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Allemagne : l’inflation a atteint 2,9 % en décembre

L’inflation en Allemagne a augmenté plus que prévu en décembre, atteignant 2,9 %. C’est ce qu’il ressort des données préliminaires de l’Office fédéral des statistiques (Statistisches Bundesamt), telles que publiées lundi 6 janvier 2025.

Les analystes interrogés par Reuters tablaient sur une inflation en Allemagne de 2,6 % en décembre. Et ce, après une hausse annuelle des prix à la consommation de 2,4 % en novembre.

Ainsi, l’inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatiles des produits alimentaires et de l’énergie, a augmenté à 3,1 % contre 3,0 % en novembre.

Dans le secteur de l’énergie, les prix ont chuté de 1,7 % par rapport à l’année précédente. Tandis que les prix des produits alimentaires ont augmenté de 2,0% sur un an en décembre, toujours selon les données de l’Office des statistiques.

Par ailleurs, les analystes de marché accordent une attention particulière à ces chiffres alors que l’Allemagne publie ses données un jour avant celles sur l’inflation de la zone euro. Laquelle devrait atteindre 2,4 % en décembre contre 2,2 % en novembre.

Au final, la Banque centrale européenne (BCE) s’attend à ce que l’inflation tombe à son objectif de 2 % cette année.

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La France vise un déficit de 5 à 5,5 % en 2025

Le ministre français des Finances, Eric Lombard, a déclaré, lundi 6 janvier 2025, que la situation budgétaire de la France était « grave », ajoutant qu’il visait un déficit de l’ordre de 5 à 5,5 % du produit intérieur brut (PIB) en 2025.

M. Lombard a également déclaré à Radio France Inter que le déficit budgétaire serait « probablement » d’environ 6,1 % en 2024.

Le budget 2025 vise désormais 50 milliards d’euros d’économies, a-t-il dit. Tout en rappelant que les chefs d’entreprise français s’inquiètent du fait que la France ne dispose toujours pas d’un budget pour 2025.

En effet, a France espère parvenir à un accord sur le budget le mois prochain, a déclaré plus tôt Amélie de Montchalin, la ministre chargée des Comptes publics. « L’objectif est d’avoir un budget au cours du mois de février, pour que les citoyens français puissent sortir de cette incertitude et de cette impasse… ».

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L’Autriche aura son premier gouvernement d’extrême droite depuis la Seconde Guerre mondiale

Le chef du Parti de la Liberté d’Autriche a reçu, lundi 6 janvier 2025, le mandat de former un nouveau gouvernement. Il serait, s’il se concrétisait, le premier dirigé par l’extrême droite depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le Parti de la Liberté, dirigé par Herbert Kickl, a remporté les élections parlementaires autrichiennes de septembre 2024, recueillant 28,8 % des voix. Battant ainsi le Parti populaire autrichien (conservateur) du chancelier sortant, Karl Nehammer, qui est arrivé deuxième.

Mais en octobre, le président Alexander Van der Bellen a donné à Nehammer la première chance de former un nouveau gouvernement après que son parti a déclaré qu’il ne voulait pas former un gouvernement avec le Parti de la liberté de Kickl et que d’autres avaient refusé de collaborer avec le Parti de la Liberté. Ces efforts pour former une alliance gouvernementale sans l’extrême droite ont échoué dans les premiers jours de la nouvelle année et Nehammer a annoncé samedi 4 janvier qu’il démissionne.

Lire aussi : Autriche : le chancelier Karl Nehammer jette l’éponge

L’extrême droite et les conservateurs ont déjà gouverné ensemble, mais à plusieurs reprises avec le FPÖ comme partenaire minoritaire. Plus récemment, ils ont dirigé l’Autriche de 2017 à 2019 dans un gouvernement dans lequel Kickl, un homme de 56 ans au goût prononcé pour la provocation, était ministre de l’Intérieur. Ce gouvernement s’était effondré à la suite d’un scandale entourant le chef du FPÖ à l’époque.

Les négociations de coalition entre l’extrême droite et les conservateurs ne sont pas garanties de réussir, mais il n’y a plus d’autres options réalistes dans le Parlement actuel et les sondages suggèrent qu’une nouvelle élection prochaine pourrait renforcer davantage le Parti de la Liberté.

Dans son programme électoral intitulé « Forteresse Autriche », le Parti de la Liberté appelle à la « réimmigration des étrangers non invités ». De même qu’à la réalisation d’une nation plus « homogène » en contrôlant étroitement les frontières et en suspendant le droit d’asile par une loi d’urgence.

Il réclame également la fin des sanctions contre la Russie, critique vivement l’aide militaire occidentale à l’Ukraine et souhaite se retirer de l’initiative européenne Sky Shield, un projet de défense antimissile lancé par l’Allemagne.

Enfin, M. Kickl a critiqué les « élites » de Bruxelles et a appelé à rapatrier en Autriche certaines compétences de l’Union européenne.

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Démission de Trudeau : Trump appelle le Canada à devenir le 51ème État des USA

Dans la foulée de l’annonce faite lundi 6 janvier 2024 par Justin Trudeau de sa démission en tant que Premier ministre du Canada et chef du Parti libéral, le nouveau président américain, Donald Trump, a réaffirmé que de nombreux Canadiens souhaitent voir leur pays devenir un État américain.

Dans un message publié sur sa plateforme de médias sociaux Truth Social, Trump a écrit : « De nombreuses personnes au Canada ADORENT être le 51ème État ».

