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Kaïs Saïed appelle à l’action pour défendre les intérêts du pays

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce mercredi 11 décembre 2024 au palais de Carthage, Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

Au cours de cette rencontre, Kaïs Saïed a été informé des activités du ministère aux niveaux bilatéral et multilatéral au cours de la période écoulée. Telle est l’annonce du communiqué de la présidence de la République. 

En outre, il a évoqué le rôle de la diplomatie tunisienne en cette période, basé sur ses constantes, insistant sur le fait que le monde connaît aujourd’hui des développements rapides sans précédent et que la diplomatie tunisienne doit anticiper toutes les situations qui pourraient survenir pour défendre les intérêts de la Tunisie. Tout comme il a souligné la nécessité pour les missions diplomatiques et consulaires de redoubler d’efforts afin de mieux encadrer les Tunisiens à l’étranger et de leur fournir des services dans les meilleures conditions et dans les plus brefs délais.

 

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Le spectre d’une troisième guerre mondiale pointe à l’horizon?

Depuis les derniers événements en Syrie, on se demande si le spectre d’une troisième guerre mondiale pointe à l’horizon. Beaucoup d’interrogations dont on ignore les réponses actuellement. Aujourd’hui, la question essentielle est de savoir si cette reconfiguration du monde se fera bientôt ou sera plus lointaine.
Elyes Kasri, ancien ambassadeur et analyste politique, dresse un état des lieux. Et il présente comme suit son analyse via son post Fb:
« Pour Alexandre Douguine, philosophe et inspirateur du président russe Poutine, la Syrie a été un piège et une erreur stratégique pour la Turquie.
À la recherche d’une stature régionale, Erdogan a ainsi précipité la chute du régime Assad, pensant se rapprocher des cercles de décision stratégique américains et sionistes avant l’investiture du président américain Donald Trump.
Toutefois, le courroux des autorités russes et iraniennes occupées actuellement par des considérations sécuritaires plus immédiates et qui ne tardera pas à se manifester, sera moindre que le défi que posera une plus grande autonomie et probablement une entité indépendante kurde sur le territoire syrien à proximité des zones kurdes en Turquie.
Après s’être efforcée pendant des décennies de déstabiliser la Syrie par tous les moyens, y compris par des hordes armées islamistes, la Turquie devra faire face à la menace existentielle d’un État kurde sur ses frontières et qui, en tant que membre possible de l’ONU, grâce au soutien fort prévisible israélien et occidental, pourrait saisir la commission onusienne de décolonisation du sort des territoires et populations kurdes sous occupation turque et mettre la Turquie face au risque de devenir un État colonisateur et paria confronté au danger d’effritement.
L’histoire s’accélère en Europe et dans sa périphérie MENA, et la Turquie sera confrontée au choix entre la surenchère par milices interposées notamment islamistes dans la région MENA, y compris en Libye avec la politique de la fuite en avant et de la terre brûlée ou la soumission au diktat israélo-otanien en s’alignant franchement contre la Russie notamment en cédant le passage du détroit du Bosphore et des Dardanelles vers la mer Noire à des bâtiments de guerre otaniens en vue de leur positionnement à Odessa, importante cité-port ukrainienne ou, plus grave, au large de la péninsule de Crimée, pour en faire une ligne rouge pour l’armée russe, quitte à invoquer, en cas d’attaque, l’article 5 de la charte atlantique de défense collective.
Les erreurs d’Erdogan risquent fort de réveiller les vieilles rivalités russo-ottomanes à une époque où la Russie est la première puissance nucléaire et a fait montre d’une résilience remarquable en Ukraine face à une coalition multiforme occidentale qui est désormais sur la défensive avec uniquement l’énergie du désespoir.
Le spectre de la troisième guerre mondiale n’est pas en train de s’éloigner. Au contraire… ».

 

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PMI investit 12,5 milliards de dollars pour les produits sans fumée

La cigarette tue, cela n’empêche que plus d’un milliard de personnes continuent de fumer. Ceux qui le font savent très bien qu’il faut arrêter. Facile à dire, faut-il qu’ils y parviennent. Il fallait donc chercher ailleurs, dans la recherche et le développement considérés comme l’un des alternatifs qui contribueront à une solution future. 

 

Un avenir sans fumée est-il possible?  Pour répondre à ce défi, Philip Morris International (PMI) a investi massivement dans la recherche et le développement d’alternatives moins nocives aux cigarettes traditionnelles.  Précisément, PMI a investi plus de 12,5 milliards de dollars dans le développement et la commercialisation de produits sans fumée. C’est ce qui ressort en partie de l’événement intitulé « Technovation »organisé par Philip Morris International, ce mercredi 11 décembre 2024 à Abou Dhabi.

Il fallait, à ce propos, montré le progrès ainsi que le  succès d’IQOS,  le produit phare de PMI sans combustion qui a connu un succès remarquable depuis son lancement il y a 10 ans. C’est sur quoi insiste Jacek Olczak, CEO de PMI, pour qui avec «  le lancement d’IQOS, nous avons initié la vision pour PMI d’un avenir sans fumée, créant une opportunité de contribuer à résoudre le problème du tabagisme ». 

Ce produit de tabac chauffé, conçu comme une alternative moins nocive aux cigarettes traditionnelles, a connu un succès remarquable. Avec plus de 30 millions d’utilisateurs adultes dans 92 marchés. PMI s’engage à devenir une entreprise principalement sans fumée d’ici 2030, transformant ainsi l’industrie du tabac. Il est important de noter que, bien qu’IQOS représente une alternative potentiellement moins nocive pour les fumeurs adultes, l’arrêt complet du tabac et de la nicotine reste la meilleure option pour la santé. A savoir, les principes essentiels: « Si vous ne fumez pas, ne commencez pas. Si vous fumez, arrêtez. Et si vous n’arrêtez pas, changez vers des produits sans fumée à risque réduit ».  Ces produits ont un  impact particulièrement notable au Japon, où la prévalence du tabagisme a chuté de 46% depuis son introduction. 

