Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Officiel: le Maroc et l’Arabie saoudite organiseront les Coupes du monde FIFA 2030 et 2034

Malgré diverses critiques, la FIFA a bien attribué aujourd’hui à l’Espagne, au Maroc et au Portugal le droit d’organiser la Coupe du monde 2030 et à l’Arabie saoudite l’édition 2034. Les 211 fédérations nationales ont ratifié les candidatures lors d’une assemblée générale virtuelle. Il n’y avait aucun suspense depuis l’année dernière, puisqu’il n’y a pas de compétition pour les deux candidatures, à la suite de plusieurs retraits pour 2030 et d’un arrangement accéléré pour 2034.

La Coupe du monde du centenaire célébrera un siècle après la première Coupe du monde organisée en 1930 en Uruguay. Avec 11 des 20 sites proposés, l’Espagne devrait être l’hôte principal, après avoir accueilli la Coupe du monde de 1982, mais le Maroc, après plusieurs tentatives, notamment en 2010 contre l’Afrique du Sud, deviendra le second pays africain à accueillir la phase finale. L’Espagne et le Maroc sont en concurrence pour l’organisation des matches d’ouverture et de clôture, avec les stades Santiago Bernabeu de Madrid et Camp Nou de Barcelone, et l’immense stade marocain de 115 000 places situé dans la ville de Ben Slimane, à la périphérie de Casablanca. Le Portugal, hôte de la Coupe d’Europe 2004, accueillera la phase finale pour la première fois de son histoire. Il propose deux stades, à Lisbonne et à Porto, pour accueillir l’une des deux demi-finales.

Grâce au principe de rotation continentale du tournoi, la FIFA a réduit le champ des candidats pour l’édition 2034 aux pays d’Asie et d’Océanie et le processus s’est déroulé à une vitesse fulgurante en l’espace d’un mois, à l’automne 2023. L’Arabie saoudite s’est retrouvée seule candidate. Le royaume, qui cherche à diversifier ses sources de revenus pour l’ère post-pétrolière, ne possède que deux des 15 stades d’une capacité minimale de 40 000 spectateurs requis pour accueillir les 48 équipes qualifiées. Outre les défis logistiques, la chaleur de l’été pourrait inciter à déplacer le tournoi en hiver ou en automne, comme pour Qatar 2022, mais il faudra aussi tenir compte du ramadan, qui pourrait coïncider avec le tournoi.

Les investissements planifiés par le Maroc sont évalués à 8,7 milliards de dollars. Ce montant sera dédié aux projets structurants comme, entre autres, l’extension de la ligne à grande vitesse de Kénitra vers Marrakech et le développement d’un réseau express régional au niveau des agglomérations de Casablanca, de Rabat et de Marrakech. Quant à l’Arabie saoudite, le coût n’est pas connu, car l’événement bénéficiera des projets qui seront lancés dans le cadre de “Vision 2030”, dont le coût dépasse les 3 000 milliards de dollars sur la période 2019-2030.

 

L’article Officiel: le Maroc et l’Arabie saoudite organiseront les Coupes du monde FIFA 2030 et 2034 est apparu en premier sur Managers.

Le ratio crédits/dépôts des banques est de 104,9% en 2023

Lorsqu’il a été annoncé quelques années auparavant, le ratio crédits/dépôts, ou ratio de transformation, a eu un impact négatif majeur sur les cours des actions bancaires. Personne ne savait, réellement, l’impact de cette limite sur la capacité des établissements de crédit à prêter de l’argent.

Rapidement, les choses sont devenues plus claires avec la majorité des banques en dessous de la limite des 120%. Depuis, la tendance est baissière et il s’est établi, fin 2023, à 104,9% pour les banques résidentes. Selon la liste des mesures disciplinaires prises par la Banque centrale, une seule banque n’a pas respecté le seuil et a écopé d’une amende de 0,369 Mtnd au cours de 2023.

Cela suppose qu’il y a bien une marge de manœuvre importante pour que le secteur puisse donner un coup de pouce significatif à l’économie. Pour le moment, ce n’est pas visible, puisque les taux continuent à être élevés et la demande se concentre sur les financements à court terme. De plus, les dépôts sont en train de s’améliorer, bien que cela provienne des ménages et non des entreprises.

Néanmoins, il faut se rappeler que ce ratio tient compte des créances brutes, donc celles carbonisées sont considérées. Nous sommes en train de constater que le taux des créances classées est en train d’évoluer et a totalisé 13,6% fin 2023 contre 12,6% une année auparavant. La montée des risques dans l’économie est un point inquiétant, car les banques vont encore serrer la vis côté exigence de garanties d’une part, et impacte négativement le ratio de transformation d’une autre.

Si l’économie se relance, nous allons avoir une décélération des dépôts qui vont aller à la consommation, mais une amélioration de la qualité de l’actif global. Le ratio de transformation sera ainsi préservé de toute dégradation brusque. Le secteur est capable d’injecter, sans difficulté, pas moins de 5 milliards de dinars de crédits supplémentaires. C’est une bonne nouvelle, mais cela n’aura pas lieu tout seul. Le easy money qui ne produit pas n’a jamais été la bonne approche.

 

L’article Le ratio crédits/dépôts des banques est de 104,9% en 2023 est apparu en premier sur Managers.

