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Des pratiques dignes d’une République bananière !

Stupeur et consternation aux Etats-Unis et dans le monde : à quelques semaines de son départ de la Maison-Blanche, le président américain Joe Biden gracie son fils Hunter. Lui épargnant ainsi une éventuelle peine de prison pour des condamnations fédérales.

On se croirait dans une République bananière. Ne tenant pas sa parole et contredisant même son propre engagement de ne pas intervenir dans les démêlés judiciaires de son fils et surtout de ne pas utiliser les pouvoirs extraordinaires de la présidence au profit de sa famille, l’actuel président des Etats-Unis, Joe Biden vient d’annoncer, dans un communiqué rendu public dimanche 1er décembre, avoir gracié son fils Hunter de manière « pleine et inconditionnelle ». Lui épargnant une éventuelle peine de prison pour des condamnations fédérales liées à des affaires de fraude fiscale et de détention illégale d’armes à feu. Et lui offrant ainsi un pardon total et inconditionnel pour les infractions contre les États-Unis qu’il a commises, qu’il a pu commettre, ou auxquelles il a participé pendant la période allant du 1er janvier 2014 au 1er décembre 2024.

Cette surprenante décision a été reçue avec stupeur aux Etats-Unis et surtout au sein du parti démocrate. D’autant plus qu’elle a été prise par un dirigeant qui, tout le long de sa longue carrière politique en tant que sénateur ou vice-président de Barak Obama, aura toujours fait de la probité et de la rectitude morale son cheval de bataille. Il rejoint ainsi Donald Trump, qui a promis, avant même son investiture le 20 janvier prochain, de gracier tous ses partisans condamnés pour avoir envahi le Capitole le 6 janvier 2021.

Blanc comme neige

D’ailleurs, sautant sur l’occasion, le futur président a publié aussitôt un message assassin sur son réseau Truth Social pour fustiger : « La grâce accordée par Joe à Hunter inclut-elle les otages du 6 janvier qui sont emprisonnés depuis des années? Quel abus et quelle erreur judiciaire ! »

A noter à ce propos que le futur président des Etats-Unis sortira de ses déboires judiciaires blanc comme neige : ses affaires pénales sont au point mort depuis que la Cour suprême a rendu un arrêt historique sur l’immunité présidentielle, lui garantissant de ne jamais purger de peine d’emprisonnement; même après sa condamnation pour falsification de documents comptables en mai dernier.

Poursuivi « car c’est mon fils »

« Aucune personne raisonnable qui examine les faits dans les affaires concernant Hunter ne peut aboutir à une autre conclusion que Hunter a été pointé du doigt uniquement parce qu’il s’agit de mon fils », s’est piteusement justifié l’actuel locataire de la Maison Blanche. Tout en assurant ne pas avoir interféré avec les prises de décision du ministère de la Justice et d’avoir tenu parole « même quand j’ai vu mon fils être poursuivi de manière sélective et injuste ».

À ses yeux, son fils a fait l’objet d’un traitement « déraisonnable »; assurant que « des motivations politiques » se cachaient derrière les accusations qui ont été portées contre lui.

« Ces accusations ont émergé seulement après que plusieurs de mes opposants politiques au Congrès en ont été les instigateurs pour m’attaquer et s’opposer à mon élection », a fait valoir le président Biden, évoquant une erreur judiciaire.

Et de renchérir : « Je crois dans le système judiciaire; mais il est clair que Hunter a été traité différemment ».

Fraude fiscale et addiction aux drogues

Rappel des faits. Le fils cadet du président, Hunter Biden, 54 ans, faisait face en septembre 2024 à une fraude fiscale devant un tribunal de Los Angeles, en Californie. Ainsi que deux fausses déclarations pour ne pas avoir versé 1,4 million de dollars américains d’impôts au cours de la dernière décennie.

L’ancien avocat et homme d’affaires fut également reconnu coupable cette année d’avoir menti sur son addiction aux drogues lors de l’achat d’une arme. Un délit dans l’État du Delaware, fief des Biden. Pour ces trois affaires, il risquait jusqu’à 30 ans de prison et une amende maximale d’un million de dollars.