Chiffres clés:  Les produits sans fumée représentent 38% des revenus nets de PMI au troisième trimestre 2024. 

Nous y reviendrons..

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Bachar al-Assad : démission et fuite confirmées, selon les Russes

Bachar al-Assad a officiellement démissionné et quitté la Syrie, selon le ministère russe des Affaires étrangères, cité par le média Russia Today.

Cette annonce intervient après une offensive rapide des rebelles islamistes, qui ont déclaré la chute de son régime après 24 ans au pouvoir. La Russie appelle à un transfert pacifique du pouvoir et à un dialogue politique, tout en maintenant ses bases militaires dans le pays en alerte.

Les factions extrémistes connues sous le nom de Daech, soutenues par des islamistes radicaux, ont célébré la « libération » de Damas, tandis que des foules de Syriens expriment leur joie dans les rues.

Le départ d’Assad soulève des questions sur l’avenir de la Syrie, déjà marquée par une guerre civile dévastatrice depuis 2011. La situation reste incertaine, avec des préoccupations concernant la stabilité régionale et les implications pour les puissances extérieures impliquées dans le conflit.

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Moez Joudi : les nouveaux équilibres économiques après la chute du régime Bachar Al Assad

En politique, l’essentiel réside dans les résultats, peu importe les circonstances. Cependant, lorsque l’on examine de près les enjeux, qui sont par excellence économiques et déterminants pour la région, on comprend mieux où nous allons.

Moez Joudi, l’expert en économie  met en évidence, via sa page officielle Fb que la chute du régime de Bachar al-Assad entraîne des enjeux économiques significatifs, notamment l’exportation du gaz qatari vers l’Europe via la Syrie. 

Ce projet, longtemps bloqué par Al Assad, permettra à l’Europe de réduire sa dépendance énergétique envers la Russie. En contrepartie, la Russie, bien qu’elle perde un allié, récupérera des territoires stratégiques en Ukraine tout en maintenant ses positions en Syrie.

Selon Moez Joudi, Israël a également renforcé sa domination sur le plateau du Golan et affaibli la résistance palestinienne et libanaise. La Turquie, sous Erdogan, bénéficiera de l’accès au gaz qatari et au pétrole syrien, tout en consolidant ses positions aux frontières nord et en gérant les flux migratoires ainsi que le problème kurde.

Quant aux  États-Unis, ils  cherchent à contrer le projet chinois de la route de la soie et à réactiver les accords d’Abraham. 

Moez Joudi conclut que ces développements illustrent un monde dominé par des intérêts puissants, où les vies humaines et l’histoire des civilisations semblent perdre leur valeur face aux enjeux économiques.

 

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Elyes Kasri: La fin inévitable du régime syrien

La situation en Syrie après la chute du régime de Bachar al-Assad met en lumière plusieurs points clés qui façonneront l’avenir du pays. Comme l’a souligné Elyes Kasri, analyste politique via sa page Fb. 

Il estime que « la chute rapide du régime de Bachar al-Assad, qui a surpris certains observateurs, constitue une fin naturelle et inévitable pour les systèmes répressifs qui imposent leur tyrannie à leur peuple par la force et en s’appuyant sur des puissances étrangères. »

Il précise à cet effet: “ Peu importe la poigne exercée sur la société, aucun dirigeant ne peut perdurer sans le soutien de son peuple et sans un engagement constant envers l’unité nationale et le bien commun.”

Et de conclure: “L’enseignement à tirer de la fin de la dynastie Al Assad, tout comme de celle de leurs prédécesseurs en Palestine et au Liban, est que ces régimes se sont appuyés sur les intérêts de la Russie et de l’Iran.”

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Rafaa Tabib : « Vers un chaos inévitable en Syrie »

La situation en Syrie après la chute du régime de Bachar al-Assad met en lumière plusieurs points clés qui façonneront l’avenir du pays. Comme l’a souligné le docteur Rafaa Tabib, géopolitologue et professeur-conférencier à l’École supérieure de guerre, il propose une analyse approfondie sur sa page officielle Facebook concernant un futur forcément incertain.

Ce qui se passe en Syrie ne doit pas nous faire perdre de vue les réalités qui détermineront l’avenir du pays, malgré la chute de Damas sans résistance. 

Il rappelle qu’à l’heure actuelle  Israël progresse dans le Golan et commence à mettre en œuvre un projet de création d’une zone de sécurité tampon, désignant certains chefs de milices locales druzes comme officiers d’une armée locale, à l’instar de l’armée de Lahd au Liban. Il précise dans ce contexte: « L’aviation israélienne détruit toutes les installations industrielles militaires restantes ainsi que ce qu’il reste de l’aviation syrienne dans les bases autour de Damas et au nord. »

Rafaa Tabib: Le chaos inévitable

En outre, il souligne: « Le chaos semble être le seul avenir pour la Syrie. La chute de l’État est l’objectif, et non seulement celle du régime. Les purges basées sur l’identité ont commencé dans le nord, la Banque centrale a été pillée, et le conflit avec les Kurdes à Manbij s’intensifie avec l’entrée de Daech. Les milices d’Al-Qaïda se dirigent vers les champs pétroliers pour chasser les groupes des « FDS « .