« Les États-Unis ne peuvent plus supporter les déficits commerciaux massifs et les subventions dont le Canada a besoin pour rester à flot. Justin Trudeau le savait et a démissionné », a-t-il poursuivi. Tout en ajoutant que si le Canada « fusionnait » avec les États-Unis, « il n’y aurait plus de tarifs douaniers, les taxes diminueraient considérablement et ils seraient TOTALEMENT SÉCURISÉS contre la menace des navires russes et chinois qui les entourent constamment ».

Il s’agit de la dernière d’une série de piques récentes de Trump au sujet de l’adhésion du Canada aux États-Unis. Avant que Trudeau n’annonce sa démission, Trump l’a appelé « gouverneur Trudeau » à plusieurs reprises.

À la mi-décembre 2024, après la démission choc de Chrystia Freeland du cabinet, il a déclaré que l’adhésion du Canada aux États-Unis en tant qu’État permettrait d’économiser sur les impôts et la protection militaire et a qualifié cela d’« excellente idée ».

Les détails de leur discussion sont rares, mais Trump a déclaré qu’il s’agissait d’une « réunion très productive » et Trudeau l’a qualifiée d’« excellente conversation ».

Après leur dîner, Fox News, citant des sources anonymes, a rapporté que Trump avait suggéré à Trudeau que si les tarifs douaniers devaient tuer l’économie canadienne, alors peut-être que le pays devrait devenir le 51ème État.

Le ministre de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc, qui était également présent au dîner, a rejeté la suggestion de Trump. Tout en affirmant qu’il ne s’agissait « en aucun cas d’un commentaire sérieux ».

A cet égard, soulignons que Trump a menacé d’imposer des droits de douane massifs sur toutes les marchandises en provenance du Canada lorsqu’il deviendra président ce mois-ci, pour que cela mette fin au flux de migrants et de drogues illégales vers les États-Unis.

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Le Maroc intensifie ses importations de riz pour stabiliser les prix face à la sécheresse

Face à une sécheresse persistante qui a gravement affecté la production agricole locale, le Maroc a décidé d’augmenter ses importations de riz pour répondre à la demande intérieure et freiner la hausse des prix. Cette mesure intervient dans un contexte où les rendements céréaliers, y compris ceux du riz, ont considérablement diminué, exacerbant les tensions sur le marché alimentaire.

Abdelhamid Bahi, président de l’Association des commerçants de produits alimentaires, a expliqué, le 6 janvier, aux médias locaux que les prix du riz ont augmenté de manière significative ces dernières années. Par exemple, le prix du riz importé d’Inde est passé de 60 cents à 95 cents le kilogramme en gros, et se vend désormais à 1,3 dollar au détail. Certaines variétés ont même vu leur prix doubler, atteignant près de 2 dollars le kilogramme pour les consommateurs.

Bahi souligne que la consommation de riz au Maroc, bien que modérée (2,2 kg par habitant), est en hausse, ce qui accroît la pression sur les prix. Pour y remédier, le gouvernement a décidé d’exonérer les droits de douane et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour les importations de riz, une mesure visant à stabiliser les prix et à protéger le pouvoir d’achat des ménages.

La culture du riz au Maroc, qui s’étend habituellement sur une superficie de 8 000 à 9 000 hectares, a été durement touchée par le manque de pluies. La superficie cultivée a chuté de 85 % lors de la dernière saison agricole, entraînant une baisse drastique de la production, passée de 69 000 tonnes à seulement 7 000 tonnes.

En temps normal, la production locale couvre environ 72 % de la demande, le reste étant assuré par des importations en provenance de pays comme l’Inde, la Thaïlande, les États-Unis et l’Europe.

Une stratégie d’importation renforcée

Le ministère de l’Industrie et du Commerce a récemment incité les entreprises à importer 55 000 tonnes de riz supplémentaires, bénéficiant de la suspension des taxes jusqu’à la fin de l’année 2025. Cette initiative vise à garantir un approvisionnement suffisant en riz, alors que les usines locales peinent à répondre à la demande en raison de la baisse de la production.

Les données de l’Office des changes montrent que les importations de riz ont déjà augmenté, passant de 81 400 tonnes sur les onze premiers mois de 2023 à 86 700 tonnes sur la même période en 2024. La facture d’importation a également bondi, atteignant 79 millions de dollars contre 52 millions l’année 2022.

Contexte mondial et défis locaux

La hausse des prix du riz sur le marché mondial, influencée par les conséquences de la pandémie de Covid-19 et les perturbations climatiques, a également impacté le Maroc. En 2023, l’Inde, l’un des principaux exportateurs, a interdit les exportations de certains types de riz, ce qui a encore accru les tensions sur les marchés internationaux.

Outre le riz, le Maroc a également intensifié ses importations d’autres produits de base tels que le blé, l’orge, le sucre, les viandes et l’huile d’olive, afin de compenser les pertes agricoles dues à la sécheresse.

Alors que le Maroc s’efforce de stabiliser son marché intérieur, les défis restent importants. La sécheresse, couplée à la volatilité des prix mondiaux, continue de peser sur l’économie et la sécurité alimentaire du pays. Les mesures prises par le gouvernement, bien que nécessaires, devront être accompagnées de stratégies à long terme pour renforcer la résilience agricole et réduire la dépendance aux importations.

En attendant, les consommateurs marocains espèrent que ces efforts permettront de contenir la flambée des prix et de garantir un accès abordable à des produits de base essentiels comme le riz.

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Musk assimile Soros à un méchant de Star Wars

Le magnat de la technologie, Elon Musk, a réagi à la remise de la Médaille de la Liberté par le président américain Joe Biden au milliardaire libéral, George Soros.

