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Kaïs Saïed : Vers une révision du statut de la BCT

BCTLe président de la République, Kaïs Saïed a reçu, lundi au Palais de Carthage, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhair Nouri, indique un communiqué de la présidence de la République.

Le président Saïed a évoqué, à cette occasion, la loi portant fixation du statut de la BCT, qui doit faire l’objet d’une révision, rappelant que parmi les objectifs principaux de cette institution est de veiller à maintenir la stabilité des prix et la stabilité financière de manière à soutenir la réalisation des objectifs de la politique économique de l’Etat, y compris dans les domaines de développement et de l’emploi.

Il a souligné que la politique monétaire de l’Etat doit être conforme à sa politique économique et que toutes les institutions doivent agir en harmonie.

Par ailleurs, le chef de l’Etat a mis l’accent sur l’importance du rôle de la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF).

Système fiscal : Pourquoi devons-nous réduire le déficit budgétaire uniquement par les impôts !

Crabone
Environnement

Quelques lignes qui disent tout à propos du rapport établi par la Banque mondiale sur le système fiscal tunisien publié récemment. Hechmi Alaya commente : « Sur les neuf points abordé par la BM, la fiscalité́ n’est qu’un point parmi d’autres qui est abordé en dernier, pour justifier la seule mesure prête à l’emploi qu’il comporte : introduire un nouvel impôt qui serait supporté par les entreprises (une taxe carbone) pour financer une économie qui serait à la fois, plus juste et plus résiliente au climat ; une économie à même de produire plus tout en préservant les ressources en eau (économie verte) et capable de vaincre la pauvreté”.

Ceci alors que la Tunisie, rappelle l’auteur des lignes a réussi à collecter un niveau relativement élevé de recettes fiscales. Pareils “propositions” encouragent le pays à continuer sur une politique qui ne se soucie guère de l’avenir (investissement) mais pénalise la croissance et les plus modestes en aggravant leur appauvrissement.  

Ainsi, les plus grands désastres climatiques sont causés par les pays industrialisés et les pays les plus démunis doivent en payer le prix. L’histoire est un éternel recommencement. A chaque fois que les puissants du monde déclenchent des catastrophes, ceux qui paient sont les petits. Le réchauffement climatique en est une et est à l’origine d’épisodes d’extrême chaleur ou de phénomènes météorologiques extrêmes en Afrique.

Selon l’OMM, “ces 60 dernières années, l’Afrique s’est réchauffée plus rapidement que le reste du monde. En 2023, le continent a enduré des vagues de chaleur mortelles, de fortes pluies, des inondations, des cyclones tropicaux et des sécheresses prolongées”.

Pourquoi ce réchauffement climatique ? Parce que le monde industrialisé a usé plus qu’il n’en faut des combustibles fossiles, charbon, pétrole et gaz, grands contributeurs au changement climatique mondial et responsables de plus de 75% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et de près de 90% de toutes les émissions de dioxyde de carbone fréquents qui les accompagnent sans oublier la déforestation entrainant la perte de l’immense capacité de stockage du carbone des forets et libérant le dioxyde de carbone aggravant l’effet de serre.

“La Banque mondiale semble ignorer les véritables responsables du réchauffement climatique et impose aux pays en développement des solutions inadaptées.”

Pour rappel, les pays les plus peuplés et industrialisés apparaissent en haut du classement des pays les plus pollueurs au monde. Les trois pays les plus gros émetteurs de CO2 sont la Chine responsable à hauteur de 32,9% des émissions de CO2, en grande partie dues à l’exportation de biens de consommation et à sa forte dépendance au charbon, les États-Unis responsables à hauteur de 12,6% et l’Inde responsable à hauteur de 7,0%.

Donc les responsables des pandémies et des fléaux naturels sont les pays développés, “civilisés” riches et ceux qui doivent payer la facture des fléaux en question, sont les pays démunis et pauvres parce que la nature ne les a pas bien nantis ou parce que les grands du monde ont décidé que les maintenir dans un état continuel de dépendance leur permettra de préserver leurs intérêts géoéconomiques et leurs positionnements stratégiques.

