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Le président Saïed prône une diplomatie proactive pour défendre les intérêts de la Tunisie et des Tunisiens à l’étranger

Ce mercredi 11 décembre 2024, au palais de Carthage, le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

Lors de cette rencontre, le président a pris connaissance des actions récentes du ministère, tant sur le plan bilatéral que multilatéral, en mettant l’accent sur les réalisations accomplies pendant la période écoulée.

Le président de la République a réaffirmé l’importance de la diplomatie tunisienne, en insistant sur la nécessité de rester fidèle à ses principes tout en s’adaptant aux évolutions rapides et inédites du monde actuel.

Il a souligné que la diplomatie tunisienne doit être proactive et anticiper les nouvelles dynamiques internationales pour défendre efficacement les intérêts de la Tunisie.

Le président a également insisté sur l’importance de renforcer les missions diplomatiques et consulaires, afin d’offrir un meilleur soutien aux Tunisiens à l’étranger, leur fournir des services dans les conditions optimales et dans les délais les plus courts.

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Tunisie : Kaïs Saïed appelle à une réconciliation entre le citoyen et son environnement

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, cet après-midi du mercredi 11 décembre 2024, au Palais de Carthage, Habib Obeid, ministre de l’Environnement.

Lors de cette rencontre, le président de la République a souligné l’urgence de renforcer la coordination entre toutes les institutions de l’État pour mettre fin à la dégradation de l’environnement, phénomène devenu inacceptable, notamment en raison du dépôt sauvage des déchets, des terres, des gravats de construction, des déchets verts et autres formes de pollution.

Le président a précisé que cette problématique ne peut être résolue uniquement par la législation, mais nécessite également une réconciliation entre le citoyen et son environnement public.

Il a rappelé l’engagement du peuple tunisien, après la révolution du 17 décembre 2010 et les élections présidentielles de 2019, à nettoyer et à lutter contre toute forme d’infraction. À l’époque, les Tunisiens, en particulier les enfants, ont pris part à des campagnes de nettoyage dans leurs quartiers et établissements scolaires, incarnant ainsi leur appropriation collective de l’espace public. Cependant, des forces rétrogrades ont œuvré pour saboter cette réconciliation historique entre le citoyen et son milieu.

Le président a aussi évoqué la multiplication des institutions liées à l’environnement et les millions de dinars alloués à ces structures, sans pour autant parvenir à atteindre les objectifs qui leur étaient assignés. Selon lui, la solution n’est pas dans le nombre d’institutions, mais dans leur efficacité. Sans cette efficacité, les efforts sont voués à l’échec et deviennent un gaspillage de fonds publics.

Lors de cet entretien, la situation environnementale dans plusieurs régions du pays, notamment Sfax, Gabès et Gafsa, a été abordée. Le président a insisté sur la nécessité d’élaborer une stratégie claire pour restaurer ces régions, non seulement pour préserver l’environnement, mais aussi pour protéger la santé des citoyens.

Enfin, le président a rappelé l’importance de poursuivre la stratégie d’extraction d’énergie à partir des déchets, une solution prometteuse pour réduire la pollution et gérer efficacement les déchets.

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Projections économiques: Impulser la croissance, dynamiser l’investissement

Face aux tensions géopolitiques mondiales et aux incertitudes économiques qu’elles engendrent, la Tunisie continue de démontrer sa capacité à s’adapter à des conjonctures fluctuantes, mettant en avant la solidité de son tissu économique et social.


Aujourd’hui, le contexte international est marqué par de multiples défis : instabilité géopolitique persistante, pressions inflationnistes croissantes, volatilité des cours des matières premières et intensification des aléas climatiques. Face à cette conjoncture complexe, l’exercice des projections économiques en Tunisie s’avère délicat. En effet, les chantiers sont multiples, dont le renforcement de l’Etat social, un chantier ambitieux et socialement nécessaire. En outre, la dynamisation de l’investissement, dont l’enjeu central réside dans la capacité des projets envisagés à générer une croissance économique suffisamment robuste pour assurer le financement pérenne des programmes sociaux. La préservation des équilibres macroéconomiques demeure problématique, notamment en raison d’un déficit budgétaire dont la résorption repose principalement sur le recours à l’endettement extérieur, soulevant des questions sur la soutenabilité à long terme des finances publiques.

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Examens et contrôle continu: Les échéances pour les 2 trimestres prochains

Le 14 décembre, collégiens et lycéens termineront les devoirs d’évaluation prévus pour le premier trimestre. Il en sera de même pour leurs camarades du primaire. Il ne leur restera qu’une autre semaine avant d’entamer une quinzaine de jours de repos du 23 décembre au 5 janvier 2025. Les étudiants, eux aussi, ont terminé ou presque leurs tests ou révisions pour leurs examens programmés en janvier 2025.

