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Journées de l’Entreprise 2024 – IACE : Issam Lahmar annonce un nouveau code du travail plus adapté aux réalités économiques

“Il est temps de mettre en place un nouveau code du travail qui s’adapte aux technologies modernes et à l’intelligence artificielle” a déclaré vendredi à Sousse, le ministre des affaires sociales Issam Lahmar.

Il a souligné, au cours d’un atelier de travail organisé à Sousse, dans le cadre de la 38ème édition des journées de l’entreprise, que le nouveau code du travail permettra d’organiser les relations individuelles et collectives en matière d’emploi, de santé et de sécurité professionnelle.

Selon le ministre, ce nouveau code organisera également les contrats de travail à durée déterminée et indéterminée les relations professionnelles tripartites, pour établir un équilibre entre les droits des travailleurs à une couverture sociale équitable tout en préservant les entreprises qui sont une source d’emploi.

Dans ce contexte, le ministre des affaires sociales a souligné l’importance de la création du fonds d’assurance contre la perte d’emploi qui contribuera à réduire l’impact des changements économiques sur les entreprises outre l’accompagnement des travailleurs licenciés et leur réinsertion dans la vie économique.

Il a rappelé l’intérêt accordé par le président de la république à l’organisation des relations professionnelles et à la lutte contre toutes les formes d’emploi précaire, rappelant l’inclusion d’un grand nombre d’agents dans le secteur public et dans la fonction publique, outre le versement des primes des ouvriers de chantiers.

Journées de l’Entreprise 2024 – Kamel Maddouri : Comment la Tunisie compte-t-elle booster ses investissements et créer de l’emploi ?

Journées de l'Entreprise 2024Le gouvernement ambitionne de parvenir à réaliser la complémentarité économique entre la Tunisie et la Libye et à renforcer leur intégration, à travers l’impulsion des investissements bilatéraux, la facilité de circulation des personnes et des marchandises entre les deux pays, ainsi que l’élargissement des domaines de coopération (économique, culturel, social…), a indiqué le chef du Gouvernement, Kamel Maddouri.

Intervenant, vendredi, à Sousse, à l’ouverture des travaux de la 38ème édition des Journées de l’Entreprise, organisée sous le thème «l’Entreprise et les Grands changements : Adaptation et Opportunités», par l’Institut arabe des chefs d’entreprises, Maddouri a appelé à tirer profit des changements et des évolutions enregistrées à l’échelle mondiale.

Il a rappelé, en outre, l’appel du président de la République à fonder un nouveau système basé sur l’humain avec une nouvelle approche de développement national, dont les principaux piliers consistent à mettre en place toutes les conditions nécessaires pour assurer une relance économique, à la hauteur des aspirations des citoyens.

Le chef du Gouvernement a souligné, aussi, que la lutte contre la corruption impose le recours à une révolution législative, visant à adapter le cadre législatif et institutionnel aux exigences de la mise en place d’une économie compétitive et durable.

“L’État œuvre à instaurer un modèle économique basé sur la valeur ajoutée dans les domaines de l’économie verte, l’économie bleue et l’économie circulaire.” – Kamel Maddouri

D’après lui, l’État œuvre à instaurer un modèle économique basé sur la valeur ajoutée dans les domaines de l’économie verte, l’économie bleue et l’économie circulaire, ainsi que sur l’appui des projets de décarbonation, réitérant l’engagement du gouvernement à présenter des incitations aux entreprises pour les encourager à contribuer à la réduction des émissions de carbone.

Selon Maddouri, la Tunisie se présente comme l’un des pays pionnier qui œuvre à asseoir les fondements d’un cadre environnemental et énergétique durable, et ce, en veillant à assurer une adéquation entre les objectifs de développement économique et la préservation de l’environnement.

«La Tunisie s’attèle à digitaliser l’administration et à mettre en place une gouvernance unifiée pour l’ensemble de grands projets numériques, ce qui permettra de booster les investissements et de faire face à la corruption », a affirmé le chef du Gouvernement.

Et de préciser que la révision du cadre juridique de l’investissement à travers l’élaboration d’un texte unique consensuel, va permettre une révision globale du système d’incitation à l’investissement mais, aussi, de pallier aux difficultés rencontrées par l’investisseur dans divers domaines.