Ce sont les néocolonialistes du 21ème siècle qui préfèrent expliquer le sous développement des pays africains par la corruption ou le déficit démocratique, ceci lorsque les dictateurs qu’ils ont poussé au pouvoir ne servent pas leurs intérêts !

Il est quand même bizarre que la banque mondiale change de posture suivant le changement des régimes politiques dans un pays comme la Tunisie surfant sur la vague du moment. Ainsi, elle décrivait la Tunisie, avant la chute provoquée du régime Ben Ali, comme étant le bon élève de l’Afrique, a subitement réalisé en 2014, dans sa publication “La révolution inachevée” que l’État tunisien, du temps du président déchu, était au service des proches et de la corruption.

“La Tunisie, victime du changement climatique, est également victime des politiques économiques imposées par les institutions internationales.”

La Banque mondiale prétendument plus humaine que le Fonds monétaire international (sic) propose cette année à un pays très imaginatif en matière d’impôts et de taxes une nouvelle taxe : la taxe carbone ! Pour info, les émissions de CO2 en 2022 étaient de 35,915 mégatonnes, faisant de la Tunisie le 115e pays dans le classement des pays par émissions de CO2, composé de 184 pays, dans lequel les pays sont classés du moins au plus polluant.

Greenpeace a, selon un article de notre confrère Mohsen Tiss publié sur l’économiste maghrébin en 2019, se basant sur des données recueillies par les satellites de la NASA, montré que 6 pays de la région MENA figurent parmi les 25 pays les plus pollueurs du monde. La Tunisie n’y figure pas.

Dans ce classement, l’Arabie saoudite est classée au premier rang dans le monde arabe en termes d’émissions de dioxyde de soufre et au sixième rang mondial, suivie des Émirats Arabes Unis (14e).

Taxer plus systématiquement les émissions de carbone de la production augmenterait il le taux de croissance

La Tunisie n’est pas le pire pollueur de la région ou du monde d’autant plus que depuis 2011, nous assistons à une désindustrialisation inquiétante dans un pays où les principaux polluants sont le dioxyde d’azote provenant du trafic routier ou des fourneaux à gaz.

Donc si taxe, il y a, elle devrait viser aussi bien les industriels que les conducteurs automobiles d’ores et déjà surtaxés, tout le secteur du transport public devrait lui aussi s’acquitter des nouvelles taxes.

“Il est urgent de revoir les modèles de développement économique pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique.”

Mais de nouvelles taxes, quelle que soient leurs appellations pourraient elles remettre sur pied budget et économie du pays ? “Taxer plus systématiquement les émissions de carbone de la production” augmenterait il le taux de croissance du pays qui augmenterait les ressources de l’État ?  “Permettrait-il à la Tunisie d’éviter de perdre des recettes fiscales et d’internaliser les externalités environnementales négatives de la production de manière efficace” ? S’attaquer de nouveau, dans ses rapports, à ceux qui détiennent le capital résoudra-t-il le problème de la récession économique du pays ?

Rien de moins sûr, tout dans un pays qui est déjà sur pied de guerre dans les politiques de lutte contre le réchauffement climatique avec une réelle prise de conscience dans certains pans du secteur privé.

C’est peut-être la raison pour laquelle Hechmi Alaya a commenté “ironiquement” la nouvelle “directive” de la banque mondiale : “Le rapport sur l’équité et l’efficacité du système fiscal tunisien, ne comporte aucune analyse sur la situation économique du pays que les lecteurs d’Ecoweek ne sachent déjà. En revanche, il s’agit d’un rapport qui s’inscrit dans la nouvelle doxa de la Banque : le réchauffement climatique et la pauvreté sont désormais les défis majeurs qui s’ajoutent à ceux dont souffre notre pays.

L’effort à fournir consiste à agir (investir) pour réduire la pauvreté tout en relevant les défis du climat. Pour la Banque, la solution de ces problèmes réside dans l’introduction d’un impôt nouveau. Une taxe carbone qui frapperait les revenus des individus les plus riches ; ceux qui détiennent le capital.