Contrôle régional

Toujours selon Rafaa Tabib, « il est illusoire de penser que les puissances régionales ne contrôlent pas les 37 factions armées qui ont pénétré Damas. Chaque pays a son propre groupe ou cherche à en avoir un, lié à ses agendas spécifiques. La chute du régime à Damas a libéré de nombreux acteurs que nous n’avons pas vus auparavant sur la scène. »

Comparaison avec la Libye 

Selon le géopolitologue,  il n’y a pas de comparaison entre les situations en Libye et en Syrie, car le conflit interne sera certainement plus sanglant et brutal que ce que nous avons vu dans notre pays voisin. 

A ce propos, il précise: « La Syrie a des voisins qui cherchent à l’effacer en tant qu’État et rôle. La Turquie veut redessiner la géographie, tandis qu’Israël cherche à annuler complètement son rôle. La division idéologique et sectaire se transforme inévitablement en guerre civile dans un contexte d’affaiblissement de l’État, comme cela a été le cas dans les années 1970 et 1980 au Liban. »

Pauvreté et effondrement social 

Et de poursuivre: « La pauvreté extrême et l’effondrement des conditions sociales vont s’aggraver en Syrie, qui ne peut pas compter sur des richesses souterraines pour instaurer une paix sociale. De plus, l’occupation turque n’est pas tenue d’améliorer les conditions, ce qui représente un enjeu stratégique pour certaines puissances régionales. Après la vague terroriste et le chaos, le pays sera confronté à une explosion sociale similaire à celle vécue dans le nord de la Syrie il y a deux ans. »

Pour revenir sur les limites des groupes terroristes, il rappelle « qu’il est illusoire de croire que les groupes terroristes pourront étendre leur emprise sur toute la géographie syrienne. Cela les rendra vulnérables face à leurs ennemis dans un avenir proche. »

En conclusion, Rafaa Tabib souligne qu’il n’y a ni utilité scientifique ni stratégique à s’engager dans des questions que seuls les plus hauts responsables des services secrets des grandes puissances connaissent véritablement.

Il insiste sur l’importance d’analyser les conséquences du séisme actuel et ses répercussions sur notre région. Selon lui, « nous devons nous préparer à des analyses approfondies concernant les mouvements du bloc turco-sioniste-américain envers les autres pays arabes et voisins, en attendant la prochaine vague qui se dirige vers nous… car elle est inévitable. »

 

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Mourad Ben Hassine, PDG du CEPEX: « La Tunisie a des relations solides avec l’Union européenne »

Le CEPEX (Centre de promotion des exportations) joue un rôle crucial dans la dynamique des exportations tunisiennes, marquant une étape significative dans la relance économique du pays. Fort de plus de 40 ans d’expérience, il s’engage à promouvoir les produits tunisiens sur les marchés internationaux, en diversifiant les secteurs et en renforçant les échanges commerciaux. Pour les premiers mois de 2024, la Tunisie a enregistré une augmentation des exportations de 3,3%, atteignant 26 750 millions de dinars. Cette croissance est principalement due au secteur des industries agro-alimentaires, qui a connu un bond de 53,1%, notamment grâce à l’exportation d’huile d’olive. Rencontré dans le cadre de la cérémonie de clôture du projet PEMA (Promotion des activités d’exportation vers de nouveaux marchés de l’Afrique subsaharienne), le 29 novembre, au siège du CEPEX, Mourad Ben Hassine, PDG du CEPEX, nous a accordé une interview dressant un état des lieux des exportations tunisiennes et des perspectives pour l’année 2025.

Quel est le bilan des exportations tunisiennes ?

Le bilan des exportations tunisiennes pour les dix premiers mois de l’année 2024 est très positif, avec une augmentation de 2,1% du volume des exportations. En effet, environ soixante pays ont enregistré une évolution des exportations tunisiennes. Les résultats montrent que la Tunisie est sur la bonne voie pour améliorer ses performances par rapport à 2023, avec des secteurs particulièrement performants comme les industries mécaniques et électriques ainsi que l’agroalimentaire, notamment grâce à l’exportation d’huile d’olive et de dattes. Les prémices de la campagne d’huile d’olive et de dattes sont prometteuses, ce qui laisse présager une continuité dans ces bonnes performances.

Quelles sont les perspectives pour l’année 2025 ?

Pour l’avenir, il est prévu de diversifier davantage les marchés et d’explorer de nouvelles niches pour augmenter les exportations. Par exemple, des efforts seront entrepris pour relancer le secteur du textile et de l’habillement, qui a connu un ralentissement. Un travail approfondi est en cours à différents niveaux : micro (avec les entreprises), méso (avec les institutions d’appui) et macro (avec les politiques au niveau du ministère du Commerce).

A titre d’exemple ?

En ce qui concerne l’huile d’olive, un programme ciblé sera mis en place pour promouvoir son exportation. D’ici la fin de l’année, des réunions seront organisées avec tous les acteurs concernés pour élaborer un programme dédié. Des missions itinérantes vers des marchés comme ceux des pays nordiques (Suède, Finlande, Norvège) et d’autres régions comme l’Amérique latine et l’Asie sont également prévues. Il y aura une conférence de presse pour annoncer plus de détails sur le programme du CEPEX pour 2025.

Face à un basculement géopolitique, quelle est notre boussole quand on observe un excédent avec l’Europe et un déficit par rapport aux BRICS ?

En ce qui concerne la structure des échanges commerciaux, la Tunisie maintient des relations solides avec l’Union européenne, qui représente plus de 70% de ses exportations. Cependant, des efforts sont déployés pour diversifier ces échanges vers des marchés émergents tels que ceux des BRICS.

 Le mot de la fin.

Je dirais, une performance des exportations en 2025 encore meilleure qu’en 2024, pour maintenir la tendance.

