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Gâchis énormes en temps et en argent dans les deux mercatos : Un marché de transferts à réguler

La surcharge de joueurs dès le démarrage de la saison fait que lors du mercato de l’hiver, les clubs se trouvent devant l’impossibilité de faire d’autres recrutements s’ils ont atteint la limite en été et ne peuvent y procéder qu’au prix de sacrifices financiers parfois exorbitants.

La Presse — Les deux périodes de transfert et de prêt de joueurs tunisiens et étrangers ont été fixées cette saison par la Fédération tunisienne de football avec accord de la Fifa. La première période, c’est le mercato estival ouvert le 1er juillet et clôturé le 20 septembre. La deuxième, c’est le mercato hivernal qui a débuté le 2 janvier et qui prendra fin le 31 janvier. Durant le mercato d’été, pour les clubs de Ligue 1 et Ligue 2, c’est la ruée vers les joueurs d’âge seniors. Les clubs ont le droit de recruter sous forme de transfert définitif ou de prêt dix (10) joueurs âgés de plus de 21 ans par saison sportive. Le problème,  c’est que cette première opération de renforcement de l’effectif n’est pas bridée et généralement les clubs font le plein et épuisent le quota des 10 joueurs seniors autorisés dès cette première période de l’été. Une surcharge de joueurs dès le démarrage de la saison qui fait que lors du mercato de l’hiver, ces clubs se trouvent devant l’impossibilité de faire d’autres recrutements s’ils ont atteint la limite en été et ne peuvent y procéder qu’au prix de sacrifices financiers parfois exorbitants. Si l’article 91 du Cahier des charges du football professionnel leur donne la possibilité de transférer, de prêter ou de résilier en hiver le contrat d’un nombre indéterminé parmi les dix recrutés en été,  il ne leur accorde qu’un quota maximum de cinq ( 05 ) joueurs à remplacer et les met sous la contrainte et l’obligation de présenter un quitus justifiant la régularisation de la situation financière des joueurs ayant fait l’objet de résiliation de contrat avant qu’il n’arrive à terme. L’épée de Damoclès pour des clubs obligés de libérer quelques places pour pouvoir se débarrasser de ceux qui n’ont pas confirmé leur statut ou ne se sont pas bien intégrés dans le groupe et faire venir d’autres de calibre supérieur dans les compartiments de jeu qui on besoin de renfort. Les joueurs seront alors poussés vers la sortie et leurs agents ou intermédiaires en profitent pour tirer le maximum en indemnités de «licenciement» et exigent des montants colossaux pour accepter de se résigner au départ. Un énorme gâchis financier dont on ne mesurera les retombées et répercussions qu’en fin de saison lorsqu’on fait le bilan et qu’on regrettera énormément quand l’objectif sportif n’est pas atteint.

Une absence de visibilité 

Si les clubs perdent autant d’argent dans des recrutements à l’aveuglette, c’est par leur faute en premier lieu. Pas de commission technique à qui on confie le dossier recrutement.  Dans nos clubs,  tout le monde ou presque peut proposer le recrutement d’un joueur. C’est la bonne fenêtre pour les agents des joueurs et les intermédiaires pour se faire de l’argent facile sans favoriser l’intérêt du club ou du joueur lui-même. Nos clubs sont encore en retard sur ce qui se fait dans les championnats européens. Avec l’absence d’une plateforme qui leur fera gagner du temps et de l’argent et en visibilité, une sorte de base de données où on trouve toutes les informations nécessaires sur les joueurs, leur valeur marchande, leur passeport, leur parcours sportif, leurs statistiques et leurs salaires dans leurs anciens contrats. Ça leur éviterait de s’aventurer dans des opérations de recrutement pas très juteuses et pas très fructueuses et ça leur permettrait d’avoir de meilleurs liens avec les agents des joueurs dans les contacts, les négociations et les accords définitifs qui aboutissent à la signature des contrats. Il est grand temps d’y penser et de travailler pour une meilleure régulation du marché des transferts pour éviter tout ce gâchis en temps et en argent qu’on voit actuellement dans les deux mercatos de la saison. 

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Coupe de la CAF – 4e journée-CSS-Simba (0-1) Le CSS capitule

En essuyant son quatrième revers d’affilée face à Simba Sports, le club sfaxien sort par la petite porte de la Coupe de la CAF.