Une préconisation qu’elle justifie par le fait que le taux effectif d’imposition du travail est en Tunisie, plus élevé par rapport au capital. Une mesure aussi ragoûtante que tentante pour un État en quête désespérée de recettes, pour financer une politique redistributive qui est en train de pénaliser la croissance et d’appauvrir les plus démunis”.

Nous l’avons mentionné au début de l’article, M. Alaya a tout analysé, a tout résumé. Il revient maintenant à la B.M d’écouter d’autres voix que celles qu’elle considère comme plus valables ou plus “raisonnables”.

Amel Belhadj Ali

La Tunisie veut rapatrier ses médecins : Quels sont les enjeux ?

HôpitalLe ministre de la santé, Mustapha Ferjani a indiqué vendredi qu’une étude, élaborée par l’institut Tunisien des études stratégiques (ITES) sur la “migration des professionnels de la santé” a fait ressortir que 75% des médecins tunisiens travaillant à l’étranger souhaitent retourner en Tunisie, ce qui nécessite, a-t-il dit d’accélérer la cadence des réformes pour créer un cadre incitatif à travers des mécanismes appropriés.

Ferjani a indiqué dans une déclaration à la TAP, en marge de l’ouverture à Hammamet des travaux du 28e congrès de réanimation médicale, que l’ITES a soulevé deux points essentiels dans cette étude qui portent sur deux axes: le premier concerne l’encouragement des professionnels de santé et le deuxième porte sur l’amélioration des conditions de travail.

Il a affirmé que le ministère de la santé a entamé les travaux sur ces deux axes dont les résultats seront concrétisés à partir de l’année prochaine, conformément à la vision du président de la république Kais Saied qui consiste à encourager les professionnels de santé et à leur fournir les équipements modernes.

Concernant la couverture médicale, Ferjani a indiqué que son département a recruté prés de 3 mille agents en 2023 et prévoit de recruter 3500 autres en 2025.

“La Tunisie mise sur le retour des médecins expatriés pour renforcer son système de santé.”

“Le ministère de la santé s’emploie à palier le manque de médecins à travers toutes les régions du pays en priorité dans les secteurs de la médecine d’urgence, le transfert médical, la réanimation médicale et la chirurgie” a-t-il ajouté.

Il a affirmé que son département s’emploie à promouvoir les pôles de santé et à les doter d’équipements modernes et des technologies avancées.

Ferjani a souligné l’importance du congrès national de la réanimation médicale qui constitue une opportunité d’échange entre les professionnels et permettra de débattre des moyens de rapprocher davantage les prestations sanitaires aux citoyens et de fournir les équipements médicaux aux services de réanimation dans les établissements hospitaliers à travers toutes les régions du pays.

“Le ministère de la Santé met en place des mesures incitatives pour attirer les professionnels de santé.”

Il a indiqué que son département œuvre à renforcer la capacité de tous les établissements hospitaliers en personnel médical et en médecins réanimateurs, anesthésistes et médecins urgentistes ainsi que les services de transfert et d’urgence médicale qui s’inscrit selon ses propos “dans le cadre de l’édification d’un système unifié et cohérent dans le dessein de servir l’intérêt des citoyens et de faciliter le déplacement des patients qui sont dans un état critique, aux services des urgences ou de réanimation, en concrétisation du principe d’égalité d’accès aux soins”.

“Le retour des médecins expatriés est un enjeu majeur pour le développement du système de santé tunisien.”

Il convient de rappeler que le 28e congrès de réanimation médicale et les 18e journées nationales des paramédicaux, organisé jusqu’au 30 novembre courant par l’association tunisienne de réanimation médicale constitue une importante rencontre scientifique et médicale.

Plus de 500 professionnels de santé participent à cette manifestation en présence de nombreux invités de France, d’Algérie, de Libye, du Maroc, de Mauritanie et d’Egypte.

Pourquoi la Tunisie met-elle autant de temps à valoriser ses richesses archéologiques ?