Cette interview est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 908 du 4 au 18 décembre 2024 

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Syrie : Un conflit aux multiples facettes, entre faiblesses internes et manipulations externes

La chute du régime syrien ne peut être attribuée à une seule cause. De nombreux facteurs interagissent pour façonner la situation actuelle, comme l’a souligné Mohsen Marzouk dans un post sur sa page officielle Facebook.

Il estime que la faiblesse du régime syrien est essentiellement interne. Selon lui, ce système, basé sur la répression et le culte du leader, est devenu une momie incapable de faire face aux défis contemporains. Le processus de succession dynastique dans un régime républicain accroît sa vulnérabilité, le rendant susceptible aux secousses, peu importe ses slogans.

Cependant, ces faiblesses internes sont exacerbées par des facteurs externes.  Mohsen Marzouk précise qu’une vaste opération coloniale est en cours pour redessiner la carte de la région, impliquant des puissances internationales et régionales, y compris des pays arabes et Israël. Il est crucial de ne pas se laisser tromper par les apparences ; les pays qui semblent avoir perdu quelque chose en Syrie pourraient en réalité gagner ailleurs.

Le peuple syrien vit sur cette terre depuis des siècles et trouve toujours un moyen d’exprimer son identité malgré les difficultés imposées par l’ignorance de ses dirigeants et la géographie maudite du pays. Il est essentiel de préserver l’unité du territoire pour éviter de perdre davantage de terres, comme cela s’est produit avec le sandjak d’Alexandrette.

Cette situation soulève également des questions sur les conséquences régionales. Mohsen Marzouk souligne que le peuple palestinien sera l’un des plus grands perdants des événements en cours en Syrie, car l’un des objectifs de ces événements est de préparer la région à une nouvelle configuration. Les pays du Golfe doivent faire preuve de prudence, car leur position stratégique est devenue plus fragile après les événements en Syrie et en Irak.

Lire aussi: Quel avenir après la chute du régime syrien ?

En ce qui concerne l’Iran et l’axe de résistance, il indique que l’Iran et ses alliés seront continuellement ciblés par des attaques et des combats. Il existe une décision internationale claire des grandes puissances pour enterrer ce qu’on appelle l’axe de résistance, en s’appuyant sur ses faiblesses internes.

En somme, dans ce contexte complexe, on se demande si  la communauté internationale prendra conscience des implications de ses choix pour l’avenir de la région. A suivre…

 

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Quel avenir après la chute du régime syrien ?

La situation actuelle en Syrie, avec la chute du régime de Bachar al-Assad, soulève des questions cruciales sur les conséquences de ce changement de pouvoir. Alors que l’opposition, dirigée par des factions extrémistes comme Daech, émerge dans un contexte de chaos, il est légitime de se demander à qui profite ce désordre.

Les événements récents indiquent que le transfert de pouvoir en Syrie ne s’inscrit pas dans une logique politique ou stratégique claire. Comment le régime syrien a-t-il pu abandonner des villes et des lignes de défense sans combat ? Cela soulève des interrogations sur des accords secrets (éventuels) passés entre les acteurs impliqués lors des négociations à Doha.

Ce qui se passe en Syrie semble être le résultat d’un changement de pouvoir orchestré par plusieurs parties, dont les détails restent inconnus du grand public.

Rafaa TabibLe docteur Rafaa Tabib, géopolitologue et professeur-conférencier à l’École supérieure de guerre, propose une analyse approfondie via sa page officielle FB sur le futur forcément incertain.

Il souligne que la montée d’une nouvelle forme de chaos politique semble inévitable, même si cela prendra du temps.

Il rappelle également « le rôle des manipulations étrangères », notant que « le président turc Recep Tayyip Erdoğan a détourné les succès des résistants à Gaza et au Liban pour ses propres intérêts ».

En outre, il évoque l’urgence stratégique : ceux qui ne prennent pas de mesures pour protéger leurs intérêts stratégiques risquent d’être confrontés à l’influence croissante des terroristes et de leurs soutiens.

Quant aux répercussions régionales, il souligne que des pays arabes influents comme l’Égypte et l’Arabie saoudite semblent avoir été écartés des équations stratégiques, ce qui pourrait les transformer en terrains de fragmentation.

De plus, « le camp de la résistance a négligé la vulnérabilité de la Syrie face aux actions destructrices de la Turquie, ce qui aura des conséquences à long terme », poursuit-il. 

Enfin, il met en lumière les conséquences pour la Palestine : « le plus grand risque lié à ce transfert de pouvoir est que Gaza et la Palestine perdent leur place dans l’agenda mondial, permettant ainsi à l’entité sioniste d’affaiblir le soutien international à la cause palestinienne ».

Il conclut : “Ce changement en Syrie ne représente qu’un nouveau chapitre d’un conflit qui a commencé avec une grande tempête et qui ne s’arrêtera pas, même si certains pensent que les accords à Doha pourraient apporter une solution. Il est important de noter que les répercussions du tremblement de terre syrien ne se limiteront pas à ses frontières ; elles toucheront également le Maghreb et au-delà. La vigilance est donc essentielle“.

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Renforcement des liens Tuniso-Polonais : Mohamed Ali Nafti à Varsovie

Mohamed Ali Nafti, le ministre des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger,  se rend à Varsovie du 8 au 10 décembre 2024, suite à l’invitation de son homologue polonais,  Radosław Sikorski.

Cette visite coïncide avec le 65ème anniversaire des relations diplomatiques entre la Tunisie et la Pologne.

Elle vise à renforcer les liens d’amitié et de coopération bilatérale, notamment dans les domaines prioritaires tels que le tourisme, l’investissement et les échanges culturels et scientifiques.

