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Bank Al-Maghrib lancera en janvier son pôle dédié aux FinTech

Le directeur général de Bank Al-Maghrib (BAM), Abderrahim Bouazza, a annoncé qu’à partir de janvier 2025, sera lancé un pôle dédié aux FinTech, à même de marquer une évolution considérable dans sa démarche pour la promotion de l’innovation numérique, rapporte le quotidien marocain Le Matin. 

Participant à une table ronde sous la thématique « Comment faire de la révolution numérique une réalité pour les petites et moyennes entreprises (PME) ? », Abderrahim Bouazza a déclaré que Bank Al-Maghrib est en passe d’allier les efforts déployés par l’ensemble des acteurs du secteur de la finance, et ce afin de créer un pôle FinTech qui verra le jour début janvier prochain.

Dans le même ordre d’idées, le DG de la banque a souligné que ledit pôle a pour ambition de conforter les efforts de toutes les parties prenantes de l’écosystème.

Il est également prévu d’offrir un accompagnement et un soutien financier au profit des entrepreneurs qui lanceront des projets innovants dans le secteur financier.

De plus, Abderrahim Bouazza a mis l’accent sur l’importance du rôle que jouent les petites et moyennes entreprises dans le tissu économique du Maroc. Il a d’ailleurs précisé qu’entre 40 et 45% des crédits bancaires sont accordés aux PME.

Et de poursuivre que, apprécié au niveau régional, cet indicateur a une signification particulière car il traduit les avancées réalisées « grâce au renforcement des dispositifs de garantie publique des crédits bancaires ».

A cet effet, il a mis en évidence l’importance de la fiabilité et l’accessibilité des informations qui sont indispensables pour rassurer les institutions bancaires et par ricochet inciter à l’octroi des crédits.

Cette opération est réalisable par le biais de plateformes de données centralisées ainsi que des bureaux de crédit.

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Joey R. Hood : les touristes américains sont les plus dépensiers en Tunisie

L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Tunisie, Joey R. Hood, indique que son pays est le premier importateur de produits artisanaux tunisiens au monde. D’ailleurs, il constate que les touristes américains sont les plus dépensiers en Tunisie.

De passage sur le plateau de la radio Express FM, dans la matinée du mardi 10 décembre 2024, Joey R. Hood a indiqué que les exportations tunisiennes vers les USA se sont établies à hauteur de 980 millions de dollars; et ce, au cours des onze premiers mois de l’année en cours. Et qu’il serait possible d’atteindre le milliard de dollars, voire le dépasser.

La stabilité du pays pour la réalisation de son développement

Le diplomate américain indique dans le même sillage que les exportations tunisiennes vers les Etats-Unis connaissent une hausse soutenue. Tout en précisant que la balance commerciale avec son pays est passée d’un excédent de 8,3 millions de dollars à un excédent de 570 millions de dollars.

Au chapitre de l’appui des Etats-Unis à la Tunisie, l’invité de Wassim Ben Larbi a expliqué qu’un certain nombre de changements a été opéré, justifié par la progression des relations entre les deux pays.

Et Joey R. Hood de poursuivre en disant qu’ils s’opèrent selon les différents besoins et les opportunités qui se présentent.

Il soulignera qu’il y a de nombreux entrepreneurs tunisiens qui ont la capacité d’accéder au marché américain. Toutefois, il est essentiel de leur accorder une aide en vue de pouvoir disposer de certaines autorisations, ou encore afin d’être conformes à une liste de normes.

L’ambassadeur des USA en Tunisie a soutenu qu’il n’est pas possible d’avoir une économie en forte croissance dans une période empreinte d’instabilité.

D’ailleurs, pour la maîtrise du terrorisme, la Tunisie et les Etats-Unis ont dû investir plus d’un milliard de dollars en équipements et notamment en formation d’aviateurs. « Nous avons atteint l’objectif de la stabilisation du pays en vue de réussir le développement du pays », souligne-t-il.

Des investissements au beau fixe!

S’agissant des investissements, Joey R. Hood a évoqué l’exemple de l’entreprise américaine “Visteon”. Laquelle opère dans le secteur de l’équipement automobile et qui dispose d’une filiale en Tunisie. Elle prévoit le recrutement de 400 employés tunisiens.