El JemDans la foulée de ses récentes visites inopinées et sa quête des niches de corruption qui gangrène le pays, le président de la république Kaïes Saïed semble se focaliser, particulièrement, sur la mauvaise gestion du patrimoine archéologique du pays. Son suivi de la restauration des bassins aghlabides à Kairouan en est une parfaite démonstration.

Cet intérêt pour la sauvegarde du patrimoine archéologique est pleinement justifié aux yeux du chef de l’Etat en ce sens où la valorisation de notre patrimoine, de par sa richesse, constitue un levier très important de la politique du compter sur soi que Kaies Saied a tendance à ériger en modèle de développement.

Pour comprendre le bien fondé de cette orientation, il suffit de se référer aux énormes avantages économiques dont des pays comme l’Italie, l’Egypte, la France, la Chine… ont su tirer de la mise en valeur de leur patrimoine archéologique. Cette manne historique est érigée dans ces pays au rang de ressource stratégique» pour appuyer leur économie, créer des emplois et surtout faire rentrer de précieuses recettes touristiques en devises. Est il besoin de rappeler, ici, que le tourisme archéologique est de loin beaucoup plus rentable que le tourisme balnéaire ?

Les avantages du tourisme culturel sont énormes

A titre indicatif, il suffit de visiter le site de Pompei en Italie pour se rendre compte de visu comment les Italiens ont su faire de cette ancienne ville romaine, ensevelie après l’éruption du volcan Vésuve en 79 av. J.-C, un site touristique attractif et fort rémunérateur. Des centaines de milliers de touristes, munis d’un simple audio-guide (baladeur audio qui vient remplacer le traditionnel guide touristique), se bousculent chaque jour pour visiter ce site bien conservé.

Au Caire en Egypte, les pyramides sont mises en valeur grâce aux spectacles grandioses « sons et lumières». Depuis les années 70, les touristes affluent par millions pour assister à ces spectacles.

“La valorisation du patrimoine archéologique est un levier essentiel pour le développement économique de la Tunisie.”

C’est pour dire simplement que c’est frustrant de constater qu’après plus de 67 ans d’indépendance, les gouvernants tunisiens – notamment l’armada des ministres de la culture et du tourisme-, qui se sont succédé à la tête du pays n’ont pas réussi à valoriser les vestiges archéologiques du pays et à en faire une source de richesse.

Des monuments historiques en Tunisie, comme l’amphithéâtre de Carthage, le cirque romain d’El Jem (connu sous le nom de Théâtre de Tisidros), l’amphithéâtre de Sbeitla, l’aqueduc de Zaghouan, les sites de Dougga, Chemtou, Bulla Rejia, Maktaris, Haydra, Bassins aghlabides à Kairouan…, autant de sites prestigieux encore bien conservés peuvent facilement être valorisés et connaître le même essor que les pyramides d’Egypte, le Colisée de Rome et Pompei en Italie, la Grande muraille en Chine…

Pour mesurer notre retard, le Colisée de Rome reçoit, chaque année, 8 millions de touristes contre seulement 500.000 touristes pour l’amphithéâtre d’El Jem, pourtant le second amphithéâtre romain en Afrique.

Il a fallu un don américain pour restaurer l’amphithéâtre d’El Jem

D’ailleurs, c’est seulement en 2024, et à la faveur d’une assistance financière américaine que le dossier de la valorisation de l’amphithéâtre d’El jem qui peut accueillir jusqu’à 35 mille personnes, vient d’être dépoussiéré.

En dépit de la disponibilité de cette aide financière, un don de quelque 430.000 dollars (près de 1,227 million de dinars tunisiens), fournis, depuis 2019-2020 –bien 2020-, par le Fonds américain des ambassadeurs pour la préservation culturelle (AFCP), les bureaucrates tunisiens en charge du dossier de la valorisation du patrimoine archéologique relevant du ministère de la culture n’ont décidé de se démener et de restaurer l’amphithéâtre d’El Jem qu’au mois de novembre 2024.