La Presse — Au préalable, ils pourront, tous, reprendre leur souffle durant la journée de célébration du 17 décembre. 

Mais, une fois les vacances terminées, nos élèves retrouveront les bancs de leurs établissements et affronteront le deuxième trimestre avec la même détermination. D’ailleurs, le ministère de l’Education vient de publier le calendrier des épreuves fixées pour le troisième trimestre dans les collèges et lycées.

En effet, dans sa circulaire du mois de septembre dernier, le ministère s’est contenté d’établir le calendrier du premier et du deuxième trimestres.

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JCC 2024 – Carthage Pro : Une nouvelle section dédiée à l’art immersif

Concernant les projets «Chabaka» et «Takmil», le jury a retenu pour «Chabaka» 11 projets, dont 6 tunisiens et 9 projets, dont 3 tunisiens, pour «Takmil».

Carthage Pro, la plateforme professionnelle des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), créée en 1992, a pour vocation de proposer des ateliers de soutien et de partage pour les projets en cours de développement «Chabaka» et en post-production «Takmil». Des bourses d’aide sont ainsi décernées aux lauréats choisis par le jury. Il est question aussi de fournir aux porteurs de projets émergents l’opportunité d’échanger et de se perfectionner à travers des ateliers de pitching «Meet the Talents».Pour leur 35e édition qui se tiendra du 14 au 21 décembre, les JCC enrichissent Carthage Pro avec une nouvelle section nommée «Carthage Extended», dédiée à l’art immersif. On y proposera des expériences immersives grâce à la réalité virtuelle, augmentée et mixte. Une XR zone sera implantée, à l’occasion, dans l’entrée principale de la Cité de la culture.

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Restauration du Colisée d’El Jem : Un partenariat tuniso-américain pour la préservation du patrimoine

L’Institut National du Patrimoine (INP) a abrité, mercredi, une rencontre d’évaluation qui marque la fin de son accord de partenariat pour la période 2020-2024 avec le Fonds des ambassadeurs pour la préservation culturelle (AFCP), relatif au projet de restauration, de réhabilitation et d’aménagement du Colisée romain d’El Jem.

A cette occasion, le directeur de l’INP a souligné l’« importance de ce partenariat » tuniso-américain pour lequel des financements de l’ordre de 430 mille dollars sont alloués à l’INP depuis 2019 par le Fonds des ambassadeurs pour la préservation culturelle (AFCP), initié par l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la catégorie « Sites Culturels » du programme administré par le Centre du Patrimoine culturel du Bureau des Affaires éducatives et Culturelles du Département d’Etat américain.

« Les financements américains contribuent aux travaux de restauration du Théâtre romain à El Jem, a indiqué Baccouche, qualifiant un projet qui s’inscrit dans le cadre de la préservation du patrimoine culturel national au profit des générations futures ».

L’Institut a alloué environ deux millions de dinars supplémentaires pour l’aménagement de la scène du Colisée, l’installation d’un ascenseur pour les personnes porteuses d’handicap et la restauration de la collection de mosaïque au Musée archéologique d’El Jem, et ce en coordination avec les experts de l’Unesco, indique un communiqué du ministère des Affaires culturelles publié, mercredi en fin d’après-midi.

Les travaux au Colisée d’El Jem, site classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979, « se poursuivent », souligne la même source. Les travaux dans ce grand trésor archéologiques, appelé aussi petit Colisée, s’insèrent « dans le cadre du projet national de préservation des monuments archéologiques et historiques ».
Le 11 novembre dernier, le ministère des Affaires culturelles a annoncé le coup d’envoi des travaux, au Colisée d’El Jem et ses environs, qui s’insèrent dans le cadre d’un projet réalisé sous la supervision de l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de la promotion culturelle (AMVPPC) et de l’Institut National du patrimoine (INP).

L’AMVPPC intervient à hauteur de 1 million de dinars, en vue de la construction d’un bâtiment indépendant pour l’accueil des visiteurs, l’installation de nouvelles unités sanitaires dans les toilettes, l’aménagement du site ainsi que le circuit touristique et les zones adjacentes à travers le bitumage des routes menant vers le Colisée, l’éclairage de ses bâtiments au sous-sol et l’installation des barrières de sécurité pour protéger tout le périmètre du site, lit-on de même source.

L’Agence est chargée de la rénovation des panneaux de signalisation, l’installation d’une unité de renseignement ainsi que l’aménagement des loges réservées aux artistes dans la partie arrière du colisée abritant régulièrement des manifestations culturelles et artistiques, à l’instar du fameux festival international de musique symphonique.

L’INP mène les travaux de restauration au niveau des couloirs du Colisée romain, ses terrasses et son arène. Des financements de l’ordre de de 2 millions de dinars sont consacrés à la restauration qui couvre l’entretien assez délicat du système d’évacuation des eaux pluviales afin de prévenir l’infiltration d’eau au sous-sol du Colisée ».

