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La Roumanie et la Bulgarie devraient rejoindre l’espace Schengen en janvier 2025

L’espace Schengen de libre circulation sera élargi à partir de janvier 2025, avec deux nouveaux pays: la Roumanie et la Bulgarie. Ils deviendront enfin membres à part entière de l’espace après plusieurs années d’attente. Les deux pays avaient intégré, en mars 2024, l’espace Schengen au niveau maritime et aérien. La levée des contrôles aux frontières terrestres est le dernier obstacle et le vote aura lieu le 11 décembre 2024 par le Conseil européen. Avec cette inclusion, la zone de libre circulation s’étendra à 4,5 millions de km2 et comptera une population de 450 millions d’habitants résidents dans 29 pays.

Les deux nations sont devenues membres de l’Union européenne en 2007. Quatre années plus tard, elles ont entamé des négociations pour rejoindre l’espace Schengen, mais sans succès. La Roumaine estime ses pertes financières annuelles à cause de l’exclusion actuelle de 10 milliards d’euros. Quant à la Bulgarie, ses pertes sont d’un milliard d’euros. Dorénavant, les citoyens roumains et bulgares pourront bénéficier des avantages de Schengen, ce qui pourrait créer des flux migratoires internes dans le Vieux Continent.

En termes de tourisme, c’est un coup de pouce important. Le commerce sera stimulé et l’intégration économique plus effective. Pour rappel, depuis le 1eravril 2024, les deux pays émettent des visas Schengen C, ceux d’une durée maximale de 90 jours sur une période de 180 jours. Une nouvelle piste pour les Tunisiens qui étudient dans ces deux pays, et qui sont nombreux, ou pour ceux qui veulent faire du tourisme en Europe mais qui ne veulent pas passer par les ambassades classiques.

 

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Le Rwanda promeut son tourisme écologique dans les grands prix de Formule 1

Le Rwanda continue à chercher des niches pour promouvoir son tourisme. Nous nous rappelons tous comment il a mis le slogan “Visit Rwanda” sur les manches d’Arsenal et du PSG. Le parrainage de l’équipe parisienne a coïncidé avec la saison durant laquelle elle a atteint la finale de la Ligue des champions, ce qui a boosté significativement l’image du pays.

“Visit Rwanda” a été observé le weekend dernier au Grand Prix de Formule 1 du Qatar 2024. Situé dans la FanZone F1, un stand a été installé pour mettre en avant la culture vibrante du Rwanda, son hospitalité chaleureuse et ses beaux paysages. L’occasion a servi aussi pour mettre en lumière les prochains FIA Awards 2024, l’événement annuel organisé par la Fédération internationale de l’automobile qui se tiendra à Kigali en décembre prochain. Les fans de Formule 1 pourront bénéficier de forfaits de voyage exclusifs et d’expériences conçues spécialement pour ce rendez-vous.

Les visiteurs du stand ont pu déguster du café rwandais de première qualité et découvrir des attractions telles que le trekking des gorilles de montagne, les écolodges de luxe et l’engagement du pays en faveur du tourisme durable. La délégation rwandaise était composée des représentants de RwandAir, l’ambassade du Rwanda au Qatar, ainsi que de la Rwanda Motor sport Federation, qui a fait la promotion du tourisme et des opportunités d’investissement au Rwanda.

Certes, les liens économiques entre Doha et Kigali sont tellement solides qu’une telle présence n’est pas une surprise. Toutefois, la stratégie de promotion du pays est excellente. Si nous voulons attirer une clientèle haut de gamme, il faut investir dans de tels événements fréquentés par les cibles recherchées. Nous avons une enveloppe de promotion du tourisme de plus de 55 Mtnd, et nous pensons qu’y consacrer une partie pour être présent dans quelques événements d’envergure pourrait donner une valeur ajoutée. 

 

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Dette: près de 3 054 Mtnd de remboursements pour décembre 2024

Bien que nous soyons encore en phase de vote du projet de loi de finances 2025, le ministère des Finances a un mois de décembre exceptionnellement encombré. Il y a six échéances de BTCT à rembourser pour une valeur totale de 2 447 Mtnd, à savoir:

– BTCT 52 semaines 06/12/2024: 10 Mtnd

– BTCT 26 semaines 10/12/2024: 145 Mtnd

– BTCT 52 semaines 13/12/2024: 1 260 Mtnd

– BTCT 52 semaines 18/12/2024: 4 Mtnd

– BTCT 26 semaines 18/12/2024: 1 000 Mtnd

– BTCT 13 semaines 30/12/2024: 28 Mtnd

Le Trésor a déjà programmé une adjudication de BTA le 10 décembre pour un montant de 1 260 Mtnd, la première grande échéance du mois. Cette fois, l’idée est d’alléger le calendrier de 2025 et passer à une maturité de remboursement à long terme. C’est probablement alléchant pour les établissements financiers qui peuvent placer à long terme à des taux élevés. Par ailleurs, nous n’avons pas idée si les sommes collectées grâce à la quatrième tranche de l’emprunt national serviraient à payer les BTCT du 18 décembre ou il y aura une autre adjudication de taille comparable.

Il reste également à préciser qu’il y aura le remboursement de 500 Mtnd au titre de l’avance obtenue auprès de la BCT en 2020, ce qui porte les remboursements de décembre à 2 947 Mtnd.