Le magnat américain de la technologie, Elon Musk, a comparé le milliardaire libéral George Soros à l’empereur Palpatine, également connu sous le nom de Dark Sidious, le principal méchant de la série de films Star Wars. Cette remarque fait suite à la décision de Joe Biden de décerner la médaille présidentielle de la liberté au puissant financier.

Ces derniers mois, Musk est devenu un partisan de plus en plus virulent et un proche allié du président élu Donald Trump, qui l’a nommé à la tête du nouveau département de l’Efficacité gouvernementale (DOGE).

Dans un message publié sur X samedi 4 janvier 2025, Elon Musk a posté un collage montrant le président Biden remettant la décoration à l’antihéros de Star Wars, avec la légende suivante : « George Soros a l’air plutôt en forme ici. Ça doit être l’éclairage ».

Commentant la publication d’un autre utilisateur, dans laquelle il comparait le milliardaire de 94 ans à Magneto, le principal méchant de la série de bandes dessinées X-Men de Marvel, le magnat de la technologie sud-africain, qui détient également la nationalité américaine, a déclaré que la décoration de Soros était une « parodie ».

En effet, samedi 4 janvier 2025, le président Biden a nommé dix-neuf récipiendaires de la Médaille présidentielle de la liberté, la plus haute distinction civile américaine, « décernée à des personnes qui ont apporté une contribution exemplaire à la prospérité, aux valeurs ou à la sécurité des États-Unis, à la paix mondiale ou à d’autres initiatives sociétales, publiques ou privées importantes ». Le démocrate a salué ces personnes comme de « bonnes personnes » qui « ont fait de l’Amérique et du monde un endroit meilleur ».

Soros, dont le réseau de propagande et de médias a soutenu des coups d’État et des révolutions dans de nombreux pays, n’a pas assisté à la cérémonie, c’est son fils Alex qui reçu le prix en son nom.

Selon un communiqué publié par la Maison Blanche, « grâce à son réseau de fondations, de partenaires et de projets dans plus de 120 pays, Soros s’est concentré sur des initiatives mondiales qui renforcent la démocratie, les droits de l’Homme, l’éducation et la justice sociale ».

Parmi les personnes distinguées par Biden pour leurs contributions figurait également l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton, qui « a marqué l’histoire à de nombreuses reprises au cours des décennies passées au service public ».

Dans un message publié sur X, Soros a écrit : « En tant qu’immigrant qui a trouvé la liberté et la prospérité en Amérique, je suis profondément ému par cet honneur ».

Le milliardaire a été accusé par les critiques d’avoir joué un rôle dans l’effondrement de la livre sterling en 1992 et dans la crise financière thaïlandaise cinq ans plus tard. Par le biais de son réseau Open Society Foundations, l’homme d’affaires a activement tenté d’influencer les processus politiques dans plusieurs pays du monde. Ses activités ont été interdites dans plusieurs pays, dont la Russie, le Pakistan et les Philippines.

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Le World Gold Council dévoile ses prévisions de prix en 2025

Le chef du département Moyen-Orient et politiques publiques du World Gold Council (Conseil mondial de l’or en français), Andrew Naylor, a déclaré le 5 janvier 2025 que l’année 2024 a été marquée par de nombreux records des prix de l’or. Ajoutant que les performances du premier semestre 2024 ont été dominées par ce qui se passe sur les marchés émergents, spécifiquement en Chine et en Inde.

Andrew Naylor a affirmé, dans une interview, que ces accords ont changé au cours du second semestre de l’année dernière, car les principaux moteurs étaient la demande d’investissement, en particulier de la part des institutions des marchés occidentaux. En septembre, lorsque la Réserve fédérale américaine a abaissé ses taux d’intérêt, elle a créé une mesure de relance supplémentaire pour soutenir l’achat d’or. Parce que c’est une histoire en deux parties.

Il a poursuivi : « La seule chose qui a été constante tout au long de l’année 2024 est que l’intérêt des banques centrales pour l’or n’a pas été aussi bon que l’année 2023, qui a connu une augmentation de l’intérêt des banques centrales », considérant que l’année 2024 a été très bonne, et les banques centrales ont été un moteur majeur de la performance de l’or tout au long de l’année.

Achats des Banques centrales

Concernant les banques centrales qui ont acheté le plus d’or en 2024, Andrew Naylor a indiqué que le tableau était quelque peu mitigé tout au long de 2024. Au cours de la première partie de l’année, les achats étaient menés par la Banque populaire de Chine, et d’autres banques centrales y ont participé; et au troisième trimestre, par exemple, la Pologne, la Hongrie et la Banque de réserve de l’Inde sont toutes acheté de l’or.

Andrew Naylor a expliqué que l’intérêt des banques centrales à acheter de l’or est dû à plusieurs raisons, dont l’une est que l’or est un actif tangible.

Il a poursuivi : « Les tensions géopolitiques sont considérées comme l’un des éléments affectant la demande d’or et poussent les individus ou les institutions à acheter de l’or… Il existe une relation entre les risques géopolitiques et la performance de l’or. Mais ce n’est pas la seule raison d’investir dans l’or.

L’impact de la future administration Trump

Concernant l’impact attendu de l’administration du président élu américain Donald Trump sur les prix de l’or, il a déclaré que la politique de la nouvelle administration devrait être quelque peu inflationniste, en particulier les tarifs douaniers et d’autres mesures, et que l’or est considéré comme un moyen de couverture contre l’inflation. « Par conséquent, lorsque l’inflation est élevée, c’est-à-dire supérieure à 3 % historiquement, l’or augmente d’environ 13 % ».