Ainsi, l’intervention parrainée par l’AMVPPC, inclut les aspects électriques et hydrauliques, pour remédier en particulier aux problèmes d’évacuation des eaux, ainsi que le projet de lumière artistique. Dans une deuxième phase, l’équipe de conservation-restauration, procède par le nettoyage et le traitement des pathologies en éliminant les lichens, les sels et les micro-organismes avant toute restauration de la pierre.

Le Colisée d’El Jem, l’ancienne Thysdrus, est le second plus grand amphithéâtre, héritage de l’Empire romain en Afrique du Nord, après le Colisée de Rome. Le projet de restauration, de réhabilitation et d’aménagement est réalisé conformément aux normes internationales reconnues.

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Tunisie : Un conseil des ministres pour anticiper les vagues de froid et les inondations

Le mercredi 11 décembre 2024, le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présidé un conseil des ministres restreint au Palais du gouvernement à la Kasbah.

Cette réunion, axée sur la mise en œuvre des mesures relatives à la saison hivernale, à la gestion des précipitations et à la prévention des vagues de froid, a rassemblé plusieurs membres du gouvernement et des représentants d’institutions clés.

Parmi les participants, figuraient Khaled Nouri, ministre de l’Intérieur, Mustapha Ferjani, ministre de la Santé, Sihem Boughdiri, ministre des Finances, Sarra Zaâfrani, ministre de l’Équipement, Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, Issam Lahmar, ministre des Affaires Sociales, Ezzedine Bechikh, ministre de l’Agriculture, Rachid Amri, ministre des Transports, et Habib Abid, ministre de l’Environnement. Des représentants des ministères de la Défense nationale, ainsi que de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, étaient également présents.

Le chef du gouvernement a souligné la nécessité d’une coordination optimale entre les différents ministères et services publics, en particulier les structures vitales, pour assurer une réponse rapide et efficace aux conditions météorologiques extrêmes. Il a insisté sur l’importance de la mise en place d’un suivi continu des évolutions climatiques, en s’appuyant sur le système d’alerte précoce de l’Institut national de la météorologie.

Un plan d’action national a été présenté, visant à préparer les structures publiques à faire face aux vagues de froid et aux fortes précipitations attendues, avec un accent particulier sur les zones vulnérables. Parmi les mesures annoncées :

-Augmenter les stocks de réserves de gaz butane et garantir une distribution adéquate dans les différentes régions, en particulier dans les zones les plus touchées par les fluctuations climatiques et exposées aux vagues de froid.
-Renforcer les stocks stratégiques centraux et régionaux d’aides d’urgence pour les familles pauvres et à revenu limité.
-Appeler à la coordination entre les ministères et les structures impliquées afin de mobiliser tous les moyens nécessaires pour intervenir rapidement et éliminer les points noirs causés par l’accumulation d’eau résultant des pluies, et préparer un plan d’évacuation et un modèle d’intervention unifié pour les interventions potentielles.
-Augmenter les crédits alloués dans le cadre du programme national de lutte contre les vagues de froid pour les familles bénéficiaires de ce programme, en particulier dans les régions montagneuses.
-Optimiser le stockage des eaux de ruissellement dans les barrages et les lacs montagneux pour limiter les débits exceptionnels, en réhabilitant les lacs montagneux et en envisageant la construction de nouveaux lacs, en plus de valoriser les eaux provenant des installations de protection contre les inondations urbaines.
-Préparer les centres d’hébergement pour accueillir les citoyens affectés par les inondations, en fournissant le cadre médical et paramédical nécessaire en coordination avec l’Union Tunisienne de Solidarité Sociale.
-Préparer l’installation d’un hôpital de campagne si les conditions climatiques l’exigent.
-Assurer l’approvisionnement en électricité des hôpitaux et des centres de santé, en particulier lors des périodes de fluctuations climatiques, et maintenir régulièrement les stations et générateurs électriques de ces structures.
-Renforcer les stocks de médicaments et de fournitures médicales nécessaires, d’oxygène et de carburant dans les structures de santé centrales et régionales, en particulier dans les zones les plus exposées aux fluctuations climatiques, et fournir un soutien supplémentaire aux hôpitaux situés dans les régions sujettes aux inondations ou aux chutes de neige.

Ces actions s’inscrivent dans un cadre plus large visant à garantir une réponse coordonnée et rapide en cas de conditions météorologiques extrêmes, tout en assurant la sécurité et le bien-être des citoyens, notamment les plus vulnérables.

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Tunisie : 78,8 millions d’euros pour améliorer le taux de desserte en eau potable et favoriser le financement de projets d’énergies renouvelables

En présence de Son Excellence l’ambassadrice d’Allemagne en Tunisie, Elisabeth Wolbers, des accords de financement à hauteur de 78,8 millions d’euros, sous forme de dons, ont été signés par Dr. Andrea Hauser, Membre du Comité de Direction de la KfW, la Banque Allemande de Développement, et Mohamed Ali Nafti, Ministre des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, le mercredi 11 décembre 2024.

