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Turquie : petite baisse de l’inflation à 47,1% en novembre

Les prix à la consommation en Turquie ont augmenté à un rythme plus rapide que prévu au mois en novembre, réduisant ainsi les attentes selon lesquelles la Banque centrale pourrait commencer à réduire les taux d’intérêt dès décembre.

L’inflation annuelle a ralenti à 47,1% en novembre contre 48,6% le mois précédent, soit un chiffre supérieur à l’estimation médiane de 46,6%, selon une enquête Bloomberg auprès des analystes publiée mardi 3 décembre 2024.

Sur une base mensuelle, l’indice préféré de la Banque centrale, les prix ont augmenté de 2,24%, contre 2,88% en octobre, a annoncé mardi Turkstat. L’estimation médiane d’une enquête distincte menée par Bloomberg auprès d’économistes était de 1,92%.

Le ralentissement de ces derniers mois a été alimenté par le secteur des services et est considéré comme ouvrant la voie au gouverneur de la Banque centrale, Fatih Karahan, pour commencer à inverser le resserrement de l’année dernière qui a porté le taux d’intérêt de référence à 50%. Le comité de politique monétaire, dirigé par Karahan, a déclaré le mois dernier que l’amélioration des attentes pourrait bientôt justifier une baisse des taux, mais les données de novembre pourraient fournir une raison de maintenir les taux de la banque inchangés.

La baisse des coûts d’emprunt pourrait donner un coup de pouce indispensable à la plus grande économie non pétrolière du Moyen-Orient, entrée dans une récession technique au troisième trimestre de cette année en raison de la politique de la Banque centrale.

La prochaine décision de la Banque centrale turque sur les taux d’intérêt est prévue pour le 26 décembre.

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Les défis économiques de l’hydrogène : entre coût élevé et perspectives

L’expert des industries du gaz et de l’hydrogène à l’OPAEP, l’ingénieur Wael Moati, a confirmé, mardi 3 décembre 2024, que le coût élevé constitue l’un des défis les plus importants auxquels sont confrontées l’expansion de la production d’hydrogène et son utilisation comme source d’énergie.

Il a souligné, dans un article de blog sur son compte Facebook, que le coût élevé de la production d’hydrogène avait été évoqué par l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP) il y a plus de 3 ans, et l’a comparé à différents types de sources d’énergie.

Les commentaires de l’expert interviennent après que l’ingénieur président de Saudi Aramco, Amin Al-Nasser, a confirmé que le problème de l’hydrogène est son coût élevé et que toutes les attentes indiquent une production de seulement 10 à 20 millions de tonnes d’ici 2030.

Ainsi, M. Al-Nasser a déclaré, lors de sa participation au Forum de l’Initiative verte saoudienne, mardi 3 décembre 2024, que le plus grand défi technique dans le domaine de l’hydrogène est qu’il n’est toujours pas suffisant pour réduire le coût.

Le coût de production de l’hydrogène

Wael Moati a déclaré que l’OPAEP a adopté l’échelle d’un million d’unités thermiques britanniques (au lieu de kilogrammes) pour mesurer le coût de la production d’hydrogène. Et ce, afin de faciliter et mettre en évidence la comparaison entre l’hydrogène de tous types et d’autres sources telles que le gaz.

Exemple :

  • Coût de production de gaz en moyenne : 5 à 6 dollars par million d’unités thermiques britanniques, actuellement vendues 15 dollars.
  • Coût de production de l’hydrogène gris : 8 $ par million de Btu (non souhaitable à l’échelle internationale en raison des émissions de sa production).
  • Coût de production de l’hydrogène vert : 32 $ par million de Btu, mais peut atteindre 50 $, soit 7 fois le coût du gaz.

Wael Moati a expliqué que la production d’hydrogène à partir du charbon (hydrogène noir) entraîne le rejet de 19 kg de dioxyde de carbone pour chaque kg d’hydrogène; et à partir du gaz (hydrogène gris) environ 10 kg de dioxyde de carbone. Quant à l’électrolyse de l’eau grâce à l’électricité générée à partir de sources d’énergie renouvelables (hydrogène vert), ce processus ne s’accompagne d’aucune émission de dioxyde de carbone.

« Toutefois, l’option d’exporter de l’hydrogène reste sur la table tant qu’il y aura des (acheteurs) prêts à payer le prix élevé », estime l’expert de l’OPAEP.

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Les fonds Bitcoin et Ethereum ont levé 7,6 milliards de dollars en novembre

Les fonds américains négociés en Bourse qui investissent directement dans Bitcoin et Ethereum ont connu une demande sans précédent. Ell est soutenue par la promesse du président élu, Donald Trump, de déréglementer le secteur des cryptomonnaies.

Les fonds négociés en Bourse Bitcoin et Ethereum ont enregistré un nombre record de flux monétaires nets mensuels en novembre, à 6,5 milliards de dollars et 1,1 milliard de dollars respectivement. C’est ce qu’il ressort des données de Bloomberg publiées le 3 décembre 2024. Les souscriptions quotidiennes aux fonds négociés sur Ethereum ont également atteint leur plus haut niveau jamais atteint vendredi 29 novembre.

Ainsi, le marché des cryptomonnaies a bondi d’environ 1 200 milliards de dollars depuis que Trump a été réélu, selon les données de la plateforme CoinGecko.