Après la dette extérieure, il est temps de penser à alléger celle locale

Nous sommes habitués à des mois durant lesquels le service de la dette souveraine était particulièrement élevé. Décembre est quasiment un rendez-vous constant pour ces stress-tests du Trésor.

L’Etat remboursera, au titre du principal de la dette locale, 2 947 MTND, dont 155 MTND sont déjà payés le 06 décembre (10 MTND relatifs aux BTCT 52 semaines 06/12/2024) et mardi 10 décembre (145 MTND relatifs aux BTCT 26 semaines 10/12/2024).

Le plus dur attend toujours

Il nous reste ainsi quatre lignes de BTCT, dont deux d’une importance capitale :

–  Tout d’abord, BTCT 52 semaines 13/12/2024 : 1 260 MTND;

–  Puis, BTCT 52 semaines 18/12/2024 : 4 MTND;

– BTCT 26 semaines 18/12/2024 : 1 000 MTND;

– Et BTCT 13 semaines 30/12/2024 : 28 MTND.

Pour affronter cet afflux, le Trésor a lancé une adjudication de BTA le 10 décembre pour un montant de 1 260 MTND. Le résultat de cette sortie n’a pas été encore publié.

Pour le rendez-vous du 18 décembre, une adjudication de BTCT (BTCT 26 semaines 18/06/2025) sera effectuée mercredi 11 courant et vise la somme de 1 000 MTND. En d’autres termes, l’argent mobilisé dans le cadre de la quatrième tranche de l’emprunt national servirait à d’autres dépenses. Il ne faut surtout pas oublier qu’il y aura le remboursement de 500 MTND au titre de l’avance obtenue auprès de la BCT en 2020.

Besoin d’une feuille de route

Alléger ce cercle infernal qui met toute l’industrie financière sous pression est une condition sine qua non pour que l’économie redémarre. Le problème est que tous les remboursements sont passés par des opérations de refinancement dans un contexte de taux élevé. Nous payons via des dettes encore plus chères.

Il faut donc penser à atteindre un désendettement intérieur net de pas moins 2 milliards de dinars durant deux années. Cela donnera une bouffée d’oxygène à l’Etat. Il y a une conscience de ce problème et l’idée est d’alléger le calendrier de 2025. En refinançant les BTCT du 13 décembre par des BTA c’est une autre manière de le faire.

Pratiquement, autant de ressources sont difficiles à trouver. Elles ne pourront provenir que de recettes exceptionnelles et non récurrentes. C’est là qu’intervient le rôle d’une privatisation, même partielle, de certains services ou entreprises. Le repreneur n’est pas nécessairement un étranger et peut être du capital national.

La question urge car dès 2027, nous allons rembourser 1 000 MTND au titre du financement direct de la BCT en 2024. Pour le nouveau financement de 2025, il faut compter 466 MTND annuellement. Cela nous condamne déjà à rembourser 1 466 MTND annuellement sur la période 2027 – 2034. Et en regardant les échéances des prochaines années, il est clair qu’il est fort probable d’avoir une telle autorisation l’année prochaine. Agir dès aujourd’hui est crucial. La Tunisie a perdu des points précieux de croissance à cause de l’absence des financements extérieurs depuis près de trois années. Nous avons réussi à alléger significativement le fardeau de la dette étrangère, mais au prix d’un endettement lourd en dinars. Nous n’avons pas le luxe de sacrifier encore d’autres années à cause de cela.

L’article Après la dette extérieure, il est temps de penser à alléger celle locale est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Quels sont les nouveaux SMIG et SMAG à partir de janvier 2025?

Si vous l’avez oublié, il est temps de se le rappeler, car les conséquences seront de taille. Les salaires minimums seront ajustés, encore une fois, à partir du 1er janvier 2025.

Pour le SMIG:

– Régime 48 heures par semaine: 528,320 Tnd, indemnités et primes non comprises.

– Régime 40 heures par semaine: 448,238 Tnd, indemnités et primes non comprises.

Si nous ajoutons l’indemnité de transport (36,112 Tnd) et celle de présence (2,080 Tnd), le SMIG sera de 566,512 Tnd pour le régime 48 heures et de 486,430 Tnd pour le régime 40 heures.

Pour le SMAG:

– Ouvrier ordinaire: 508 Tnd

– Ouvrier spécialisé: 535,100 Tnd

– Ouvrier qualifié: 558,950 TND.

Bien évidemment, les montants des cotisations trimestrielles à la CNSS seront revus à la hausse. Cela permettra à la caisse d’assurer les pensions de retraite qui augmenteront mécaniquement aussi à la suite de cette seconde revalorisation en six mois. 

Pour les sociétés, il s’agit d’une hausse de la masse salariale, même si nous sommes en train de parler de très faibles rémunérations qui ne suffisent plus au vu du coût de la vie.

Enfin, ces hausses, conjuguées à l’impact des révisions du tableau de l’IRPP, vont augmenter le pouvoir d’achat de pas moins de 50 Mtnd par mois. Si vous voyez l’inflation stagner, ne soyez pas surpris.

 

L’article Quels sont les nouveaux SMIG et SMAG à partir de janvier 2025? est apparu en premier sur Managers.

Les placements des Tunisiens auprès des banques ont dépassé 58 milliards de dinars en 2023

Dans un contexte économique morose, dans lequel le pays cherche une piste pour reprendre sa croissance, le comportement des ménages tunisiens est bien à analyser, notamment en matière d’épargne. C’est déterminant pour la consommation et pour les moyens à la disposition du système financier pour mieux carburer.