Par contre, le front de la dette extérieure est calme, avec seulement une tranche de 34 MUSD au profit de l’Afreximbank, soit environ 107 Mtnd. Le coût total serait donc de 3 054 Mtnd.

La mission est, encore une fois, ardue mais il n’y a aucun doute sur la capacité de remboursement du souverain. Reste seulement que cela mettra de la pression sur les autres chapitres de dépenses, et ils sont nombreux.

 

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Pourquoi la réduction de l’IRPP des retraités a été avortée?

L’ARP a décidé d’annuler son vote du dimanche 1er décembre 2024 concernant une exonération progressive des pensions de retraites de l’impôt sur le revenu (IRPP). La bonne nouvelle n’a duré qu’une soirée pour les quelques 1,2 million de retraités. Il paraît que les techniciens du ministère des Finances ont mené une large campagne entre les deux votes pour convaincre les députés des problématiques que pourraient causer une telle mesure totalement inattendue.

Il est bien connu que l’IRPP est la principale source de recettes pour l’Etat. En 2025, les estimations sont de 8,728 MTND. La révision du tableau de l’impôt sur les revenus des personnes physiques va coûter vers les 600 MTND pour l’Etat. Un second coup qui coûterait vers les 902 MTND serait insoutenable pour un budget déjà en équilibre fragile. Déjà, les pensions et rentes viagères bénéficient d’une déduction forfaitaire de 25 % pour le calcul du revenu net.

Fragilités

Nous n’avons pas les rapports de la mission de la sécurité sociale pour 2025. Nous allons donc nous référer à ceux de 2024, qui ne seraient pas très différents. Les caisses sociales affichent déjà des chiffres en demi-teinte. Le ratio pensions/cotisations est estimé à 162,1 % pour 2025 et 162,8 % en 2026 pour la CNSS. En ce qui concerne la CNRPS, ces taux sont respectivement de 106,2% et 106,6 %.

Pour la CNSS, le taux de couverture sociale s’élève à 62,07 % pour les hommes et 25,49 % seulement pour les femmes. Ce qui témoigne d’un manque à gagner important pour le caisse. La CNSS a un taux de recouvrement de 92 % pour les assurés sociaux du régime non agricole; alors qu’il est que 53 % pour ceux qui travaillent dans l’agriculture.

Les caisses sociales affichent déjà des chiffres en demi-teinte. Le ratio pensions/cotisations est estimé à 162,1 % pour 2025 et 162,8 % en 2026 pour la CNSS. En ce qui concerne la CNRPS, ces taux sont respectivement de 106,2% et 106,6 %.

Mais les deux caisses n’ont pas que les pensions à supporter. Elles ont des prestations familiales à assurer pour les actifs aussi. Ce qui explique l’insuffisance des cotisations en dépit de leur taille. Si nous prenons les statistiques des comptes de la Nation, les cotisations sociales sont de l’ordre de 15 184 MTND en 2022, une somme qui ne peut être qualifiée d’importante.

Cela explique les mesures prises par l’Etat ces derniers mois afin d’améliorer la liquidité de la CNSS. Il y a le 1 % qui sera alloué au Fonds d’assurance de perte d’emploi pour raisons économiques. La récente et la prochaine revalorisation du SMIG ont un impact immédiat sur les montants que paient les assurés sociaux au titre de leurs cotisations trimestrielles.

Il y a aussi l’amnistie sociale qui devrait améliorer les recettes. La dernière amnistie sociale de 2022 avait permis d’encaisser 545 MTND sur un encours d’impayés estimé à 6 265 MTND. Les montants qui ont été rééchelonnés ont totalisé 1 445 MTND et 74 566 assurés sociaux en ont bénéficié.

Cela explique les mesures prises par l’Etat ces derniers mois afin d’améliorer la liquidité de la CNSS. Il y a le 1 % qui sera alloué au Fonds d’assurance de perte d’emploi pour raisons économiques.

Que des options difficiles

Si le texte avait été préservé, l’Etat aurait deux choix. Le premier serait de prendre des mesures qui touchent au régime actuel, comme l’augmentation de l’âge au départ à la retraite, de sorte à réduire le nombre de bénéficiaires de pensions. Et pour améliorer les recettes, la révision des taux de cotisation aurait été prise en 2026. Autrement, les comptes des deux caisses sociales, la CNRPS en particulier, pourraient afficher de graves déficits que l’Etat finirait par prendre en charge. Cela va augmenter encore le coût de l’emploi et va légitimiser, en quelque sorte, le travail non déclaré.

Le second serait la réduction des dépenses publiques d’un tel montant, qui ne pourrait être grignoté que sur l’investissement ou les subventions. Dans les deux cas, c’est une mesure qui toucherait au rôle de l’Etat en tant que principal agent économique.

Ainsi, du point de vue pratique, il était impossible de laisser une telle mesure passer. Toutefois, il faudra bien tenir compte de la déception des retraités. Revaloriser les pensions est une demande légitime, notamment avec les retraites desservies aujourd’hui. Il faut se mettre d’accord sur la manière de l’effectuer sans porter atteinte aux équilibres budgétaires ou macroéconomiques.

… Ainsi, du point de vue pratique, il était impossible de laisser une telle mesure passer. Toutefois, il faudra bien tenir compte de la déception des retraités.

