Une enquête nationale sur la nutrition des enfants âgés de 6 à 12 ans vient de révéler que près d’un quart des enfants souffrent d’une carence en fer avec des taux plus élevés dans les zones rurales.

Présentés lors d’un atelier organisé récemment par l’Institut national de nutrition en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial, les résultats de l’enquête ont révélé que la moitié des enfants concernés par l’étude souffrent d’une carence en vitamine D, davantage observée chez les filles, lit-on dans un communiqué du ministère de la santé.

Selon la même source, deux enfants sur dix sont atteints d’anémie, et 6,7 % des enfants présentent une carence en vitamine A, sans différences notables entre les régions outre le surpoids et l’obésité essentiellement chez les filles et en milieu urbain.

Le communiqué a ajouté qu’à la lumière de ces résultats, un plan préventif a été lancé pour améliorer la nutrition des enfants à travers des actions précoces dans les écoles, notamment la distribution de compléments alimentaires comme le fer, la vitamine A et la vitamine D, en ciblant particulièrement les groupes les plus vulnérables.

Il s’agit également de développer les cantines scolaires afin d’assurer des repas équilibrés riches en micronutriments.

Par ailleurs, un accent particulier sera mis sur l’éducation alimentaire à travers des programmes de sensibilisation destinés aux enfants et à leurs parents pour promouvoir la diversité alimentaire. Les enseignants et le personnel scolaire seront formés pour détecter précocement les cas de malnutrition chez les enfants.

Des actions seront également engagées pour prévenir les maladies liées à la nutrition à travers l’amélioration des infrastructures d’eau et d’assainissement dans les écoles outre la création de jardins scolaires seront pour cultiver des légumes et des fruits sur place et garantir un approvisionnement alimentaire durable et sain.

Le ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, Ezzeddine Ben Cheikh a ordonné d’ouvrir une enquête sur les infractions enregistrées au sein de la Société les Fermes laitières (SFL) à Medjez el-Bab à Béja, afin de prendre les mesures nécessaires contre les contrevenants.

Ben Cheikh a appelé en marge d’une visite d’inspection effectuée, mardi, à SFL, à apporter les soins nécessaires au cheptel et fournir les fourrages pour préserver la production laitière.

Le ministre a pris connaissance à cette occasion des méthodes d’exploitation de la ferme, de l’état sanitaire du troupeau, des ressources en eau disponibles, des équipements exploités et disponibles, des périmètres irriguées et l’état d’avancement des opérations d’ensemencement, a indiqué un communiqué du ministère de l’Agriculture.

Suite à l’inspection de certains bâtiments sur le point de s’effondrer ainsi que des équipements et machines anciens et en panne, Ben Cheikh a appelé à effectuer les entretiens requis.

Ben Cheikh s’est ensuite rendu à l’unité coopérative de production agricole « Al-Iyadh » à Oued Zarga à Testour, où il a pris connaissance de l’état du cheptel et la disponibilité des semences et engrais, appelant à fournir les meilleures conditions pour la réussite de la saison.

Il a également visité l’entreprise de production de semences sélectionnées « Sosam » où il a inspecté les stocks de semences.

Il a recommandé de poursuivre et d’accélérer le rythme de concrétisation du programme d’adaptation du blé dur afin de fournir dans les plus brefs délais les quantités nécessaires en semences pour répondre aux besoins des agriculteurs.

Une enquête a été ouverte suite à la découverte, hier à Hammamet, d’un corps sans vie dans un puits de près de 12 mètres de profondeur.

La protection civile de Nabeul a été alertée hier soir et les équipes de secours et de sauvetage sont intervenues sur les lieux vers 19h 10 et ont extrait le corps d’un jeune homme âgé d’une trentaine d’années.

Le corps a été remis aux unités de la garde nationale de la région, chargée par le Parquet, de mener l’enquête sur les circonstances exactes de ce drame.

Y. N.

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Le Parquet a chargé la brigade de la police judiciaire de Sousse-Médina de mener l’enquête sur les circonstances d’importation de Turquie, de 2.780 tonnes pommes de terre suspectes.

Cette enquête a été ouverte suite à des suspicions sur la non-conformité de la cargaison aux normes requises, précise l’agence Tap citant des sources locales.

Selon le député Badreddine Gammoudi, les pommes de terre qui étaient arrivées au port de Sousse seraient avariées, a-t-il alerté hier dans un post publié sur sa page Facebook, en soulignant que les services compétents avaient décidé de détruire la marchandise qui serait infectée par deux types de bactéries.

Y. N.

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