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Digitalisation de l’administration : une transformation en marche

Sana Haouari, responsable à la Direction générale des Technologies de l’information, a expliqué lors de son intervention sur Mosaïque FM, le mardi 3 décembre 2024, les récentes avancées concernant la digitalisation de l’administration tunisienne. Cette intervention faisait suite au conseil ministériel restreint, présidé par le chef du gouvernement Kamel Maddouri le 30 novembre 2024. Ce conseil a eu pour objectif d’accélérer ce projet ambitieux.

Sana Haouari a expliqué que le gouvernement cherche à simplifier et accélérer les services destinés aux citoyens grâce à la digitalisation. Elle a précisé que le gouvernement adopte des mesures concrètes pour rationaliser le processus tout en garantissant son efficacité.

Elle a insisté sur le fait que « l’administration ne demandera plus aux citoyens des documents qu’elle détient déjà ». Cette démarche vise à éliminer les démarches redondantes et à prioriser le traitement des demandes les plus courantes.

Premières mesures concrètes : actes de naissance et documents clés

Le gouvernement mettra en place un plan de travail à court terme qui s’appliquera à toutes les entités publiques. Sana Haouari a pris l’exemple des actes de naissance, qu’aucune administration ne demandera plus, car chaque administration les détient déjà. Ce changement s’appliquera aussi à des documents tels que l’attestation de nationalité.

Digitalisation de la création d’entreprises et réduction des procédures

Le gouvernement digitalisera également le processus de création d’entreprises pour améliorer le climat d’investissement. Les procédures administratives complexes, comme les copies conformes ou les signatures légalisées, seront réduites à une liste restreinte, minimisant ainsi les démarches tout en garantissant la fiabilité des processus.

Sensibilisation et réforme des pratiques administratives

Le gouvernement lancera une campagne de communication interne pour informer les fonctionnaires des nouvelles pratiques et de leur mise en œuvre. Sana Haouari a précisé que la signature électronique remplacera désormais les copies conformes, marquant ainsi une avancée technologique majeure.

En parallèle, le gouvernement a réalisé un inventaire complet des licences et des cahiers des charges et a établi une liste des réformes nécessaires.

Déploiement rapide attendu

Sana Haouari a conclu en annonçant que les premiers effets de la digitalisation seront visibles dans trois mois, amorçant ainsi une transformation profonde de l’administration tunisienne au bénéfice des citoyens et des entreprises.

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Yoon Suk-yeol déclare la loi martiale en Corée du Sud

La Corée du sud instaure la loi martiale et l’état d’urgence militaire : Yoon Suk-yeol accuse l’opposition de soutenir la Corée du nord

Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, a annoncé ce mardi 3 décembre 2024 l’instauration de la loi martiale et de l’état d’urgence militaire en Corée du Sud. Il a accusé l’opposition de « contrôler le parlement », « de sympathiser avec la Corée du Nord » et de « paralyser le gouvernement » par des actions anti-étatiques.

Dans une déclaration télévisée, Yoon Suk-yeol a précisé qu’il « éradiquerait les forces pro-Corée du Nord » et qu’il protégerait le système démocratique constitutionnel en Corée du Sud. Il a expliqué que la loi martiale était nécessaire pour défendre le système constitutionnel et éliminer les « forces pro-Corée du Nord » dans le pays. Cependant, il n’a pas donné plus de détails sur les mesures précises.

Le président a également mentionné les actions de l’opposition démocratique, qui contrôle actuellement le parlement. Il a fait état de leurs tentatives pour destituer des procureurs généraux et rejeter le budget gouvernemental. Pour lui, ces actes représentent une menace directe pour la stabilité de la Corée du Sud.

Un discours sur la sécurité nationale

Dans son discours, Yoon a déclaré : « Pour protéger la Corée du Sud libérale des menaces des forces communistes de la Corée du Nord, et éliminer les éléments anti-étatiques… je déclare l’état d’urgence et la loi martiale ». Ces paroles illustrent ses inquiétudes concernant les menaces à la sécurité nationale, qu’elles soient internes ou externes.

Les réactions politiques face à la loi martiale

Le président du Parti au pouvoir, Han Dong-hoon, a vivement critiqué la décision de Yoon. Il l’a qualifiée de « faute » et a annoncé qu’il œuvrerait avec le peuple pour empêcher cette mesure. Plusieurs autres partis politiques ont également dénoncé cette annonce, la qualifiant d’anticonstitutionnelle et anti-populaire.

Renforcement de la sécurité et tensions avec la Corée du Nord

Après cette déclaration, le ministre de la Défense sud-coréen, Kim Yong-hyun, a ordonné une réunion d’urgence avec les responsables militaires. Il a appelé à un renforcement de la vigilance et à maintenir un état d’alerte maximale.

D’après l’agence de presse Yonhap, des mesures de sécurité ont été renforcées autour du parlement, ce qui a entravé l’accès des législateurs au bâtiment.