Le chef du département Moyen-Orient et politiques publiques du Conseil mondial de l’or a ajouté qu’à la suite des résultats des élections américaines de novembre 2024, l’or a en réalité diminué.

Beaucoup de gens s’attendent à ce que la nouvelle administration Trump soit plus favorable aux crypto-monnaies et règle peut-être la controverse réglementaire autour des crypto-monnaies, et cela a eu peu d’impact sur l’or, considérant que cela est injustifié, car l’or et les crypto-monnaies présentent des différences significatives.

Andrew Naylor a expliqué que l’or est un élément tangible. La demande d’or vient de la technologie, des bijoux, des banques centrales et des activités commerciales et individuelles, tandis que l’intérêt pour investir dans le Bitcoin vient principalement de la spéculation, et investir dans les cryptomonnaies n’est pas sans risques.

Réduire les taux d’intérêt

Concernant les attentes de baisse des taux d’intérêt en 2025, il a déclaré que les baisses de taux d’intérêt ont toujours soutenu la demande d’or, principalement parce que les taux d’intérêt sont considérés comme un coût d’opportunité. Historiquement, l’environnement de faibles taux d’intérêt soutient la demande d’or.

Le chef du département Moyen-Orient et politiques publiques du World Gold Council a souligné que les ETF sur l’or représentent une petite composante de la demande d’or, soit environ 3 % de la demande du métal jaune, mais qu’en réalité ils sont considérés comme une part importante de ce que pensent les institutions d’investissement et de ce qui les motive.

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Egypte : contraction du secteur privé non pétrolier en décembre

Standard & Poor’s Global a rapporté, lundi 6 janvier 2025, que les conditions d’exploitation se sont détériorées dans le secteur privé non pétrolier égyptien en décembre, la production et les nouvelles commandes ayant diminué au rythme le plus rapide en huit mois dans un contexte de pressions croissantes sur les coûts.

L’indice des principaux directeurs d’achat de Standard & Poor’s Global pour l’Égypte est tombé à 48,1 points en décembre contre 49,2 points en novembre. Tout en enregistrant une contraction pour le quatrième mois consécutif. Sachant qu’une lecture inférieure à 50 points indique une baisse d’activité.

Cette baisse est due à la faiblesse de la demande des clients et à l’augmentation des pressions inflationnistes, exacerbées par la faiblesse de la livre égyptienne par rapport au dollar.

David Owen, économiste en chef chez Standard & Poor’s Global Market Intelligence, a déclaré : « Les dernières données de l’indice des directeurs d’achat égyptiens ont montré que la reprise attendue du secteur privé non pétrolier ne se fera probablement pas sans contretemps en 2025 ».

Il a ajouté que les entreprises étaient confrontées à une hausse des prix et de la demande. Ce qui a entraîné la baisse des conditions d’exploitation la plus rapide depuis avril dernier.

Les niveaux d’emploi ont diminué pour le deuxième mois consécutif, même si la baisse a été légère. La hausse des charges salariales, liée aux défis liés au coût de la vie, a contribué à la baisse du nombre d’emplois.

Le rythme de l’inflation des coûts des intrants s’est accéléré, sous l’effet de la hausse des prix des matériaux et de l’appréciation du dollar. Malgré cela, les entreprises étaient moins enclines à augmenter leurs prix et ont donc réduit leurs marges bénéficiaires pour maintenir les commandes.

Les sociétés non pétrolières se sont montrées plus optimistes quant à l’activité future, espérant une amélioration des conditions intérieures et géopolitiques en 2025.

Le sous-indice de la production future est passé à 53,8 contre 50,5 en novembre. Toutefois, les inquiétudes concernant les fluctuations des taux de change et l’instabilité des prix pourraient freiner la demande à court terme.

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L’Italie envisage d’augmenter ses importations de gaz algérien

Le journal italien La Stampa rapporte que le gouvernement italien envisage d’augmenter les importations de gaz naturel liquéfié en provenance des États-Unis et d’Algérie, avec la possibilité d’en commander également en Libye.

La même source précise que le gouvernement italien entend intensifier ses achats de gaz naturel liquéfié algérien dans le cadre de contrats spot à court terme, afin de faire face à la pénurie des approvisionnements russes et à ses effets sur les prix.

Dans ce contexte, dixit La Stampa, l’Italie pourrait présenter une demande supplémentaire pour obtenir du gaz naturel liquéfié des États-Unis pour compenser la perte de la part qui arrivait de Russie via l’Ukraine.

Cela fait suite à l’arrêt définitif des livraisons de gaz russe vers l’Europe, ce qui appelle de nouvelles mesures pour sécuriser des sources alternatives.

Le journal cite Davide Tabarelli, président de Nomisma Energia, un institut de recherche indépendant dans le domaine de l’énergie et de l’environnement. Celui-ci estime que l’Italie devra compenser 5 milliards de mètres cubes de gaz en provenance de Russie via l’Ukraine en 2025.

C’est pourquoi l’Italie a élargi ses capacités de stockage et diversifié ses approvisionnements grâce à des contrats avec l’Algérie, les États-Unis, l’Azerbaïdjan et le Qatar.

D’autre part, le ministre italien de l’Environnement, Gilberto Pichetto Fratin, a souligné l’importance d’augmenter la capacité d’importation de gaz naturel liquéfié dans le réseau italien.

Algérie : principal fournisseur de gaz de l’Italie

L’Algérie est le principal fournisseur de gaz de l’Italie depuis le début de la guerre russe contre l’Ukraine, qui a bouleversé l’équilibre des marchés gaziers mondiaux.