Les chiffres de la Banque centrale de Tunisie montrent qu’en 2023, les dépôts à terme ont évolué de 1 489 MTND pour atteindre 19 726 MTND. En 2022, la progression était de 1 440 MTND, ce qui fait que le rythme d’accumulation de cette catégorie de dépôts est resté quasiment stable. La stabilisation du taux de rendement de l’épargne à 5,6% net a encouragé les épargnants à conserver leurs placements.

En outre, les comptes spéciaux d’épargne abritent désormais 30 173 MTND, une hausse de 2 889 MTND. Par rapport à 2022, le rythme s’est accéléré, puisque l’épargne supplémentaire était de 2 436 MTND. Nous parlons ici seulement de l’argent déposé auprès des banques, sans compter celui de La Poste estimé à 9 293 MTND en décembre 2023. En tout, les dépôts d’épargne se sont élevés à 33 451 MTND, une hausse de 3 172 MTND sur une année.

Il y a enfin les certificats de dépôt, un produit réservé aux grandes épargnes, ils ont attiré 5 648 MTND fin 2023, en recul de 126 MTND par rapport à 2022.

Au total, l’argent placé dans les banques s’est élevé, fin 2023, à 58 825 MTND contre 54 288 MTND une année auparavant, soit une collecte nette de 4 537 MTND.

Cet argent stocké constitue un tremplin pour une reprise économique. Mais pour l’instant, il est synonyme de moindre consommation, ce qui est l’objectif de la politique monétaire restrictive menée par la Banque centrale. Le seul bénéficiaire est le Trésor qui peut compter sur ces ressources pour financer le déficit public. Le problème est que cette situation de blocage dure. Si, en quelque sorte, le souverain tire son épingle du jeu, ce n’est pas nécessairement le cas des autres opérateurs économiques. Ces moyens auraient servi à faire gagner des points précieux au PIB, mais ils ne servent que pour augmenter les PNB des banques.

 

L’article Les placements des Tunisiens auprès des banques ont dépassé 58 milliards de dinars en 2023 est apparu en premier sur Managers.

La Banque mondiale mobilise 100 milliards de dollars pour l’IDA

L’Association internationale de développement (IDA) est le fonds de la Banque mondiale dédié à 78 pays à faible revenu, pour lesquels elle constitue de loin la principale source de financement multilatéral en faveur du développement. Elle apporte des financements concessionnels en faveur de projets qui stimulent la croissance économique, renforcent la résilience et améliorent les conditions de vie des populations, plus des deux tiers de ces ressources étant destinés à des pays africains à faible revenu. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,9 milliard de personnes dans le monde.

Depuis sa création, l’IDA a mobilisé 533 milliards de dollars en faveur de 115 pays. Les 78 pays actuellement bénéficiaires de l’IDA se répartissent comme suit: 40 sont situés en Afrique subsaharienne, 14 en Asie de l’Est et dans le Pacifique, 6 en Asie du Sud, 4 en Europe et en Asie centrale, 8 en Amérique latine et dans les Caraïbes et 3 au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Pour pouvoir fonctionner, l’IDA a besoin de ressources. La semaine dernière, elle a pu mobiliser un montant record de 100 milliards de dollars. Cette enveloppe sera atteinte grâce à l’effet de levier basé sur des promesses de contributions à la 21e levée de fonds par l’IDA s’élevant à 23,7 milliards de dollars. 17 pays donateurs ont augmenté leurs contributions de plus de 25% (en monnaie nationale) et 10 autres les ont revues à la hausse de 40 % ou plus. En tout, ce sont 59 pays qui ont pris des engagements financiers en faveur d’IDA-21.

Parallèlement à ce financement record, la Banque mondiale s’est attachée à simplifier, accélérer et assouplir les processus de l’IDA. Elle a réduit de moitié les engagements stratégiques et les critères requis, en laissant ainsi aux bénéficiaires une plus grande marge de liberté dans la définition de leurs priorités de développement.

Cet argent permettra à 78 pays d’investir dans la santé, l’éducation, les infrastructures et la résilience climatique tout en stabilisant les économies, en créant des emplois et en jetant les bases d’une prospérité durable. La Tunisie n’entre pas dans ces pays, puisqu’elle n’est pas un pays à faible revenu. Le dernier projet financé par l’IDA en Tunisie remonte à… 1979.

 

L’article La Banque mondiale mobilise 100 milliards de dollars pour l’IDA est apparu en premier sur Managers.

Un nouveau mégaprojet d’hydrogène vert de 25 milliards de dollars au Maroc

Dahamco, une entreprise privée des Émirats arabes unis et du Maroc, prévoit d’investir près de 25 milliards de dollars dans un projet de production d’hydrogène et d’ammoniac au Royaume. La société a déjà obtenu l’aval de Rabat pour mettre en place le projet dans le port atlantique de Dakhla, dans le Sahara occidental contesté. La majorité des terrains destinés à abriter le projet ont été enregistrés. L’emplacement est, du point de vue politique, une escalade vis-à-vis d’Alger avec laquelle le conflit au sujet du Sahara ne cesse de s’intensifier.