 

Rappel de l’histoire

 

Le 2 juillet 1956, le gouvernement de la République populaire polonaise a reconnu l’indépendance de la Tunisie et a manifesté son désir d’établir des relations diplomatiques.

Les relations diplomatiques entre la Tunisie et la Pologne se sont formalisées le 15 novembre 1959, lorsque la Tunisie a décidé d’échanger des ambassadeurs avec la Pologne. Le 16 mai 1959, un bureau du délégué du ministre du Commerce Extérieur a ouvert ses portes à Tunis, avec Antoni Lewiński comme premier délégué.

Au départ, les ambassadeurs polonais en Tunisie résidaient à Rabat de 1960 à 1967, puis à Alger de 1971 à 1975. Pendant ces périodes, l’ambassade de Pologne à Tunis était dirigée par un chargé d’affaires. À Varsovie, l’ambassadeur tunisien était initialement accrédité en URSS, et l’ambassade de Tunisie à Varsovie a ouvert le 11 décembre 1964. Depuis le 20 mai 1975, l’ambassade de Pologne à Tunis est dirigée par un ambassadeur résident.

 

La Tunisie renforce ses liens avec la Pologne

 

Les relations entre la Tunisie et la Pologne ont été particulièrement dynamiques au début, avec un développement significatif des échanges économiques dans des secteurs tels que l’industrie textile, les mines et les industries mécaniques. La Pologne a également accueilli de nombreux étudiants tunisiens dans des domaines comme la médecine, l’électronique et l’ingénierie. Cependant, les défis internes rencontrés à la fin des années 1980 ont conduit à une diminution de l’intensité de ces relations bilatérales.

 

Aujourd’hui, la Tunisie continue de jouer un rôle central dans le renforcement des liens avec la Pologne, comme en témoigne la visite du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, qui vise à approfondir les partenariats économiques et culturels entre les deux pays.

Cette coopération s’inscrit dans un contexte historique riche et prometteur pour l’avenir des relations tuniso-polonaises.

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Effondrement du régime syrien et reconfiguration géostratégique

La situation en Syrie semble se diriger vers un effondrement inévitable du régime, exacerbée par la destruction quasi-totale de Gaza et la contrainte imposée au Hezbollah d’accepter un cessez-le-feu dicté par Israël. Ces événements annoncent une reconfiguration géostratégique du Moyen-Orient, similaire à l’escalade récente sur le front russo-ukrainien. C’est ce qu’ a fait savoir Elyes Kasri, analyste politique via sa page officielle FB.

Voir le post d’Elyes Kasri:

« La débâcle et l’effondrement désormais inéluctable du régime syrien après l’oblitération quasi-totale de Gaza et l’acceptation sous la contrainte par le Hezbollah d’un cessez le feu sur les termes soufflés par Israël à l’émissaire américain, annoncent les prémices d’une reconfiguration géostratégique du Moyen Orient qui n’est pas sans parallèle avec la récente escalade sur le front russo-ukrainien.
En dépit des quelques barouds d’honneur pour essayer en vain de sauver la face, l’Iran et la Russie semblent procéder à un recentrage de leurs priorités stratégiques sur leur périmètre immédiat pour assurer soit la sanctuarisation de son programme nucléaire par l’Iran ou la préservation des acquis de l’opération spéciale russe en Ukraine tout en évitant un dérapage nucléaire mutuellement dévastateur.
Avec la prochaine investiture du président Trump et la très probable relance des accords d’Abraham, ce recentrage stratégique devrait déborder sur l’Afrique du nord et du Sahel avec des conséquences sérieuses pour les pays et mouvements qui ont pris l’habitude de compter sur le soutien russe ou iranien.
La Chine pour sa part, en dépit de son récent statut de géant économique, reste une puissance militaire régionale, incapable pour le moment d’exercer une influence tangible sur les bouleversements stratégiques en cours dans les zones MENA et sahélienne, ceinture sécuritaire par excellence de la Tunisie. »

En conclusion, le sort de la Syrie semble désormais tracé : un morcellement inévitable, l’installation de groupes extrémistes comme Daech et une insécurité persistante. Ce triste destin souligne les conséquences tragiques d’une région en proie à des conflits incessants et à des luttes de pouvoir.

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Chute d’Assad : Les rebelles prennent Damas

Dans la nuit du 7 au 8 décembre, le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a annoncé avoir pénétré dans Damas et pris le contrôle de la prison de Saydnaya, un lieu symbolique des atrocités commises par le régime. Les rebelles, ainsi que l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), ont confirmé que Bachar al-Assad avait quitté la Syrie en avion, mettant fin à ses vingt-quatre années de pouvoir. Peu après son départ, l’aéroport de Damas a été abandonné par les forces gouvernementales.

Entre temps, le Hezbollah a annoncé le retrait de ses forces de la périphérie de Damas et de la région de Homs, en Syrie. Selon une source proche de l’organisation, cette décision a été prise récemment et les combattants se dirigent vers des zones comme Lattaquié et le Hermel au Liban.

Des scènes de liesse ont été rapportées à Raqqa et à Damas, où des habitants ont célébré ce changement de pouvoir en piétinant une statue d’Hafez al-Assad.

Les rebelles ont également libéré des prisonniers détenus dans les prisons du régime et ont appelé les Syriens exilés à rentrer dans une « Syrie libre ».

Le président américain Joe Biden suit attentivement ces « événements » en Syrie, tandis que des milliers de personnes à Damas scandent « liberté ».