A cet égard, le chef de l’Autorité italienne de régulation de l’énergie (ARERA), Stefano Besseghini, avait précédemment confirmé que l’Italie avait importé 25,5 milliards de mètres cubes de gaz algérien en 2023.

M. Besseghini a expliqué que les pays de l’Union européenne ont importé 24 % du gaz d’Algérie. Tandis que 155 milliards de mètres cubes de gaz ont été récupérés par des gazoducs en provenance de la Méditerranée. Soit une baisse de 48 % par rapport aux périodes précédentes.

Il a ajouté que l’augmentation des recettes gazières en provenance de l’Algérie et des pays méditerranéens est due à la diminution des importations en provenance de Russie et de Norvège.

Augmenter les importations de gaz via les navires

En outre, M. Besseghini a souligné que l’Italie a importé environ 20,23 milliards de mètres cubes de gaz en 2023 par voie maritime. Ce qui représente 14,5 % du total du gaz naturel liquéfié importé du Qatar, de l’Algérie et des États-Unis.

Enfin, l’agence de presse italienne Nova a confirmé que le remplacement du gaz russe s’est fait progressivement en augmentant les quantités de gaz arrivant en Italie via des gazoducs en provenance d’autres pays liés à l’Italie, notamment l’Algérie et l’Azerbaïdjan.

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Les ventes de voitures purement électriques pourraient augmenter de 30% en 2025

Les ventes de voitures purement électriques – alimentées par batterie – devraient croître à un rythme soutenu en 2025, après un fort ralentissement en 2024 sur certains marchés majeurs comme l’Europe.

Une étude publiée le 3 janvier 2025 par l’Unité de recherche énergétique, basée à Washington, prévoit que les ventes de véhicules électriques alimentés par batterie augmenteront de 30%, pour atteindre 15,1 millions unités en 2025.

Les ventes de voitures purement électriques ont enregistré 11,6 millions d’unités en 2024, tandis que leurs ventes, outre celles des voitures hybrides, se sont élevées à environ 16,6 millions de voitures, selon les estimations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Certaines agences et sociétés de recherche s’appuient sur la séparation des données de vente de voitures électriques à batterie et de voitures hybrides, comme Standard & Poor’s et la société de recherche japonaise Fuji Keizai…

Part des ventes de véhicules purement électriques

Standard & Poor’s s’attend à ce que la part des ventes de véhicules purement électriques atteigne 16,7% des ventes totales de voitures en 2025, contre une part estimée à 13,2% en 2024.

Ces attentes surviennent malgré le fait que certains constructeurs automobiles ont abandonné leurs projets de modèles électriques au profit de modèles hybrides dont la demande a augmenté en raison de la faible confiance des consommateurs et des inquiétudes croissantes concernant le manque d’infrastructures de recharge.

En termes de régions, l’Inde devrait connaître une énorme augmentation des ventes de véhicules purement électriques de 117%, doublant sa part pour atteindre 7,5% des ventes totales de voitures en 2025.

Les ventes de voitures purement électriques aux États-Unis devraient croître de 36%, occupant une part de marché pouvant atteindre 11,2% des ventes totales en 2025.

On s’attend également à ce que les ventes de voitures à batterie en Chine augmentent de 20% sur une base annuelle, portant leur part à 29,7% des ventes totales de voitures en 2025.

Les analystes de Standard & Poor’s s’attendent à ce que les ventes de voitures électriques dépassent celles des véhicules à essence et diesel en Chine pour la première fois en 2025.

Ventes de VE en Europe

Les ventes de véhicules électriques (VE) en Europe sont confrontées à un ralentissement notable depuis 2024, avec une forte baisse sur certains marchés majeurs comme l’Allemagne dont les ventes sont restées faibles tout au long de l’année et ont chuté de 61% en août 2024.

Ce ralentissement est expliqué par plusieurs raisons, notamment le fait que plusieurs constructeurs ont reporté le lancement de nouveaux modèles électriques de 2024 à 2025, pour pouvoir respecter les objectifs d’émissions plus stricts entrés en vigueur à partir de janvier 2025.

Sur cette base, les ventes de véhicules électriques à batterie en Europe devraient augmenter de 43% en 2025, occupant une part de marché pouvant atteindre 20,4% des ventes totales.

Si le ralentissement des ventes allemandes se poursuit en raison de l’annulation des programmes de soutien, on s’attend à ce que d’autres marchés d’Europe occidentale et centrale le compensent, estime le rapport.

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Turquie : inflation annuelle à 44,4% en décembre

L’inflation turque a ralenti plus que prévu en décembre 2024, ce qui pourrait permettre à la Banque centrale turque de réduire à nouveau plus facilement ses taux d’intérêt.

En particulier, l’indice annuel a augmenté de 44,4% en décembre contre 47,1% en novembre, a annoncé vendredi 3 janvier 2025 l’Office statistique de Turquie. L’estimation moyenne des analystes interrogés par Bloomberg situe l’inflation annuelle à 45,2%.

Sur une base mensuelle, l’inflation s’est établie à 1,03% contre 2,24% en novembre. Il s’agit du chiffre le plus bas depuis mai 2023…

Les derniers chiffres font suite à la décision de la Banque centrale turque, le 26 décembre, de réduire les taux d’intérêt. Il s’agit de la première baisse depuis près de deux ans. La banque a réduit son taux de pension à une semaine de 250 points de base, tout en signalant qu’elle resterait prudente quant à ses prochaines actions.