La leçon à retenir c’est qu’il faut un minimum de coopération entre la fonction législative, par ses deux chambres, et le gouvernement pour éviter un tel va-et-vient. Les représentants du peuple tentent de donner un aspect social à la loi des finances et c’est leur droit. Alors que l’Etat cherche à assurer un minimum d’équilibre. Il faut se mettre d’accord sur les grandes manouvres et les objectifs et les moyens à mettre en œuvre pour les atteindre.

Autrement, toutes les parties prenantes à ces yoyo législatifs perdraient en crédibilité.

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L’actif net des OPCVM atteint un record historique

À un mois de la fin de l’année et en période de souscription de la dernière tranche de l’emprunt national 2024, les OPCVM confirment qu’ils méritent le titre de produit financier de l’année.

Au cours du mois de novembre, et comme nous l’avons prévu le mois dernier, l’actif total a encore progressé de 189,8 MTND par rapport à fin octobre pour atteindre 7 044 MTND, une première dans l’histoire du secteur. Les véhicules obligataires ont drainé 168,4 MTND, affichant un actif net global de 6 86,3 MTND, également un pic historique. Les fonds mixtes, composés généralement de titres de créance, ont également collecté 21,7 MTND sur la même période, ce qui a permis à l’actif net d’atteindre 941,7 MTND. Enfin, les fonds actions ont légèrement reculé de 0,3 MTND (actif net total de 16 MTND).

Depuis le début de l’année, l’évolution globale s’est élevée à 1 256,6 MTND, dont 1 179,8 MTND provenant des OPCVM obligataires et 74,6 MTND de ceux mixtes.

Ces chiffres sont de bon augure pour l’emprunt national. En 2025, avec le rythme que compte adopter le Trésor et les signes d’un maintien du taux directeur, les gestionnaires pourront se frotter les mains. Nous réitérons notre conseil: si vous voulez diversifier votre épargne tout en restant liquide, il est difficile de trouver mieux actuellement.

 

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La BTK émet un emprunt obligataire de 25 Mtnd exclusivement à taux variable

Le conseil d’administration de la BTK vient de fixer les modalités de son nouvel emprunt obligataire BTK 2024-1. La banque envisage de mobiliser 25 Mtnd qui serviront, entre autres, à améliorer sa gestion actif-passif et à diversifier son offre de produits et services.

Pour cette émission, le conseil d’administration de l’établissement se repose sur l’autorisation de l’Assemblée générale des actionnaires, tenue le 16 octobre 2023, qui l’a autorisé à émettre jusqu’à 150 Mtnd en 2023-2024. 

Les souscripteurs ont une seule catégorie d’obligations, ayant une maturité de 5 ans et exclusivement au taux variable de TMM + 2,50% brut l’an. Le remboursement sera effectué par un amortissement annuel constant qui commencera dès la première année. Les intérêts et le remboursement du capital seront payés, à terme échu, le 15 janvier de chaque année.

Les souscriptions à cet emprunt seront ouvertes le 18 décembre 2024 et clôturées, au plus, tard, le 15 janvier 2025. Elles peuvent être clôturées, sans préavis, dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit. À noter que l’ouverture des souscriptions reste tributaire de la publication par l’agence de notation Fitch Ratings sur son site de la notation définitive de l’emprunt. Le 7 octobre dernier, l’agence a attribué le rating B (tun) avec une perspective d’évolution stable, et B (tun) pour la notation à court terme. À titre provisoire, Fitch Rating a accordé la note B (EXP) (tun) à l’émission envisagée, en attendant sa confirmation finale.

Ce qui est remarquable dans cette émission, c’est l’absence d’un taux fixe. La BTK ne compte prendre aucun risque de taux car sur la durée de vie de l’obligation, il y aura bien un nouveau cycle pour la politique monétaire. Ceux qui tablent sur une hausse des taux, bien que cela soit très peu probable à court et moyen terme, ou ceux qui veulent s’assurer une marge fixe par rapport au marché ont une belle opportunité à saisir.

 

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Six rendez-vous fiscaux en décembre 2024

L’agenda fiscal pour le dernier mois de l’année contient six dates. Les comptables et les financiers auront du pain sur la planche avant d’aller se reposer.

Le premier rendez-vous est le jeudi 5 décembre. Il s’agit du dernier pour s’acquitter de ses obligations d’impôts sur les revenus sous la forme de traitements, salaires et de pensions et rentes viagères de source tunisienne ou étrangère.

Le lundi 16 décembre est le dernier délai pour la déclaration mensuelle pour les personnes physiques.

Le vendredi 20 décembre est le deadline pour le dépôt des déclarations mensuelles pour les personnes morales qui utilisent la télédéclaration.

Le mercredi 25 décembre correspond à la date limite pour le paiement du troisième et dernier acompte provisionnel pour les personnes physiques soumises à l’impôt sur le revenu et exerçant une activité non commerciale ainsi que celles soumises au régime réel et exerçant une activité commerciale, industrielle ou de prestation de services. Cet acompte équivaut à 30% de l’impôt de l’exercice précédent.

Le lundi 30 décembre est le deadline pour le dépôt des déclarations mensuelles pour les personnes morales qui n’utilisent pas la télédéclaration. Le même jour est également le dernier délai pour le paiement du dernier acompte prévisionnel pour les personnes morales. 

Décembre sera donc une opportunité pour l’État de collecter une belle recette pour faire face à des dépenses élevées. Durant les trois dernières années, ce mois a enregistré la plus forte rentrée d’argent, atteignant 3 655 Mtnd en décembre 2023. 

