Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Pour une transition énergétique juste en Tunisie

Un atelier de concertation sur la feuille de route pour l’intégration des conditions d’une transition énergétique juste (Tej) en Tunisie  se tiendra le jeudi 12 décembre 2024, à Tunis.

Cet atelier, organisé par le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, en coopération avec la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), dans le cadre du projet APST II, vise à présenter les résultats de l’étude menée dans ce cadre et à collecter les recommandations des participants sur les mesures proposées dans la feuille de route. D’autre part, il représente une plateforme d’échange ouverte réunissant les acteurs du secteur public, privé, la société civile, ainsi que les bailleurs de fonds et partenaires techniques et financiers, pour enrichir la réflexion et affiner les actions à entreprendre pour garantir une transition énergétique juste en Tunisie.

Dans le cadre de sa stratégie de transition énergétique, la Tunisie a fixé l’objectif d’atteindre une part des énergies renouvelables dans le mix de production électrique de 35% en 2030 et 50% en 2035. Ceci se traduira par la mise en place d’une capacité fonctionnelle totale de production électrique à partir des énergies renouvelables de 4850 MW en 2030 et 8350 MW à l’horizon 2035, basée essentiellement sur le solaire photovoltaïque et l’énergie éolienne.

Dans ce cadre le Mime, avec l’appui de la GIZ, a initié une mission visant à élaborer une feuille de route de la Tej, en tenant compte des dimensions économique, sociale et environnementale.          

L’objectif principal de cet atelier est de présenter une feuille de route pour la mise en œuvre de la Tej en Tunisie, en prenant en compte un processus de consultation inclusif et participatif.

Plus spécifiquement, il vise à rappeler les grands principes de la transition juste et leur application dans le contexte tunisien, afin de mieux comprendre les défis et les opportunités de cette transition. Et à proposer une feuille de route concrète pour l’intégration des principes de la transition juste dans la politique énergétique tunisienne, en tenant compte des enjeux économiques, sociaux et environnementaux spécifiques à notre pays.

Cet atelier représente également une occasion précieuse pour échanger et dialoguer avec les parties prenantes autour de deux panels thématiques : le premier porte sur les aspects socio-économiques de la transition énergétique, abordant les impacts sur les communautés, les emplois et la justice sociale. Et le deuxième sur les aspects environnementaux et les enjeux d’aménagement du territoire, mettant en lumière les défis liés au développement régional, la préservation de l’environnement et à une gestion durable du territoire face aux transitions énergétiques.

L’article Pour une transition énergétique juste en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Atelier régional sur l’économie circulaire à Tunis (2-5 décembre 2024)

L’économie circulaire et les défis des changements climatiques auxquels fait face la région du Maghreb, est la thématique d’un atelier régional, dont les travaux ont démarré, lundi, à Tunis et se poursuivront jusqu’au 5 décembre 2024, avec la participation d’une vingtaine de journalistes de Tunisie, Maroc et Algérie et d’experts et représentants de structures intervenantes.

Organisé à l’initiative du Réseau des journalistes africains spécialisés en développement durable et en changement climatique « Afrique 21 », cet atelier s’attaque en particulier à la question de l’adaptation des économies régionales, des productions et de la société de consommation face aux effets du changement climatique, de la désertification et de l’aridification des terres.

Les journalistes de divers médias seront initiés aux principes et concepts de l’économie circulaire, un vecteur de transition écologique et de réduction de la pression sur les ressources naturelles, surtout de la région du Maghreb, l’une des plus exposées au monde à la menace du dérèglement climatique.

En effet, le Maghreb n’est pas la seule région qui gagnerait à développer ce créneau d’économie circulaire, puisque la majorité du système économique dans le monde actuel est basé sur une utilisation linéaire excessive des matières premières. Ce modèle n’est plus soutenable à long terme face aux défis environnementaux et climatiques d’une planète aux ressources limitées, estiment les organisateurs de cet atelier.