Le gouverneur de la Banque centrale, Fatih Karahan, s’attend à ce que l’inflation tombe à 21% fin 2025, tandis que le gouvernement turc prévoit un ralentissement encore plus important, à 17,5% d’ici la fin de l’année.

Peu de temps après l’annonce des données, le ministre des Finances de la Turquie, Mehmet Simsek, a exprimé dans un article sur X son optimisme quant au fait que l’inflation atteindra l’objectif du gouvernement en 2025, guidée par les politiques budgétaires les plus strictes, la baisse de l’inflation dans les services et l’amélioration des attentes du marché.

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L’euro tombe à son plus bas niveau depuis deux ans face au dollar

L’euro a atteint son plus bas niveau face au dollar américain depuis plus de deux ans, atteignant 1,03 EUR/USD. Cette chute intervient dans un contexte de stagnation économique persistante en Allemagne et de crise énergétique à l’échelle de l’UE.

L’euro a chuté de 0,4% face au billet vert jeudi 2 janvier 2025, atteignant 1,032 à la mi-journée en Europe. La monnaie européenne n’a pas été aussi basse face au dollar depuis novembre 2022, lorsque la majeure partie de l’UE se préparait à des pénuries de gaz hivernales après l’embargo imposé par le bloc sur les combustibles fossiles russes.

L’économie allemande subit encore les effets de cet embargo. Elle s’est contractée en 2023 et 2024, alors que la Banque centrale du pays prévoit une croissance modeste de 0,2% cette année. Autrefois puissance industrielle de l’Europe, l’Allemagne est confrontée à une flambée des coûts de l’énergie depuis qu’elle s’est coupée du pétrole et du gaz russes. Les principaux constructeurs allemands, comme Volkswagen et Bosch, ont annoncé des réductions de leurs dépenses en 2024.

L’instabilité économique et politique frappe la zone euro

L’instabilité politique a également exacerbé les difficultés de l’euro, avec l’effondrement des gouvernements allemand et français à la fin de l’année 2024, et l’ensemble de l’UE se préparant aux tarifs douaniers promis par le président américain élu, Donald Trump.

La Banque centrale européenne a réduit ses taux d’intérêt à quatre reprises l’année dernière et devrait annoncer de nouvelles baisses en 2025.

Selon Bloomberg, cette combinaison de facteurs a conduit les analystes à penser que l’euro pourrait glisser vers la parité avec le dollar cette année. La dernière fois que l’euro s’est négocié en dessous de la parité avec le dollar remonte au début de 2022, peu après l’agression de l’Ukraine par la Russie.

Cette chute est survenue un jour après que la Grande-Bretagne a enregistré sa plus forte baisse de la production manufacturière en 11 mois, et moins de deux semaines après qu’une nouvelle prévision du gouvernement a estimé la croissance à 0% pour le dernier trimestre de 2024.

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La Slovaquie promet des représailles après le « sabotage » du gaz par Kiev

La Slovaquie envisage de couper l’électricité à l’Ukraine et de limiter l’aide aux réfugiés pour compenser les pertes dues à l’interruption du transit du gaz russe.

La Slovaquie prépare des mesures de rétorsion contre l’Ukraine pour avoir interrompu le transit du gaz russe via son territoire vers les pays de l’UE le 1er janvier 2025, selon le Premier ministre Robert Fico, qui a dénoncé, le 3 janvier 2025, cette décision comme un acte de « sabotage » du dirigeant ukrainien Vladimir Zelensky.

Kiev a refusé de prolonger le contrat avec le groupe russe Gazprom au-delà de fin 2024, coupant ainsi de fait l’approvisionnement en gaz naturel des États membres de l’UE comme l’Autriche, la Hongrie et la Slovaquie.

La situation est « extrêmement grave et mérite une réponse souveraine de la part de la Slovaquie », a déclaré M. Fico dans un message vidéo sur Facebook. Il a fait valoir que l’arrêt du gaz entraînerait des pertes annuelles pour la Slovaquie de plusieurs centaines de millions d’euros. Trouver un remplaçant au gaz russe cette année seulement pourrait entraîner des coûts supplémentaires d’au moins 90 millions d’euros, selon l’importateur public de gaz slovaque, SPP.

« La seule alternative pour une Slovaquie souveraine est la reprise du transit ou l’exigence de mécanismes de compensation qui remplaceront la perte pour les finances publiques de près de 500 millions d’euros », a déclaré le Premier ministre.

« Je déclare que [le parti SMER-SSD] est prêt à débattre et à se mettre d’accord au sein de la coalition sur l’arrêt de l’approvisionnement en électricité et sur la réduction significative du soutien aux citoyens ukrainiens en Slovaquie », a-t-il ajouté. Environ 140 000 réfugiés ukrainiens bénéficient de divers programmes d’aide. Le pays a également exporté 2,4 millions de mégawattheures d’électricité vers l’Ukraine au cours des 11 premiers mois de 2024, selon les données de l’opérateur de réseau slovaque.

Fico a souligné que seuls les États-Unis, qui ont augmenté leurs exportations de gaz vers l’Europe, bénéficient de l’acte de « sabotage » de Zelensky, tandis que la Russie ne subit aucun préjudice significatif et que la Slovaquie subit des coûts énergétiques plus élevés.

Zelensky avait auparavant accusé Fico de s’aligner sur Moscou, décrivant la position du gouvernement slovaque comme l’ouverture d’un « deuxième front énergétique » contre l’Ukraine. Le ministère slovaque des Affaires étrangères a rejeté ces propos, les qualifiant d’« absurdités » sans fondement.