 

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La France paie cher son chaos politique

La crise politique qui secoue la France depuis des mois s’est répercutée sur les marchés financiers. Les coûts d’emprunt du pays atteignent le même niveau que ceux de la Grèce, criblée de dettes, pour la première fois dans l’histoire.

Le spread entre les rendements des obligations d’État françaises à 10 ans et leurs homologues grecques a été réduit à zéro jeudi 28 novembre. Le rendement de l’obligation française à 10 ans s’élevait à 3,0010 %. Tandis que celui de la même obligation grecque s’élevait à 3,030 %.

Un budget 2025 controversé

Le fait que les investisseurs exigent le même taux d’intérêt pour la dette française que pour celle de la Grèce montre l’ampleur des inquiétudes suscitées par les troubles politiques dans l’Hexagone. Le gouvernement, dirigé par le Premier ministre Michel Barnier, s’efforce d’obtenir un soutien pour son budget 2025 qui vise à réduire les dépenses et à augmenter les impôts afin de limiter le déficit budgétaire béant.

Dans l’état actuel des choses, l’alliance de gauche du Nouveau Front populaire a déclaré qu’elle déposerait une motion de censure contre le gouvernement si Barnier tentait de faire passer en force le budget, qui prévoit 60 milliards d’euros de hausses d’impôts et de réductions des dépenses.

Le Rassemblement national, parti d’extrême droite, a menacé de soutenir la gauche lors du vote de défiance, ce qui entraînerait la chute du gouvernement et plongerait la France dans une nouvelle incertitude politique et économique.

Les politiciens doivent agir

De nouvelles élections ne pourront avoir lieu qu’en juin prochain, douze mois après les dernières élections législatives qui ont vu l’extrême-gauche et l’extrême-droite obtenir de bons résultats au premier et au second tour, sans toutefois parvenir à remporter la majorité des sièges. À la suite de ces élections, le président Emmanuel Macron a confié au conservateur Barnier la responsabilité de former un gouvernement minoritaire.

Les investisseurs obligataires considéraient la dette française comme aussi risquée que celle de la Grèce, ce qui constituait une évolution inquiétante. Pourtant, tous les opérateurs savent bien que la France n’est pas la Grèce. Elle a une économie, une situation de l’emploi, une activité et une attractivité. Les bouleversements politiques vont inévitablement provoquer des vagues dans l’investissement, mais ils pourraient inciter les législateurs français à agir. La douleur du marché obligataire pourrait inciter les dirigeants à remédier aux bouleversements politiques.

Le déficit budgétaire de la France devrait s’élever à 6,1 % en 2024 et sa dette publique dépasser 110 % du PIB en 2023. Sachant que les pays de l’UE sont tenus de maintenir leur déficit budgétaire à moins de 3 % du produit intérieur brut et leur dette publique à moins de 60 % du PIB.

Quant à la Grèce, elle devrait connaître une croissance de 2,1 % en 2024, selon la Commission européenne. Son ratio dette publique/PIB a diminué ces dernières années et devrait atteindre 153,1 % en 2024, avant de retomber à 146,8 % en 2025 et à 142,7 % en 2026. Il y a donc une différence. Toutefois, l’effet d’une chute de la France n’a rien à voir avec celle de la Grèce.

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Startups: le Maroc vise deux licornes et dix gazelles d’ici à 2030

Le Maroc semble avoir de grandes ambitions en matière de startups. L’initiative Maroc Digital 2030 dispose d’un budget d’environ 1 milliard d’euros pour soutenir les startups au cours de leur développement, soit en leur fournissant des fonds, en les aidant à se développer au niveau régional et international, ainsi qu’en attirant des investissements étrangers. L’objectif est de faire entrer, au moins, deux startups marocaines dans le «club des licornes» d’ici à 2030. Le marché marocain est étroit pour créer de telles structures, mais la solution est africaine.

Le royaume aurait une chance de surmonter ce problème si les startups étendent leurs activités au reste du continent. Les chiffres officiels du nombre de startups au Maroc les estiment à 380, et ce nombre devrait être multiplié par huit d’ici à la fin de la décennie, passant d’environ 1 000 startups en 2026 à 3 000 en 2030, y compris la création d’une ou de deux «licornes», évaluées à plus d’un milliard d’euros, et de 10 «gazelles», évaluées à plus d’un demi-million d’euros. Cela implique une augmentation du financement de 2 milliards de dirhams en 2022 à 7 milliards en 2026.

Le Maroc cherche à contrer les inconvénients en proposant des objectifs concrets dans sa stratégie Digital 2030. En ce qui concerne les exportations numériques, le pays vise 40 milliards de dirhams d’ici à 2030. Pour parvenir à cette croissance, des encouragements en faveur de l’expansion des secteurs à forte valeur ajoutée, tels que les entreprises technologiques et l’intégration de l’intelligence artificielle (IA), devraient faire l’affaire. De même, les revenus de l’externalisation devraient à eux seuls passer de 25 milliards de dirhams en 2026 à 40 milliards de dirhams en 2030.

Il s’agit d’un investissement dans l’avenir du Maroc, et pas seulement en termes économiques, puisqu’il permettrait également de créer des emplois pour les jeunes et d’encourager les investissements étrangers. Au-delà du prestige de l’appartenance au « club des licornes », le succès des startups est une nécessité stratégique pour positionner le Royaume comme un acteur majeur en Afrique et dans le monde.