L’économie circulaire se présente ainsi, comme une alternative qui aidera à préserver les ressources et l’environnement et aussi la santé. Elle permettra également, le développement économique et industriel des territoires et la réduction des pertes et gaspillages, dans un contexte de plus en plus compliqué lié aux effets du changement climatique.

A l’échelle africaine, l’Union africaine et la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement ont reconnu la circularité comme un domaine d’intérêt pour les programmes de relance respectifs qu’elles ont lancés à la suite de la pandémie de Covid-19 (le plan de relance continental connu sous le nom de « stimulus vert »). Plusieurs pays africains ont également intégré l’économie circulaire dans leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) et certains, dont la Tunisie sont en train d’élaborer des plans d’action nationaux pour l’économie circulaire.

Toutefois, le rythme de transition vers des modèles plus écologiques est très lent. Selon le dernier rapport « Circularity Gap report » ou « Rapport sur l’écart de circularité », qui met en lumière la nécessité de restructurer nos modèles économiques, en seulement 6 ans (de 2018 à 2023), l’humanité a utilisé plus d’un demi-trillion de tonnes de matériaux. « Cette quantité représente 28% de l’ensemble des matériaux consommés par l’humanité depuis le début du 20ème siècle ».

Cette consommation excessive est principalement attribuable à quatre systèmes mondiaux : l’alimentation, l’environnement bâti, les biens manufacturés et la mobilité, selon le même rapport.

Pour les organisateurs de cet atelier (Réseau Afrique 21, ministère de l’Environnement, l’Union européenne (Programme d’appui aux médias en Tunisie/PAMT), la GIZ (Projet d’appui à la gouvernance environnementale et climatique pour une transition écologique en Tunisie), le Forum national d’adaptation au changement climatique (FNAC) et l’ambassade de Suisse à Tunis), initier les médias aux concepts de l’économie circulaire aiderait à vulgariser et à sensibiliser le public à la nécessité de rationaliser la consommation et de muter vers des pratiques plus écologiques. Il s’agit également d’attirer l’attention des politiques publiques et des initiatives privées sur cette alternative de circularité doublement bénéfique sur le plan économique et environnemental.

À l’ouverture de l’atelier, le secrétaire général de l’association Africa21, Julien Chambolle a déclaré, « notre programme qui compte aujourd’hui plus de 850 journalistes bénéficiaires dans 43 pays d’Afrique a pour objectifs d’aider les journalistes à développer une expertise de base sur les enjeux du développement durable, à leur donner accès à des sources d’informations primaires de haute qualité, à des experts internationaux, aux organisations acteurs de la mise en œuvre des ODD et en particulier les organisations internationales ». « Il s’agit aussi de leur offrir des opportunités comme par exemple l’organisation de délégations pour couvrir les grands événements internationaux comme c’était le cas l’an passé à la COP 28, et ce grâce au soutien de la Banque africaine de développement ».

En plus des interventions d’experts, des visites à des projets d’économie circulaire en Tunisie sont programmés dans le cadre de cette formation.

Avec TAP

L’article Atelier régional sur l’économie circulaire à Tunis (2-5 décembre 2024) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tourisme durable: 166 projets privés implémentés par la TAMSS

166 entrepreneurs ont bénéficié du programme d’appui aux initiatives entrepreneuriales implémenté par la TAMSS dans le cadre du projet «Promotion du Tourisme durable en Tunisie».

Le « Programme d’appui aux initiatives entrepreneuriales dans le tourisme durable » implémenté par l’association TAMSS (Tunisia Association for Management and Social Stability) fête ses deux ans. Financé par la GIZ (coopération allemande), celui-ci a soutenu depuis son démarrage plusieurs projets dans ce secteur.

800 candidats au départ

A la base, ce sont  plus de 800 candidats qui ont présenté des dossiers d’accompagnement pour des projets de maisons d’hôtes, de tables d’hôtes, d’activités de plein-air et même de startups. Finalement, ce sont 166 d’entre-eux qui ont été sélectionnés, répartis entre 111 hommes et 55 femmes.