La Corée du Sud face aux provocations de la Corée du Nord

En parallèle, l’armée sud-coréenne a signalé des tentatives de la Corée du Nord pour détruire des pylônes électriques installés par la Corée du Sud. Ces pylônes fournissent de l’électricité au complexe industriel de Kaesong, en Corée du Nord. Selon l’armée, des soldats nord-coréens ont été aperçus en train de couper des lignes électriques à haute tension depuis avant-hier.

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Tunisie : En 2024, 2% des personnes handicapées occupent un emploi

Le taux d’emploi des personnes en situation de handicap dans le secteur privé en Tunisie s’élève actuellement à 2 %, selon Issam Lahmar, ministre des Affaires sociales. Cette annonce a été faite le mardi 3 décembre 2024, une date marquée par la célébration de la Journée internationale des personnes handicapées.

Dans une déclaration à la Radio nationale, Issam Lahmar a mis en avant l’engagement de la Tunisie en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap, rappelant que la Constitution de juillet 2022 garantit leur inclusion complète dans la société. Il a souligné que cette démarche nécessite un accompagnement constant tout au long de la vie des personnes handicapées.

Des succès remarquables dans le domaine sportif

Le ministre a également mentionné les réussites exceptionnelles des personnes handicapées tunisiennes sur la scène internationale. De nombreux sportifs en situation de handicap ont brillé lors de compétitions sportives internationales, démontrant ainsi le potentiel et les capacités remarquables de cette population.

Le rôle clé des activités physiques adaptées pour l’inclusion

Le colloque scientifique organisé par le Centre international de promotion des personnes handicapées s’est déroulé sous le thème : « Le rôle des activités physiques adaptées dans la réalisation de l’inclusion totale des personnes en situation de handicap ». Cette initiative a permis de mettre en lumière l’importance des activités physiques adaptées comme levier essentiel pour l’autonomie et l’intégration des personnes handicapées dans la société.

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Tunisie : l’OIT alerte sur l’impact des arrestations sur les projets publics

L’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT) a réagi, lundi 2 décembre 2024, à l’arrestation de plusieurs ingénieurs contrôleurs, dans le cadre de l’enquête sur le retard du projet de l’hôpital régional de Bir Ali Ben Khalifa.

Dans son communiqué, l’Ordre a salué la libération des ingénieurs du service public et a exprimé l’espoir d’étendre cette procédure à tous les ingénieurs arrêtés. Il a insisté sur le fait que le conseil de discipline de l’Ordre doit examiner les fautes professionnelles de nature technique. Et non directement par la justice, conformément aux dispositions légales en vigueur.

Position contre la corruption et le népotisme

L’Ordre a réaffirmé son rejet de toute forme de corruption et de népotisme, tout en se déclarant favorable à la poursuite de toute personne impliquée dans des pratiques illégales, à condition que l’implication soit prouvée conformément aux lois en vigueur. L’organisme a également évoqué des précédents où des ingénieurs avaient été arrêtés pendant plusieurs mois avant d’être relâchés une fois leur innocence prouvée. Ces arrestations ont eu de graves répercussions sur leur santé mentale, leur réputation et leur carrière professionnelle.

Demandes de réforme législative

L’Ordre des ingénieurs a demandé l’adoption d’une loi sur la responsabilité des ingénieurs, ainsi que l’instauration de tests techniques avant tout interrogatoire dans les affaires professionnelles. Il a aussi plaidé pour la révision de l’article 96 du code pénal, ainsi que des lois sur la suspension préventive en cas d’erreurs administratives, soulignant que de telles mesures incitent à la réticence et à l’inaction dans la gestion des projets publics.

Impact des retards sur le service public et les professionnels

L’Ordre a conclu que les interruptions des projets n’affectent pas uniquement le bon fonctionnement du service public. Mais touchent aussi tous les professionnels impliqués, notamment les ingénieurs, architectes et ingénieurs contrôleurs techniques. Ces derniers, selon l’Ordre, ont tout intérêt à respecter les délais et la qualité des projets. Car ces retards ont des répercussions sur la rapidité de paiement de leurs redevances.

Les avancées dans l’enquête

Le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Sfax 2, Hichem Ksibi, a annoncé des avancées importantes dans l’enquête sur le retard du projet hospitalier. Le ministère public a confirmé qu’il a placé en garde à vue  quatorze personnes sur autorisation du parquet, dans le cadre des investigations menées par la sous-direction des recherches financières et économiques d’El Gorjani. Parmi les personnes mises en cause figurent des responsables de l’Équipement, de la Santé, ainsi que plusieurs ingénieurs contrôleurs, accusés de négligences ayant causé des retards significatifs dans la réalisation de ce projet de santé crucial.

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Amnistie fiscale 2025 : le Conseil des Chambres mixtes plaide pour une réforme élargie

Le Conseil des Chambres mixtes, par la voix de son président Nassef Belkheria, a salué l’introduction d’une amnistie fiscale dans le projet de loi de finances 2025. Cette initiative, qui vise à alléger la pression fiscale sur les entreprises et les particuliers, est perçue comme une étape cruciale pour stimuler l’investissement et dynamiser la croissance économique.