Ce rallye majeur éclipse les souvenirs de l’effondrement douloureux qui avait révélé la fraude et les pratiques risquées au plus fort du boom des cryptomonnaies en 2021.

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Pékin promet de se protéger du « harcèlement » économique américain

Le ministère chinois du Commerce s’est engagé à prendre les « mesures nécessaires » pour protéger les intérêts de la Chine. Et ce, après que les États-Unis ont imposé des contrôles drastiques à l’exportation. Lesquels visent à paralyser l’industrie chinoise des semi-conducteurs.

Le ministère américain du Commerce a annoncé, lundi 2 décembre 2024, qu’il interdirait l’exportation vers la Chine de 24 types d’équipements de fabrication de puces électroniques, de trois logiciels et de mémoires à haut débit.

En outre, 140 entités chinoises- dont des fabricants d’outils, des fabricants de puces électroniques et des sociétés d’investissement- ​​ont été ajoutées à la liste noire du ministère. Et ce, en raison de leur rôle dans le développement de l’industrie nationale des semi-conducteurs en Chine.

« Il s’agit d’un acte typique de coercition économique et d’une pratique non marchande ». C’est ainsi qu’a réagi mardi 3 décembre un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. « Les États-Unis disent une chose et en font une autre […] Ils abusent des mesures de contrôle des exportations et mettent en œuvre des mesures d’intimidation unilatérales. La Chine s’y oppose fermement ».

Le porte-parole a observé que « l’industrie des semi-conducteurs est hautement mondialisée ». Et il a déclaré que les actions unilatérales comme celles prises par les États-Unis entravent le commerce libre et ouvert entre les autres nations. « La Chine prendra les mesures nécessaires pour sauvegarder résolument ses droits et intérêts légitimes ».

L’industrie chinoise des semi-conducteurs a été la cible de plusieurs administrations américaines successives. Donald Trump a notamment interdit l’exportation de certains équipements destinés à la fabrication de puces électroniques à Semiconductor Manufacturing International Corp (SMIC), le premier fabricant chinois de puces électroniques, lors de son premier mandat. Le président Joe Biden a imposé deux nouvelles séries de contrôles à l’exportation. Tout en allouant des dizaines de milliards de dollars pour stimuler la production de semi-conducteurs aux États-Unis.

La Maison Blanche a également mené des pourparlers avec le Japon, la Corée du Sud et Taïwan dans le but de formaliser la soi-disant « Alliance Chip 4 », que Pékin considère comme une tentative de Washington de « dominer la production mondiale de semi-conducteurs et la chaîne d’approvisionnement ».

Malgré cette campagne de pression, SMIC a réussi il y a deux ans à usiner des puces selon les normes occidentales les plus élevées. Cette percée a été réalisée malgré l’interdiction faite par Washington aux fabricants d’outils néerlandais et japonais de fournir à SMIC leurs outils les plus avancés.

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27 projets d’investissement européens de 2,5 milliards de dollars en Algérie

L’Agence algérienne de promotion des investissements (AAPI) indique, le 3 décembre 2024, avoir attiré 27 projets liés à des investisseurs européens en Algérie. Et ce, pour une valeur de 2,5 milliards de dollars.

Le directeur général de l’agence, Omar Rakash, a déclaré que ce chiffre est susceptible d’augmenter à l’avenir. Ce qui indique un retour de la confiance dans le climat des affaires en Algérie.

C’est ce qu’il ressort d’un communiqué de presse, en marge d’une réunion organisée par l’Agence algérienne de promotion des investissements et la délégation de l’Union européenne en Algérie, intitulée « Investissement et diversification économique : échanges sur les expériences de l’Europe centrale ». Laquelle enregistrait la présence des ambassadeurs de l’Union européenne en Algérie, des représentants de plusieurs secteurs ministériels et des représentants d’organismes nationaux et d’organisations patronales.

Par ailleurs, M. Rakash a expliqué que sur 203 projets d’investissement étrangers effectivement enregistrés au niveau du guichet unique pour les projets majeurs et étrangers depuis la création de l’agence (novembre 2022), 27 projets liés à des investisseurs des pays de l’Union européenne ont été enregistrés dans de nombreux domaines tels que l’agriculture et l’économie circulaire. Et ce, pour un montant estimé à environ 360,1 milliards de dinars algériens (2,5 milliards de dollars), ce qui créerait 2 400 emplois.

En outre, le directeur général s’attend à ce que le résultat s’améliore à l’avenir. Compte tenu de la demande observée d’investissements en Algérie de la part des étrangers, après le programme de réformes que connaît le pays. Tout en relevant la promulgation d’une nouvelle loi sur les investissements qui consacre la sécurité juridique et fournit toutes les garanties aux investisseurs; ainsi qu’une protection de leurs investissements, tout en simplifiant les procédures. En plus d’offrir des avantages et des incitations bien pensés, selon des objectifs clairs.

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Accor : les Européens voyageront plus souvent et dépenseront davantage en 2025

Les opportunités et les défis liés au développement continu du tourisme sont mis en évidence par une nouvelle étude menée par Accor. Selon les résultats de cette étude, publiée lundi 02 décembre 2024, les Européens prévoient de voyager plus souvent et de dépenser plus d’argent pour voyager en 2025. Cependant, l’industrie est appelée à relever les défis de durabilité découlant de cette croissance en aidant les voyageurs à transformer leurs bonnes intentions en bons choix.