La Presse — Face aux Tanzaniens de Simba Sports, on s’attendait de la part des Sfaxiens à un sursaut d’amour-propre et d’orgueil avec une victoire qui les maintient dans la course pour la qualification pour les quarts de finale. Mais même pas un baroud d’honneur pour atténuer l’ampleur de la déception dans cette phase de groupes ! Une quatrième défaite consécutive qui met davantage à nu les limites des «Noir et Blanc» sur tous les plans. Dominés territorialement en première mi-temps avec un taux de possession du ballon en faveur de leur adversaire, absents dans les duels, sans fil conducteur dans leur jeu, les partenaires de Firas Sakkouhi ont craqué à la 34e minute de jeu en encaissant un but de Jean Charles Ahoua qui a crucifié le portier Aymen Dahmen d’un tir imparable. Le forfait de dernière minute pour blessure de Koffi Constant Kouamé et de Mohamed Nasraoui a déréglé le compartiment défensif de l’équipe et la formule de rechange pour pallier ces absences (Harrabi- Lâayouni), a été un fiasco. Avec deux demis sentinelles au milieu de terrain ( Moussa Bella Conté et Gaoussou Traoré) dans un même registre de balayeurs et le maintien de Mohamed Absi comme joker pas utilisé, avec le recours à Waddhah Zaidi longtemps absent et le choix de Youssef Becha en petite forme à la place de Baraket Lahmidi, le travail de projection vers l’avant a été relégué au second plan. Résultat : aucune réaction après le but encaissé, zéro occasion pour revenir dans le match. Jamais dans son histoire, le CSS n’a été aussi médiocre et n’a autant fait pitié. Le nouvel entraîneur Lassâad Dridi était présent dans les gradins, se demandant sans doute comment il va gérer un héritage aussi lourd. Aura – t- il toujours l’envie de relever ce difficile challenge après cette piètre prestation ?

CSS : Dahmen, Baccar, Harrabi, Lâayouni, Zaidi (Habbessi),  Conté, Traoré (Winley)  Sekkouhi, Becha (Habboubi), Dhaoui (Lahmidi), Haj Hassen (Ben Ali).

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C3 – CSS-SIMBA SC (17h00) – PHASE DES GROUPES – 4E JOURNEE: Y aller franco !

Mission séduction et état d’esprit de commando en perspective.

La Presse — Certes, avec zéro point en trois matches et une différence de buts -3 (6 buts encaissés et trois buts marqués), il ne faut pas trop se bercer d’illusions quant à un éventuel passage du CSS en quarts de finale de la Coupe de la CAF. Mais si, logiquement, les carottes semblent bel et bien cuites pour les Sfaxiens, mathématiquement, il y a un petit brin d’espoir pour que le miracle ait lieu. Il faudra un sans-faute dans les trois matches restants (deux à domicile et un à l’extérieur), trois victoires par plus d’un but d’écart pour avoir une meilleure différence de buts et un nombre de buts marqués supérieur dans les confrontations directes en cas d’égalité de points avec une ou plusieurs équipes à départager pour s’octroyer le précieux billet.  Faire le plein de succès en ces trois matches et atteindre le seuil des 9 points, c’est le dur challenge à relever pour espérer pouvoir se qualifier. Un match nul aujourd’hui mettra fin à l’aventure et au projet de faire revenir les « Noir et Blanc » en première ligne en compétition africaine à partir de cette saison.

C’est vrai que le technicien portugais Alexandre Santos, qui assume la grande responsabilité de ce déclin sfaxien, n’est plus là et que Lassâad Dridi a pris les manettes et le relais sur le banc, mais le seul apport qu’il peut donner pour cette bataille contre Simba Sports, c’est de faire parler ses qualités de fédérateur de groupe même sur un match et de motiver ses joueurs pour qu’ils aient les ressources mentales indispensables afin de puiser au plus profond d’eux-mêmes et de se surpasser. Mais ce sursaut d’amour-propre et d’orgueil dépendra aussi d’un sans- faute dans l’approche tactique d’une rencontre à remporter coûte que coûte et d’une super-prestation d’Aymen Dahmen et ses partenaires pour avoir le dessus sur leur adversaire du jour qui sera plus à l’aise dans une partie à huis clos et pas sous forte pression en l’absence du public sfaxien dans les gradins.

Cela nécessite du CSS une grande réussite dans les deux surfaces : une puissance et une sérénité défensives dans son propre périmètre de vérité pour ne pas encaisser de but et une projection intelligente et constante toujours dans la profondeur du jeu, vers la surface de l’adversaire pour se créer de très bonnes  situations de buts et savoir les concrétiser. Réussir un « clean sheet » et marquer plus d’un but, tel est le scénario idéal pour rester en course et ne pas être éliminé dès ce soir. Lassâad Dridi n’est peut-être pas un grand adepte d’une charnière centrale avec trois axiaux, mais, pour le moment et pour ce match du moins, il ne peut pas changer de formule et bouleverser une bonne assise défensive qui a donné la preuve de son efficacité face à l’Espérance. Si Koffi Constant Kouamé et Mohamed Nasraoui sont sûrs d’être alignés, Salah Harrabi et Haythem Layouni sont en ballottage pour le poste de troisième défenseur axial. Layouni, bien que meilleur dans les montées offensives sur les balles arrêtées et dans le jeu de tête, payera-t-il sa bourde de mauvaise relance sur le côté gauche de la défense qui a offert le but de la victoire aux « Sang et Or » ?