Lors d’une récente audition devant la Commission des finances et du budget du Parlement, les représentants du Conseil ont plaidé pour une extension des mesures en cours. Ils ont proposé une amnistie globale incluant non seulement les dettes fiscales, mais également les pénalités liées aux procédures douanières et bancaires. Cette extension viserait à soulager les entreprises, en particulier celles impactées par les sanctions sur les opérations d’import-export, souvent jugées pénalisantes pour les acteurs économiques. Retour sur l’amnistie fiscale.

Les limites de l’amnistie fiscale 2024

L’article 58 de la loi de finances 2024 avait déjà instauré une amnistie fiscale permettant la régularisation des dettes fiscales, des amendes et des pénalités financières. Cependant, cette mesure excluait les dettes et pénalités du secteur douanier et bancaire. La Direction générale des douanes a rappelé cette restriction, exhortant les opérateurs économiques à régulariser leurs situations en dehors du cadre de l’amnistie.

Des opportunités pour le climat des affaires

Le Conseil des Chambres mixtes estime que l’élargissement des amnisties fiscales et douanières est une nécessité pour améliorer le climat des affaires en 2025. Ces réformes, selon Nassef Belkheria, permettraient de réduire les charges pesant sur les entreprises, libérant ainsi des ressources pour l’investissement local et la création d’emplois.

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FILT 2025 : tout savoir sur la 39ème édition de la Foire du Livre de Tunis

Les préparatifs pour la 39ème édition de la Foire internationale du livre de Tunis (FILT), prévue du 25 avril au 4 mai 2025, progressent à grands pas. La ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, a rencontré hier, lundi, Mohamed Salah Kadri, directeur de l’édition 2025, pour faire le point sur l’organisation de cet événement culturel majeur.

Selon le département ministériel, lors de cet entretien, la ministre a insisté sur la nécessité de mobiliser tous les efforts pour assurer le succès de la FILT, qui s’impose comme une vitrine culturelle de la Tunisie. Elle a également appelé à une préparation minutieuse et innovante, mettant l’accent sur l’importance de renouveler les activités proposées, notamment celles destinées aux enfants et aux jeunes dans les domaines culturel et créatif.

Organisation et enjeux logistiques

En effet, la rencontre, qui a réuni des cadres du ministère, a permis d’examiner les grandes lignes de l’édition 2025. Parmi les sujets abordés figurent :

  • Les aspects logistiques et techniques nécessaires pour accueillir un public varié.
  • La participation des délégations étrangères et la coordination des pavillons internationaux.
  • Les projets du programme culturel, visant à enrichir l’expérience des visiteurs.

Retour sur la 38ème édition : un tremplin pour 2025

D’ailleurs, la 38ème édition de la FILT, organisée du 19 au 28 avril 2024, a connu un grand succès. Placée sur le thème de la solidarité avec le peuple palestinien et ayant accueilli l’Italie comme invitée d’honneur, elle a enregistré :

  • La participation de 25 pays.
  • 314 pavillons, dont 154 tunisiens et 20 pavillons officiels.
  • Près de 280 ateliers pour enfants et jeunes, renforçant l’engagement de la FILT en faveur des nouvelles générations.

Une perspective prometteuse pour la FILT 2025

L’édition 2025 de la FILT promet d’être un événement phare. Elle ambitionne de dépasser les chiffres impressionnants de l’année précédente. Tout en offrant une programmation innovante, inclusive et enrichissante.

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Ennakl et TotalEnergies : partenaires d’un élan artistique et humanitaire

Pour la deuxième édition de la Biennale de l’Art Pop’Art 2024, Ennakl Automobiles et TotalEnergies Marketing Tunisie ont conjugué leurs efforts et mobilisé un appui financier pour assurer la réussite de cet événement, organisé par la Société d’entraide et de Bienfaisance de Tunisie (SFEB). Il s’agit d’un événement artistique et caritatif majeur qui se tient du 30 novembre au 8 décembre 2024, à l’hôtel Golden Carthage de Gammarth.

Sous la direction artistique de Nadia Zouari, plasticienne et critique d’art basée à Paris, cette Biennale rassemble 50 artistes, principalement tunisiens et de renom, qui présentent près de 140 œuvres de Pop’Art soigneusement sélectionnées. Le vernissage a eu lieu le 29 novembre 2024 en présence, notamment, de l’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, du président de la SFEB, Michel Delattre, du directeur général d’Ennakl Automobiles, Anouar Ben Ammar, et de Mutaz Nazzal, directeur général de TotalEnergies Marketing Tunisie.

Tant de messages forts

Lors de la conférence de presse dédiée à la Biennale de l’Art Pop’Art 2024, Michel Delattre, président de la SFEB, a souligné l’importance de cet événement à la fois artistique et caritatif. Il a insisté sur l’urgence de soutenir les actions sociales de l’association grâce à une mobilisation collective et à des partenariats solides.

Une aide ancrée dans l’humain

M. Delattre a rappelé le rôle clé de l’association, qui accompagne les personnes en difficulté sur plusieurs plans, avec une priorité donnée à l’apaisement des angoisses et à la réinsertion sociale. « Nous ne faisons pas de miracles, mais nous accompagnons avec beaucoup d’attention », a-t-il déclaré. Cet accompagnement se déploie dans les sphères personnelle, familiale et professionnelle, offrant un soutien constant malgré des ressources limitées.