L’enquête, menée auprès de 8 000 voyageurs de sept pays européens, révèle que plus de la moitié des personnes interrogées (53 %) prévoient de dépenser davantage en voyages en 2025 par rapport à 2024, contre seulement 10 % qui prévoient une diminution de leur budget de voyages.

Les voyageurs polonais sont encore une fois les plus optimistes quant à leur capacité à augmenter leurs dépenses en 2025 par rapport à cette année, avec 65 % s’attendant à une augmentation et 8 % à une diminution. Viennent ensuite les Allemands (62 % contre 8%) et les Espagnols (55 % contre 12 %). 52 % des voyageurs en provenance des Pays-Bas et du Royaume-Uni s’attendent également à une augmentation de leurs dépenses, tandis que respectivement 12 % et 10 % seulement s’attendent à une diminution.

Dans l’ensemble, le nombre de voyages que les Européens envisagent d’effectuer en 2025 est également en augmentation. 88 % des voyageurs déclarent qu’ils prévoient d’effectuer au moins un voyage d’agrément transatlantique au cours de l’année prochaine, tandis que les voyages d’affaires internationaux et nationaux connaissent une croissance significative.

Même si l’enquête montre que les voyageurs européens restent optimistes, elle souligne également que l’industrie du tourisme doit se développer de manière durable. Le changement climatique et les choix durables sont importants pour 73 % des voyageurs – contre 71 % lors de l’enquête précédente – et 25 % d’entre eux déclarent que ces questions sont très importantes (contre 22 %).

Les voyageurs en Italie et en Allemagne sont les plus engagés en faveur des voyages écologiques, avec 81 % considérant ces facteurs importants, suivis par les voyageurs en Espagne (78 %), en Pologne (77 %), en France (75 %), aux Pays-Bas (67 %) et le Royaume-Uni (63%).

Concernant les changements qu’ils envisagent d’apporter en raison des préoccupations climatiques, 20 % des voyageurs déclarent qu’ils éviteront les zones touchées par des conditions météorologiques extrêmes. Ils entendent également faire des choix personnels pour réduire les impacts négatifs, comme l’utilisation de bouteilles réutilisables (36 %), la réduction du temps de douche pour économiser l’eau (35 %), le choix de produits locaux et/ou de saison dans les restaurants (32 %) et la préférence de entreprises indépendantes dans les destinations locales (27%).

L’enquête révèle que même si le nombre de voyageurs ayant l’intention de voyager en Europe a diminué de 6 points de pourcentage par rapport à l’enquête de l’année dernière (80 % contre 86 %), les voyageurs manifestent un intérêt accru pour d’autres régions du monde. Plus précisément, les intentions de voyage augmentent en Asie (22 % contre 16 %), en Amérique du Nord et centrale (20 % contre 16 %), en Afrique (13 % contre 10 %), en Amérique du Sud (12 % contre 8 %) et en Australie et Nouvelle-Zélande (8% contre 5%).

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Volkswagen paralysée par une grève dans toute l’Allemagne

Les manifestations surviennent alors que l’entreprise envisage de fermer des usines et de réduire considérablement ses effectifs.

Des dizaines de milliers de travailleurs de Volkswagen (VW) ont participé lundi 2 décembre 2024 à des grèves dans des usines à travers l’Allemagne, à la suite des projets du constructeur automobile de procéder à des licenciements massifs et de fermer plusieurs usines dans le pays.

Selon le syndicat IG Metall, des manifestations ont eu lieu dans neuf usines allemandes de VW, dont le siège social de l’entreprise à Wolfsburg. Des grèves auraient également eu lieu à l’usine de Hanovre, qui emploie environ 14 000 personnes, et dans d’autres usines du groupe, notamment à Emden, Salzgitter et Brunswick.

Des sources syndicales ont déclaré qu’une grève de deux heures dans la seule usine principale de VW à Wolfsburg signifie que plusieurs centaines de voitures, y compris l’emblématique Golf, ne pourront pas être construites.

Les grèves, qui ont duré plusieurs heures, interviennent après l’expiration samedi d’une période de paix obligatoire entre les travailleurs et l’entreprise, qui interdisait toute action industrielle.

Le géant automobile négocie depuis plusieurs semaines avec les syndicats un projet de refonte de ses activités afin de rester compétitif face à la hausse des coûts de l’énergie et à la faiblesse de la demande en Chine et en Europe.

« Si nécessaire, ce sera le conflit salarial le plus dur que Volkswagen ait jamais connu », a déclaré dimanche Thorsten Groeger, négociateur en chef du syndicat IG Metall, dans un communiqué. Il a souligné que la durée et l’intensité du conflit dépendront de « la responsabilité de Volkswagen à la table des négociations ».

Le quatrième cycle de négociations aura lieu le 9 décembre. Il pourrait aboutir soit à un terrain d’entente entre les deux parties, soit à une escalade, a déclaré la présidente du comité d’entreprise de Volkswagen, Daniela Cavallo.

VW a annoncé que 120 000 de ses salariés devraient accepter une baisse de salaire de 10 % et a proposé de fermer trois de ses dix usines allemandes. L’entreprise n’a pas encore révélé publiquement combien de ses quelque 300 000 salariés dans le pays seraient licenciés.

Au cours de ses presque 90 ans d’histoire, VW n’a jamais fermé une seule usine dans son pays d’origine. La dernière fois qu’elle a fermé une usine, c’était en 1988 aux États-Unis.