Le projet sera développé en plusieurs phases au vu de l’investissement global. Cela permettra de garantir à la compagnie un coût moyen compétitif et évitera les risques liés à une adoption trop précoce. La première phase produirait près d’un million de tonnes par an et coûterait environ plus de 4 milliards de dollars. Si tout se passe comme prévu, elle sera opérationnelle en 2031 et aura une importante capacité de production. Les phases suivantes du projet devraient entrer en service à des intervalles de 4 à 5 ans à partir de l’exploitation de la première.

Le Maroc confirme ainsi ses ambitions en matière d’énergie propre. Un pipe de projet d’une valeur totale de près de 60 milliards de dollars, dont 90% concerneraient l’hydrogène vert et l’ammoniac. Il profite des vastes zones à forte irradiation solaire, des vents forts et de son accès privilégié au marché européen. L’engagement envers la durabilité continuera à attirer des investissements importants.

L’article Un nouveau mégaprojet d’hydrogène vert de 25 milliards de dollars au Maroc est apparu en premier sur Managers.

Pourquoi les Tunisiens résidents n’auraient pas prochainement le droit d’ouvrir des comptes en devises?

L’une des déceptions de plusieurs Tunisiens sur la loi de finances 2025 est le vote contre un projet d’article permettant aux résidents d’ouvrir des comptes en devises. Certes, c’est un handicap majeur pour une jeunesse qui veut travailler sur le net et être payée en euros. Mais de facto, la Tunisie n’a pas le luxe d’ouvrir une porte qu’elle ne saura comment contrôler.

Le projet du texte a proposé de donner aux résidents la possibilité d’avoir de tels comptes sans accord préalable de la BCT. Ils pourront être alimentés par des virements provenant d’autres comptes en devises ou en dinars convertibles, ainsi que par les intérêts générés sous certaines conditions fixées par la Banque centrale. Les montants issus de l’allocation touristique annuelle pourraient également y être versés.

Une proposition vraiment alléchante?

Le texte de l’article est en faveur de toutes rentrées en devises outre que celles en liquide. Toutefois, l’autorisation de la BCT est imposée pour les débits. Ce qui limite tout intérêt concret de ces comptes.

Quel est l’intérêt si une dépense, même d’une dizaine d’euros, passe par une autorisation préalable? Nous avons impression que le bruit autour du texte dépassait sa vraie utilité pour les Tunisiens.

Les députés veulent mettre leur empreinte sur le quotidien des jeunes. Politiquement, c’est légitime. Toutefois, il y a ce conflit entre des équilibres budgétaires et financiers fragiles et l’alignement de la réglementation tunisienne à celle mondiale.

Nous n’avons pas les moyens de le faire à moyen terme. Ce qu’il faut chercher, c’est un accord sur une date à partir de laquelle il serait possible d’avoir de tels droits. Nous sommes convaincus que cela ne pourra pas avoir lieu avant 2027, et sous condition d’un vrai bond côté exportations.

Le service de dettes étrangères va significativement s’alléger d’ici là, mais nous serions toujours déficitaires en devises.

D’ailleurs, nous pensons que l’idée sous-jacente à tout cela est même contradictoire avec le projet de loi visant à modifier les statuts de la Banque centrale. D’une part, les députés voulaient limiter le stock en devises à 90 jours et transférer le reste au Trésor, de l’autre donner la possibilité de détenir des comptes en monnaie étrangère pour les résidents. Il faut bien tenir en considération que sans donner la main libre côté dépenses, personne ne serait intéressé.

Absence de moyens

L’impossibilité technique d’une telle mesure pourrait être déduite à partir d’une simple opération de calcul. Si le ministère des Finances a avancé les difficultés de contrôler les opérations et les risques de voir les Tunisiens spéculer sur les devises, il y a des entraves d’ordre financier.

Selon le dernier rapport de la Supervision bancaire, le nombre de comptes à vue s’est établi à 3,739 millions fin 2023, outre 5,213 millions de comptes spéciaux d’épargne. En tout, nous avons 10,532 millions de comptes actifs. Si nous ajoutons aussi les comptes postaux, le nombre dépassera de loin le nombre d’habitants.

Supposons que seuls les titulaires de trois millions de comptes optent pour un compte en devises et dépensent, chacun, 500 TND par an. Cela nous donne 1 500 MTND chaque exercice, soit plus de 5 jours d’importations selon les données actuelles. Est-ce que les avoirs nets en devises permettent cela? La réponse est clairement « Non » – avec un N majuscule. Chaque jour compte pour l’économie. Ce que nous allons rembourser au mois de janvier 2025 équivaut à 15 jours d’importations au moins, et passer sous la barre des 100 jours d’importations est l’hypothèse la plus plausible, toute chose étant égale par ailleurs.

Nous sommes convaincus que le nouveau Code de change n’apporterait pas une réponse à ce problème. Il y aurait toujours des restrictions sur l’utilisation des devises par les résidents. Ce n’est pas un hasard que les divers gouvernements et gouverneurs (de la BCT) n’ont pas avancé dans ce chantier. Ce n’est pas un refus, mais une conscience que la Tunisie n’a pas les moyens pour passer le cap. Ces droits s’obtiennent, entre autres, par le travail et la productivité de nous tous.