La culture au service de la solidarité

La Biennale de l’Art Pop’Art, organisée tous les deux ans, représente bien plus qu’un simple rendez-vous artistique : elle constitue l’un des piliers financiers de la SFEB. « Grâce à cet événement, nous réunissons 50 artistes et 145 œuvres, dont la vente bénéficie directement à nos actions caritatives », a précisé Michel Delattre, en remerciant chaleureusement les artistes pour leur engagement dans un contexte difficile pour le monde culturel.

Un travail collectif

La réussite de cet événement repose sur une organisation minutieuse. Nadia Zouari, cheville ouvrière de la Biennale, a été mise à l’honneur pour son rôle clé dans la coordination culturelle et esthétique de la manifestation. Aux côtés du comité de pilotage, elle a sélectionné des artistes de renom, garantissant une édition marquée par la qualité et la diversité des œuvres.

M. Delattre a également salué le soutien indéfectible des partenaires majeurs, TotalEnergies et le groupe Ennakl, sans lesquels, a-t-il admis, l’événement n’aurait pu avoir lieu. « Nous avons besoin de cette force collective. Sans elle, rien ne serait possible », a-t-il insisté.

Un projet né d’un double objectif

Nadia Zouari, critique d’art et commissaire d’exposition, a partagé les motivations et démarches derrière la Biennale de l’Art Pop’Art 2024, mettant en avant une exposition dynamique et inclusive rassemblant 50 artistes.

Cette initiative vise à offrir une visibilité accrue aux artistes tout en s’inscrivant dans une démarche caritative. Fidèle à son attachement aux actions de bienfaisance, Mme Zouari a voulu insuffler une énergie positive après la période morose du Covid, en s’appuyant sur le Pop-Art, un courant artistique qu’elle décrit comme « joyeux, baigné d’images et d’expressions visuelles ».

Un appel à projets inclusif

L’exposition a accueilli des talents de divers horizons, allant de jeunes diplômés des Beaux-Arts à des artistes confirmés âgés de 70 ans. Les disciplines représentées sont variées : photographie, peinture, céramique, mosaïque, entre autres, avec des créations adaptées au thème du Pop-Art.

Un défi pour les artistes tunisiens

Mme Zouari a souligné les défis rencontrés par les artistes locaux, notamment les restrictions légales qui limitent l’exportation de leurs œuvres à l’international. Malgré ces obstacles, l’exposition a suscité des retours enthousiastes, renforçant sa volonté de continuer à promouvoir la scène artistique tunisienne.

Un événement qualitatif et fédérateur

Cette « saison 2 » de la Biennale célèbre non seulement la diversité des expressions artistiques, mais également l’esprit collectif grâce à des partenaires engagés. Mme Zouari espère pérenniser ces initiatives et répondre aux attentes de ceux qui souhaitent voir ce type d’exposition rayonner au-delà des frontières tunisiennes. Elle conclut en réaffirmant sa fierté pour cet événement, qu’elle considère comme un reflet de la richesse et du potentiel du talent artistique en Tunisie.

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Marché des voitures populaires en Tunisie : marques disponibles et les prix actualisés

Dans une déclaration à Mosaïque Fm, Mehdi Mahjoub, membre du bureau exécutif de la Chambre des concessionnaires et fabricants d’automobiles en Tunisie, a partagé des informations importantes concernant les changements sur le marché des voitures populaires en Tunisie.

En effet, suite à la décision du ministère du Commerce de fixer un plafond de 35 000 dinars pour le prix des voitures populaires; une baisse notable du nombre de marques proposant ce type de véhicules a été constatée.

Mehdi Mahjoub indique que seulement six marques sur les dix initialement disponibles ont répondu aux nouvelles exigences du ministère. Une septième marque pourrait bientôt s’ajouter à cette liste. Ce qui redessinerait légèrement l’offre actuelle. En septembre dernier, les quotas non utilisés ont été redistribués aux concessionnaires éligibles,. Il s’agit d’une décision dans le cadre d’une stratégie visant à maximiser la disponibilité.

Prix des voitures populaires en Tunisie : une large gamme pour répondre aux besoins des clients

Les prix des voitures populaires sur le marché tunisien oscillent actuellement entre 28 000 dinars et 34 600 dinars. Cette variation permet au consommateur de choisir un véhicule qui correspond à leur budget. Et ce, tout en restant dans la limite imposée par le gouvernement. Malgré les contraintes, cette initiative vise à démocratiser l’accès aux voitures pour une majorité de Tunisiens.

Quelles perspectives pour 2025?

M. Mahjoub a également annoncé une prévision optimiste pour l’année prochaine. Il s’agit de l’augmentation du nombre de voitures populaires disponibles sur le marché. Cette évolution pourrait améliorer l’accès des Tunisiens à des véhicules abordables. Et ce, tout en renforçant la compétitivité parmi les concessionnaires.