“La Tunisie et la Libye doivent renforcer leur coopération culturelle et touristique ainsi que dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.” – Ramadan Abou Jannah

“Une approche participative sera adoptée pour la préparation de cette nouvelle copie, de manière à répondre aux attentes de l’entreprise, en ce qui concerne la simplification des procédures administratives et l’encouragement de l’orientation vers les secteurs à haute valeur ajoutée”.

Il a rappelé les principales nouveautés de la loi de finances pour l’exercice 2025, à savoir, notamment, l’amnistie fiscale et douanière, la création de plusieurs mécanismes financiers au profit des jeunes promoteurs et des start-ups dont une ligne de crédit de 10 millions de dinars au profit des petites et moyennes entreprises.

Une allocation supplémentaire de 20 millions de dinars sera accordée à la ligne de financement des sociétés communautaires, a-t-il dit, relevant l’importance de l’initiative présidentielle relative à la création de ces sociétés, laquelle a permis d’ouvrir de nouvelles perspectives aux jeunes dans les régions intérieures.

Maddouri a mis l’accent sur la volonté de l’Etat d’offrir aux promoteurs de sociétés communautaires, des conditions optimales notamment l’accompagnement et la facilitation de l’accès au financement.

“La Tunisie s’attèle à digitaliser l’administration et à mettre en place une gouvernance unifiée pour l’ensemble de grands projets numériques.” – Kamel Maddouri

En ce qui concerne la révision du code du travail, l’objectif est “de concilier les conditions de promotion de l’investissement et de dynamisation de l’emploi et les exigences de la protection des droits essentiels des employés”.

Dans son intervention, le vice-premier ministre et ministre de la Santé libyen, Ramadan Abou Jannah, a souligné la nécessité d’orienter les efforts tuniso-libyens vers le développement des législations notamment dans le secteur bancaire pour faciliter davantage les échanges commerciaux, en vue de réaliser un véritable partenariat et une complémentarité économique.

Il a appelé à renforcer la coopération culturelle et touristique ainsi que dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Il s’agit, également, de renforcer et faciliter les liaisons aériennes entre les deux pays et d’autoriser les liaisons aériennes entre la ville libyenne de Sebha et Tunis.

Et de relever l’importance de renforcer la coopération bilatérale en matière de développement local et de décentralisation notamment entre les municipalités de part et d’autre des frontières. Il a appelé les sociétés tunisiennes à établir des partenariats pour la réalisation de projets en Libye et plus particulièrement au sud du pays qui “offre des opportunités prometteuses d’investissement” et de ne pas “se cantonner à l’investissement dans les régions de l’ouest et de l’est”.

Abou Jannah a estimé que le développement des régions frontalières entre la Tunisie et la Libye, nécessite une plus grande participation de l’Algérie de manière à renforcer la stabilité régionale et de consacrer un modèle de rapprochement qui sert d’exemple à suivre aux plans arabe et régional.

Journées de l’Entreprise 2024 – Ramdhan Bou Jenah : ‘’Activer la complémentarité de nos économies’’

Braver les défis, hâter la décentralisation, diffuer le développement régional et mettre en valeur les régions frontalières dans une optique d’intégration économique.

Le rapprochement économique entre la Tunisie et la Libye est une priorité conjointe laissait entendre Ramdhan Bou Jennah, vice premier ministre de Libye. L’hôte libyen a chamboulé son agenda et décalé des engagements pris bien avant afin de prendre part aux JE de Sousse. Le rendez-vous est opportun et l’assistance bien ciblée. La tribune de l’IACE a toujours accueilli des invités libyens de marque. Un partenariat de longue date lie les deux parties.

Un vaste programme de réformes

La Libye met de l’ordre dans son économie. Elle s’active à réformer à tout va. Elle ambitionne de revenir sur la scène mondiale valorisant ses nombreux atouts. L’Etat lance des chantiers structurants nombreux. Et s’attaque à l’épineux dossier du développement régional. Parmi les chantiers prioritaires Ramdhan Bou Jennah évoque le programme de mise en valeur du sud du territoire libyen. Et dans cette perspective, un protocole d’accord avec l’IACE a été signé.

L’IACE offrira ses prestations pour l’étude de faisabilité du programme. C’est, à l’évidence un pas de plus pour pérenniser les concertations stratégiques entre nos deux pays.