L’article Pourquoi les Tunisiens résidents n’auraient pas prochainement le droit d’ouvrir des comptes en devises? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’endettement de l’État auprès du système financier atteint 34 910 Mtnd fin 2023

Le secteur bancaire est accusé de soutenir l’État au détriment du secteur privé, qui peine à trouver des ressources. Les derniers chiffres de la Banque centrale relatifs à l’exercice 2023 montrent que l’encours des financements bancaires au profit de l’État et des entreprises publiques s’est élevé à 34 910 Mtnd fin 2023. Sur la période 2017-2023, le taux de croissance annuel moyen de ces financements est de 15,6%.

Par destination, 55% de cette enveloppe sont investis dans les titres de créance souverains, les bons du Trésor ou les obligations souveraines. 8% sont investis dans les prêts syndiqués en devises. L’année 2023 a connu une intensification du recours du Trésor à la mobilisation des ressources intérieures, principalement auprès du secteur bancaire, tant en dinar pour un montant total levé de 16 240 Mtnd qu’en devises pour un total de 1 163 Mtnd. Également, les crédits accordés aux entreprises publiques ont poursuivi leur tendance haussière avec un accroissement annuel de 7,9% pour se situer à 12 854 Mtnd.

37% du montant global ont été attribués aux entreprises publiques. L’analyse de la Banque centrale de l’évolution du rapport de l’exposition des banques résidentes sur les 5 et 10 plus grands consommateurs privés des crédits aux fonds propres nets de base montre une amélioration de la couverture des grandes expositions par les fonds propres prudentiels. Hors administration, ces taux se sont inscrits en baisse en 2023, représentant respectivement 71,5 et 89,9% des fonds propres nets de base des banques. Une année auparavant, ces taux étaient respectivement de 73,9 et 92,2%.

En tout, 20,2% de l’actif total des banques et établissements financiers à fin 2023 sont accordés à l’État, contre 19,1% une année auparavant. C’est une proportion élevée qui prouve que l’exposition est en train d’augmenter d’un exercice à l’autre. 

 

L’article L’endettement de l’État auprès du système financier atteint 34 910 Mtnd fin 2023 est apparu en premier sur Managers.

La Libye va imprimer des billets de banque d’une valeur de 30 milliards de dinars

La Banque centrale de Libye a annoncé, à la fin de la semaine dernière, qu’elle avait confié à une société anglaise l’impression de nouveaux billets de banque d’une valeur de 30 milliards de dinars. Les banques libyennes ont une grave crise de liquidité et cette opération devrait contribuer à la résoudre progressivement dès janvier 2025. Les anciens billets seront retirés selon un calendrier, mais il n’a pas été révélé.

Cette pénurie n’est pas nouvelle, mais elle s’est récemment aggravée. Les Libyens se sont habitués à faire la queue devant les banques pour obtenir de l’argent et retirer leurs salaires. Les retraits aux guichets des banques sont plafonnés à 1 000 dinars, souvent une fois par mois.

Les rémunérations des fonctionnaires de l’État représentent la plus grande part des dépenses, s’élevant à 48,6 milliards de dinars de janvier à octobre 2024, sur un total de 67,8 milliards de dinars de recettes pétrolières au cours de cette période. De plus, les fonctionnaires, qui représentent 89% de la population active du pays, reçoivent souvent leurs salaires en retard. Cette situation a érodé la confiance dans le système financier, déjà fragile. L’argent liquide est rarement réinjecté dans les banques, les citoyens préférant garder leur argent liquide.

En même temps, le manque de liquidités en Libye a conduit les gens à se tourner de plus en plus vers les cartes bancaires. Le problème est que les infrastructures sont encore insuffisantes pour faciliter les transactions quotidiennes, notamment en période de crise de liquidités

Pour les Tunisiens qui ont des liens économiques importants avec la Libye, cela signifie une possible détérioration du taux de change à moyen terme. Les changements et/ou l’impression massive de billets de banque n’ont jamais été une bonne solution pour lutter contre le manque de liquidité. La baisse du pouvoir d’achat de nos voisins n’est pas une bonne nouvelle, alors qu’ils représentent une pierre angulaire pour le secteur touristique et de la santé.

 

L’article La Libye va imprimer des billets de banque d’une valeur de 30 milliards de dinars est apparu en premier sur Managers.

La Bourse de Tunis est en forme la première semaine de décembre

La première semaine du mois de décembre a été positive pour la Bourse de Tunis. Le Tunindex a progressé de 0,76%, portant ses gains annuels à 13,60%. Il ne reste plus que moins de 60 points pour que l’indice dépasse le seuil des 10 000 points.

Les échanges hebdomadaires ont atteint 24,522 MTND, dont 7,311 sur Amen Bank, 3,180 MTND sur OTH et 2,419 MTND sur la BIAT. Le top 5 des valeurs les plus actives comporte quatre banques. Le secteur financier anime le marché dans une fin d’année pleine d’incertitude quant à sa capacité à annoncer des bénéfices en ligne avec les attentes de quelques mois auparavant.

Les investisseurs étrangers étaient les grands absents, avec uniquement l’achat de 120 actions Telnet Holding et la vente de 500 actions Sotuver.

Les meilleures performances sont à mettre à l’actif des petites capitalisations avec des problèmes de gouvernance: Sanimed (+20,78%), Sotemail (+18,18%) et UADH (+16,67%). Le point commun est que ces trois valeurs n’ont enregistré aucune transaction tout au long de la semaine. En d’autres termes, la demande dépasse de loin l’offre, ce qui laisse des doutes quant aux vrais moteurs de cette dynamique. Réellement, aucune vraie nouvelle n’est publique, outre celle concernant les Loukil qui sont devenus le distributeur officiel des camions Eicher et qui ont donné une lueur d’espoir pour UADH.