La décision de plafonner les prix des voitures populaires a certes réduit le nombre de marques disponibles. Mais elle a permis de maintenir une offre variée et abordable pour les consommateurs.

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Amnistie fiscale et douanière en Tunisie : ce qu’il faut savoir pour 2025

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, le lundi 2 décembre 2024, une série de mesures d’amnistie fiscale et douanière pour l’année 2025. Cette initiative, annoncée par le député Yassine Mami, vise à alléger les charges financières des citoyens tunisiens et à simplifier la régularisation des situations fiscales et douanières.

Le texte prévoit une amnistie fiscale permettant aux contribuables de corriger leurs omissions dans les déclarations fiscales, de régulariser leurs dettes et de déposer des déclarations rectificatives sans encourir de sanctions. Les amendes et autres pénalités financières liées à ces infractions seront levées, une mesure qui pourrait inciter davantage de Tunisiens à se conformer aux obligations fiscales.

Réduction des sanctions douanières

Dans le domaine douanier, l’amnistie introduit des allègements importants pour les infractions relevées avant le 1er décembre 2024. Les amendes douanières seront annulées si les droits et taxes dus sont réglés. Par ailleurs, pour les affaires impliquant des marchandises saisies, une pénalité réduite est prévue : 10 % de la valeur des biens saisis physiquement et 20 % pour ceux saisis de manière présumée. Cette mesure devrait offrir une flexibilité supplémentaire aux citoyens concernés.

Allègements fiscaux pour d’autres domaines

Le texte de loi intègre également des dispositions pour alléger les redevances liées à l’enlèvement des déchets et à la taxation des terrains non bâtis pour les années antérieures à 2021. En parallèle, une exonération spécifique sera appliquée à l’importation de bus de moins de dix ans destinés au transport des travailleurs dans les entreprises industrielles, favorisant ainsi l’investissement dans des équipements essentiels.

Une volonté de simplification administrative

Selon les déclarations de Yassine Mami, ces mesures répondent à une double ambition : soutenir les citoyens dans un contexte économique difficile et simplifier les démarches administratives. En encourageant la conformité fiscale et douanière, le gouvernement espère renforcer la régularité des flux financiers tout en offrant un répit aux contribuables et aux entreprises.

Cette initiative devrait également contribuer à relancer l’économie en facilitant l’accès à des opportunités de régularisation financière. Les citoyens tunisiens auront désormais jusqu’à la fin de 2025 pour profiter de ces avantages et régulariser leurs situations.

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Exonération des retraites : vers une réduction progressive de l’IRPP 

Le député Maher Ketari a proposé une réduction graduelle de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) pour les pensions de retraite, visant une exonération totale. Il appelle également à des réformes structurelles concernant la loi de finances et le code des changes. L’enjeux est de taille pour les retraités. 

Lors d’une récente déclaration accordée à Express FM, Maher Ketari a suggéré un mécanisme progressif pour alléger l’IRPP sur les retraites. Et ce, avec une diminution annuelle de 20 % jusqu’à atteindre une exonération complète. Il justifie cette proposition en évoquant la nécessité de soutenir les retraités, souvent confrontés à des pensions modestes. Cette mesure, estime-t-il, pourrait améliorer leur pouvoir d’achat et refléter une plus grande équité fiscale. De son côté, la ministre des Finances a demandé le réexamen de cet article, bien que les députés l’aient déjà adopté. Ce réexamen se tiendra lors de la séance plénière du 2 décembre 2024. Zoom sur les retraites.

Critique des délais d’étude de la loi de finances 2025

En outre, Maher Ketari dénonce les délais qu’il juge insuffisants pour l’examen du PLF  2025 par l’ARP. Il appelle donc à une révision des procédures parlementaires. Car il estime que celles-ci ne permettent pas une analyse approfondie des enjeux budgétaires.

Promesses non tenues sur le code des changes

Par ailleurs, le député exprime sa déception face à l’absence de mise en œuvre des engagements pris par la ministre des Finances. Il affirme que le projet de réforme du Code des changes, qui devait être soumis à l’ARP en mars 2024, n’a toujours pas été présenté. Maher Ketari critique cette « inertie ». Ces prises de position traduisent un appel à des réformes urgentes pour répondre aux attentes des citoyens et dynamiser l’économie.

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Droits des ouvrières agricoles en Tunisie : Un bilan alarmant depuis 2015

Hayet Attar, responsable du dossier des ouvrières agricoles au Forum Tunisien pour les Droits Économiques et Sociaux (FTDS), a affirmé qu’en dépit des lois en vigueur, les ouvrières agricoles continuent de subir des conditions précaires. Depuis 2015, elles ont été impliquées dans 84 accidents de la route, causant plus de 500 blessées et 60 décès.

Lors d’un séminaire organisé dimanche par le FTDS, au siège de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Attar a évoqué le décret-loi numéro 4 de 2024. Ce texte garantit la protection et l’inclusion économique des ouvrières agricoles, mais elle a souligné les écarts entre les dispositions légales et la réalité sur le terrain.