Ces accords, que la KfW a signé pour le compte du Gouvernement Fédéral Allemand, dans le cadre de la coopération bilatérale Tuniso-allemande, visent à mettre en place des programmes pour améliorer le taux de desserte en eau potable dans des zones rurales, favoriser le financement de projets d’énergies renouvelables, ainsi que pour garantir une meilleure traçabilité, efficacité et transparence des finances publiques.

Au total, 27 millions d’euros de dons ont été accordés à la SONEDE pour améliorer le taux de desserte en eau potable dans le milieu rural du gouvernorat de Beja. Ce financement vient compléter un premier financement qui a permis de connecter environ 32.000 personnes pour la première fois de leur vie à un réseau d’alimentation en eau potable sécurisé, continu et de bonne qualité. Cette deuxième phase permettra de connecter environ 45.000 personnes supplémentaires au réseau d’approvisionnement en eau potable. Outre la contribution de la coopération financière allemande et la contrepartie de l’Etat Tunisien, une subvention de l’Union européenne (UE) est envisagée pour ce projet.

1,3 millions d’euros de dons sont accordés au Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche pour le financement d’études géologiques, géotechniques et d’ingénierie du système de transfert des eaux du barrage Barbara vers le barrage Bou Heurtma dans le cadre du Programme d’amélioration du système de stockage, de transfert et de protection contre les inondations.

40 millions d’euros de dons sont accordés au ministère des Finances pour moderniser la gestion des finances publiques.

10,5 millions d’euros de dons sont accordés au ministère de l’Économie et de la Planification pour financer sa participation au capital de l’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique (ATIDI). Cette participation permettra à la Tunisie, entre autres, d’accéder au RLSF (RegionalLiquidity Support Facility), un mécanisme de garantie de l’ATIDI pour promouvoir l’investissement dans les énergies renouvelables en Tunisie.

À cette occasion, Elisabeth Wolbers a souligné que : « Dans le cadre de la coopération tuniso-allemande, nous unissons nos efforts pour améliorer les conditions de vie et pour créer des perspectives d’avenir, notamment pour les femmes et les jeunes. Les accords de financement signés aujourd’hui viennent renforcer cette collaboration étroite et de longue date, fondée sur des intérêts mutuels. Ainsi, nous œuvrons pour un développement inclusif, au bénéfice de toutes et de tous. »

« Les projets signés aujourd’hui reflètent la large palette de la coopération financière allemande avec la Tunisie, dont l’objectif est de soutenir les réformes, les infrastructures et les systèmes financiers afin de favoriser une croissance économique durable, socialement équitable et respectueuse de l’environnement. », a déclaré Dr. Jörg Dux, le directeur Résident du Bureau de la KfW en Tunisie.

Ces programmes s’ajoutent à la longue liste des projets dans différents secteurs inscrits dans le cadre de la coopération technique et financière entre la République tunisienne et la République Fédérale d’Allemagne, une coopération qui a pris ses débuts dans les années 60.

Pour la coopération financière, la KfW soutient des programmes de développement dans la région MENA, sur le continent africain dans son ensemble, en Asie, en Amérique latine et en Europe du Sud-Est. Elle soutient les pays partenaires pour qu’ils puissent améliorer les conditions de vie de leurs populations tout en préservant le climat, les ressources rares et l’environnement. Son engagement en faveur de l’innovation et de la durabilité est indéfectible, avec pour objectif ultime la création d’emplois.

 

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Tunisie – Pluies fortes attendues : quelles conditions météo pour cette nuit ?

Le temps, dans la nuit de mercredi, sera partiellement nuageux sur la plupart des régions, avant de devenir progressivement très nuageux avec l’apparition de cellules orageuses sur les régions orientales du nord et du centre. Ces orages seront accompagnés de pluies localement fortes sur le littoral et la région du Cap Bon.

Les températures nocturnes varieront généralement entre 10 et 14 degrés, sauf sur les hauteurs de l’ouest où elles seront comprises entre 2 et 6 degrés.

Les vents souffleront du secteur est, modérément forts près des côtes et faibles à modérés à l’intérieur des terres.

La mer sera agitée dans les régions de Serrat et de Châba, et légèrement perturbée, mais localement agitée sur le reste des côtes.

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Tunisie – Trafic de drogue à Sfax : importante saisie de cannabis et de comprimés illicites

Les unités sécuritaires de la brigade régionale de lutte contre les stupéfiants à Sfax, en coordination avec la direction de la police judiciaire d’El Gorjani, ont mené une opération fructueuse qui a permis l’arrestation de deux individus en possession de 8 plaquettes de cannabis. Les suspects ont été interceptés à bord d’un véhicule après une série d’enquêtes minutieuses et d’opérations de terrain.