Le bas du tableau est occupé par AeTECH (-7,69%) à la suite d’indicateurs d’activité décevants. Nous pouvons donc conclure que le marché joue les bonnes nouvelles concernant certaines sociétés. L’histoire récente nous a appris qu’il y a de gros risques en suivant une telle approche.

 

L’article La Bourse de Tunis est en forme la première semaine de décembre est apparu en premier sur Managers.

Le Trésor a levé plus de 5 milliards de dinars grâce à l’emprunt national 2024

Annonçant au début un objectif de 720 MTND, le Trésor a fini par mobiliser 1 345 MTND au titre de la quatrième et dernière tranche de l’emprunt obligataire national 2024. L’opération s’est déroulée du 20 novembre au 4 décembre. Ce mécanisme a donc permis de lever, en totalité, plus de 5 094 MTND, un record absolu. L’objectif initial dans la loi de finances 2024 était de 2 870 MTND.

Les flux de dépôts des épargnants dans les véhicules de placement collectif et l’activité florissante de gestion d’actifs par les établissements financiers ont significativement contribué au succès inédit de cette série d’émissions. Le marché de la dette souveraine est devenu plus profond et, surtout, une source de revenus certains. Certes, l’impact sur la disponibilité des ressources pour l’autre opérateur économique est négatif. Au-delà des crédits bancaires qui restent tributaires de l’existence de garanties, le financement par les autres outils, comme les billets de trésorerie à titre d’exemple, est moins dynamique et plus cher. Idem pour les opérations de haut de bilan, qui souffrent de l’absence d’engouement pour le risque et de la baisse mécanique des valorisations sous l’effet des taux élevés.

L’année prochaine, la loi de finances 2025 évoque 4 800 MTND comme objectif. Nous pensons que ce chiffre sera dépassé de loin, au vu des besoins croissants des finances publiques, d’une part, et des amortissements des anciennes tranches qui seraient de 566,700 MTND uniquement au titre du principal de la dette.

 

L’article Le Trésor a levé plus de 5 milliards de dinars grâce à l’emprunt national 2024 est apparu en premier sur Managers.

L’épargne postale se rapproche du seuil symbolique des 10 milliards de dinars

Le niveau de confiance entre le Tunisien et le secteur bancaire est à son plus bas niveau. L’industrie financière est accusée de profiter de la vulnérabilité financière d’un citoyen appauvri par la morosité économique.

Mais nous pouvons dire que la relation avec La Poste est bien meilleure. L’institution financière jouit d’une excellente notoriété auprès du grand public. Cela contribue à son attractivité.

Une belle collecte en 2024

Les chiffres le confirment. La Poste se dirige vers un encours d’épargne au-delà des 10 milliards de dinars d’ici la fin de l’année. Fin novembre 2024, l’épargne totale s’est élevée à 9 953,708 MTND. Depuis le début de l’année, la collecte nette est de 660,489 MTND, un chiffre dont rêve une bonne partie des banques.

Le contexte est favorable, avec un Taux de rémunération de l’épargne à 5,6 % net. L’établissement public a réussi à diversifier progressivement sa clientèle ces dernières années, et l’innovation à coûts raisonnables lui ont permis d’attirer les jeunes. Les élèves et les étudiants, habitués à s’inscrire aux lycées et universités par le biais des cartes e-dinar, sont devenus des personnes actives et sont devenus des épargnants.

Non à la banque postale

Bien évidemment, ces chiffres vont faire ressurgir la question de la Banque Postale. Mais avant de défendre une telle décision, il faut se rappeler de certaines évidences. Un tel établissement de crédits doit se plier à la réglementation en vigueur. Ceux qui pensent qu’elle va distribuer des crédits à moindre taux n’ont rien compris. La profitabilité serait l’objectif légitime à poursuivre et ne peut pas dévier des taux appliqués par le marché.

Par ailleurs, financer les projets dans les zones défavorisés ou contribuer au redémarrage des jeunes peut passer par des véhicules d’investissement dans lesquels La Poste peut injecter des fonds. Elle dispose déjà d’une profonde coopération dans ce sens à travers la Caisse des Dépôts et Consignation.

Par contre, nous pensons qu’il y a une grande opportunité dans l’assurance Vie. C’est un marché à très fort potentiel à exploiter. C’est un bon moyen pour contribuer au financement de l’économie par une épargne longue. Il y a des pistes à exploiter sans mettre en péril la stabilité d’une institution financière d’une telle importance.

L’article L’épargne postale se rapproche du seuil symbolique des 10 milliards de dinars est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Les réductions de production par l’OPEP+ reportées à fin 2026

L’alliance des producteurs de pétrole de l’OPEP+ a reporté à 2026 ses plans visant à annuler plusieurs réductions formelles et volontaires de la production de brut. Les perspectives peu encourageantes de la demande mondiale a incité le cartel élargi de prendre une telle mesure.

Dans le cadre de sa stratégie de production officielle, la coalition limite désormais sa production combinée à 39,725 millions de barils par jour (bpj) jusqu’au 31 décembre 2026, alors qu’elle n’appliquait auparavant ce quota que pour toute l’année 2025.