Urgence de réformer le secteur agricole

Attar a insisté sur l’importance de restructurer le secteur agricole avec une approche intégrant des dimensions économiques et sociales. Selon elle, il est primordial de développer des politiques efficaces plutôt que de promulguer des lois difficilement applicables.

Témoignages d’une réalité douloureuse

Ce séminaire a également donné la parole à plusieurs ouvrières agricoles, qui ont partagé leurs expériences. Elles ont mis en lumière les nombreuses difficultés rencontrées au quotidien, notamment l’absence de transport sécurisé, des conditions de travail éprouvantes et une marginalisation socio-économique persistante.

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ARP : Fatma Mseddi annonce l’examen imminent du dossier des médias

La députée Fatma Mseddi a récemment exprimé son mécontentement concernant certaines pratiques médiatiques et a annoncé qu’elle mettrait bientôt le dossier des médias sur la table pour examen. Elle a souligné des problèmes liés à la déformation des faits et à la diffusion de mensonges à travers certains canaux médiatiques.

Dans une publication sur ses réseaux sociaux, Fatma Mseddi a dénoncé certaines tribunes médiatiques qu’elle accuse de recruter des individus jugés peu compétents mais physiquement attrayants. Selon elle, ces personnes analysent des publications controversées la concernant, ce qui entraîne une distorsion des faits. La députée a qualifié cette situation de « décadence morale » et a souligné les dangers d’une telle déformation dans le paysage médiatique.

De plus, Fatma Mseddi a exprimé sa déception face à l’abandon d’une initiative parlementaire qu’elle portait pour lutter contre la migration des compétences nationales. Elle estime que ceux qui ont pris cette décision ont agi dans une stratégie visant à l’empêcher de défendre adéquatement cette mesure, qu’elle considère essentielle pour la rétention des talents nationaux.

Elle  a annoncé qu’elle poursuivrait la discussion sur ces sujets, précisant qu’elle aborderait prochainement le dossier des médias de manière approfondie. Cette déclaration met en lumière la volonté de la députée d’agir face aux défis posés par certains aspects du paysage médiatique et de la gestion des compétences nationales.

 

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Controverse sur la migration des compétences : l’initiative parlementaire retirée

Le 1er décembre 2024, le député Fakhreddine Fadhloun a annoncé le retrait officiel de l’initiative parlementaire visant à lutter contre la migration des compétences tunisiennes. Cette décision fait suite à la polémique qui a secoué la scène politique et sociale du pays.  

L’initiative parlementaire, qui avait pour objectif de contrer la fuite des cerveaux, proposait notamment le remboursement d’une partie des dépenses publiques engagées pour la formation des médecins et des ingénieurs ayant quitté la Tunisie pour travailler à l’étranger. Cette proposition a rapidement enflammé le débat public, suscitant de vives critiques de la part de plusieurs secteurs de la société.

Critiques et réactions

De nombreux experts ont dénoncé cette initiative comme étant inconstitutionnelle et contraire aux principes fondamentaux du droit. Ils ont estimé que le remboursement des dépenses de l’État sur des formations universitaires ne ferait qu’aggraver la situation, et qu’une telle démarche risquait de nuire à l’avenir des jeunes Tunisiens. Ces derniers ont également pointé du doigt le manque de vision stratégique derrière cette proposition, qui, selon eux, n’aurait fait qu’exacerber les tensions sociales sans apporter de solutions concrètes.

Le retrait officiel

Face à l’ampleur de la polémique, le retrait de l’initiative a été officialisé, marquant la fin d’un projet législatif qui n’a pas réussi à trouver un consensus, ni parmi les élus ni au sein de l’opinion publique.

 

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PLF 2025 : focus sur une plateforme dédiée aux concours de recrutement

L’ARP a repris la séance plénière consacrée au PLF 2025  commune ce dimanche 1er décembre 2024, en présence de la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Namsia. Les députés discutent des propositions d’articles qu’ils souhaitent intégrer dans la loi de finances 2025.

Ils ont adopté la proposition de l’article 24, qui crée une plateforme dédiée à tous les concours de recrutement dans divers secteurs pour les titulaires de diplômes supérieurs. Cette plateforme supprime la condition d’âge pour les chômeurs de longue durée, c’est-à-dire ceux sans emploi depuis plus de 10 ans. De plus, elle leur accorde une priorité dans les programmes de recrutement de l’État. Retour sur le PLF 2025.

PLF 2025 : les députés rejettent les propositions sur les métaux précieux et le cinéma

Les parlementaires ont rejeté des propositions portant sur l’or, les métaux précieux et l’encouragement à l’investissement cinématographique. Certains députés ont également retiré leurs propres propositions lors des débats.

Le Parlement reporte l’examen du Fonds régional pour la responsabilité sociétale ( RSE)

Le Parlement a décidé de reporter l’examen de la proposition visant à créer un Fonds régional pour la responsabilité sociétale. Le ministère des Finances retravaillera la formulation de cet article avant de le soumettre à nouveau.

Le Parlement avance dans les travaux sur la loi de finances 2025

Jusqu’à présent, le Parlement a examiné 25 articles, ce qui représente environ la moitié des propositions soumises par la commission des finances.