Selon un communiqué publié ce mercredi par la direction générale de la sûreté nationale, les investigations ont conduit à la perquisition des domiciles des deux suspects, après approbation du ministère public.

Au domicile de l’un d’eux, les forces de l’ordre ont découvert 290 comprimés stupéfiants, 16 morceaux de cannabis de tailles variées, ainsi qu’une arme blanche.

Après consultation du ministère public auprès du tribunal de première instance de Sfax 1, il a été ordonné de placer les deux suspects en détention et de poursuivre les investigations pour déterminer l’ampleur de leurs activités illicites.

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Tunisie : des actes de sabotage dans les infrastructures hydrauliques des pâturages désertiques à Tataouine

Les infrastructures hydrauliques des pâturages désertiques de Tataouine, essentielles à l’élevage et à l’agriculture locales, ont été la cible de graves actes de vandalisme ces derniers jours.
Ces dégradations ont compromis l’exploitation de plusieurs points d’eau dans la région de Dhaher, poussant une équipe technique de la direction régionale à se rendre sur place pour évaluer l’ampleur des dégâts et surveiller le fonctionnement des installations, a indiqué une source officielle à l’agence Tap.

Parmi les sites inspectés figurent les puits de Laarej, Qalb El-Faqira, Al-Oqla et le bassin de Sayeh El-Ramla. L’équipe a constaté des dommages importants, allant de la destruction des portes et des équipements automatiques à l’abandon des stations de pompage. Des dispositifs d’alimentation en eau, cruciaux pour le remplissage des citernes, ont également été démantelés.

Situées dans des zones reculées et inhabitées, ces infrastructures souffrent de l’absence de surveillance permanente, ce qui les rend vulnérables aux actes de vandalisme. Pour remédier à cette situation, les autorités régionales envisagent de créer une coopérative pastorale regroupant les bénéficiaires de ces installations ou de signer des accords de gestion avec des éleveurs locaux.

Ces infrastructures hydrauliques jouent un rôle vital dans cette région désertique, où les pâturages s’étendent sur plus de 1,5 million d’hectares. Elles approvisionnent en eau un cheptel de plus de 400.000 têtes de moutons, chèvres et dromadaires, tout en soutenant les activités agricoles.
Ces dernières années, des systèmes d’énergie solaire ont été installés sur plusieurs points d’eau, réduisant la dépendance aux pompes fonctionnant au diesel et facilitant leur entretien. Cependant, ces avancées technologiques n’ont pas suffi à protéger les installations des dégradations.
Lors d’une réunion organisée mardi au siège du gouvernorat, le gouverneur Amir Gabsi a insisté sur l’urgence de renforcer l’entretien des pompes et des réseaux d’irrigation. Il a également annoncé l’installation prochaine de nouveaux systèmes solaires dans la région d’Ouni, située aux portes du désert, afin de garantir une gestion durable des ressources hydrauliques.

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Tribune – Ksar Hellal : une source d’inspiration

Dr Hamza ESSADDAM *

Dans un monde désordonné, déshumanisé, notre dernière visite à Ksar Hellal nous a donné l’occasion de retrouver la joie de vivre, de dissiper le visage sombre d’une humanité en déclin, désunie. Situé au cœur du Sahel tunisien, Ksar Hellal nous a impressionnés par la propreté de ses rues, l’amabilité de ses résidents et surtout l’enthousiasme qu’ils manifestaient non seulement pour vous parler du passé de leur ville et des accomplissements réalisés, mais aussi pour vous parler de leurs projets à venir.

Chez eux, ce qui rassemble le passé et l’avenir, c’est leur profond sentiment de solidarité. La solidarité est symbolisée par Si el Hadj Ali Soua. Cet homme, dont les concitoyens continuent d’honorer la mémoire, consacra sa fortune à construire des écoles et des locaux pour les jeunes élèves, non seulement à Ksar Hellal mais également à Tunis. Son astuce avait consisté à financer ces institutions en achetant des biens et en les transformant en «habous».

La photo des femmes grévistes de la faim à Ksar Hellal en 1952, pendant la lutte nationale pour l’indépendance, témoignait d’une autre manifestation de solidarité.

De nos jours, cette générosité se poursuit à travers des initiatives humanitaires et sociales (entretient des écoles et des centres de soins).

C’est ainsi qu’une salle de permanence est construite dans l’école de la ville afin d’éviter aux élèves de se retrouver dans la rue pendant les heures creuses.

À l’hôpital, de nouvelles spécialités médicales furent introduites pour améliorer la prise en charge des patients.

Une station d’épuration et de recyclage de l’eau fut mise en place dans l’usine textile, qui emploie près de cinq mille personnes, pour préserver cette source de vie.