 

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L’entretien de recrutement interactif avec l’IA deviendra la norme en 2025

Postuler à des emplois fait partie de la routine de la majorité absolue de la jeunesse tunisienne. Mais parler à un recruteur interactif doté d’une IA au téléphone ne l’est pas. Les évolutions technologiques font que cela pourrait bientôt être le cas. Déjà, une bonne partie l’ont certainement observé lorsqu’ils postulent sur LinkedIn. Vous remplissez un formulaire en ligne et vous vous trouvez rapidement au téléphone avec une voix qui se décrit comme un recruteur virtuel.

L’IA dans le recrutement est un phénomène relativement nouveau et les entreprises l’utilisent à des degrés divers allant des entretiens auto-enregistrés à l’évaluation des réponses des candidats aux questions. Rares sont ceux qui ont adopté des outils capables de mener des entretiens vidéo réactifs en temps réel, bien qu’ils soient techniquement possibles. Progressivement, les entretiens interactifs avec l’IA deviendront la nouvelle norme d’ici à 2025. Il suffit que les recruteurs l’adoptent et commencent à le mettre en œuvre. Il ne s’agit pas d’un phénomène qui se produira dans plusieurs années, mais probablement dans quelques mois.

L’utilisation de l’IA dans le processus d’entretien présente des avantages pour les entreprises et les candidats. Lors des entretiens de sélection, l’IA peut être utile pour éliminer les candidats qui ne sont manifestement pas qualifiés. Cette pratique peut aussi, paradoxalement, ramener de «l’humain» dans les ressources humaines, en permettant aux candidats d’interagir et de s’exprimer en leur nom propre au lieu d’être simplement jugés et potentiellement rejetés sur la base de leur CV et de leur lettre de motivation.

La principale préoccupation est de ne pas savoir ce que l’IA est censée détecter. Elle peut être adaptée pour détecter n’importe quoi, de la clarté de la communication d’un candidat à son apparence physique, en passant par ses antécédents. Dans les ressources humaines, il est essentiel d’éliminer les préjugés. Dans un entretien interactif avec l’IA, il y a beaucoup plus d’incertitude. Il y aura des erreurs, du bon et du mauvais, c’est certain.

 

 

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L’actif de l’État lui rapporterait 3 686 Mtnd en 2025

Le domaine de l’État devrait générer des recettes considérables en 2025. Les redevances, loyers et autres produits atteindraient 1 952 Mtnd, dont 1 845 Mtnd de redevances et 72 Mtnd de loyers. Il y a aussi le dividende perçu sur les entreprises publiques qui serait de 1 497 Mtnd et les intérêts dégagés sur les différents comptes estimés à 150 Mtnd. La part des participations de l’État dans les différentes entreprises serait de 87 Mtnd, dont 22,500 Mtnd provenant de sociétés pétrolières et 64,500 Mtnd de sociétés non pétrolières.

En tout, le domaine public rapporterait 3 686 Mtnd l’année prochaine. La gestion de l’État n’est donc pas aussi mauvaise qu’on le pense et les entreprises publiques ne sont pas toutes en difficulté. Elle peut s’améliorer et espérer atteindre un équilibre global à condition que des efforts soient fournis.

Ce qui manque, c’est un peu d’audace dans l’utilisation de ces ressources, de sorte à mieux les intégrer dans la production. Il y a quelques initiatives actuellement pour utiliser des propriétés de l’État par les entreprises communautaires. Il est encore tôt pour juger l’efficacité de cette approche, mais nous pensons que les partenariats public-privé seraient plus rentables. Cet actif n’est autre que l’un des moyens disponibles à l’exécutif pour relancer l’économie, notamment dans les zones où les investissements manquent, sans décaisser le moindre dinar.

Pour le faire, il faut placer les bonnes compétences techniques et managériales, qui sont déjà là, en leur donnant une marge réelle de liberté pour prendre des décisions. La fonction “État actionnaire” n’est pas toujours bien assurée, car les intervenants sont multiples et sont dispersés dans les différentes administrations. C’est l’une des réformes les plus urgentes.

 

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Le régime forfaitaire devrait générer des recettes fiscales de 119 Mtnd en 2025

Le ministère des Finances a fourni des efforts considérables durant les dernières années pour réduire la base des contribuables qui bénéficient du régime forfaitaire. Ce système généreux permet aux artisans ou à ceux qui réalisent des petits chiffres d’affaires de bénéficier d’une fiscalité légère, en payant une somme fixée d’avance qui les libère de toute obligation future.

Concrètement, ces professionnels peuvent fonctionner parfaitement loin des circuits officiels, réalisant l’essentiel de leurs ventes hors circuit, en liquide. D’ailleurs, entre autres, ces entreprises doivent être non importatrices et non soumises à la TVA. Il leur est possible de s’approvisionner auprès des fournisseurs qui ne déclarent rien et qui n’utilisent que du cash dans leurs transactions pour effacer toute traçabilité et échapper à toute vérification. En même temps, la force de frappe de l’administration monte rapidement avec une digitalisation accrue, ce qui pousse un nombre croissant de contribuables à passer au régime réel. Cela a fait que les recettes fiscales générées par les forfaitaires ne cessent de progresser. Et après avoir dépassé pour la première fois le seuil de 100 Mtnd en 2022, elles seraient de 119 Mtnd pour 2025.