Une ouverture sur l’Algérie

Les experts de la Banque Mondiale en évoquant les échanges économiques entre la Tunisie et la Libye utilisent l’expression ‘’De facto integration’’. Mais rien n’est pour autant définitivement acquis et de ce point de vue il est capital de pérenniser le réflexe de concertation entre les deux parties. Ah si l’on pouvait faire en sorte que cette synchronisation devienne fusionnelle. Ramdhan Bou Jennah va encore plus loin. Il considère que toute jonction entre nos deux systèmes ouvre une fenêtre sur la partie algérienne. Et cela rejoint l’esprit de la conférence tripartite qui a relancé le processus de relance du partenriat économique tripartite. Il faut rendre justice à l’IACE pour avoir anticipé la question. L’institut a bien élaboré une étude intitulée plan ATLAS qui préfigurait cette hypothèse. Quoiqu’il en soit cela semble être une fatalité. Pour le moment Libye et Tunisie font preuve d’un volontarisme positif à partir duquel on peut espérer œuvrer à une accélération du rapprochement

Journées de l’Entreprise 2024 – Kamel Madouri : ‘’Le pari sur la compétitivité économique’’

Combattre les maux de l’économie tunisienne avec résolution et efficacité. Eradiquer la corruption et  enrayer l’économie de rente.   Et dans le même temps revoir le mode opératoire des circuits publics en tenant compte des principaux repères de transition énergétique et écologique. Ebauche du nouveau modèle de développement ?

Le Chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a inauguré ce vendredi 6 courant la 38ème édition des Journées de l’Entreprise de Sousse évènement initié par l’IACE. Invité de marque aux JES, le vice premier ministre libyen, Ramdhan Bou Jennah a pris part à cette manifestation.

Ainsi que Amine Ben Ayed, président de l’IACE. Par-delà les JES le Chef du gouvernement sait qu’il s’adressait à l’ensemble des milieux d’affaires du pays et de la région. Son speech revêtait l’allure d’un discours de politique générale. Le Chef du gouvernement se voulait persuasif  et convainquant. Et dans le même temps rassurant, afin de renforcer la confiance dans le programme de réformes amorcé par le pays.

Prendre la vague du changement

Kamel Maddouri a fait montre d’une volonté assumée de s’obliger à conduire avec la clairvoyance nécessaire le programme de réformes économiques. Le pays doit rester dans la course à l’échelle mondiale. Le Chef du gouvernement faisait constamment référence aux grands choix voulus par le président de la république. Il s’agit  de parvenir à émanciper l’économie tunisienne, pas moins. Et à lui conférer tous les éléments de sa combattivité. Les changements surviennent de toutes parts. Le contexte mondial est en pleine éruption. Les défis se multiplient. Tout change et le monde se transforme. Et cette dynamique surprend par sa rapidité. Il est impératif insiste Kamel Maddouri d’embrayer sur la vague du changement. Les transitions énergétique et environnemental nous cernent. La transition numérique nous bouscule. Vent debout le pays activera toutes ses énergies créatrices et fera face. Le message est apaisant car il traduit l’engagement des pouvoirs publics à tenir les promesses avancées à l’adresse des opérateurs.

Le pays se donne les moyens de ses ambitions

Kamel Maddouri  n’a pas manqué de citer les mesures les plus impactantes du programme des réformes. Doper les exportations, vaille que vaille. Réallumer les feux de l’investissement est impératif. Malgré les pesanteurs du moment, des réformes audacieuses seront engagées. Secouer toutes les inerties, dépasser tos les archaïsmes et autres anachronismes .Cinq lignes de financement sont déployées pour aider à financer le haut du bilan, des entreprises. D’autres ressources soulageront leurs besoins d’exploitation. Une autre alimentera le fonds d’assurance chômage. Du point de vue financier tout est mis en œuvre pour que l’entreprise se défait de sa sous-capitalisation. Et se redéploye, avec les moyens nécessaires, le tout dans un climat social serein. La reconfiguration du système est bien lancée. Le code du commerce est actualisé. Le code du travail sera revu et remis au goût du jour. Le code du change serait optimisé. A l’évidence la chaine logistique doit être reconfigurée et la digitalisation est appelée à gagner plus de terrain. L’essentiel du message du Chef du gouvernement est qu’il faut insuffler une dynamique économique avec mordant. Le reste finira par suivre d’autant que les chaines de valeur mondiales sont en pleine reconfiguration.