Le secteur automobile allemand est en difficulté en raison de la flambée des coûts de l’énergie, de la faiblesse de la demande européenne, de la concurrence croissante de la Chine et d’une transition vers les véhicules électriques plus lente que prévu.

La faiblesse de l’industrie automobile a suscité des inquiétudes quant à la santé de la première économie de l’UE et à la possibilité d’une nouvelle récession. L’Allemagne a déjà connu une récession l’année dernière.

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Zone euro : « l’avalement » de l’industrie manufacturière en novembre se confirme

L’activité manufacturière dans la zone euro a fortement chuté en novembre. Une nouvelle baisse de la demande anéantissant les espoirs d’une reprise immédiate; et ce, après la stabilisation des tendances en octobre, indique l’enquête PMI.

Plus précisément, la lecture finale de l’indice des directeurs d’achat (PMI) de S&P Global pour la Banque commerciale de Hambourg (HCOB), publiée lundi 2 décembre 2024, a confirmé l’estimation préliminaire selon laquelle le secteur manufacturier tomberait à 45,2 en novembre contre 46.

On constate que 50 séparent les zones de croissance et de contraction, le secteur manufacturier de la zone euro restant en territoire négatif (en dessous de 50) à partir de mi-2022.

Dans le même temps, un sous-indice mesurant la production industrielle a également chuté à 45,1 contre 45,8 en octobre.

« Ces chiffres semblent effrayants. C’est comme si la récession manufacturière de la zone euro ne s’arrêtait jamais. Et avec la forte baisse des nouvelles commandes et à un rythme accéléré, il n’y a aucun signe de reprise dans un avenir proche », a commenté Sirus Rubia, l’économiste en chef du HCOB.

Il a ajouté que « la récession est extrêmement répandue, affectant les trois principaux pays de la zone euro. L’Allemagne et la France font pire, mais l’Italie ne fait pas beaucoup mieux non plus ».

Plus précisément, l’indice PMI manufacturier de la France est tombé à 43,1 contre 44,5 en octobre (et toujours inférieur au 43,2 de l’estimation préliminaire) et celui de l’Allemagne à 43 comme en octobre (également inférieur au 43,2 préliminaire).

De même, l’indice PMI en Italie a fortement chuté à 43,3 contre 46,8. Les nouvelles commandes plongeant à 41,9 contre 45,1 auparavant.

Dans la zone euro, la baisse de la demande a poussé les usines à réduire leurs capacités au rythme le plus rapide depuis la pandémie de Covid-19. L’indice de l’emploi est tombé à 45,2 contre 46,2, son plus bas niveau depuis août 2022.

La demande internationale (y compris le commerce entre les pays de la zone euro) s’est également contractée à un rythme plus rapide. Une tendance qui risque de s’aggraver lorsque le président américain élu Donald Trump (qui prend ses fonctions en janvier) a proposé d’imposer des droits de douane de 10 % sur toutes les importations. Ce qui rendrait les produits européens plus chers dans le pays et donc moins désirables.

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L’or augmente soutenu par les attentes d’une baisse des taux d’intérêt américains

Les prix de l’or ont augmenté mardi 3 décembre 2024. Ils sont soutenus par les attentes croissantes d’une baisse des taux d’intérêt américains ce mois-ci. L’accent étant mis sur les données économiques à venir pour obtenir des informations supplémentaires sur la politique monétaire de la plus grande économie mondiale.

L’or a augmenté dans les transactions instantanées de 0,1 % à 2 642,42 dollars l’once ce mardi matin; et ce, après avoir chuté d’environ 1 % lundi 2 décembre.

Les contrats à terme sur l’or américain ont augmenté de 0,3 % à 2 665,30 dollars, selon Reuters.

Christopher Waller, membre de la Réserve fédérale, a déclaré que, compte tenu des attentes persistantes d’une baisse de l’inflation à 2 %, il était enclin « pour le moment » à soutenir une nouvelle baisse des taux d’intérêt plus tard ce mois-ci.

Ces commentaires ont porté à près de 75 % les attentes des investisseurs quant à une baisse des taux d’intérêt lors de la réunion de la banque centrale américaine des 17 et 18 décembre.

Ainsi, l’or, qui ne génère pas de rendement, prospère grâce à la faiblesse des taux d’intérêt.

En ce qui concerne les autres métaux précieux, l’argent a augmenté dans les transactions au comptant de 0,3 % à 30,60 dollars l’once. Le platine s’est stabilisé à 946,60 dollars et le palladium a augmenté de 0,5 % à 985,86 dollars.

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Maroc : le déficit commercial s’élève à 25 milliards de dollars

Le déficit commercial annuel du pays a augmenté de 5,2 % à 250 milliards de dirhams (25 milliards de dollars) au cours des 10 premiers mois de l’année. C’est ce qu’a indiqué l’Autorité de régulation des changes du Maroc dans un rapport mensuel publié le 2 décembre 2024.

L’autorité ajoute que les importations ont progressé de 5,8 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 623 milliards de dirhams, dépassant les exportations qui se sont chiffrées à 373 milliards de dirhams.

Par contre, les importations d’énergie ont diminué de 5 % à 95 milliards de dirhams, tandis que les importations de blé ont diminué de 8,4 % à 15 milliards de dirhams.