Cette ville, dont l’histoire débute dans l’Antiquité, continue à protéger la dignité humaine grâce à ses accomplissements.

L’expérience de cette oasis d’humanisme nous a remplis de bonheur, ce qui a incité l’un des visiteurs à envisager de venir y résider.

H.E.

*Professeur émérite-université Tunis El-Manar

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Tunisie : Un nouveau système d’impôt progressif pour les revenus dès janvier 2025

L’article 36 de la loi de finances 2023 introduit une réforme importante du système fiscal tunisien, visant à alléger la charge fiscale des citoyens et à promouvoir l’équité fiscale. Cette réforme, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2025, modifie le tableau de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et des sociétés, prévu par l’article 44 du Code de l’impôt.

À partir de 2025, l’impôt sur le revenu des personnes physiques sera désormais progressif en fonction du revenu annuel net global. Les revenus compris entre 0 et 5 000 dinars par an seront totalement exonérés d’impôt. Pour les revenus situés entre 5 000 et 10 000 dinars, l’impôt sera réduit à 15 %.

Pour les revenus nets annuels compris entre 10 000 et 20 000 dinars, le taux d’imposition sera de 25 %, et il augmentera à 30 % pour les revenus compris entre 20 000 et 30 000 dinars.

Les taux continueront de progresser avec un taux de 33 % pour les revenus compris entre 30 000 et 40 000 dinars, de 36 % pour ceux compris entre 40 000 et 50 000 dinars, et de 38 % pour les revenus entre 50 000 et 70 000 dinars. Enfin, un taux de 40 % sera appliqué aux revenus annuels dépassant 70 000 dinars.

Cette réforme fiscale fait partie d’un ensemble de mesures visant à renforcer les ressources du Trésor public tout en soutenant les principes d’une fiscalité plus juste et équitable pour les citoyens. Elle a été validée par l’Assemblée des représentants du peuple lors d’une session du 2 décembre 2024 et par le Conseil des régions et des districts le 4 décembre 2024.

Le texte final de la loi de finances pour l’année 2025 a été publié dans le Journal officiel le 10 décembre 2024, après son approbation par le président de la République.

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Hydrogène vert : La Tunisie créera un climat d’investissement propice au partenariat « gagnant-gagnant »

La Tunisie ne compte pas investir dans l’hydrogène vert mais veillera à créer un climat d’investissement à même d’établir une coopération « gagnant-gagnant » dans ce secteur, a déclaré mercredi, Belhassen Chiboub, directeur général de l’électricité et des énergies renouvelables au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie.Le rôle de l’Etat tunisien est de mettre en place la réglementation et les règles qui favoriseront le développement de cette énergie verte qui implique la mobilisation d’investissements colossaux, a-t-il ajouté, lors d’un petit-déjeuner débat à Tunis, organisé par la Chambre de Commerce Tuniso-Belgo-Luxembourgeoise sur le thème « Stratégie pour le développement de l’hydrogène vert et de ses dérivés en Tunisie et impacts sur les échanges avec l’Union Européenne ». « La Tunisie ambitionne de produire 8 millions de tonnes d’hydrogène vert à l’horizon 2050, dont 2 millions sont destinés au marché local et 6 millions destinés à l’exportation », a-t-il indiqué, estimant que cette nouvelle source d’énergie propre permettra au pays d’atteindre son objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050.Selon Chiboub, les coûts des investissements requis dans ce domaine varie entre 150 et 250 milliards d’euros (entre 497,6 et 829,5 milliards de dinars), lesquels investissements restent « très importants ». Par conséquent, a-t-il assuré, les projets dans ce secteur seront réalisés progressivement et devront être conduits par plusieurs développeurs.« La Tunisie a toujours été un pays de collaboration et de partenariat. Le gazoduc tunisien qui date depuis les années 1980 en est l’exemple type. Il s’agit d’un modèle type entre notre pays et l’Union européenne en matière de développement des échanges d’énergie. C’est sur la base de ce modèle qu’on va construire la coopération dans le secteur de l’hydrogène vert », a-t-il souligné.Interrogé sur les éventuels impacts environnementaux de l’hydrogène vert, d’autant que la Tunisie est confrontée à un stress hydrique élevé, le responsable a tenu à rassurer que les ressources hydriques nationales ne seront pas utilisées dans la réalisation de cette activité. Et d’expliquer que la réutilisation des eaux usées et le dessalement seront les alternatives à l’utilisation des ressources de l’eau conventionnelle.Il a, d’autre part, noté que les opérateurs qui comptent développer des projets dans le secteur d’hydrogène vert devront nécessairement mener des études d’impact environnemental et social afin de pouvoir obtenir des financements des bailleurs de fonds internationaux.