Le défi des prochaines années est de contrôler les bénéficiaires du statut d’autoentrepreneur. Maintenant, un bon nombre va y adhérer, mais tout le monde aura le réflexe de rester en dessous des 75 000 Tnd de chiffre d’affaires. Dans quelques années, nous pensons que ce problème va se poser et ferait l’objet de larges débats. Nous y reviendrons.

 

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Etihad Airways desservira Tunis dès 2025

La compagnie aérienne Etihad Airways, basée à Abu Dhabi, a annoncé cette semaine son intention de lancer de nouvelles liaisons en 2025. Tunis figure parmi ces nouvelles destinations. C’est une bonne nouvelle pour nous, augmentant la connectivité mondiale de la Tunisie à un pays clé du Moyen-Orient. De plus, cela va améliorer la disponibilité et la qualité des correspondances indirectes pour atteindre de nouvelles villes. Pour le secteur touristique, c’est une nouvelle fenêtre de tir qui s’ouvre. Idem pour la diaspora tunisienne, aux Emirats arabes unis ou ailleurs, pour joindre plus facilement leur patrie.

La liste comprend aussi un premier vol direct sans escale avec Atlanta à partir de juillet 2025, marquant ainsi une expansion majeure de son réseau américain. Elle deviendra ainsi le seul transporteur des Émirats arabes unis à offrir cette connectivité. Actuellement, c’est Qatar Airways qui dessert cette destination. Nous trouvons aussi dans la liste Tbilissi, Hong Kong, Alger, Chiang Mai, Hanoi, Krabi, Phnom Penh, Taipei et Medan.

En octobre 2024, le nombre de passagers d’Etihad sur 12 mois consécutifs atteindra près de 18 millions, ce qui représente une augmentation de près de 80% sur deux ans. C’est une nouvelle grande compagnie qui s’ajoute à celles qui desservent la Tunisie. Les travaux d’agrandissement de l’aéroport Tunis-Carthage urgent si nous voulons préserver et monétiser ces liaisons. 

 

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L’effectif public autorisé passera à 663 757 agents en 2025

Le fait que l’État ne recrute plus est bien connu. Les recrutements sont bien concentrés dans quelques segments prioritaires, comme la santé avec les nouveaux résidents et les diplômés des écoles spécialisées. Mais il semble que ce ne soit pas tout à fait le cas pour l’année 2025. 

Alors que le nombre autorisé du personnel des ministères, y compris leurs services centraux et régionaux et des établissements publics dont les budgets sont rattachés pour ordre au budget de l’État pour l’année 2024, était de 656 961 agents, ce chiffre passera à 663 757 l’année prochaine. C’est une petite hausse nette de 6 796 personnes, mais significative. 

Il y a, en quelque sorte, un renversement de tendance. Il y aura une hausse dans l’effectif du ministère de la Défense nationale (+2 262 agents pour atteindre un effectif total de 103 678 personnes), du ministère de l’Éducation (+ 1 948 agents pour atteindre un total de 204 574 personnes) et dans l’effectif non réparti qui a doublé pour passer à 12 000 agents. 

En tout, les missions qui sont impliquées directement dans les services vitaux, à savoir l’Intérieur, la Défense, l’Éducation et la Santé accaparent 485 875 fonctionnaires, soit 73,2% de l’effectif total. C’est pour cette raison que réduire le nombre total touchera directement à la qualité d’un service public déjà critiqué. Cela ne peut se faire que progressivement et dans des limites.  

Toutefois, il ne s’agit que d’un plafond pour le nombre autorisé, et qui ne sera pas nécessairement atteint. Idem pour l’exercice en cours. Nous n’avons pas idée sur l’effectif final, ce qui fait que la cohérence de notre analyse reste tributaire des statistiques réelles.

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L’Ethiopie réussit deux révisions du FMI en 3 mois

Une équipe du Fonds monétaire international et le gouvernement éthiopien sont parvenus à un accord sur la deuxième revue du programme de financement de 3,4 milliards de dollars du pays. Le pays d’Afrique de l’Est a obtenu ce programme en juillet dernier, quelques heures après avoir suivi les principales recommandations du FMI. À l’issue de cet examen positif, l’Éthiopie aura accès à un décaissement d’environ 251 millions de dollars.

Le programme de réforme économique approuvé par Addis-Abeba, qui comprend la transition vers un taux de change purement déterminé par le marché, avance de manière satisfaisante selon le communiqué de l’institution financière multilatérale. La stabilité macroéconomique est soutenue par une politique prudente, ce qui a permis d’observer un impact modéré du nouveau système de change sur l’inflation. De plus, les indicateurs de croissance économique future semblent prometteurs.

La première révision du programme, qui s’est concentrée sur des aspects tels que les réserves de change et la dette extérieure, a été convenue avec les services en septembre et approuvée par le conseil le mois dernier. Après cette cadence exceptionnelle de révisions, le FMI passera à un calendrier de révision de six mois.

L’Ethiopie a bien réussi à sortir de la crise après son défaut de paiement de 2023. Pour rappel, le pays avait volontairement choisi de ne pas payer 33 millions de dollars d’intérêts sur une obligation souveraine internationale pas par manque de liquidité, mais plutôt par souci de traiter tous les créanciers de la même façon. Elle a voulu renégocier sa dette dans le cadre commun du G20 et elle a eu gain de cause. Parfois, il faut avoir de l’audace pour gérer ses trous budgétaires.