Le secteur automobile au Maroc, qui comprend les usines de production Stellantis et Renault, est arrivé en tête de l’ensemble des exportations avec une valeur de 131 milliards de dirhams, soit une hausse de 8 %.

Le Maroc, qui possède les plus grandes réserves de phosphate prouvé au monde, a annoncé une hausse de 12,5 % des exportations du minerai et de ses dérivés, dont les engrais, à 68,3 milliards de dirhams.

Les envois de fonds des Marocains de l’étranger (MRE), source majeure d’entrées de devises fortes, ont augmenté de 3,9 % à 100 milliards de dirhams, tandis que les recettes du tourisme ont augmenté de 9,3 % à 97 milliards de dirhams, indiquant que les deux secteurs se dirigent vers un nouveau record cette année.

Les investissements directs étrangers se sont élevés à 33,3 milliards de dirhams, soit une hausse de 23,7 %.

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Les États-Unis et Israël « coordonnent » une offensive djihadiste en Syrie, selon Téhéran

L’offensive djihadiste en Syrie a été lancée en coordination avec les Etats-Unis et Israël. C’est ce qu’a déclaré lundi 2 décembre 2024 le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmail Baghaei. Le diplomate affirme que ce n’est pas une coïncidence si les terroristes ont attaqué le nord de la Syrie; et ce, juste après qu’Israël a conclu un cessez-le-feu avec le Hezbollah.

Le groupe terroriste Hayat Tahrir-al-Sham (HTS) (anciennement Jabhat al-Nusra), en collaboration avec des milices alliées, a lancé mercredi 27 novembre une attaque contre le territoire contrôlé par le gouvernement dans le nord de la Syrie. Les djihadistes ont pris le contrôle de plusieurs villages et villes dans les provinces d’Alep, d’Idlib et de Hama. De même qu’ils sont entrés vendredi dans la ville d’Alep.

L’offensive initiale a débuté le jour même de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu négocié de longue date entre Israël et le Hezbollah. Israël a accepté à contrecœur le cessez-le-feu, mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est engagé à « répondre avec force » à toute violation de la part du Hezbollah.

« La concordance des récents développements en Syrie avec le cessez-le-feu au Liban et les déclarations des responsables américains à cet égard indiquent l’existence d’une sorte de coordination et de coopération entre les terroristes, les États-Unis et le régime sioniste ». C’est encore ce qu’a déclaré M. Baghaei, lors d’un point de presse.

Le responsable a suggéré que les USA et Israël utilisaient l’attaque pour « affaiblir la Syrie » et « créer des divisions et des séditions entre les pays islamiques ». Selon M. Baghaei, Washington aide depuis longtemps les groupes militants opérant dans le pays. Tandis qu’Israël est « la partie qui profite le plus des développements en Syrie ».

L’attaque de la semaine dernière a effectivement rompu la trêve entre le gouvernement syrien et les militants, qui avait été négociée par la Russie et la Turquie en 2020. Selon M. Baghaei, Téhéran travaille actuellement avec les puissances régionales pour tenter de rétablir l’accord. Il a noté que cela pourrait se faire dans le cadre du processus d’Astana, lancé en 2017 pour résoudre la guerre civile syrienne et plus tard pour soutenir le pays dans sa reconstruction d’après-guerre, sous la direction de la Turquie, de la Russie et de l’Iran…

Les États-Unis soutiennent depuis longtemps les milices anti-Assad en Syrie, notamment le groupe HTS. Dans une interview accordée en 2021, l’ancien représentant spécial des États-Unis pour la Syrie, James Jeffrey, a décrit ce groupe comme « un atout » pour la stratégie américaine en Syrie.

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Grèce – Huile d’olive : baisse de 40 % du prix à la production

Une réduction allant jusqu’à 40 % a été enregistrée récemment dans le prix à la production de l’huile d’olive extra vierge, a déclaré, samedi 30 novembre 2024, le président de l’Organisation de l’huile d’olive l’Interprofessionnelle grecque à l’Agence de presse macédonienne, Manolis Giannoulis.

Il a expliqué qu’en raison de la faible récolte de l’année dernière, mais aussi des pressions inflationnistes, le prix de l’huile d’olive pour le producteur grec a atteint des sommets historiques pouvant atteindre 9,5 euros le kilo. « Comme prévu, cela a fait grimper le prix dans les supermarchés au-dessus de 15 euros le kilo l’année dernière. Ce qui a incité de nombreux consommateurs à se tourner vers d’autres huiles pour répondre à leurs besoins quotidiens. En fait, selon les estimations du marché, le prix élevé a contraint près de quatre consommateurs sur dix à choisir d’autres huiles », a-t-il précisé.

« Cette fois, nous avons une correction significative à la baisse du prix à la production, par rapport aux 9,5 euros qu’il avait atteint au cours de la période écoulée. Dans l’huile d’olive extra vierge, nous sommes dans la zone des 5 euros », a déclaré le président de l’interprofessionnelle.

Et d’ajouter : « Dans l’ensemble, nous avons une production mondiale jusqu’à 50 % supérieure à celle de l’année dernière. À l’heure actuelle, nous avons une offre excédentaire d’huile d’olive et cela, combiné à une consommation réduite, qui peut atteindre 40 % en raison des prix élevés de l’année précédente. Cela fait baisser les prix, tant chez le producteur que chez celui acheté par le consommateur ».