Mea culpa

En réaction au cadeau venu du ciel offert par son paternel, Hunter Biden a admis et assumé la responsabilité de ses erreurs « pendant les jours les plus sombres de ma dépendance ». Des erreurs « qui ont été exploitées pour m’humilier publiquement et me faire honte, ainsi qu’à ma famille, à des fins politiques », a-t-il déclaré. Tout en ajoutant qu’il était resté sobre pendant plus de cinq ans.

« Dans les affres de la dépendance, révélait-il avec des accents de trémolo, j’ai gâché de nombreuses opportunités et de nombreux avantages. Je ne considérerai jamais la clémence qui m’a été accordée aujourd’hui comme acquise. Et je consacrerai la vie que j’ai reconstruite à aider ceux qui sont encore malades et qui souffrent ».

Des pratiques courantes

Au final, et pour ne pas trop charger la barque de l’actuel président démocrate, 82 ans, qui ne laissera pas que de bons souvenirs à cause de son alignement aveugle sur les positions de l’Etat hébreu, rappelons qu’avant lui, d’autres présidents américains eurent déjà recours à la grâce pour venir en aide à des membres de leur famille ou des alliés politiques. A l’instar de Bill Clinton qui avait gracié son demi-frère condamné pour possession de cocaïne ou encore Donald Trump qui avait également gracié le père de son gendre condamné pour fraude fiscale.

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Sida en Tunisie : sur 7000 contaminés, 2 000 reçoivent des traitements

Actuellement, environ 2 000 personnes vivant avec le VIH/sida reçoivent des traitements réguliers dans les établissements hospitaliers en Tunisie, dont une quarantaine d’enfants.

Ces données ont été présentées, dimanche 1er décembre 2024, lors d’une manifestation de sensibilisation intitulée «La lutte contre le sida, une responsabilité sociétale», organisée par le ministère de la Santé publique en collaboration avec le Programme des Nations unies sur le VIH/sida (OnuSida), à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

Le nombre de personnes vivant en Tunisie avec le VIH est relativement stable ces dernières années, ont rassuré les experts nationaux et étrangers présents, qui ont dressé un état des lieux de cette maladie en Tunisie et dans le monde.

Les données présentées révèlent que le nombre total des personnes infectées en Tunisie avoisine les 7 000 cas.

Cependant, le problème réside dans l’existence de nombreuses infections non déclarées, soit parce que les personnes concernées ignorent leurs symptômes, soit parce qu’elles hésitent à révéler leur statut en raison de divers facteurs, notamment la crainte de la stigmatisation sociale.

Bien que les indicateurs de l’infection soient relativement stables en Tunisie, les experts ont souligné que cela ne marque pas la fin de la lutte contre cette maladie, tout en insistant sur la nécessité de poursuivre les efforts pour encourager la prévention, sensibiliser aux risques et promouvoir les moyens d’éviter l’infection.

En ce qui concerne les modes de transmission, les participants rappellent que les principales causes d’infection, en Tunisie comme ailleurs, demeurent les rapports sexuels non protégés et la consommation de drogues.

Cette manifestation intitulée «La lutte contre le sida, une responsabilité sociétale», organisée depuis plusieurs années par le ministère de la Santé, s’inscrit dans le cadre des efforts conjoints pour sensibiliser à cette maladie et à ses répercussions sur la santé et la société. Elle vise aussi à mobiliser les ressources logistiques et humaines nécessaires pour réussir cette mission, en collaboration avec plusieurs acteurs de la société civile et des organisations régionales et internationales spécialisées.

L’objectif de cet événement est de renforcer la communication en matière de santé publique, de mieux orienter le traitement médiatique pour mettre en lumière cette maladie, ses moyens de prévention et les stratégies de lutte.

Le ministère de la Santé organise chaque année plus de 20 000 activités de sensibilisation, de dépistage et d’information sur cette maladie.

Par ailleurs, une exposition s’est tenue à la Cité de la Culture de Tunis pour mettre en avant les efforts déployés au niveau national et régional par des institutions de santé et des associations de la société civile actives dans le domaine de la lutte contre le sida.

D’après Tap.

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