 

Journées de l’Entreprise 2024 – Kamel Madouri : « Les entrepreneurs sont un moteur de croissance et des acteurs de changement »

« Une réflexion commune et un échange fructueux pour faire face aux défis, aux changements géopolitiques, climatiques et technologies pour faciliter l’adoption de bonnes politiques mais aussi pour encourager le développement de bonnes pratiques entre l’Etat et le secteur privé. C’est en substance le message adressé, à l’assistance, par Kamel Madouri, chef du Gouvernement à l’ouverture de la 38ème édition des Journées de l’Entreprise placées sous le haut patronage du président de la République et consacrées cette année au thème : “L’Entreprise et les Grands Changements : Adaptation et Opportunités”.

Le Chef du Gouvernement a passé en revue les mesures prises par l’Etat au profit du secteur privé. Il a rappelé que nombre de pays ont revu leurs stratégies commerciales et partenariats pour servir au mieux les intérêts respectifs de leurs pays. Il s’est adressé au Vice-Premier ministre et ministre de la Santé libyen Ramadan Abou Jannah, l’assurant du désir de l’Etat tunisien pour une meilleure intégration entre la Libye et la Tunisie, pour une libre circulation des marchandises et des personnes et pour un partenariat plus solide, efficient et utile au profit des deux pays.

Le ministre libyen intervenant plus tôt avait appelé à une dynamique économique plus importante principalement dans les zones frontalières et à plus de souplesse dans les échanges de services entre les deux pays.

Le Chef du Gouvernement a insisté sur l’importance de la complémentarité entre le secteur public pour réaliser le décollage économique escompté.

« L’Etat est aussi décidé à réaliser un développement économique inclusif qui favorise une économie centrée sur les personnes. Nous plaidons pour le compter sur soi et pour plus de justice sociale »

L’Etat s’engage a déclaré le chef du Gouvernement à appuyer les entreprises. « Nous voulons un climat d’investissement encourageant et incitatif et défendons une économie compétitive, une concurrence loyale pour plus d’investissements locaux et étrangers. Nous planchons sur l’amélioration des cadres légaux des marché publics les considérant comme un levier pour la croissance économique ».

Les entrepreneurs sont un moteur de croissance et des acteurs de changement garants de la prospérité et du développement économique a assuré Kamel Madouri qui a insisté sur l’importance de la prise en compte des nouveaux impératifs économiques tels la transition énergétique et écologique ainsi que celle technologique curant l’intelligence artificielle et la cybersécurité.

« L’impact de fléaux et de pandémies tels le Covid+ a changé les donnes sur les marchés internationaux. Aujourd’hui il s’agit de diversifier marchés et centres de production ».

Aujourd’hui l’Etat tunisien est résolu à réduire la fracture numérique entre les régions, à digitaliser l’administration publique, à assurer son autosuffisance, à appuyer l’économie verte et soutenir les entreprises qui choisissent des modèles écologiques.

Transformer l’Administration publique en un exemple d’efficience par la numérisation, la simplification des procédures et l’assouplissement des réglementations, Fixer une liste de papiers, adapter les cursus de l’enseignement aux besoins du marché du travail, revoir les cadres réglementaires et incitatifs pour l’investissement, accompagner, soutenir orienter, encourager l’investissement à tous les niveaux, superviser la bonne marche de la réalisation des projets publics, ce sont là les lignes directrices du gouvernement Madouri.

Espérons que la machine suivra et prions aussi pour qu’au climat d’affaires délétère où la peur a longtemps remplacé l’audace d’investir succédera celui du rétablissement de la confiance entre haute administration publique et secteur privé et le désir de se projeter de nouveau dans une Tunisie où l’homme d’affaire est respecté parce que créateur de richesses et non haï parce que bien nanti!

Amel Belhadj Ali

Journées de l’Entreprise 2024 – Amine Ben Ayed :’’L’IACE, Une force de propositions’’

L’Institut s’emploie à pérenniser le partenariat entre les décideurs nationaux, les chercheurs universitaires ainsi que les chefs d’entreprise. Soit, une participation active au renouveau managérial.

