Une étude nationale sur la nutrition des enfants de 6 à 12 ans révèle que près d’un quart (25%) d’entre eux présentent une carence en fer, avec des taux plus élevés en milieu rural.

Selon un communiqué du ministère de la Santé, les résultats de l’enquête ont été présentés lors d’un atelier récent organisé par l’Institut national de nutrition (INN) en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM). Ils ont montré que la moitié des enfants concernés par l’étude présentent une carence en vitamine D, plus fréquente chez les filles.

Toujours selon la même étude, deux enfants sur dix souffrent d’anémie, tandis que 6,7% des enfants ont une carence en vitamine A.

Il n’y a pas de différences significatives entre les régions, à l’exception du surpoids et de l’obésité, principalement chez les filles et en milieu professionnel, révèle l’enquête.

Dans ce cadre, souligne le département de la Santé dans son communiqué, un plan de prévention a été mis en place afin d’améliorer la nutrition des enfants avec des actions précoces dans les écoles, entre autres la distribution de compléments alimentaires (fer, vitamines A et D), en mettant l’accent sur les groupes les plus vulnérables.

L’objectif est aussi de renforcer les cantines scolaires pour garantir des repas équilibrés.

En effet, une attention particulière sera accordée à l’éducation alimentaire à travers la mise en place des programmes de sensibilisation pour les enfants et leurs parents afin de favoriser la diversité alimentaire. Il y aura une formation destinée aux enseignants et au personnel scolaire pour repérer rapidement les cas de malnutrition chez les enfants.

Enfin, des mesures seront prises pour prévenir les maladies liées à la nutrition en améliorant les infrastructures d’eau et d’assainissement dans les écoles. Et des jardins scolaires seront créés afin de cultiver des légumes et des fruits sur place, assurant ainsi un approvisionnement alimentaire durable et nutritif.

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Une enquête nationale sur la nutrition des enfants âgés de 6 à 12 ans vient de révéler que près d’un quart des enfants souffrent d’une carence en fer avec des taux plus élevés dans les zones rurales.

Présentés lors d’un atelier organisé récemment par l’Institut national de nutrition en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial, les résultats de l’enquête ont révélé que la moitié des enfants concernés par l’étude souffrent d’une carence en vitamine D, davantage observée chez les filles, lit-on dans un communiqué du ministère de la santé.

Selon la même source, deux enfants sur dix sont atteints d’anémie, et 6,7 % des enfants présentent une carence en vitamine A, sans différences notables entre les régions outre le surpoids et l’obésité essentiellement chez les filles et en milieu urbain.

Le communiqué a ajouté qu’à la lumière de ces résultats, un plan préventif a été lancé pour améliorer la nutrition des enfants à travers des actions précoces dans les écoles, notamment la distribution de compléments alimentaires comme le fer, la vitamine A et la vitamine D, en ciblant particulièrement les groupes les plus vulnérables.

Il s’agit également de développer les cantines scolaires afin d’assurer des repas équilibrés riches en micronutriments.

Par ailleurs, un accent particulier sera mis sur l’éducation alimentaire à travers des programmes de sensibilisation destinés aux enfants et à leurs parents pour promouvoir la diversité alimentaire. Les enseignants et le personnel scolaire seront formés pour détecter précocement les cas de malnutrition chez les enfants.

Des actions seront également engagées pour prévenir les maladies liées à la nutrition à travers l’amélioration des infrastructures d’eau et d’assainissement dans les écoles outre la création de jardins scolaires seront pour cultiver des légumes et des fruits sur place et garantir un approvisionnement alimentaire durable et sain.