Cette situation en Syrie nous rappelle les débuts des révolutions de 2011 en Tunisie, en Libye et en Égypte, laissant entrevoir des ombres inquiétantes d’un scénario déjà vécu. On observe une montée des islamistes au pouvoir, ce qui évoque les dynamiques troublantes du « Printemps arabe », où l’espoir de changement a souvent été suivi par des conséquences désastreuses. Les événements en cours pourraient constituer le début d’une nouvelle période de troubles et d’incertitude pour le pays et pour la région.

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Don d’organes : 19 dons pour 52 greffes face à 1600 patients en attente

Promouvoir la culture du don d’organes à travers des campagnes d’information et de sensibilisation est une nécessité absolue. Le don et la greffe d’organes posent des défis sociétaux importants et des enjeux scientifiques majeurs. Le don d’organes permet chaque année de sauver des vies. C’est ce qui ressort de cette journée de sensibilisation et de réalisations pour le don d’organes « Hommage au Cheikh Othman Battikh » qui s’est tenue ce samedi 7 décembre 2024 à Tunis.

Promouvoir la culture du don d’organes est crucial pour sauver des vies, comme l’a souligné le mufti de la République tunisienne, Cheikh Hichem Ben Mahmoud, aujourd’hui, lors de la journée de sensibilisation « Hommage au Cheikh Othman Battikh » à Tunis. Il a affirmé que le don doit être gratuit et équitable, tout en respectant des conditions religieuses. 

Il a également souligné que cet événement rend hommage au précédent mufti, Cheikh Othman Battikh, et que le bureau du mufti continue de suivre une approche alignée sur les objectifs religieux, cherchant des solutions aux enjeux médicaux contemporains. Selon lui, le don d’organes doit être soumis à des conditions religieuses, en insistant sur le fait qu’il s’agit d’un acte humanitaire et que les organes appartiennent à Dieu. Ainsi, il est interdit de les considérer comme des biens matériels.

De son côté, Karima Battikh, fille de feu Cheikh Othman Battikh, une activiste du Club Rotary de Tunis, a annoncé un projet sous l’égide du ministère de la Santé visant à sensibiliser le public et à améliorer les infrastructures médicales pour les greffes.

Selon elle, le projet se compose de deux parties principales. La première concerne les activités de sensibilisation et d’éducation d’aujourd’hui sur le don et la transplantation d’organes, mettant l’accent sur l’instauration d’une culture du don dans l’esprit des citoyens tunisiens.

Karima Battikh a noté que la police technique et scientifique est présente aujourd’hui lors de l’événement pour faciliter l’ajout du mot « donneur » sur la carte d’identité nationale pour ceux qui le souhaitent.

Quant à la seconde partie du projet, elle inclut la préparation, l’achat et la fourniture d’équipements nécessaires pour les hôpitaux impliqués dans le transport et la transplantation d’organes.

Par exemple, des équipements ont été fournis par le biais de la Banque mondiale en Tunisie au profit de l’hôpital de Mahdia, qui s’occupe du transport des organes, pour un montant de 45 000 dinars. De plus, des plans sont en cours pour équiper six salles d’opération à l’hôpital Charles-Nicolle. 

Par ailleurs, le Pr Jalel Eddine Ziadi, chirurgien cardiovasculaire et directeur général du Centre national de promotion de la transplantation d’organes (Cnpto), a abordé la question du don d’organes en Tunisie, en mettant l’accent sur les statistiques et les défis liés à ce domaine. Il a fait savoir que le nombre de dons d’organes varie d’une année à l’autre, dépendant principalement des dons effectués par des personnes décédées par mort cérébrale.

En effet, en 2023, 19 dons ont permis de réaliser 52 greffes d’organes, ce qui reste insuffisant face à la demande croissante. Actuellement, environ 1600 personnes attendent une greffe rénale, tandis que 100 autres personnes attendent pour un foie (50) et pour un cœur (50).

Le directeur insiste sur l’importance de sensibiliser la communauté à la culture du don d’organes, en collaborant avec des leaders religieux pour transmettre des informations précises lors des prêches. Il mentionne également que le nombre total de donneurs potentiels en Tunisie est d’environ 15 000, mais cela reste faible comparé aux besoins urgents exprimés par les patients en attente.

En somme, ce contexte met en lumière le besoin de promouvoir le don d’organes comme un acte communautaire essentiel pour sauver des vies.

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Elyes Kasri plaide pour « un audit écologique en Tunisie »

La Tunisie, gravement touchée par des choix industriels néfastes, doit réaliser un audit écologique complet pour évaluer les impacts sur l’environnement et la santé publique. C’est ce qu’estime Elyes Kasri, analyste politique et ancien ambassadeur. 

Il estime que ce processus devrait précéder tout nouvel engagement industriel, garantissant une évaluation scientifique des conséquences à court et long terme. 

Autrement dit, les pratiques nuisibles à l’environnement devraient être considérées avec la même gravité que le terrorisme, en raison de leur potentiel génocidaire.

Voici le post d’Elyes Kasri:  

« Dans un pays dangereusement impacté par des choix industriels qui ont porté un préjudice très grave à l’environnement et à la santé des citoyens, en plus d’une politique qui a accumulé sur de nombreuses décennies un déficit en maintenance et investissements dans l’infrastructure environnementale, notamment la distribution des eaux et le traitement des eaux usées et des déchets domestiques et industriels, la première décision à prendre à titre conservatoire, pour préserver la santé des citoyens et l’avenir du pays, serait de procéder à un audit écologique approfondi des choix économiques et des pratiques du passé dans le domaine de l’environnement et n’accepter de s’engager dans de nouveaux choix et projets industriels qu’après en avoir mesuré scientifiquement l’impact environnemental à court et à long terme.
Outre le terrorisme militant, les pratiques préjudiciables à l’environnement et à la santé des citoyens gagneraient à être assimilées à du terrorisme avec un potentiel génocidaire afin de les aborder avec sérieux à la mesure de leurs conséquences.
La dernière vague d’engouement pour la production d‘hydrogène vert, à l’instar de nombreuses industries polluantes que l’Occident a préféré dans le passé délocaliser dans des pays en développement moins regardants comme la Tunisie, gagnerait à faire l’objet d’un débat serein sur ses coûts et impacts réels immédiats et différés.
Il faut se décider à mettre fin aux choix et politiques qui ont tendance à faire de la Tunisie la poubelle de l’Europe ».
En somme, un débat serein sur la production d’hydrogène vert est crucial pour éviter que la Tunisie ne devienne une décharge pour l’Europe.