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Ezzedine Chelbi propose un prélèvement mensuel sur les TRE 

L’ancien gouverneur de Ben Arous, Ezzedine Chelbi, a récemment suscité un débat en suggérant que les Tunisiens vivant à l’étranger devraient contribuer financièrement à l’État tunisien. Dans une publication sur sa page Facebook le 30 novembre 2024, il a exprimé son avis selon lequel la Tunisie a légitimement le droit d’instaurer un prélèvement mensuel sur les citoyens résidant à l’étranger.

Ezzedine Chelbi a proposé un prélèvement mensuel de 600 dinars pour chaque Tunisien vivant à l’étranger. Selon lui, cette somme servirait à financer les dépenses publiques et à couvrir les coûts liés aux avantages réservés aux Tunisiens expatriés. Ces avantages incluent l’accès au système FCR .

Le contexte législatif : un PLF 2025 en discussion

Cette idée est survenue alors que certains élus tunisiens ont suggéré l’introduction d’un article dans le PLF 2025. L’article en question proposait de demander à chaque jeune diplômé en médecine ou en ingénierie, ayant décidé de partir à l’étranger, de payer une somme mensuelle pendant cinq ans. Cette mesure visait à compenser l’investissement de l’État dans leur formation.

Lire aussi: Elyes Kasri: réinventer le retour des compétences, vers une nouvelle vision économique

Cependant, cette proposition a rapidement été retirée du projet, suscitant de vives réactions au sein de l’opinion publique.

Une mesure controversée : réactions et débats

Les propositions et déclarations de Ezzedine Chelbi ont généré de nombreuses discussions sur le droit de l’État. Certains estiment qu’il est légitime pour la Tunisie de demander une participation de la part de ses TRE. Notamment en raison des services dont ils bénéficient. Cette mesure a été perçue comme une charge supplémentaire pour les Tunisiens qui choisissent de partir à l’étranger.

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Mauritel sanctionné : Amende de plus de 3 millions d’euros

L’Autorité de régulation de Mauritanie (ARE) a récemment sanctionné les opérateurs télécoms, à savoir Mauritel, Mattel et Chinguitel, pour des manquements relatifs à la qualité de leurs services. Elle a infligé des amendes substantielles et des réductions de durée de licences à ces opérateurs. Ce contrôle fait suite à une mission de vérification de la qualité des services effectuée par le régulateur télécoms.

En effet, l’ARE a condamné l’opérateur Mauritel à une amende de 127,03 millions d’ouguiyas, soit plus de 3 millions d’euros, et à une réduction de deux mois de la durée de sa licence 2G en cours. Cette décision s’inscrit dans un cadre de contrôles réguliers visant à assurer une qualité optimale des services de télécommunications dans le pays.

Amendes et réductions de licences pour Mattel et Chinguitel

En plus de Mauritel, l’ARE a également sanctionné deux autres opérateurs. Mattel, filiale de Tunisie Telecom en Mauritanie, a reçu une amende similaire de 127,03 millions d’ouguiyas, accompagnée de la même réduction de licence 2G. Pour sa part,

Chinguitel devra verser pour sa part 100,2 millions d’ouguiyas au Trésor public. L’ARE a aussi modifié les licences de Chinguitel, avec une réduction de trois mois pour la licence 2G, un mois pour la licence 3G et deux mois pour la licence 4G.

Contexte des sanctions : mission de contrôle de la qualité des services

Les sanctions suivent une mission de contrôle lancée le 23 septembre 2024 par l’ARE pour vérifier la conformité des opérateurs avec les exigences de qualité de service. Cette inspection fait suite à une première mission de contrôle réalisée entre décembre 2023 et janvier 2024, afin de mesurer l’amélioration des opérateurs après la première série de sanctions.

Objectifs des sanctions : améliorer la qualité des services télécoms

L’ARE a précisé que ces sanctions visent à inciter les opérateurs à garantir des niveaux de qualité conformes aux standards internationaux. Le régulateur espère que ces mesures encourageront les entreprises à améliorer continuellement leurs services pour répondre aux attentes des utilisateurs et respecter les exigences du marché.

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Suicide d’un enseignant : l’urgence d’une réponse face au harcèlement

Le drame du suicide de Fadhel Jalloul, enseignant au collège Ibn Charaf à Chebba, a provoqué une onde de choc. Ce dernier s’est immolé par le feu le mercredi 27 novembre 2024, avant de succomber à ses blessures le lendemain. Selon des sources syndicales, il aurait été victime d’une campagne de harcèlement orchestrée par des élèves extérieurs à son établissement. L’absence de mesures de protection par l’administration a été également pointée du doigt.

La députée Fatma Mseddi a réagi à cette tragédie par une publication sur les réseaux sociaux. Elle a souligné que cet incident met en lumière une grave crise éducative et humaine. « Le suicide de cet enseignant, suite à une campagne de harcèlement, nous oblige à réfléchir aux causes profondes de cette rupture entre éducation et enseignement », a-t-elle déclaré.