Il explique encore que si ce cas de figure se présente, c’est en raison de la qualité de la main-d’œuvre tunisienne. Sans oublier les projections intéressantes qu’offre le pays en termes de chiffre d’affaires. L’interlocuteur dira dans la foulée : « L’exemple de cette entreprise traduit la manufacture dédiée à l’exportation. Quant aux entreprises qui envisagent d’investir sur le marché tunisien, la situation est un peu plus compliquée. Il est indispensable d’établir une révision du code du change, de digitaliser l’économie et d’apporter des modifications sur un certain nombre de réglementations. »

Hausse de plus de 10 % des touristes américains

Par ailleurs, l’ambassadeur des Etats-Unis a évoqué le rôle de la Chambre tuniso-américaine. Il a mis l’accent sur l’importance de cette institution qui a permis de relever la problématique liée au retard dans la délivrance des visas pour les hommes d’affaires. Donnant suite à cette action, l’ambassade a appréhendé la situation avec tout le sérieux qui lui est dû et a mis en place des dispositifs permettant l’accélération des procédures des demandes provenant de la chambre.

En outre, Joey R. Hood a déclaré qu’au titre de l’année 2024, pas moins de 34 000 touristes américains ont visité la Tunisie. Ce qui représente une hausse de plus de 10 % en comparaison à l’année 2023 et de 44 % par rapport à 2019. A cet effet, il a expliqué que la Tunisie dispose d’un potentiel d’envergure en matière de tourisme et que les Américains sont les touristes qui dépensent le plus par rapport aux autres nationalités.

Et la sécurité n’est pas en reste

Sur le volet de la sécurité, le diplomate a relevé l’importance du partenariat entre la Tunisie et les Etats-Unis dans ce domaine. Il a précisé qu’il est question d’une approche qui inclut de manière continue de nouvelles formations et ressources. A ce titre, il a évoqué la livraison d’avions de transport de cargaison (C-130) en 2024, ainsi que d’entraînement et de surveillance.

Il a aussi mentionné l’aide américaine à la Tunisie, qui a permis de surveiller deux tiers des frontières entre la Tunisie et la Libye.

Enfin, Joey R. Hood propose que la Tunisie établisse un centre d’entretien des avions C-130 pour toute la région. Il a souligné la valeur de cette occasion et a également mentionné la possibilité pour la Tunisie de créer un centre de formation pour les forces de sécurité et militaires de la région.

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Bond de 133 % des exportations de la bijouterie marocaine

Le rapport d’analyse “Market Intelligence” publié en décembre 2024 par la Maison de l’artisan au Maroc a fait ressortir un taux de croissance annuel moyen de 50 % des exportations du secteur de la bijouterie marocaine; et ce, sur la période allant de 2019 à 2023. Ce secteur connaît une expansion importante et soutenue, rendue possible grâce au développement à l’échelle internationale de la bijouterie marocaine ainsi qu’à la hausse de ses exportations. D’ailleurs, en 2023, ces dernières ont enregistré une progression de l’ordre de 133 %, en comparaison à 2022, relève encore le rapport.

Un nouveau dispositif a été mis en place et porte sur la veille stratégique par marché et par produit. Il s’adresse aux acteurs du domaine de l’artisanat qui souhaitent tirer profit des nouvelles opportunités disponibles dans le secteur, à travers le monde entier.

A cet effet, le Market Intelligence indique que la bijouterie attire un intérêt grandissant générant 1 million de mentions sur les réseaux sociaux. Cet engouement se justifie substantiellement par l’aspect des bijoux marocains qui se démarquent par un mariage réussi entre modernité et tradition, où se mêlent des motifs authentiques culturels à des conceptions modernes.

L’outil de veille numérique avancé, réalisée à travers la plateforme Digimind, permet au rapport d’effectuer une analyse des mentions en ligne, des différentes tendances du marché ainsi que des avis des consommateurs. Les attentes et exigences des clients sur des plateformes commerciales, à l’instar de Etsy ou Amazon, sont ainsi mises sous la loupe.