Sur le couloir droit, il faudra trouver la bonne solution de rechange à Rayan Derbali éloigné pour pas moins d’un mois en raison d’une blessure. Hichem Baccar restera à gauche, mais il a besoin d’un recadrage pour plus de vigilance, de solidité et de rigueur sur un flanc devenu le maillon faible de l’arrière-garde sfaxienne. Mohamed Absi d’entrée? Avec une défense à trois, on n’a pas besoin de recourir à deux demis sentinelles. Moussa Bella Conté peut accomplir le travail inlassable d’interception et de récupération. Pour la maîtrise du ballon au milieu de terrain, la capacité d’élever le rythme, de faire la transition rapide et de se projeter offensivement, il n’y a pas meilleur duo actuel que la paire Firas Sekkouhi-Mohamed Absi.

Ce dernier a le don, grâce à sa technique balle au pied, d’être ce créateur d’espaces et d’homme des passes décisives pour multiplier les percées de Mohamed Dhaoui sur l’aile droite et de Baraket Lahmidi ou Achraf Habbassi, côté gauche, et pour lancer dans la profondeur de l’attaque le numéro 9 baroudeur Hazem Haj Hassen. Outre son grand apport dans l’animation offensive, cette composition de la ligne avant sfaxienne a confirmé devant la redoutable machine espérantiste qu’elle peut former un premier front et rideau défensif capable d’étouffer la relance du jeu de l’adversaire à partir de sa zone arrière. Lassâad Dridi aura donc intérêt à garder les options d’un match du directeur technique, Olivier Perrin, et à ne pas dérégler ce système de jeu très équilibré entre boulot offensif et tâche défensive pour espérer parvenir à une victoire qui fera renaître même un petit espoir.

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UST : Pas très optimistes !

Tous les  indices sont loin d’être au vert pour une équipe de Tataouine en très mauvaise posture.

La Presse —Le revers cinglant de l’équipe de Tataouine devant l’AS Soliman, avec trois buts encaissés sur des erreurs impardonnables commises par le gardien Charaf Guezmir et sa défense, a fait virer le feu au rouge dans le camp de l’UST. C’est la troisième déroute après le 4-2 contre la JSO dans le même Stade Néjib Khattab le 26 octobre à Tataouine et le 4-1 devant l’USM à Monastir le 15 décembre.  Avec de tels résultats, fruits de la piètre valeur de l’effectif actuel, très pauvre autant en quantité qu’en qualité, l’UST, quinzième et avant-dernier au classement, risque de s’enliser dans cette position dangereuse de la zone rouge et de se résigner à jeter l’éponge avant l’heure. D’autres chiffres plus effarants, avant deux journées de la fin de la phase aller, confirment cette crainte. Les coéquipiers de Ziad Ounalli ont  encaissé 26 buts en 13 matches et n’en ont inscrit que 8, soit une différence de buts de-18. La plus mauvaise des 16 clubs de Ligue 1 ! Quel est le sentiment de l’entraîneur Ghazi Ghraïri devant un tableau si noir ? Sans doute des regrets pour ne pas avoir réfléchi deux fois avant d’accepter une tâche aussi compliquée et prendre le défi de relever un challenge quasi impossible. «C’est vrai qu’on a encore le temps de se rattraper, mais la vraie question qu’on doit se poser : est- ce qu’on a les moyens de le faire ?», affirme-t-il.

Le pire des scénarios 

Ghazi Ghraïri et sa bande affrontent aujourd’hui le ST avec peu de chances sur le papier de pouvoir empêcher les Bardolais de s’octroyer les trois points du rachat après leur défaite à Monastir. En cas d’un nouveau faux pas, les Tataouinois pourront être relégués à la dernière place si El Gawafel de Gafsa s’en sort avec une victoire à Gabès contre l’ASG. Ce scénario est le pire qui pourrait arriver à une équipe qui traverse une période aussi difficile. En l’absence de moyens financiers pour espérer faire un grand mercato hivernal et parvenir à redresser la barre, les fans des « Rouge et bleu » ne sont pas optimistes. Devant l’impuissance du nouveau Comité directeur élu, ce sont eux qui ont mené une campagne de soutien pour collecter les 63 mille dinars avant le 31 décembre, date butoir pour payer les dettes du club à la Fédération sous peine de tomber sous la sanction d’interdiction de recrutement.

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