La Grèce est le deuxième producteur de l’UE

Au cours de l’année écoulée, la Grèce a vu sa production diminuer à 120-130 mille tonnes. Bien entendu, il ne s’agissait pas d’un « phénomène grec » puisqu’il a également été observé dans d’autres pays producteurs d’olives, comme l’Espagne qui a eu une récolte de 850 000 tonnes.

Cette année, la situation est complètement différente. « En termes de quantité, nous sommes deux fois plus nombreux que l’année dernière. Selon les estimations, la production grecque d’huile d’olive cette année atteindra 250 000 tonnes », a déclaré M. Giannoulis. Tout en ajoutant que « notre pays a souffert de la sécheresse et du manque de pluie. Il y a quelques problèmes de qualité, principalement au niveau du goût ».

La production espagnole sera presque deux fois plus importante puisqu’elle devrait atteindre 1,5 million de tonnes d’huile d’olive. Tandis qu’au Portugal, qui a récolté 100 000 tonnes l’année dernière, on s’attend cette année à une production de 180 000 tonnes. Au contraire, l’Italie devrait récolter environ 230 000 tonnes cette année, comme l’année dernière. Et ce, principalement en raison de la sécheresse et des conditions climatiques qui ont prévalu dans le pays cette année.

« Ainsi, selon ces estimations, notre pays devrait être le deuxième pays en termes de volume de production dans l’Union européenne », a conclu M. Giannoulis. En outre, il rappelle qu’en provenance de pays hors UE, la Turquie vise un record historique de 450 mille tonnes. Tandis que la Tunisie devrait également augmenter sa production entre 300 et 330 mille tonnes par rapport à la récolte de l’année dernière de 150 à 170 mille tonnes.

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JP Morgan prédit d’énormes difficultés pour les marchés émergents en 2025

JP Morgan a déclaré le 1er décembre 2024 dans ses prévisions annuelles que les marchés émergents connaîtraient une année très difficile en 2025, pleine d’incertitudes. Et ce, en raison des changements de politique aux États-Unis et d’une croissance incertaine en Chine.

Il s’attend à ce que les fonds obligataires des marchés émergents connaissent d’importants afflux externes au cours de la période à venir.

Dans un contexte connexe, l’analyste de marché en chef chez T-Matrix, Haitham Al-Jundi, a déclaré que la position de JP Morgan Bank avait complètement changé après sa précédente recommandation d’acheter des actifs des marchés émergents à aujourd’hui une recommandation de sortie.

M. Al-Jundi a ajouté que le principal facteur dans ce scénario réside dans les politiques attendues de Donald Trump dans sa deuxième administration, qu’elles soient commerciales, financières et douanières.

A cezt égard, il a souligné que l’indice MSCI Emerging Markets a baissé d’environ 10 % depuis le début du mois d’octobre dernier.

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La Turquie clarifie sa position rigide sur le commerce de gaz avec la Russie

La Turquie s’oppose fermement aux sanctions américaines sur le gaz russe0 Car elles ne peuvent pas être remplacées à moyen terme. C’est ce qu’a déclaré, samedi 30 novembre 2024, le ministre turc de l’Energie, Alparslan Bayraktar, relève la chaîne de télévision TRT Haber.

La semaine dernière, Washington a imposé des sanctions bloquantes à plus de 50 institutions financières russes, dont Gazprombank, liée au géant gazier éponyme, et à six de ses filiales internationales. Cette mesure a eu pour effet de couper l’accès au système de messagerie interbancaire SWIFT de la principale banque russe pour les transactions liées à l’énergie.

« Nous sommes contre toute décision qui pourrait affecter le flux de gaz en provenance de Russie. Si ces sanctions en arrivent à ce point, cela portera préjudice à l’économie turque, aux ménages et à 85 millions de personnes », a déclaré M. Bayraktar aux journalistes.

Le ministre a souligné que la Turquie est le quatrième plus grand marché gazier d’Europe et que la Russie est l’un des principaux fournisseurs de gaz du pays. M. Bayraktar a également déclaré que la question était actuellement examinée par les ministères des Finances et des Affaires étrangères du pays.

M. Bayraktar a également exprimé l’espoir que le contrat de transit de cinq ans pour l’approvisionnement en gazoduc de la Russie vers l’Europe via l’Ukraine, qui expire le 31 décembre, soit prolongé. L’Ukraine a déclaré qu’elle n’avait pas l’intention de prolonger l’accord. Si le flux de gaz s’arrête, l’UE pourrait potentiellement perdre jusqu’à 5 % de sa consommation annuelle totale.

« La prolongation de l’accord aura un impact positif sur les prix sur le marché du gaz. Dans ce cas, la Turquie est prête à faire tout ce qui est nécessaire, mais je pense que l’accord sera quand même prolongé », a-t-il déclaré, soulignant que la question des paiements via Gazprombank était également vitale pour l’UE.

Plus tôt cette semaine, des médias ont rapporté qu’Ankara était en pourparlers avec Washington pour obtenir une dérogation aux sanctions contre la Russie qui permettrait à la Turquie de continuer à payer ses importations de gaz en provenance de Russie. Selon Bloomberg, M. Bayraktar a déclaré que les dernières sanctions « pourraient avoir des conséquences très importantes » pour son pays si aucune dérogation n’est accordée.

Bien que membre de l’OTAN, la Turquie n’a pas appliqué de sanctions contre la Russie et a maintenu des relations avec Moscou et Kiev. L’année dernière, les livraisons russes à la Turquie ont représenté environ 45 % des importations de gaz du pays.