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Lijun Duan: géopolitique et énergies renouvelables en Chine

Un vieux proverbe chinois affirme que tout ce qui est éternel n’existe pas, pour signifier que nous vivons dans un monde en constante évolution.  A partir de ce proverbe chinois que Lijun Duan, Senior Fellow au Centre de la Chine et de la globalisation (think tank chinois) et ancienne présidente du conseil d’administration de Yankuang (une entreprise minière classée 72e au palmarès mondial de Fortune 500), est revenue sur les changements géopolitiques, lors du panel intitulé “L’Adaptation aux changements géopolitiques : enjeux Et opportunités”, de la 38ème édition des journées de l’entreprise organisée par l’IACE

 

Elle estime que l’adaptation et la recherche d’opportunités sont essentielles dans ce contexte. Les changements géopolitiques actuels, estime-t-elle, ont un impact significatif sur le quotidien des entreprises. “Bien qu’il existe des défis, il y a aussi de nombreuses opportunités à saisir”.

Les trois tendances géopolitiques, notamment l’engagement de la Chine envers la neutralité carbone et le développement de l’énergie solaire, initiatives de développement de haute qualité en Chine : le gouvernement chinois met en avant des stratégies pour promouvoir un développement durable face aux défis environnementaux.

Partant du constat que la Chine a pris des initiatives majeures, notamment l’engagement du président Xi Jinping à atteindre un pic d’émissions de carbone d’ici 2030 et la neutralité carbone d’ici 2060. Ces objectifs ont été annoncés fin 2021. 

Quant à la question du siècle, les relations entre les États-Unis et la Chine, Lijun DUAN estime que ce phénomène s’est intensifié au cours de la dernière décennie, affectant les relations économiques et commerciales entre les deux pays.

Concernant l’énergie solaire, la Chine a atteint un coût d’énergie nivelé (LCOE) inférieur à 4 cents d’euro par kilowattheure, devenant ainsi un leader mondial dans ce domaine. Le pays a cessé de subventionner cette industrie en 2021, ce qui rend les récentes lois anti-subvention contre ses produits photovoltaïques difficiles à comprendre. En effet, environ 90 à 94 % des panneaux solaires sont fabriqués en Chine, faisant de cette industrie une composante essentielle du marché mondial.

Et de préciser: “Il est regrettable de constater que malgré la disponibilité de solutions énergétiques renouvelables à grande échelle pour lutter contre le changement climatique, des actions contraires émergent. Cela soulève des questions sur la capacité des autres pays à rivaliser avec l’industrie photovoltaïque chinoise, qui a bénéficié d’années d’innovation et d’amélioration des processus de fabrication”. 

Alors que le monde fait face à des défis environnementaux majeurs, elle estime “crucial de reconnaître les opportunités offertes par les avancées dans le secteur des énergies renouvelables et de favoriser une coopération internationale pour maximiser leur potentiel”.

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Costa Rica, un modèle de durabilité et d’adaptation aux défis géopolitiques

Le Costa Rica s’est positionné comme un leader mondial en matière d’adaptation climatique et de durabilité grâce à plusieurs initiatives clés. Engagement envers les énergies renouvelables : environ 99% de son électricité provient de sources renouvelables, avec un accès quasi universel à l’électricité. Plus encore, il vise une économie neutre en carbone d’ici à 2050, en se concentrant sur le transport durable et l’efficacité énergétique.

Epsy Campbell Barr, ancienne vice-présidente du Costa Rica (2018-2022), a pris la parole lors d’un Speaker Tour intitulé “L’adaptation aux changements géopolitiques : enjeux et opportunités”, à l’occasion de la 38e édition des Journées de l’entreprise organisée par l’IACE ce vendredi 6 décembre 2024. Lors de son intervention, elle a fait savoir que le programme de “paiement pour services écologiques” incite les citoyens à protéger les forêts en les rémunérant, créant ainsi une valeur économique pour les communautés locales.

Évoquant le plan national de décarbonisation, elle souligne qu’il est crucial pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles, en particulier dans le secteur des transports, avec des lois favorisant l’achat de véhicules électriques. Epsy Campbell Barr a insisté sur l’importance d’une collaboration étroite entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile pour atteindre ces objectifs climatiques.

Au Costa Rica, la technologie joue un rôle clé dans cette transition

Elle ajoute : « La technologie joue un rôle clé dans cette transition, avec des solutions innovantes comme l’agriculture de précision et l’utilisation de drones pour surveiller les conditions climatiques. Dans un contexte géopolitique en évolution, le Costa Rica mise sur des partenariats public-privé pour stimuler l’investissement et l’innovation, soutenus par des institutions comme Procomer ».

Vers une approche équilibrée

Elle a également souligné la nécessité d’une approche équilibrée entre croissance économique, durabilité environnementale et inclusion sociale. Dans un monde marqué par des tensions géopolitiques croissantes, le Costa Rica se positionne comme un modèle d’adaptabilité grâce à sa stratégie ambitieuse de décarbonisation et son engagement communautaire.