Un appel à une législation contre l’intimidation de l’enseignant

Fatma Mseddi a également annoncé son intention de proposer un projet de loi visant à lutter contre le harcèlement et l’intimidation en milieu scolaire. « Il est impératif de mettre fin à de tels actes criminels. Ce drame exige une réponse radicale », a-t-elle ajouté.

L’urgence de mesures concrètes

Le décès de Fadhel Jalloul rappelle l’importance d’instaurer des mécanismes de prévention et de protection au sein des établissements scolaires. L’absence de réaction de l’administration face à la campagne de harcèlement a mis en évidence des failles majeures dans la gestion de ces situations critiques.

Ce drame constitue un signal d’alarme pour la communauté éducative et la société dans son ensemble. Une action législative et des initiatives de sensibilisation s’imposent pour protéger les enseignants et les élèves contre toute forme de violence ou de harcèlement.

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La BCT maintient son taux directeur : Aram Belhadj réagit

Le Dr Aram Belhadj, économiste, a réagi à la décision de la Banque centrale de Tunisie (BCT) de maintenir son taux directeur à 8%. Selon lui, cette décision envoie un message clair aux autorités tunisiennes, en particulier au gouvernement. Dans un post publié le jeudi 28 novembre 2024, il a expliqué que cette politique monétaire met en évidence l’importance de lutter contre l’inflation, au détriment d’autres priorités économiques telles que la croissance ou l’emploi.

La BCT a choisi de ne pas modifier son taux, malgré les pressions sur l’économie. « Les risques inflationnistes demeurent élevés, et la Banque centrale refuse de baisser son taux directeur à tout prix », a déclaré Aram Belhadj. Selon lui, la lutte contre l’inflation reste l’objectif principal de la BCT, et les questions liées à l’investissement ou au chômage ne font pas partie de ses priorités ni de ses compétences.

Une invitation à l’action pour le gouvernement

L’économiste a mis en garde : « Les parties prenantes, notamment le gouvernement, doivent prendre leurs responsabilités et engager les réformes nécessaires ». Selon lui, c’est à l’exécutif d’agir pour améliorer la situation économique, et non à la BCT, dont le rôle est strictement lié à la stabilité monétaire.

Contexte politique : un amendement controversé
Cette décision intervient dans un contexte politique tendu. En effet, un groupe de 27 élus a proposé un amendement de la loi régissant la BCT, visant à remettre en cause son indépendance. Ce projet, qui prévoit de conférer à la BCT de nouveaux rôles tout en réduisant son autonomie, a suscité de vives discussions et alimenté les débats sur la gouvernance économique du pays.

Ainsi, alors que la Banque centrale maintient une position ferme face aux risques inflationnistes, la question de l’indépendance de l’institution et des réformes économiques reste au cœur des préoccupations politiques et économiques de la Tunisie.

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Renforcement de la coopération Tunisie – BERD : projets clés pour 2025

Le vice-président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Matteo Patrone, a exprimé la volonté de son institution de renforcer la coopération avec la Tunisie dans les prochains mois. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des priorités de la BERD pour soutenir les objectifs de développement économique et social de la Tunisie.

La rencontre, tenue le jeudi 28 novembre, a permis d’évaluer l’évolution des relations de coopération entre la BERD et la Tunisie au cours de la dernière période. En présence de Mark Davis, le nouveau directeur principal chargé de la partie méridionale et orientale du bassin méditerranéen (SEMED), les discussions ont porté sur des projets financiers et techniques pour 2025.

Projets stratégiques pour la Tunisie

Les discussions ont également couvert plusieurs secteurs vitaux pour l’économie tunisienne, notamment les :

  • Transports terrestre et ferroviaire;
  • Phosphates et dérivés;
  • Énergies renouvelables;
  • Gestion de l’eau;
  • Soutien au secteur privé.

Ces projets devraient non seulement renforcer l’infrastructure de la Tunisie. Mais aussi offrir des retombées sociales et économiques importantes pour le pays.

Réformes pour une économie solide et diversifiée

En effet, Samir Abdelhafidh, le ministre de l’Économie, a souligné la dynamique actuelle des réformes en cours en Tunisie. L’objectif étant de bâtir une économie plus robuste et diversifiée, tout en renforçant le rôle social de l’État. Il a également évoqué les mesures prises pour accélérer la réalisation des projets en cours et améliorer le climat des affaires et des investissements en Tunisie.

Visite de la délégation de la BERD en Tunisie : du 25 au 29 novembre

Par ailleurs, du 25 au 29 novembre 2024, une délégation de la BERD, conduite par Matteo Patrone, effectue une visite en Tunisie. Et ce, pour soutenir les efforts du gouvernement tunisien dans le développement de secteurs stratégiques comme l’énergie et la digitalisation. Cette visite marque une étape clé dans le partenariat entre les deux parties.

Mémorandum d’entente pour le secteur des phosphates

En outre, un mémorandum d’entente a été signé le 25 novembre entre le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie et la BERD. Ce document vise à soutenir la production de phosphate et de ses dérivés, tout en valorisant le phosphogypse. Ce projet stratégique devrait promouvoir une activité vitale pour l’économie tunisienne et améliorer la gestion de ses ressources naturelles.

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