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Lutte à Bruxelles et à la BCE sur le déficit budgétaire en France

Les yeux rivés sur Paris et le marché obligataire européen, Bruxelles et Francfort surveillent les nouvelles données. Et ce, dans un contexte politique français incertain qui affecte la deuxième économie européenne et constitue actuellement un centre d’inquiétude pour l’Europe. C’est ce que rapporte une analyse du magazine Capital, dimanche 8 décembre 2024.

Dans la situation géopolitique turbulente d’aujourd’hui, où l’Europe subit de plein fouet les effets de la guerre en Ukraine, qui se reflètent au plus haut point dans le paysage récessif de l’économie allemande, le problème politique français pourrait devenir un déclencheur de bouleversements plus importants dans les pays de l’édifice européen. C’est ce qu’affirment des acteurs connaissant les données économiques et le climat qui règnent au sein des services de Bruxelles et de la BCE.

Pour le moment, les perspectives du marché sont considérées comme très positives. Car les marchés boursiers européens continuent de progresser et les rendements obligataires restent stables. Malgré les développements politiques houleux en France, avec la chute du gouvernement Barnier et le rejet du budget français pour 2025 par le Parlement. Néanmoins, note Capital, les marchés obligataires ont déjà intégré les signaux négatifs qu’ils reçoivent de l’impasse dans laquelle se trouve la scène politique française et des obstacles érigés pour faire face au gonflement de la dette française.

Ainsi, le rendement de l’obligation française à 10 ans a grimpé à 2,9 %, dépassant le rendement de l’obligation grecque. Et la France est désormais le pays avec le deuxième coût d’emprunt le plus élevé d’Europe après l’Italie (3,2 %).

En outre, la dette publique française s’élève actuellement à 3 230 milliards Euros. Elle devrait augmenter en 2025 pour atteindre 115,3 % du PIB; contre 112,7 % du PIB estimé cette année. C’est pour cette raison qu’elle est entièrement entre des mains privées et que son service est affecté par les fluctuations du marché.

Selon le média, il est révélateur que pour refinancer sa dette en 2025, la France soit contrainte d’emprunter sur les marchés environ 310 milliards d’euros. La raison de la dette publique française élevée est le déficit budgétaire annuel, qui oscille autour de 6 % et qui répercute chaque année son inflation à des taux élevés. C’est la raison pour laquelle la Commission a engagé des procédures de déficit excessif à l’égard de la France.

Mais, le rejet du plan budgétaire 2025 limite les espoirs d’une réponse immédiate au problème budgétaire et d’une réduction du déficit à 5 %, comme annoncé initialement, avec la perspective d’une chute à 3 % du PIB dans les années à venir. Dans le même temps, le taux de croissance projeté de l’économie française est inférieur à 1 % et devrait atteindre 0,8 % en 2025.

Quoi qu’il en soit, Bruxelles et la BCE, comme le rapportent des sources compétentes au média, sont en veille, surveillant les développements et les nouvelles données.

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