Huit membres de l’OPEP+ prolongeront leur baisse volontaire de production de 2,2 millions de bpj jusqu’au premier trimestre 2026 et commenceront à augmenter progressivement leur production entre avril et septembre de la même année. D’autres membres reporteront également à la fin de l’année prochaine le dénouement d’une deuxième réduction de 1,7 million de barils par jour. Cette dernière baisse de production ne devait auparavant durer que jusqu’en 2025.

Malgré ces réductions et le conflit qui a duré des mois au Moyen-Orient, les prix mondiaux du pétrole sont restés modérés pendant la majeure partie de l’année, sous la pression d’une demande timide. L’incertitude géopolitique est renforcée par le retour imminent à la Maison Blanche du président élu Donald Trump, qui a mené sa campagne électorale en promettant de libérer davantage la production du plus grand producteur de pétrole au monde.

Les fondamentaux des prix du pétrole restent faibles et les risques pour les prix sont orientés à la baisse. Les attentes évoquent un niveau de cours aux alentours de 70 dollars, un prix relativement juste pour les producteurs et les consommateurs. Ce niveau de prix serait une aubaine pour la Tunisie qui gagnerait 7,4 dollars par baril, ce qui signifie une grosse réduction dans la facture de la compensation.

 

L’article Les réductions de production par l’OPEP+ reportées à fin 2026 est apparu en premier sur Managers.

AeTECH: une activité toujours en berne

Avec quelques semaines de retard, AeTECH a annoncé ses chiffres relatifs au troisième trimestre 2024.

Ces chiffres sont toujours marqués par une tendance baissière. Les produits d’exploitation pour les neuf premiers mois de l’année ont été marqués par un repli de 14%, à 3,754 MTND. Le chiffre d’affaires Solutions s’est établi à 0,535 MTND seulement, à cause de “la baisse des activités à forte valeur ajoutée”. Pour rappel, au cours du premier semestre, de nouveaux délais de livraison ont été imposés par les constructeurs et un décalage dans la concrétisation des nouveaux bons de commande a été observé. Quant à l’activité Advanced e-Services, elle a généré 3,218 MTND, également en baisse de 10% en glissement annuel. 

Le troisième quart de l’exercice était assez compliqué, affichant une diminution des produits d’exploitation de 22% en rythme annuel, à 1,308 MTND.

Les charges d’exploitation hors dotations aux amortissements et aux provisions ont reculé de 20%, à 3,851 MTND. Toutefois, l’Ebitda demeure négatif, à -0,097 MTND. Les charges financières ont reculé de 58%, à 0,177 MTND.  

AeTECH semble se diriger vers une perte annuelle. Les comptes du premier semestre 2024 n’ont pas été publiés. La société a besoin d’une recapitalisation en urgence. Cela sera certainement discuté lors de l’Assemblée générale ordinaire programmée pour le 13 décembre prochain.

 

L’article AeTECH: une activité toujours en berne est apparu en premier sur Managers.

Les banques tunisiennes ont un problème en dinar, pas en devises

Parmi les points que les responsables ALM (gestion actif-passif) d’une banque surveillent de près, nous trouvons le gap entre les dépôts et les emplois en dinar. Plus l’écart est faible, plus c’est mieux. Plus il est large, plus l’établissement de crédit doit recourir à la dette obligataire et aux mécanismes de refinancement auprès de la Banque centrale. En 2023, selon les chiffres de la BCT, ce gap s’est établi à 27 057 MTND, en baisse de 11% par rapport à 2022.

Grace à une année marquée par un taux de rémunération de l’épargne à 7%, les dépôts se sont accélérés, totalisant 87 049 MTND, soit une hausse de 7,4% en rythme annuel. En parallèle, la hausse des taux a rendu l’obtention de crédits plus compliquée auprès des banques, ce qui explique une augmentation de 2,2% seulement par rapport à 2022. La qualité des bilans des banques s’est améliorée, grâce à un ratio Loan-to-Deposit plafonné à 120% imposé par le régulateur. En 2023, ce ratio s’est élevé à 104,9%, ce qui témoigne de la bonne santé du système. 

En ce qui concerne le gap en devises, l’image est inverse. Il y a un excédent, avec des dépôts de 16 801 MTND contre des emplois de 6 309 MTND. En d’autres termes, le système bancaire tunisien a un problème en dinar, mais pas en euro ou en dollar.

Les swaps de change peuvent donc être une solution pour financer l’économie. Mais qui supportera le risque de change? C’est la grande interrogation à laquelle il faut apporter une réponse pour qu’un tel système fonctionne. Le fonds de péréquation ne peut pas supporter autant de risques et les banques qui ne peuvent procéder à de telles opérations que ponctuellement. 

 

L’article Les banques tunisiennes ont un problème en dinar, pas en devises est apparu en premier sur Managers.

1,86 milliard de dollars levés par les startups africaines en 2024

Comme chaque mois, nous nous référons aux statistiques du rapport Africa: The Big Deal, pour avoir une idée sur l’activité de levée de fonds par les startups africaines. Au mois de novembre 2024, 32 startups africaines ont collectivement mobilisé 180 millions de dollars de financement, sans compter les sorties.

Parmi les opérations les plus marquantes du mois, citons le soutien de la Société financière internationale à Sun King au Nigeria, pour un montant de 80 millions de dollars, qui représente à lui seul 44% du total des fonds levés durant le mois dernier.

