», explique Boufalgha.

Le jeune installateur de panneaux photovoltaïque, estime que «le pourcentage de connexion à l’énergie solaire à Tataouine est assez bon, bien qu’il ne s’agisse pas d’une région industrialisée».

L’énergie solaire en milieu rural  

    À 300 kilomètres de Tataouine, dans le centre-est de la Tunisie, l’énergie solaire est une solution pour les personnes qui ne sont pas raccordées au réseau électrique dans les zones rurales, en particulier celles qui exercent dans l’agriculture.

    Mohamed Bougharra, agriculteur dans la localité de Chorbene à Mahdia, a sauvé son activité d’élevage bovin grâce à l’énergie solaire. L’électricité produite par les panneaux solaires qu’il exploite, sert à refroidir ses cuves de collecte de lait.

    «Je possédais plus d’une cinquantaine de vaches laitières et j’étais sur le point de les perdre toutes. Le lait que je vends était ma principale source de revenu. Mais à cause de la sécheresse et de la pénurie de fourrages, j’étais contraint de vendre la plupart d’entre elles», raconte Mohamed.

    Comme beaucoup d’autres petits éleveurs de la région, Bougharra était sur le point de devenir chômeur, d’autant plus qu’aucune activité industrielle ou économique n’existe dans la zone rurale où il habite. Aidé par les autorités régionales, il a pu bénéficier de l’énergie solaire dans le cadre de l’Initiative régionale pour le déploiement d’applications d’énergies renouvelables à petite échelle dans les zones rurales de la région arabe (Regend), mis en œuvre en Tunisie en partenariat avec l’Agence nationale de la maitrise de l’énergie (ANME). Il s’agit de l’installation de panneaux solaires qu’il utilise pour préserver et refroidir les cuves de stockage de lait. «C’est une bouée de sauvetage pour ma famille et pour les six vaches restantes dans mon étable», se félicite le quinquagénaire.

    Aujourd’hui, cet agriculteur continue à travailler dans la collecte de lait auprès des producteurs de sa région et à les acheminer vers le centre de collecte de lait de Mahdia.

    Mohamed utilise, également, l’énergie solaire pour alimenter un moteur qui pompe l’eau d’un puits situé sur sa propriété, ce qui lui permet d’éviter des factures d’électricité exorbitantes. L’eau du puits est destinée à irriguer une petite parcelle de terre où poussent plusieurs oliviers, qui ont également souffert de la sécheresse et auraient été perdus sans cette installation de pompage.

    Fathia Bougatif, une autre agricultrice de la région, a, aussi, bénéficié de cette initiative et a pu étendre ses activités agricoles sur huit hectares de terres, où elle a pu installer un système de pompage d’eau solaire photovoltaïque de 4,5 kW. Ce système lui a permis de diversifier ses cultures et d’assurer, ainsi, un revenu stable tout au long de l’année.

    En Tunisie, la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité est encore très modeste et ne dépasse pas 4%, par rapport au gaz, qui demeure la principale source de production d’électricité (97%). Le pays ambitionne, toutefois, de porter cette part à 35% au lieu de 30% en 2030. Objectif trop ambitieux qu’il aura du mal à atteindre compte tenu de la lente évolution du secteur et des résistances qui demeurent.

    Source : Tap.

    L’article Tunisie : l’énergie solaire fait son chemin, mais trop lentement est apparu en premier sur Kapitalis.

    La Tunisie peine à exploiter son immense potentiel d’énergies renouvelables

    Le magazine spécialisé Africa Energy se demande si l’immense potentiel de la Tunisie en matière d’énergies renouvelables peut triompher de ses politiques désastreuses.

    «La Tunisie a certaines des meilleures perspectives en matière d’énergies renouvelables en Afrique. Elle dispose de bonnes ressources éoliennes, d’excellentes ressources solaires et d’un fort impératif économique pour remplacer le gaz algérien importé et coûteux. Sa proximité avec l’Europe signifie également qu’elle sera parmi les premiers pays à bénéficier du HVDC et – potentiellement – de la technologie de l’hydrogène vert», note le magazine dans un récent article. Il estime que notre pays dispose d’«excellents responsables» dirigeant la politique du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie  qui souhaitent que les projets en cours en matière d’énergies renouvelables réussissent. Mais ils n’ont pas vraiment les coudées franches et font face à certaines contraintes, estime-t-il.   

    Africa Energy, qui a pesé les risques et les opportunités, se montre plutôt sceptique. Le fait que les autorités s’empressent de désigner à chaque fois des boucs émissaires et de prétendus «profiteurs» parmi les opérateurs économiques rend la réalisation des projets beaucoup plus difficile qu’elle ne devrait l’être, estime l’auteur de l’article. Qui pointe également du doigt  la politique macroéconomique du gouvernement, qu’il qualifie d’inflationniste et de dépendante des subventions.

    I. B.

    L’article La Tunisie peine à exploiter son immense potentiel d’énergies renouvelables est apparu en premier sur Kapitalis.

    ❌