La Commission européenne a tenté de minimiser l’impact de l’expiration de l’accord gazier, affirmant que les infrastructures gazières de l’UE étaient suffisamment flexibles pour accueillir des approvisionnements en gaz non russe par des voies alternatives. Malgré ces assurances, l’arrêt soudain a entraîné une flambée des prix de l’énergie en Europe, atteignant 50 euros par mégawattheure pour la première fois depuis plus d’un an.

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La Libye décide de continuer à imposer des frais sur le taux de change officiel

La Banque centrale de Libye a envoyé, le 2 janvier 2025, une circulaire aux directeurs généraux des banques confirmant la poursuite de la mise en œuvre de la résolution n°86 de la Chambre des représentants de 2024, imposant une commission sur le taux de change officiel.

La circulaire explique que l’imposition de frais restera en vigueur jusqu’à ce que de nouvelles instructions soient émises par la Banque centrale annulant ou modifiant l’actuelle décision.

Le 20 novembre 2024, le président de la Chambre des représentants, Aguila Saleh, avait rendu une décision visant à réduire la taxe imposée sur le prix des banques vendant des devises étrangères, connue sous le nom de « taxe sur le dollar », à 15% à toutes fins, au lieu de 20%.

Il s’agit de la deuxième réduction de la taxe imposée sur les devises étrangères, puisqu’elle a été réduite pour la première fois en octobre dernier à 20%, contre 27% que le Conseil avait imposé auparavant en mars dernier jusqu’à fin 2024.

Rappelons enfin que les divisions sur la gouvernance de la Banque centrale entre l’Est et l’Ouest libyens ont monopolisé l’attention médiatique en 2024, alors que le conflit autour de l’élection du président du Haut Conseil d’État perdure.

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Le kilo de safran de luxe se vend à 7 500 dollars

Le prix du safran de haute qualité ‘premium’ est d’environ 7 500 dollars le kilogramme, d’où son qualificatif de « or rouge ». À noter que le prix d’un kilo de safran ordinaire se situe entre 1 420 et 1 645 dollars.

La taille du marché mondial du safran devrait atteindre 959,38 millions de dollars d’ici à 2030, avec un taux de croissance annuel de 7,1%, selon un nouveau rapport publié par Grand View Research 2024, soutenu par la demande croissante pour cette épice dans les domaines médical et cosmétique.

L’industrie agroalimentaire est également la plus grande consommatrice de safran, suivie de l’industrie pharmaceutique et cosmétique.

Le safran iranien est considéré comme l’un des types de safran de la plus haute qualité au monde, et l’Iran est le plus grand exportateur de safran au monde, produisant environ 90% de la production mondiale totale de safran. Selon les données du ministère iranien de l’Agriculture, le safran est exporté vers plus de 40 pays, notamment des pays arabes, européens et asiatiques. Le safran est considéré comme l’un des produits les plus précieux dans le commerce international.

Des techniques agricoles avancées sont utilisées dans la production du safran, garantissant sa haute qualité. Le processus de récolte et de séchage est effectué manuellement, garantissant le maintien de sa qualité.

Le safran est utilisé dans de nombreux domaines, notamment la cuisine, le commerce traditionnel, l’industrie alimentaire et médicale. Il présente également de nombreux avantages pour la santé, notamment l’amélioration de la mémoire et la lutte contre la dépression.

De la fleur de safran sont extraits de l’huile de safran, de la poudre de safran et enfin des fils de safran sous sa forme connue, et chacun de ces types a un prix différent.

Propriétés du safran

Le safran se pèse en grammes ou en onces, et l’once est utilisée au Royaume-Uni, tandis que le gramme est utilisé dans de nombreux pays arabes, qui a généralement un prix très élevé, car il contient 200 à 300 fils de safran.

Un kilo de safran est constitué de 450 000 fils, et pour obtenir ce nombre de fils, il faut 150 000 fleurs de safran, alors que vous n’aurez besoin de préparer qu’un gramme de safran pour plus de 150 fleurs, cette récolte permettra d’obtenir environ 0,006 gramme de chaque fleur.

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Chine : ralentissement de l’activité manufacturière en décembre

L’activité manufacturière chinoise a ralenti, comme le montrent les données publiées jeudi 2 janvier 2025. Un nouveau signe que l’économie chinoise freine juste avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche pour un second mandat.

Le président élu a menacé d’imposer des droits de douane écrasants sur les produits chinois. Portant ainsi atteinte au commerce entre les deux pays et à un moteur clé de l’économie chinoise.

Dans ce contexte, l’indice PMI manufacturier mondial Caixin/S&P a chuté en décembre à 50,5 contre 51,5 le mois précédent, manquant l’estimation des analystes d’une légère hausse à 51,7.

Les exportations ont pesé sur la situation dans son ensemble « dans un contexte d’incertitudes croissantes liées à l’environnement économique à l’étranger et au commerce mondial », a commenté Wang Zhe, économiste en chef du groupe Caixin Insight.

Les résultats de l’enquête privée ont confirmé le rapport officiel publié en début de semaine faisant état d’une croissance de l’activité manufacturière pour le troisième mois consécutif, bien qu’à un rythme plus lent.

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L’once d’or américain à 2 671,20 dollars

L’or a enregistré, jeudi 2 janvier 2025, son plus haut niveau en deux semaines, soutenu par la demande d’achat de valeurs refuges et la baisse des rendements des bons du Trésor américain. L’accent est mis sur les attentes en matière de taux d’intérêt américains avant la prochaine mise en œuvre des tarifs commerciaux proposés par le président élu, Donald Trump.