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Les inégalités salariales ont diminué dans la majorité des pays du monde

Le dernier rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) montre que les inégalités salariales ont diminué dans environ deux tiers des pays du monde depuis l’année 2000. Malgré cette tendance positive, d’importants écarts salariaux persistent à l’échelle mondiale.

Le rapport mondial sur les salaires 2024-25 intitulé « Les inégalités salariales mondiales diminuent-elles ? », publié le 29 novembre 2024, révèle que depuis le début du 21e siècle, les niveaux d’inégalités salariales dans de nombreux pays ont diminué en moyenne de 0,5 à 1,7% par an. Les baisses les plus importantes ont été observées dans les pays à faible revenu, où les baisses annuelles moyennes au cours des deux dernières décennies ont varié entre 3,2 et 9,6%.

Dans les pays plus riches, les inégalités salariales ont diminué lentement, avec une diminution annuelle moyenne de 0,3 à 1,3% dans les pays à revenu intermédiaire et élevé, et une diminution annuelle moyenne de 0,3 à 0,7% dans les pays à revenu élevé.

Le rapport révèle que depuis le début du 21e siècle, les niveaux d’inégalités salariales dans de nombreux pays ont diminué en moyenne de 0,5 à 1,7% par an.

En outre, si les inégalités salariales ont globalement diminué, elles ont diminué plus fortement parmi les travailleurs dont les salaires sont plus élevés.

Les salaires réels mondiaux augmentent, mais les disparités régionales persistent

Le rapport révèle également que les salaires mondiaux ont augmenté plus rapidement que l’inflation ces dernières années. En 2023, les salaires réels mondiaux ont augmenté de 1,8% et devraient augmenter de 2,7% en 2024, soit la plus forte augmentation depuis quinze ans.

Cependant, le rapport révèle également que la croissance des salaires était inégale selon les régions, les économies émergentes connaissant une croissance plus élevée que les économies développées. Alors que les salaires réels ont baissé dans les économies avancées du G20 pendant deux années consécutives, la croissance des salaires réels dans les économies émergentes du G20 est restée positive ces deux années.

Cependant, le rapport révèle également que la croissance des salaires était inégale selon les régions, les économies émergentes connaissant une croissance plus élevée que les économies développées

Le rapport note que les salaires réels des salariés de la région Asie-Pacifique, d’Asie centrale et occidentale et d’Europe de l’Est ont augmenté plus rapidement que dans d’autres régions du monde.

Les inégalités salariales persistent

Le rapport montre qu’à l’échelle mondiale, les 10% des travailleurs les plus pauvres gagnent seulement 0,5% du revenu salarial mondial, tandis que les 10% les plus riches gagnent près de 38% du revenu salarial mondial.

Dans la plupart des pays à revenu faible ou intermédiaire, la majorité des travailleurs sont des travailleurs indépendants et ne peuvent trouver des moyens de subsistance que dans l’économie informelle.

Le rapport souligne qu’à l’échelle mondiale, un tiers des travailleurs sont des travailleurs non salariés. Dans la plupart des pays à revenu faible ou intermédiaire, la majorité des travailleurs sont des travailleurs indépendants et ne peuvent trouver des moyens de subsistance que dans l’économie informelle.

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La croissance économique de l’Inde est tombée à son plus bas taux en deux ans

La croissance économique en Inde a diminué au cours du 3e trimestre, pour atteindre ses taux les plus bas depuis près de deux ans, ce qui a poussé la Banque centrale indienne à réduire ses taux d’intérêt.

Le ministère indien des Statistiques a déclaré, vendredi 29 novembre 2024, dans un communiqué que le produit intérieur brut du pays a augmenté au cours du trimestre susmentionné d’un taux annuel de 5,4%, soit le pire chiffre depuis le dernier trimestre de 2022.

Bloomberg News a rapporté que ce pourcentage était inférieur aux attentes de la Banque centrale de l’Inde, qui était de 7%. Ce pourcentage incitera probablement les économistes à revoir à la baisse leurs attentes en matière de croissance du PIB pour l’ensemble de l’année jusqu’en mars 2025.

Les banques d’investissement telles que Goldman Sachs s’attendent déjà à une croissance de l’économie indienne de 6,4%.

Ces données feront pression sur la Reserve Bank of India, qui s’attendait à ce que les taux de croissance pour l’ensemble de l’année atteignent 7,2%, pour qu’elle réduise ses taux d’intérêt. La prochaine réunion pour définir la politique monétaire est prévue le 6 décembre.

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La Russie renforce ses liens avec l’ASEAN lors du forum « Un monde d’opportunités »

La capitale malaisienne, Kuala Lumpur, a accueilli cette semaine le forum d’affaires « Russie-ASEAN : un monde d’opportunités », réunissant des hommes politiques et des chefs d’entreprise pour discuter de la coopération entre la Russie et les pays d’Asie du Sud-Est.

L’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) est le cinquième bloc économique mondial, avec un taux de croissance annuel moyen du PIB de 4 à 5%. Ses membres sont le Brunei, la Birmanie, le Cambodge, l’Indonésie, le Laos, la Malaisie (ou Myanmar), les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam. Ces dernières années, la Russie a étendu ses exportations vers les pays de l’ASEAN au-delà de l’énergie, pour inclure les métaux et les engrais.