Diplômés universitaires

Leur tranche d’âge majoritaire se situe entre 30 et 45 ans. 64% des bénéficiaires possèdent des diplômes d’études universitaires. 154 d’entre-eux ont été soutenus financièrement générant la création de près de 200 nouveaux emplois. La valeur de financement a atteint l’équivalent de 5000 euros octroyés sous forme de services et de matériel à chaque bénéficiaire.

tourisme-ministre

Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat a ouvert le 25 juin courant le « Séminaire de capitalisation » qui s’est tenu à Tunis pour marquer les deux ans du « Programme d’appui aux initiatives entrepreneuriales dans le tourisme durable » de la TAMSS.

Au bout du compte, 80% se sont déclarés satisfaits étant donné la forte valeur ajoutée de la subvention qu’ils ont reçue qui était parfois supérieure ou égale au capital initial, tandis que 85% des bénéficiaires se sont dit satisfaits des formations accordées.

José Froehling, chef de projet «Promotion du tourisme durable» à la GIZ, a indiqué, lors d’un séminaire d’évaluation, que le Programme d’appui aux initiatives entrepreneuriales dans le tourisme durable est composé de deux volets principaux : technique et financier avec un accompagnement individuel qui a permis aux bénéficiaires de réussir à mettre en œuvre leurs idées et à développer leurs activités économiques d’une manière durable.

Limiter les risques financiers

« Le soutien financier a également joué un rôle crucial en fournissant des fonds permettant de minimiser les risques d’investissement et ayant permis à nos bénéficiaires de démarrer immédiatement avec leurs projets et leurs idées. Il leur a permis aussi de réaliser des progrès plus rapides », a précisé également M. Froehling.

Froehling-jose-giz

José Froehling, chef de projet « Promotion du tourisme durable » à la GIZ

Abordant les nouvelles tendances du tourisme à l’échelle internationale, et notamment ce qui est désormais connu sous l’appellation « Slow Trip » ou « le voyage en douceur », Chéma Gargouri, fondatrice et directrice exécutive de l’Association TAMSS, a expliqué, chiffres à l’appui, qu’il s’agit d’un marché en pleine expansion. « La taille du marché international du tourisme durable a été estimée à 2,73 billons de dollars en 2023 et elle devrait atteindre 9,17 billons de dollars, enregistrant ainsi un taux de croissance annuel de plus de 14% entre 2023 et 2032 », a-t-elle affirmé.

gargouri-tamss

Chéma Gargouri, fondatrice et directrice exécutive de l’Association TAMSS

Parmi les entrepreneurs sélectionnés, on compte « la Fontaine » Bénine à Ain Draham, « Tilli Tanit » à Mahdia, la Startup « Invented Technology » à Djerba, « Samanah Valley » à Sousse,  « Wildy » à Tunis et « Voyageur du Désert » à Tozeur.

5 parmi les bénéficiaires du projet de soutien agissant dans le tourisme durable (au micro, Abdelfatah Mlik, projet « Voyageur du Désert »).

« Nous avons réussi à formaliser 42 initiatives dont 54% de patentes individuelles et 31% des SARL », a déclaré pour sa part Jihène Ben Messaoud Mzali, cheffe de projet TAMSS.  « Le capital moyen de ces projets est de 1 à 20 mille dinars. 64% de ces projets n’ont pas eu recours aux crédits bancaires d’où l’impact de notre programme ».

tamss-jihene-mzali

Jihène Ben Messaoud Mzali, cheffe de projet TAMSS

Le « Programme d’appui aux initiatives entrepreneuriales dans le tourisme durable » est implémenté par TAMSS, en partenariat avec le projet «  Promotion du Tourisme Durable » qui est mis en œuvre par le ministère du Tourisme avec l’appui de la GIZ et financé conjointement par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et par l’Union européenne dans le cadre de son programme « Tounes Wijhetouna ».

Lire également à propos du projet global:

Tourisme durable: les détails du projet de la GIZ « Tounes Wijhetouna »

L’article Tourisme durable: 166 projets privés implémentés par la TAMSS est apparu en premier sur Tourisme, hôtels, voyages en Tunisie et ailleurs.

❌