Heureuse coïncidence pour l’IACE. Lors de son speech  au panel d’ouverture officielle des Journées de l’Entreprise de Sousse (JES), Amine Ben Ayed président de l’IACE, relevait que la 38édition des Journées survient l’année où l’Institut célèbre son quarantième anniversaire. Quarante ans au service de l’entreprise et du dialogue entre le Public et le Privé. Trajectoire vertueuse car génératrice des meilleures pratiques managériales. Et fructueuse car elle débouche sur une coopération élargie, entre les milieux d’affaires au niveau de la région.

Neutralité et objectivité

La 38 édition, comme de coutume s’est tenue sous le haut patronage du Président de la République. C’est le signe que les travaux de l’IACE ont constamment mérité des égards de l’Etat, rappelle Amine Ben Ayed, en considération de leur approche objective. Et à la fois citoyenne. L’inauguration officielle des JES a été assurée par le Chef du Gouvernement, Kamel Maddouri en présence de Ramdhane Abou Jennah, Vice premier ministre libyen, invité d’honneur des Journées. En clair l’IACE apporte sa touche d’expertise afin d’enrichir le dialogue entre les milieux d’affaires et les pouvoirs publics tout en valorisant la touche du management national. En effet les chefs d’entreprise gardent bon moral contre mauvaise conjoncture internationale. Ils croient que chaque difficulté recèle une opportunité. Ce qui n’est pas chose aisée. Mais c’est là une conviction professionnelle. Et une obligation managériale car c’est à ce prix  que l’entreprise entretient sa résilience, moteur de sa compétitivité.

S’adapter au changement

Le climat d’affaires mondial n’est pas de tout repos. Les changements géopolitiques s’enchainent entrainant un bouleversement des échanges commerciaux. La perturbation des monnaies, des marchés et la remise en cause du credo du libre-échange heurtent l’agenda des chefs d’entreprises. Qu’importe, il faut s’accrocher scande avec résolution Amine Ben Ayed. L’économie internationale est en pleine turbulence. Et, envers et contre toutes ces contrariétés Les entreprises tunisiennes en arrivent à se résoudre à composer avec le retour du protectionnisme. Et garder la tête hors de l’eau. Il relève avec soulagement que le pays ne manque pas de répondant. En effet en plein effort de mise en place d’un nouveau modèle de développement le pays fait feu de tout bois. Amine Ben Ayed relève que 39 chercheurs tunisiens ont été choisis parmi le collectif des chercheurs les plus influents dans le monde. Et, l’IACE, pour sa part ne manque pas d’allant. Dans la foulée il annoncé l’ouverture imminente d’un bureau de l’AICE en Libye.

Journées de l’Entreprise 2024 – IACE : Une exigence d’adaptation pour assurer la croissance

S’adapter ou mourir, c’est le défi auquel sont aujourd’hui confrontées les entreprises qui évoluent dans un environnement incertain et dans un contexte international, le moins qu’on puisse dire périlleux, et qui menacerait même la stabilité financière internationale selon certains experts.

Le thème choisi pour la 38ème édition des “Journées de l’Entreprise” cette année a été : “L’Entreprise et les Grands Changements : Adaptation et Opportunités”

“Les changements géopolitiques, géostratégiques ont un impact direct sur les entreprises dans notre pays tout comme les différentes révisions des cadres réglementaires et légaux dont les réglementations commerciales et de travail, d’où l’importance pour nous d’accompagner toutes les évolutions internationales ou nationales” a déclaré Amine Ben Ayed, président de l’IACE.

La capacité d’adaptation permet aux entreprises de s’adapter efficacement aux changements, géopolitiques, impact des nouvelles technologies, de l’IA, des nouvelles pratiques commerciales, des tendances des marchés et des réglementations. Savoir s’adapter permet aux entreprises de faire une transition réussie et d’ajuster leurs managements et stratégies aux mutations rapides du monde et d’améliorer produits et services pour rester pertinente.

Dans l’incertitude, les entreprises doivent apprendre à tirer leur épingle du jeu, trouver des opportunités là où on pensait rencontrer des obstacles, user d’agilité et s’améliorer constamment.

“Le but de ces journées est de mettre en place un réseau d’actions et d’échanges pour le bien des entreprises” a conclu Nejia Gharbi et Coordinatrice des journées de l’Entreprise.

Un véritable changement, c’est de cela qu’a besoin le paysage entrepreneurial national, espérons que les journées de l’entreprise placées sous le haut patronage du président de la République représenté par Kamel Madouri, Chef du Gouvernement initieront ce changement.

A.B.A

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