L’un des plus grands événements commerciaux de ce type en Malaisie et dans la région ces dernières années, le forum a rassemblé plus de 350 participants de 24 pays.

Organisé par la Fondation russe Roscongress, l’événement a marqué la première initiative majeure réunissant des acteurs clés de Russie et de l’ASEAN, qui se sont rendus à Kuala Lumpur pour discuter de stratégies commerciales et d’investissement.

Le forum reflète l’intérêt croissant des entreprises russes pour les pays de l’ASEAN, a déclaré à RT le PDG de la Fondation Roscongress, Alexander Stuglev.

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L’inflation persiste dans la zone euro en novembre

L’inflation dans la zone euro a été maintenue à des niveaux élevés en novembre, selon la nouvelle mesure d’Eurostat publiée le vendredi 29 novembre 2024, les pressions inflationnistes se renforçant en général, mais dans la mesure attendue.

En particulier, selon le service statistique européen (Eurostat), l’indice des prix à la consommation (IPC) dans la zone euro a atteint en novembre un taux annuel de 2,3%, comme le prévoyait l’estimation moyenne des analystes, en accélération par rapport aux 2% d’octobre.

Toutefois, sur une base mensuelle, l’IPC a diminué de 0,3% après une hausse de 0,3% lors du relevé précédent.

Au niveau européen, les pressions inflationnistes sous-jacentes sont restées inchangées, la mesure plus étroite de l’IPC qui exclut les prix volatils de l’énergie et des produits alimentaires défiant les prévisions d’une accélération marginale.

L’inflation dite structurelle dans la zone euro s’est élevée en novembre à 2,7% par an comme en octobre, contre une estimation de 2,8%.

En comparaison mensuelle, l’IPC structurel a affiché une baisse significative de -0,6%, après +0,2% en octobre.

Dans les différentes composantes de la mesure, la composante la plus importante des services est restée la plus grande contribution à l’inflation globale, mais a ralenti à 3,9% contre 4% en octobre.

De même, la catégorie aliments-alcool-tabac a légèrement ralenti, passant de 2,9 à 2,8% par an , tandis que les prix des biens non énergétiques ont plutôt vu leurs prix augmenter à un rythme de 0,7% par an contre 0,5%.

Dans le secteur de l’énergie, les prix ont continué de baisser mais à un rythme nettement réduit, de -1,1% sur un an après -4,6% en octobre.

Dans les mesures européennes locales, le taux d’inflation le plus élevé a été observé en Belgique, à 5% par an, en Croatie à 4%, tandis qu’aux Pays-Bas et en Estonie, il s’est élevé à 3,8%.

En revanche, l’IPC en Irlande a été mesuré à seulement 0,5% par an, tandis qu’en Lituanie et au Luxembourg, il s’est élevé à 1,1%.

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Le Tchad met fin à sa coopération de défense avec la France

Le Tchad a annoncé qu’il mettait fin à son accord de coopération en matière de défense avec la France, une décision qui pourrait entraîner le retrait des troupes françaises du pays d’Afrique centrale. Cette annonce fait suite à une visite à N’Djamena du ministre français des Affaires étrangères pour discuter des relations bilatérales.

Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, a partagé, jeudi 27 novembre 2024, une déclaration officielle sur la page Facebook du ministère.

« Le gouvernement de la République du Tchad informe la communauté nationale et internationale de sa décision de mettre fin à l’accord dans le domaine de la défense signé avec la République française le 5 septembre 2019, visant à renforcer la coopération en matière de sécurité et de défense entre les deux pays », indique le communiqué.

Cette annonce fait suite à la visite du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à N’Djamena mercredi 27 courant, sa première depuis sa prise de fonctions en septembre. Si les discussions de Barrot avec les responsables tchadiens ont porté sur le renforcement des relations bilatérales et l’aide aux 600 000 réfugiés soudanais au Tchad, il n’a pas évoqué l’accord de coopération en matière de défense dans ses déclarations publiques.

Selon RFI, le ministre tchadien a affirmé que la France restait un partenaire essentiel. Mais à l’issue de l’entretien, le ministre Koulamallah a souligné que « la France doit désormais considérer que le Tchad a grandi et mûri ».

La décision du Tchad s’inscrit dans une tendance plus large parmi les anciennes colonies françaises en Afrique, notamment le Burkina Faso, le Mali et le Niger, qui ont récemment mis fin à leurs partenariats militaires avec Paris. Nombre de ces pays ont cherché à nouer des alliances alternatives, notamment avec la Russie, pour répondre aux défis sécuritaires.

En juin, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s’était rendu au Tchad pour discuter du commerce, de la coopération économique et des plans stratégiques décrits par le président Vladimir Poutine et le dirigeant tchadien Mahamat Idriss Deby lors d’une réunion en janvier à Moscou.

L’analyste politique tchadien Evariste N’Garlem Tolde avait précédemment déclaré que la présence militaire française au Tchad avait coïncidé avec une augmentation des activités terroristes, remettant en question son efficacité pour renforcer la sécurité du pays.

Par ailleurs, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a déclaré jeudi dans une interview au journal Le Monde qu’ « il n’y aura bientôt plus de troupes françaises au Sénégal ». La France compte actuellement 350 soldats stationnés dans le pays d’Afrique de l’Ouest, mais prévoit de réduire ce contingent à 100 dans le cadre d’une reconfiguration militaire plus large.

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