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Une première : Une tente de cirque tunisienne s’installe à Mornag pour des spectacles inédits

Dans un événement culturel exceptionnel, la première tente de cirque itinérante fabriquée en Tunisie et la première de son genre dans le monde arabe sera inaugurée le 20 décembre 2024 sur la place Miami, à Mornag 1, dans le gouvernorat de Ben Arous.

Ce projet innovant proposera des spectacles contemporains de cirque sans animaux, offrant au public une expérience artistique moderne et immersive. Les représentations se poursuivront jusqu’au 5 janvier 2025.

Ce qui rend cette tente véritablement unique, rapporte l’agence Tap, c’est qu’elle a été entièrement conçue et fabriquée par des artisans et techniciens tunisiens. Réalisée par « Papa Roni pour les arts du cirque », elle constitue la première de ce type dans la région arabe. Chaque étape du projet, de la conception à la production, a été menée par des ingénieurs et professionnels tunisiens, soulignant le savoir-faire local et l’initiative nationale.

Avec une hauteur de 12 mètres et un diamètre de 30 mètres, cette tente peut accueillir jusqu’à 600 spectateurs. Elle est équipée des dernières technologies en matière d’éclairage et de son, assurant une expérience visuelle et sonore exceptionnelle qui accompagne chaque performance. L’intérieur est pensé pour garantir le confort du public tout en créant un cadre idéal pour les spectacles. On y retrouve notamment une salle d’accueil, une grande salle de spectacle principale, ainsi qu’une salle technique réservée aux artistes de cirque.

Le concept du cirque proposé est novateur : il s’éloigne des représentations traditionnelles en n’utilisant aucun animal et se concentre entièrement sur la performance humaine. Les spectacles, mettant en avant des acrobaties spectaculaires, des numéros aériens, des équilibres fascinants et des danseurs virtuoses, sont soutenus par des effets visuels et des musiques sélectionnées avec soin. Ce mélange unique d’art visuel, de technologie et de performance physique crée une expérience immersive qui ravira le public.

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Tunisie – Bizerte : Relance du projet de l’hôpital de gynécologie et obstétrique après des années de blocage

Ce mercredi, le contrat pour la finalisation de la construction de l’hôpital de gynécologie et obstétrique de Bizerte a été signé entre les autorités régionales et les entreprises en charge de la réalisation technique, avec des travaux qui débuteront lundi prochain.

Lors de la cérémonie, le gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yacoub, a souligné à l’agence Tap que cette avancée majeure dans la relance d’un projet en suspens depuis plusieurs années était rendue possible grâce au soutien direct du président de la République, Kaïs Saïed, lors de sa visite sur le site le 15 octobre 2023.

Ce soutien a été renforcé par une collaboration fructueuse entre les différentes parties prenantes, notamment la commission supérieure des marchés publics, les comités nationaux et régionaux chargés d’accélérer l’achèvement des projets en souffrance, ainsi que l’implication des responsables locaux pour résoudre les nombreux obstacles qui empêchaient l’achèvement du projet.

Le gouverneur a insisté sur le rôle crucial des acteurs publics, au niveau régional et local, dans le suivi de l’avancement des travaux, soulignant l’importance de soutenir les entreprises tunisiennes engagées pour garantir le respect des délais et la qualité des réalisations.

Il a également exprimé sa reconnaissance envers le personnel médical, paramédical et administratif, ainsi qu’à la population, pour leur patience et leur résilience face aux difficultés causées par le retard du projet.

Ilo est à noter que la cérémonie a été marquée par la présence de la secrétaire générale du gouvernorat, Lobna Obeid, de la directrice régionale de la santé de Bizerte, Salma Mechergui, de la directrice régionale de l’équipement, Om El Zein Tamani, ainsi que des représentants des entreprises tunisiennes chargées des travaux.

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Kairouan : les rejets anarchiques des margines polluent l’environnement

Le bureau de Kairouan du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) a mis en garde, le 9 décembre 2024, contre les risques liés aux rejets anarchiques des margines dans la région avec le démarrage de la saison de cueillette des olives. Dans un communiqué publié en début de semaine, le forum a appelé l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement (ANPE) à intervenir d’urgence pour stopper l’exploitation illégale des décharges de margines, évoquant les risques qu’engendre ces rejets sur l’environnement, la qualité de l’air et des sols, les nappes phréatiques et partant, sur la santé humaine et animale. Il a également dénoncé le laxisme des autorités locales et régionales face à l’ampleur prise par ces rejets dans la région et la non application des décisions émises par ces autorités concernant la réhabilitation des décharges de margines et l’interdiction du transport nocturne de ce produit. Le forum a aussi fustigé le non respect du cahier des charges relatif à l’exploitation de ces décharges et des normes environnementales et sanitaires, ce qui constitue selon lui une « violation flagrante du droit des citoyens à un environnement sain », et rappelé qu’une affaire est en cours devant le tribunal administratif de Kairouan contre la décision du comité consultatif régional des décharges de margines émise le 13 novembre 2023, de rouvrir exceptionnellement, la décharge collective de « Chouahiya ».Le FTDES a rappelé que le droit à un environnement sain et équilibré est un droit fondamental et constitutionnel et que l’Etat doit s’attaquer à toutes les sources de pollution, soulignant l’importance d’une préparation préalable de la saison de cueillette des olives à travers la réhabilitation des décharges en question, afin d’éviter les rejets anarchiques et continus des margines sur les routes et les terres agricoles .Il a par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité de s’engager à mettre en œuvre les décisions prises par les autorité régionales, au lieu de se contenter des réunions formelles qui ne traduisent nullement un engagement réel et efficace des parties prenantes à réhabiliter les décharges de margines et à rompre avec la politique du fait accompli justifiant l’ouverture de décharges anarchiques sous prétexte de l’absence d’alternatives. Alertant contre les impacts du laisser-faire des autorités dans le traitement de ce dossier, le Forum a appelé à prendre des mesures efficaces pour garantir l’application de la loi et préserver la santé des citoyens et leur droit à un environnement sain.