En outre, il faut souligner que la bijouterie marocaine a su tirer profit d’une grande visibilité, ayant d’ailleurs sollicité davantage l’intérêt international, confortée par la présence dans des événements prestigieux tels que la Doha Jewellery & Watches Exhibition, réunissant environ 300 000 visiteurs et 500 exposants. Ce type d’initiatives offrent la possibilité à la bijouterie marocaine de se positionner sur des marchés étrangers d’envergure et d’inciter davantage les exportations vers des destinations dites stratégiques.

En faisant bon usage de son savoir-faire artisanal et d’une stratégie marketing moderne, le secteur de la bijouterie au Maroc se dote d’atouts indispensables pour le maintien de sa croissance; ainsi que l’amélioration de son positionnement sur le marché mondial.

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AFIS 2024 : place aux puissances financières de l’Afrique pour marquer une nouvelle ère

L’édition 2024 de l’Africa Financial Summit (AFIS) se tient les 9 et 10 décembre dans la capitale économique marocaine, Casablanca.

Fondé par Jeune Afrique Média Group il y a trois ans, cet événement est organisé en collaboration avec l’International Corporation (IFC – relevant de la Banque mondiale), la Bourse de Casablanca; ainsi que le ministère de l’Economie et des Finances marocain.

L’AFIS a donc démarré ce lundi 9 courant avec la participation d’éminents experts de secteurs clés (banque, assurances, Fintech…) et d’autres opérateurs des marchés de capitaux.

Cet événement est un incontournable en tant que plateforme de réflexion sur l’avenir du secteur financier en Afrique.

Se tenant sur la thématique principale : “Une nouvelle ère : le temps des puissances financières africaines est venu”, l’AFIS décline un nombre de panels de haut niveau où se relaieront des personnalités du monde de la finance, à l’instar de Mohamed El Kettani, PDG d’Attijariwafa bank, Jeremy Awori, DG d’Ecobank Transnational Incorporated, ainsi que Sérgio Pimenta, CEO de l’African Guarantee Fund.

Ce parterre de haute facture aura pour mission de discuter de questions portant sur la consolidation de l’industrie financière, des avancées en matière de technologie, de l’interopérabilité, au même titre que le capital humain.

Dans une interview accordée au Financial Afrik, Ramatoulaye Goudiaby, directrice de l’AFIS, indique : « Ce thème traduit une volonté affirmée de positionner les institutions financières africaines comme des piliers essentiels de l’économie mondiale. Il incarne une vision ambitieuse d’un secteur financier capable de mobiliser des ressources à l’échelle continentale. Tout en attirant des capitaux internationaux pour répondre aux enjeux économiques et sociaux de l’Afrique ».

Par ailleurs, les organisateurs de l’AFIS expliquent qu’ils visent un objectif ultime à travers cette initiative. A savoir : la construction d’une industrie financière solide qui pourrait être mise au profit d’une économie réelle ainsi qu’un développement durable. Mais encore, qu’elle apporte sa pierre à l’édifice de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) dont le but premier est l’accélération de l’intégration du secteur financier africain ainsi que de sa croissance.

Lire aussi : Wamkele Mene, SG de la ZLECAf : « Nous devons prendre notre destin en main en tant qu’Africains »

Dans ce contexte, l’AFIS dans sa 4ème édition, sera le terrain de jeu des experts venus de 65 pays, afin d’aborder des thématiques diverses. Telles que : la création des produits bancaires et des solutions de marché des capitaux; une facilitation de l’interopérabilité des paiements; la réduction du coût et du temps des transactions transfrontalières et notamment le renforcement des exigences en matière de capital pour les institutions financières; la consolidation de l’industrie; et l’encouragement des partenariats avec les centres financiers internationaux.

En marge de l’édition 2024, il sera également question de la présentation des résultats du baromètre de l’Industrie financière africaine. Soit une enquête annuelle menée auprès des dirigeants financiers et offrant une analyse pertinente et approfondie des différentes orientations de l’industrie financière à propos de la finance durable, des réglementations ainsi que des obstacles auxquels fait face l’inclusion financière.

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