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Plus de 12 milliards de dinars de recettes de TVA en 2025

La TVA restera la première source de recette pour l’Etat en 2025. Selon le projet de la Loi des Finances actuellement en débat, la taxe sur la valeur ajoutée rapportera 12 028 MTND l’année prochaine, dont 5 488 MTND régime importation et 6 540 MTND régime intérieur. Ces chiffres confirment trois réalités.

La première est que la consommation locale est non seulement un moteur de croissance, mais également une source de premier plan pour l’Etat. Elle est facile à récupérer, ce qui renforce son attractivité et, surtout, son utilité pour les finances publiques. C’est pour cette raison que le Ministère des Finances est réticent dans l’accord de l’avantage de la suspension de la TVA. Il ne le fait que lorsque les résultats d’une telle mesure booste réellement un secteur ou a des retombées sociales.

La seconde est que les importations, sous ses différentes formes, sont importantes. Certes, elles consomment des devises, mais en contrepartie créent de l’emploi dans le commerce et les services et génèrent de la TVA. C’est un aspect souvent oublié des analyses lorsque le déficit commercial est évoqué. Plus ce déficit est important, plus il y a des recettes de TVA, plus les finances publiques se comportent mieux.

La troisième est que l’inflation est un fléau économique et, en même temps, une aubaine pour la TVA. La taxe s’applique au dernier prix, et même les baisses saisonnières ne sont pas considérées. Cela explique la hausse des recettes à un rythme nettement plus élevé que l’activité économique observée. Le recul de l’inflation n’est donc pas nécessairement une bonne nouvelle de point de vue purement financier à court terme. D’où la nécessité d’élargir au maximum l’assiette taxable, notamment en intégrant le commerce parallèle. C’est une bonne raison pour penser à une amnistie plus large et exhaustive, qui dure tout un exercice budgétaire et qui met les jalons d’une nouvelle relation entre l’administration fiscale et le contribuable.

 

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Organisation du Marché de gros : une initiative à double tranchant

Selon plusieurs sources, essentiellement les marchands, l’accès au “Marché de gros“ pour acheter des fruits et légumes passe désormais par l’obligation d’être patenté, et ce à compter du 1er décembre 2024. Un nouveau tour de vis qui vise à apporter un peu d’organisation à une chaîne de valeur où le cash est roi.

 

L’impact d’une telle démarche n’est pas nécessairement positif pour le consommateur final, et donc pour les autorités publiques. C’est une décision qui a un fondement, mais qui est aussi à double tranchant.

 

Volonté de contrôle

L’idée derrière cette mesure est simple : face à une offre tendue dans plusieurs produits sensibles, il faut que la distribution soit réservée à ceux qui ont une situation régularisée vis-à-vis de l’Etat. C’est un moyen pour contrôler les circuits d’acheminement des produits agricoles vers les ménages.

Les pratiques de certains vendeurs de détails ont accéléré cette décision. Pour obtenir le maximum de quantité de marchandises, les marchands se font accompagnés par des amis ou des membres de famille pour augmenter les quantités achetées. Ils améliorent ainsi leur attractivité et peuvent profiter de la rareté pour augmenter les prix.

Les pratiques de certains vendeurs de détails ont accéléré cette décision. Pour obtenir le maximum de quantité de marchandises, les marchands se font accompagnés par des amis ou des membres de famille pour augmenter les quantités achetées.

Cela a largement contribué à ancrer la crise des pommes de terre à titre d’exemple. Certes, l’offre est déjà insuffisante, mais ces pratiques ont accéléré l’asséchement de l’offre. En interdisant ces intrus d’accéder au Marché de gros, il n’y aura que des professionnels qui achètent uniquement les quantités dont ils ont réellement besoin.

 

Vers plus d’inflation ?

D’un autre côté, et comme le Tunisien avale difficile la pilule fiscale, le circuit de distribution, déjà entaché par la présence d’intermédiaires parasites, va encore se rallonger. La majorité absolue des commerçants va préférer rester à l’écart et perdre son accès au marché. Ils s’approvisionneraient auprès des marchands dont la situation fiscale et qui peuvent acheter des légumes et des fruits légalement. Ces derniers pourraient se transformer en une sorte de petites centrales d’achat pour les marchands de petite taille.

Cela signifie l’application d’une marge additionnelle qui sera supportée par le consommateur. Au final, c’est un coup de pouce à l’inflation, surtout dans les zones géographiquement lointaines. D’autres producteurs seraient encouragés à ne plus passer par le Marché de gros pour liquider leurs produits. Ils peuvent vendre de gré à gré et un autre circuit de distribution parallèle verrait le jour.

Cela signifie l’application d’une marge additionnelle qui sera supportée par le consommateur. Au final, c’est un coup de pouce à l’inflation, surtout dans les zones géographiquement lointaines.

Cette mesure doit donc être accompagnée par une large opération de contrôle sur tout le territoire national auprès des marchands, quelque chose d’impossible à réaliser. L’impact doit être analysé avec attention, même si nous pouvons trancher dès maintenant en faveur de l’augmentation mécanique des prix.

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Les cours du café montent, l’Etat allège la fiscalité des importateurs privés : est-ce le bon moment?