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1.400 médecins ont quitté la Tunisie en 2024: les causes et les solutions

Le secrétaire général du Syndicat des médecins, Nizar Laadhari, a confirmé, ce mercredi 11 décembre 2024, que l’émigration des médecins tunisiens ne connaît aucun recul.

Lors de son intervention sur les ondes d’une radio privée, il a précisé que 1.400 médecins avaient quitté le pays depuis le début de l’année, dont 90 % sont des jeunes praticiens, principalement dans des spécialités émergentes comme la médecine de famille. Il a ajouté que des offres particulièrement attractives en provenance de l’étranger continuent de séduire les médecins tunisiens.

Il a également souligné que la Tunisie faisait face, depuis trois ans, à un « manque » important de médecins.

Les raisons de cette émigration, selon le secrétaire général du syndicat, incluent des conditions de travail difficiles, des mises à pied répétées, la violence dans les hôpitaux, ainsi qu’une rémunération insuffisante.

Laadhari a indiqué que le ministère de la Santé, sous l’autorité de la présidence de la République, mettait en place plusieurs mesures pour lutter contre l’exode des médecins.

Il a expliqué qu’un point de sécurité avait été récemment installé dans tous les hôpitaux publics du pays pour lutter contre la violence dans les établissements de santé.

Le secrétaire général a également précisé que le ministère de la Santé avait proposé un dispositif pour soutenir les jeunes médecins, en leur permettant de travailler en partenariat avec des médecins proches de la retraite, afin d’acquérir de l’expérience tout en bénéficiant d’un partage des revenus.

Il a salué également la mise en place de consultations à distance en médecine spécialisée, une initiative permettant de fournir des services de santé essentiels dans les zones dépourvues de ces services.

Finalement et non moins important, Laadhari a insisté sur la nécessité de renforcer le secteur de la médecine de base et de l’améliorer pour garantir des services de santé de qualité aux citoyens et réduire les délais de prise en charge des patients.

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Moscou extradera-t-il Bachar al-Assad pour qu’il soit jugé ? La réponse du ministère russe des Affaires étrangères

Dans un premier commentaire officiel sur la situation de l’ex-président syrien, Bachar al-Assad, dont la famille a dirigé la Syrie pendant plus de 50 ans, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a confirmé que l’exfiltration d’Assad vers Moscou avait été effectuée en toute sécurité.

Dans une interview diffusée mardi soir sur NBC News, Riabkov a précisé que la Russie avait assuré un transfert très sécurisé d’Assad après son renversement lors d’une attaque éclair lancée par des factions armées syriennes la semaine dernière.

« Il est en sécurité, et cela montre que la Russie a agi comme il se doit dans une situation aussi exceptionnelle », a déclaré le responsable russe, sans toutefois entrer dans les détails sur les modalités de ce transfert ou sur la façon dont la situation a été résolue.

Interrogé sur la possibilité que Moscou livre Assad à la Cour pénale internationale pour qu’il soit jugé, Riabkov a souligné que la Russie « n’était pas signataire de l’accord créant la Cour pénale internationale ». Cela répond ainsi aux spéculations sur une possible extradition du leader syrien.

Le Kremlin avait annoncé, lundi dernier, que le président Vladimir Poutine avait pris la décision d’octroyer l’asile à Assad en Russie.

La chute inattendue d’Assad le 8 décembre, après le retrait de son armée et la perte de ses positions face aux factions armées, a constitué un revers majeur pour l’Iran et la Russie. Ces deux pays étaient intervenus dans la guerre civile syrienne de 13 ans pour soutenir le régime d’Assad, malgré les pressions internationales pour son départ.

La Russie, qui soutient la Syrie depuis le début de la guerre froide, avait reconnu son indépendance en 1944, lorsque Damas cherchait à se libérer du joug colonial français.

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