Dans les transactions instantanées, l’or a augmenté jeudi de 1,3 % à 2 659,73 dollars l’once. Enregistrant ainsi son plus haut niveau depuis le 18 décembre 2024. Les contrats à terme sur l’or américain ont augmenté de 1,16 % à 2 671,20 $ l’once.

Les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans ont chuté. Ce qui renforce l’intérêt des investisseurs pour l’achat du métal jaune, qui ne génère pas de rendement, selon Ronna O’Connell, analyste chez Stone.

Les taux d’intérêt bas augmentent l’attrait de l’or comme protection contre les risques économiques et géopolitiques. Le marché attend désormais une nouvelle série de catalyseurs. Et notamment une série de données économiques américaines dont la publication est prévue la semaine prochaine et qui pourraient influencer les attentes en matière de taux d’intérêt pour 2025.

L’or a enregistré plusieurs niveaux records en 2024 et a augmenté de 27 %, la plus forte hausse annuelle depuis 2010. Et ce, dans un contexte de mesures de réduction des taux d’intérêt prises par la Réserve fédérale (la Banque centrale américaine), d’achats massifs par les Banques centrales et d’une escalade des tensions géopolitiques.

Le nouveau mandat présidentiel de Trump débute le 20 janvier 2025. Les tarifs douaniers proposés et les politiques protectionnistes commerciales devraient augmenter les taux d’inflation et pourraient déclencher des guerres commerciales, augmentant ainsi l’attrait de l’or en tant que valeur refuge.

Quant aux autres métaux précieux, l’argent dans les transactions au comptant a augmenté de 2,1 % à 29,48 dollars l’once. Le palladium a augmenté de 1,3 % à 922,04 dollars l’once. Le platine a augmenté de 2,1 % pour atteindre 922,85 $ l’once.

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La fin du transit du gaz russe via l’Ukraine va faire grimper le prix du GNL

Kiev a mis fin, le 1er janvier, au transit du gaz russe vers l’UE. Et ce, en refusant de prolonger un contrat de cinq ans avec Moscou.

La décision de Kiev de bloquer les flux de gaz naturel de Russie vers les consommateurs européens devrait entraîner une augmentation des prix du gaz naturel liquéfié (GNL). De même qu’elle stimulerait la concurrence pour les alternatives entre l’Europe et l’Asie. C’est ce qu’a rapporté, jeudi 2 janvier 2025, Bloomberg, citant un expert en énergie.

La Russie a été contrainte de suspendre officiellement le transit de gaz vers l’UE via l’Ukraine le 1er janvier. Après que Kiev a insisté sur le fait qu’elle ne traiterait plus avec Moscou ni n’autoriserait les flux d’énergie russe. Malgré des mois de négociations entre le géant énergétique Gazprom, l’ukrainien Naftogaz et le gestionnaire du système de transport de gaz.

« Cela va encore resserrer le marché du GNL », a déclaré à Bloomberg Scott Darling, directeur général de Haitong International Securities. « L’offre, en particulier pour le GNL, est limitée et nous prévoyons un risque de hausse de ses prix cette année et l’année prochaine ».

En prévision de la réduction de l’offre, les prix du gaz naturel ont bondi. Le prix de référence du gaz européen terminant l’année en hausse de plus de 50 %, selon Bloomberg. Soulignant que la croissance ne s’était pas encore reflétée dans le coût du GNL, normalement plus cher.

A noter que le réseau de transit ukrainien est connecté aux réseaux de pipelines de Moldavie, de Roumanie, de Pologne, de Hongrie et de Slovaquie, puis s’étend jusqu’en Autriche et en Italie.

Ainsi, la Slovaquie est considérée comme l’un des pays les plus touchés par cette interruption. Car le pays couvre près de 60 % de sa demande grâce à l’approvisionnement russe via l’Ukraine. La Moldavie pourrait également être touchée par cette mesure. Puisque l’ancienne République soviétique produit une grande partie de son électricité dans une centrale électrique alimentée au gaz russe.

Pour autant, la Russie est toujours en mesure d’approvisionner les consommateurs européens en gaz via le gazoduc TurkStream, ainsi que d’expédier des cargaisons par voie maritime sous forme de GNL.

TurkStream relie la Russie à la Turquie via la mer Noire, puis continue jusqu’à la frontière avec la Grèce. Il dispose de deux lignes, l’une pour le marché intérieur turc et l’autre pour les clients d’Europe centrale, dont la Hongrie et la Serbie.

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La facture des importations d’animaux au Maroc augmente de 83,1 %

La facture des importations animales du Maroc a augmenté de 83,1 % à fin novembre 2024. Ce qui reflète la poursuite des importations de vaches pour combler la pénurie de viande rouge sur le marché local.

Selon le rapport mensuel de l’Office des changes marocain sur les indicateurs de change publié le 2 janvier 2025, la valeur des importations d’animaux vivants a atteint 4,8 milliards de dirhams. Soit l’équivalent de 475 millions de dollars. Contre 2,6 milliards de dirhams à la même période de l’année dernière.

Le rapport indique également que ces importations ont atteint environ 110 000 tonnes à fin novembre 2024; contre 60 000 tonnes au cours de la même période en 2023. Le rapport attribue cette hausse à une augmentation des achats de vaches et de moutons pour compenser la diminution du volume d’animaux résultant des effets de la sécheresse.

Dans un contexte connexe, le gouvernement marocain a décidé de reprendre les opérations de suppression de la taxe sur la valeur ajoutée et des droits de douane à l’importation de vaches jusqu’à fin 2024, après la suspension de la décision en 2023.

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