Les conditions climatiques extrêmes entraînant des pluies intempestives, des incendies et des sécheresses en Asie du Sud et en Amérique latine ont alimenté les inquiétudes concernant les prix du café, déjà en forte hausse. Cette situation, associée à la préférence croissante des consommateurs indiens pour le café en tant que boisson, s’est avérée bénéfique pour les producteurs.

La plupart des agriculteurs se trouvent dans une position favorable qui leur permet de vendre plus cher et d’engranger des bénéfices plus importants. Ils n’ont pas besoin de stocker en attendant qu’un négociant vienne les chercher.

Un déficit d’offre

Tous les signes convergent vers des prix qui continueront à augmenter dans un avenir prévisible. Il est très probable qu’ils atteignent un sommet au bout de deux ans. C’est inquiétant parce qu’au moment où ils franchiront un certain seuil, ils deviendront totalement inabordables pour tous les acteurs de la chaîne de valeur.

Les prix du café, principalement des grains d’arabica, sont à leur plus haut niveau depuis près de 13 ans, en raison de perturbations persistantes de l’offre. Les cours ont augmenté d’environ 40 % en 2024, car les pénuries de robusta, moins cher, ont suscité une demande pour l’arabica, variété privilégiée par les chaînes spécialisées en raison de sa saveur aromatique douce.

Lire aussi: Liberté d’importation du café : un soupir de soulagement pour les consommateurs

Les pluies sporadiques et les températures plus élevées au Brésil, principal producteur, ont sérieusement nui à la production de ce pays d’Amérique du Sud. Le Viêtnam, deuxième producteur de café, est également confronté à des pluies excessives et les agriculteurs se tournent vers la production de durian, un fruit très populaire en Asie du Sud, qui s’avère plus rentable que le café.

De plus, la consommation indienne locale s’est développée alors que 70 % du café produit dans ce pays est exporté. L’Inde se classe au cinquième rang des exportations totales de café dans le monde. Maintenant que la classe moyenne se développe et que le revenu disponible augmente, les Indiens sont en train de devenir l’un des plus gros consommateurs de café.

Ce n’est qu’un début

Cependant, plusieurs défis assombrissent l’avenir optimiste des producteurs de café, la pénurie de main-d’œuvre étant l’un d’entre eux. Près des deux tiers du coût total d’une exploitation est constitué par le coût de la main-d’œuvre, une composante qui n’a cessé d’augmenter au cours des dernières années.

La culture du café est généralement réalisée sur des pentes avec des caféiers, ce qui rend l’utilisation des machines difficile.

Le changement climatique a été un autre vent contraire pour les producteurs. Des pluies soudaines ont endommagé les cultures de café ou contribué à la baisse de la qualité. Le plus dur est que toutes les analyses et études affirment que l’impact est juste minime pour l’instant. Certes, il y a eu des difficultés en termes d’eau, de températures, mais cela n’a pas affecté la production de manière majeure. Le pire est donc à venir.

Pour la Tunisie, la solution pour assurer l’approvisionnement semble être trouvée, en autorisant les opérateurs privés à importer le café en bénéficiant de la suspension de la TVA, mais sous le contrôle de l’OCT. L’Etat ne doit plus mobiliser de la trésorerie pour importer cette matière. Toutefois, les privés ne vont pas supporter la hausse des cours et vont la répercuter mécaniquement sur le prix de vente. La hausse des prix de vente du café, observée récemment, n’est donc pas exceptionnelle. Elle serait probablement enregistrée une autre fois dans quelques mois si l’offre et la demande ne s’équilibrent pas.

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L’écosystème des startups en industrie 4.0: les chiffres

Une nouvelle infographie publiée par Entrepreneurs of Tunisia a retracé l’écosystème des startups en Industrie 4.0 en Tunisie. Ces entités ont la capacité de révolutionner l’économie, en innovant et en transformant les entreprises traditionnelles grâce à des solutions technologiques avancées. Les retombées sont positives sur l’efficacité, la sécurité et la compétitivité de l’industrie, ce qui créera de nouvelles opportunités économiques.

Nous y trouvons les startups d’impression 3D, de Cloud Computing, de Big Data & IA Analytique (6 startups), d’ERP & MES, d’IoT (18) et de robotique (8). En tout, il y a 39 startups jusqu’à fin mai 2024, soit 3% seulement de la totalité des startups. Géographiquement, elles sont implantées dans le Grand-Tunis. Il y en a 5 à Sousse, 4 à Sfax, 2 à Nabeul, 1 à Gafsa et 1 à Monastir. De plus, la majorité absolue de ces startups, soit 35, sont fondées ou cofondées par des femmes.

Ces startups bénéficient de l’appui d’une longue liste de bailleurs de fonds comme l’Union européenne, l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel, Invest for Jobs, la GIZ, Smart Capital, Expertise France, le Groupe de la Banque mondiale, innovi, Fast, l’AFD et la CDC.

Les structures d’accompagnement comptent 5 programmes (Starti4, Factory, DeepMake, Deep Tech Women et make it real). Il y a aussi 4 Startup Support Organizations (Novation Business Accelerator, Vitamin, CoStart et makerlab). Il y a aussi plusieurs centres 4.0 dans les régions de Bizerte, Monastir, Sfax, Sousse et Sidi Thabet.

Il y a donc un bon écosystème en place capable de soutenir une plus large base de startups. À vos projets. 

 

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