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Commission de l’UA: Réduire le chômage féminin de 1% pourrait générer 20 milliards USD en revenus annuels

Chaque année, l’Afrique perd environ 37 milliards USD a` cause de l’inactivité´ de sa jeunesse, les femmes représentant une part disproportionnée de cette perte, a déploré le Président de la Commission de l’Union africaine( CUA), Moussa Faki Mahamat.

Une réduction du chômage féminin de seulement 1 % pourrait générer près de 20 milliards USD de revenus annuels, a relevé M. Moussa Faki Mahamat lors de la 8ème Semaine du Programme de Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA), tenue à Addis-Abeba du 26 au 29 novembre sur le thème « Promouvoir des infrastructures résilientes et inclusives pour une croissance durable en Afrique ».

Le Président de la CUA a, par ailleurs, souligné que 61,1 % des travailleurs en Afrique subsaharienne vivent avec moins de 2 USD par jour, ce qui souligne l’urgence de créer des opportunités d’emploi descentes et inclusives.

Les infrastructures résilientes et inclusives sont essentielles pour combler ces lacunes et lutter contre la pauvreté´, a-t-il insisté.

Pour stimuler une croissance durable, “nous devons requalifier les infrastructures comme une classe d’actifs capable d’attirer des financements diversifiés. De nouvelles approches de financement, mobilisant des fonds publics et privés, notamment les fonds de pension et les banques commerciales africaines, ainsi que les banques multilatérales de développement, doivent être mises en œuvre. Ces partenariats doivent prioriser la résilience climatique et l’inclusivité´ pour assurer des investissements durables a` long terme”, a dit le Président de la CUA.

“Les petites et moyennes entreprises (PME) jouent un rôle clé dans la diversification économique et la résilience de l’Afrique. En stimulant l’innovation et en exploitant les technologies, les PME peuvent s’intégrer dans les chaines de valeur régionales et mondiales. Renforcer les mécanismes de soutien aux PME, en particulier dans les secteurs des infrastructures et de l’énergie, est essentiel pour les intégrer à l’agenda de développement de l’Afrique”, a ajouté M. Moussa Faki Mahamat.

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est un pilier fondamental pour promouvoir l’intégration régionale et la croissance inclusive, a-t-il relevé, notant que le PIDA demeure le programme phare de l’Afrique pour développer des infrastructures transfrontalières qui favorisent l’intégration et la durabilité´.

La transformation structurelle de nos économies, telle qu’elle est envisagée dans l’Agenda 2063 de l’Union africaine, exige des infrastructures modernes, résilientes et inclusives, a plaidé le Président de la CUA.

 

Clôture du projet de création de 5 bioterritoires en Tunisie

Les travaux de clôture du projet «Actions préliminaires à l’implantation de bioterritoires tunisiens», financé par l’AICS, l’agence italienne de coopération pour le développement, à hauteur de 1 million d’euros pour une durée de 24 mois, ont eu lieu  le 23 novembre 2024 à Tunis.  

Le projet porte sur la promotion du développement local en soutenant les activités de production, les services, l’emploi, l’entrepreneuriat, la créativité et l’innovation, et en encourageant la formalisation et le développement des micro, petites et moyennes entreprises à travers la valorisation des ressources génétiques et naturelles et du savoir-faire local.

Il vise notamment à établir cinq zones pilotes spécialisées dans la production et les services selon les principes de l’agriculture biologique, à travers une analyse de préfaisabilité et la définition des mécanismes nécessaires à leur activation.

Il a touché environ un millier de personnes dont des entrepreneurs de la filière biologique, des fonctionnaires publiques, des acteurs de secteurs complémentaires et organisations de la société civile.

Les cinq bioterritoires pilotes ont été établis dans les sites suivants : Haouaria (gouvernorat de Nabeul); Sejnane (Bizerte); Kesra (Siliana); Majel Bel Abbes (Kasserine) et Hazoua (Tozeur).

Le projet a été réalisé par le Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes (Ciheam) de Bari, en collaboration avec la direction générale de l’agriculture biologique (Dgab), du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche (MARHP).

Le secrétaire d’Etat au ministère auprès du MARPH, Hamadi Habaieb, a souligné l’importance de l’agriculture biologique en tant que système agricole durable et compétitif, capable d’élever la position de la Tunisie sur la scène mondiale en matière de production biologique. et l’augmentation des exportations de produits biologiques tunisiens de haute qualité.

Le développement des bioterritoires tunisiens peut stimuler la croissance sociale et économique locale, protéger l’environnement, préserver la biodiversité et renforcer l’économie locale, régionale et nationale, tout en améliorant les conditions de vie des communautés, en offrant aux jeunes des opportunités de travail intéressantes, a déclaré Habaieb, tandis que l’ambassadeur d’Italie à Tunis, Alessandro Prunas, a souligné l’importance de soutenir la création de bioterritoires tunisiens, qui s’inscrit dans une démarche visant à promouvoir un modèle de développement rural intégré et équitable.

Cette initiative promeut la collaboration entre les producteurs, les institutions et les communautés locales, dans le but d’améliorer la qualité des produits et leur compétitivité sur les marchés locaux et internationaux, a-t-il souligné.

De son côté, la directrice par intérim de l’AICS Tunis, Annamaria Meligrana, a rappelé que ce projet est emblématique à plusieurs titres, notamment en matière d’accompagnement et de promotion de l’entrepreneuriat durable et créatif. La Coopération italienne reste engagée dans l’accompagnement des opérateurs de bioterritoires et des projets à mettre en œuvre. Il s’agit d’un système de soutien technique et financier qui permettra aux zones pilotes de se développer davantage sur le modèle de l’expérience des biodistricts italiens. Ce projet a également permis de développer les 5 zones pilotes, identifiées dès 2014 grâce à une étude préliminaire financée par le budget du MARHP.

Par ailleurs, des facteurs clés ont été identifiés pour le développement du tissu rural et la création d’opportunités d’emploi pour les jeunes et les femmes des zones rurales, notamment au sein des structures professionnelles telles que les sociétés coopératives SMSA et GDA. Cette initiative vise à devenir un exemple concret pour la création d’autres bioterritoires.

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