In fine, Epsy Campbell Barr a rappelé l’importance d’une vision à long terme et de la coopération internationale pour relever les défis mondiaux tout en préservant les ressources pour les générations futures. Et pour finir en beauté, elle a évoqué l’expression costaricienne “Pura Vida” qui résume parfaitement cet état d’esprit optimiste face aux défis.

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Vers un nouvel ordre mondial : les dynamiques géopolitiques qui redéfinissent notre avenir

Les changements géopolitiques contemporains, couplés à l’essor de la transformation numérique, redéfinissent la cartographie mondiale. Alors que les États et les acteurs privés rivalisent pour le contrôle des données et des ressources, la cartographie devient un outil stratégique essentiel pour comprendre et naviguer dans cette nouvelle réalité.

La convergence entre géopolitique et technologie numérique façonne non seulement les relations internationales, mais aussi les dynamiques de pouvoir à l’échelle locale et globale. Arslan Chikhaoui, expert en géopolitique et président exécutif du centre Nord Sud Venture (NSV) Algérie, met en lumière plusieurs dynamiques clés qui façonnent les relations internationales et régionales. Et ce, dans son intervention lors du panel “L’adaptation aux changements géopolitiques : enjeux et opportunités” de la 38e édition des Journées de l’entreprise, ce vendredi 6 décembre 2024, organisée par l’IACE à Sousse. 

Arslan Chikhaoui a présenté une analyse des changements géopolitiques mondiaux. Il souligne que le monde évolue vers un multilatéralisme et une multipolarité, remettant en question le duopole entre les États-Unis et la Chine, qui pourrait bientôt s’estomper. Tout en déclarant : “Cette bipolarité ou duopole entre la Chine et les États-Unis va s’estomper d’ici quelque temps ».

À ce propos, il précise : « Je donnerai 100 jours au président Donald Trump pour pouvoir arriver à ce que j’appellerai un gentleman agreement entre la Chine et les Etats-Unis ». 

Par ailleurs, l’expert en géopolitique met en avant l’importance des minerais critiques, notamment les terres rares, qui sont essentiels pour la révolution technologique actuelle. L’accès à ces ressources, principalement situées en Chine et en Afrique, est crucial pour le développement de technologies vertes et numériques. Tout en soulignant : « Cette transition est alimentée par un besoin croissant d’accès aux minerais stratégiques, essentiels pour la technologie et l’économie verte, notamment ceux présents en Afrique et en Chine ». 

Dynamique méditerranéenne et alliances régionales

Autre point soulevé, il a observé une dynamique croissante autour de la Méditerranée occidentale, où des pays industrialisés cherchent à sécuriser l’accès aux ressources nécessaires pour répondre aux défis climatiques. Il a également souligné l’importance de la stabilité régionale et de la recomposition des alliances, comme en témoigne celle trilatérale entre la Libye, la Tunisie et l’Algérie.

 3M : marché, mobilité et monnaie

Il a introduit le concept des 3M : marché, mobilité et argent comme piliers essentiels pour éviter les confrontations globales. Ces éléments doivent être intégrés pour favoriser des partenariats stratégiques sur les plans économique et politique.

Il a également abordé les crises identitaires qui émergent dans les pays industrialisés, conséquence d’une résistance à l’émancipation économique du Sud global. Malgré ces défis, il existe des opportunités à saisir, notamment dans le cadre des reconstructions après les conflits, où les entreprises doivent se positionner pour bénéficier de financements.

En somme, l’expert en géopolitique a appelé à une réflexion sur la manière dont les entreprises peuvent tirer parti des crises pour se développer. Il a souligné que l’Histoire montre que certaines entreprises prospèrent en temps de guerre ou de crise, et il est essentiel d’identifier les opportunités qui se présentent dans ce contexte géopolitique en évolution rapide. 

 

 

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Kamel Maddouri : un engagement renouvelé pour les PME lors des Journées de l’entreprise

À l’occasion de la 38ème édition des Journées de l’entreprise organisée par l’IACE, le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a prononcé un discours mettant en avant les initiatives du gouvernement pour soutenir financièrement les petites et moyennes entreprises (PME). Ce discours aborde plusieurs thèmes clés en lien avec les défis économiques et géopolitiques actuels.

Kamel Maddouri a commencé par célébrer cet événement comme une tradition qui favorise la réflexion collective et l’échange d’idées sur les enjeux impactant l’économie nationale. Il a souligné la nécessité d’une prise de conscience face aux changements rapides dans les domaines géopolitiques, climatiques et technologiques. Tout en appelant à des efforts conjoints entre le gouvernement et ses partenaires.

Le discours a également mis en lumière les transformations profondes dans le paysage économique mondial, incitant à une réévaluation des stratégies commerciales et des flux d’investissement étrangers. En ce qui concerne les relations bilatérales avec la Libye, il a plaidé pour un renforcement de l’intégration économique à travers des investissements conjoints.

Tout comme il a appelé à établir un système financier centré sur l’humain, promouvant le développement durable et la justice sociale. Il a insisté sur la nécessité de réformes législatives pour lutter contre la corruption et améliorer la transparence, tout en soulignant l’importance de la numérisation pour accroître l’efficacité institutionnelle.

En outre, il a évoqué l’importance de la  transformation numérique qui, estime-t-il, servira à  améliorer l’efficacité institutionnelle. D’où le besoin d’adopter des mesures de cybersécurité.

Enfin, il a détaillé plusieurs initiatives visant à fournir un soutien financier aux PME, notamment des prêts à taux réduit pour encourager leur croissance et leur innovation. Ce discours souligne ainsi l’engagement du gouvernement à soutenir les PME comme levier essentiel pour le développement économique futur du pays.

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