Nous pouvons citer aussi le fournisseur de services Internet Mawingu, basé au Kenya, qui a obtenu 15 millions de dollars en dette et en capital pour soutenir son expansion en Afrique de l’Est. En outre, la société fintech ivoirienne Djamo a levé 13 millions de dollars dans le cadre d’un tour de table de série B. Ensemble, ces opérations majeures ont représenté les deux tiers du financement total pour le mois de novembre. Les startups du Kenya et du Nigeria ont dominé le paysage du financement, attirant 76% des fonds levés au cours du mois.

En matière de sorties, il y a l’acquisition de la société égyptienne de technologie de construction Elmawkaa par le saoudien de prop-tech Ayen, ainsi que la fusion des sociétés axées sur l’énergie SteamaCo et Shyft Power Solutions.

Jusqu’à présent en 2024, les startups africaines ont collectivement levé 1,86 milliard de dollars. Cette enveloppe se répartit entre les fonds propres (1,2 milliard de dollars, soit 64%), la dette (635 millions de dollars, soit 34%) et les subventions (33 millions de dollars, soit 2%). Bien qu’il y ait de l’optimisme quant au dépassement de la barre des 2 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, le montant restera inférieur aux 2,9 milliards de dollars collectés en 2023. La croissance ne suffit plus pour convaincre, il faut aussi de la rentabilité.

 

L’article 1,86 milliard de dollars levés par les startups africaines en 2024 est apparu en premier sur Managers.

L’encours des crédits aux particuliers dépasse le seuil des 29 milliards de dinars

L’encours des crédits bancaires aux particuliers a progressé de 361,269 MTND depuis le début de l’année pour totaliser 29 082,212 MTND fin septembre 2024. Pour la première fois, le seuil des 29 milliards de dinars a été dépassé. Sur la même période en 2023, l’encours a évolué de 712,158 MTND, prouvant que la capacité de l’endettement des ménages se rapproche de son plafond.

Par catégorie, nous constatons que l’encours des crédits à la consommation s’est établi à 4 948,198 MTND, augmentant de 248,194 MTND par rapport à décembre 2023. La demande sur ce type de financement est soutenue. Bien que les taux soient élevés, les Tunisiens ont recours à cet endettement pour financer leurs dépenses ou leurs petits projets privés et peu structurés.

Les crédits d’aménagement de logement ont totalisé 10 838,811 MTND, une hausse de 108,108 MTND depuis le début de l’année. Encore une fois, il y a eu une décélération par rapport aux neuf premiers mois de 2023. Les travaux de petits chantiers dans les maisons ont été impactés par la hausse des prix des matières premières et de la main-d’œuvre. Il ne faudra pas aussi oublier que ces crédits servent comme des crédits à la consommation, surtout pour les petits montants. 

Les prêts destinés au logement ont enregistré une légère hausse de l’encours de 17,484 MTND, à 12 886,330 MTND. C’est une autre illustration qui montre à quel point l’immobilier est en panne. À titre de comparaison, sur les trois premiers trimestres 2023, lorsque les taux étaient légèrement mieux, la progression était de 254,896 MTND.

Pour les prêts véhicules, l’encours continue à reculer. Il est désormais de l’ordre de 395,690 MTND. Enfin, les crédits universitaires sont de 13,182 MTND seulement. C’est une niche qui se développe mais elle est loin d’influencer ou de refléter la tendance globale.

La décélération globale n’est qu’un autre reflet de la morosité économique actuelle. La consommation résiste, mais elle peut faire beaucoup mieux.

 

L’article L’encours des crédits aux particuliers dépasse le seuil des 29 milliards de dinars est apparu en premier sur Managers.

Le gouvernement Barnier est le plus court de la Ve République française

Et voilà! Le gouvernement français a été renversé par un vote de défiance hier soir, plongeant la deuxième économie de la zone euro dans une période de profonde incertitude politique. Au total, 331 députés de l’alliance de gauche du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national d’extrême droite ont soutenu une motion de censure à l’Assemblée nationale, dépassant de loin les 288 voix nécessaires pour l’adopter.

Des motions avaient été déposées par les blocs de gauche et de droite lundi après que le premier ministre Michel Barnier a utilisé des pouvoirs constitutionnels spéciaux pour imposer un projet de loi sur le budget de la sécurité sociale au Parlement sans vote.

Lors d’un débat précédant le vote, Barnier a déclaré aux législateurs qu’il n’avait «pas peur» d’être éliminé, mais il a appelé les partis à travailler ensemble et à «aller au-delà de l’intérêt général» pour surmonter les divisions. Il a déclaré que ce fut «un honneur» de servir en tant que Premier ministre, avant de recevoir une ovation de la part des députés français qui le soutiennent.

En perdant le vote de confiance, il sera contraint de présenter sa démission au président français Emmanuel Macron, trois mois seulement après avoir été installé au poste de premier ministre le 5 septembre. Ce gouvernement sera ainsi le plus court de la Ve République française, qui a débuté en 1958.

La chute du premier ministre intervient après plusieurs semaines de négociations avec les partis d’opposition pour tenter de trouver un accord sur une seule partie du budget 2025, qui comprend 60 milliards d’euros de réductions de dépenses et de hausses d’impôts, jugées nécessaires pour maîtriser le déficit budgétaire de la France, qui devrait s’élever à 6,1% en 2024.

 

L’article Le gouvernement Barnier est le plus court de la Ve République française est apparu en premier sur Managers.

❌