“L’amphithéâtre d’El Jem, un joyau archéologique, mérite d’être mis en valeur à l’instar des sites italiens ou égyptiens.”

Redoutant, semble t-il, l’ire du Président de la république Kaïes Saïed, qui mène, depuis sa réélection, le 6 octobre 2024, une bataille sans merci contre les retards souvent injustifiés qu’accusent des projets publics en dépit de la disponibilité des financements et le sentant venir, tout le staff en charge de la gestion du patrimoine archéologique a fait, ces derniers jours, le déplacement à Mahdia pour annoncer, lors d’une réunion, le démarrage imminent de la réhabilitation de l’amphithéâtre d’El Jem.

Il s’agit de la directrice générale du patrimoine, Chiraz Saîd, la directrice générale de la gestion de l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de la promotion culturelle (AMVPPC) et le Directeur général de l’Institut national du patrimoine (INAP), Tarek Baccouche.

Empressons nous de signaler que le communiqué de presse publié à l’issue de cette réunion ne signale aucunement l’apport financier américain.

Les composantes du projet de restauration

Qu’à cela ne tienne, dans le détail, les travaux annoncés consisteront pour l’AMVPPC en la construction d’une clôture pour protéger le monument, l’édification d’un local à l’extérieur de l’amphithéâtre équipés selon les normes requises (accueil, sanitaire, installation métalliques pour la protection des visiteurs et spectateurs, aménagement de l’accès à l’amphithéâtre…). Mention spéciale pour l’éclairage (lumière artistique), la composante la plus importante de notre point de vue, il a été décidé de charger un bureau d’étude pour étudier la faisabilité technique du projet avant le lancement des appels d’offres et l’achèvement des procédures administratives….

“Le tourisme culturel est une source de revenus importante qui peut créer de nombreux emplois.”

Quant à l’INAT, il se chargera de la restauration et l’entretien de certains des murs fissurés conformément aux normes internationales reconnues, la construction d’un ascenseur panoramique, nouvelle façon contemporaine de découvrir un patrimoine millénaire.

Dans une première phase, les travaux se dérouleront dans le sous-sol antique. Une équipe composée d’ouvriers spécialisés, de techniciens, de conservateurs et d’experts, se penche sur les problèmes de l’infiltration de l’eau, de l’humidité et de la remontée capillaire qui ont gravement endommagé la pierre antique et toutes les composantes architecturales romaines.

Dans une deuxième phase, l’équipe de conservation-restauration, procèdera au nettoyage et traitement des pathologies en éliminant les lichens, les sels et les micro-organismes avant toute restauration de la pierre.

Attention, ils cherchent déjà à se déresponsabiliser

Pour notre part, tout en saluant cette décision de restaurer le théâtre de Tisidros et d’en faire un levier pour booster le tourisme culturel dans le pays, nous ne pouvons pas nous interdire d’attirer l’attention sur certains alibis et excuses formulés, déjà, par les bureaucrates précités pour se déresponsabiliser au cas où ce projet de restauration serait bloqué. Et pour cause.

Ainsi, pour l’AMVPPC l’appel d’offre pour la mise en place d’un système d’éclairage artistique (similaire à celui de Sons et lumières) ne sera possible qu’après l’achèvement des études de sa faisabilité et qu’en fonction de sa conformité aux procédures administratives ?

Pour sa part, l’INAT relève que la réalisation d’un ascenseur panoramique ne sera possible qu’après avoir obtenu l’approbation de l’UNESCO, considérant qu’il s’agit d’un monument historique et culturel.

Tout semble indiquer que le staff en charge de la gestion du patrimoine archéologique, pour masquer son immobilisme s’ingénie à inventer des justificatifs. Avant c’était le manque de moyens budgétaires, aujourd’hui, c’est les autorisations…

Abou Sarra

Retraites : Une mesure d’allègement fiscale adoptée, mais des questions se posent sur son impact budgétaire

retraiteLa plénière de samedi après-midi consacrée à l’examen des articles supplémentaires proposés par les députés dans le cadre du Projet de loi de Finances 2025 a été suspendue, sur demande de la ministre des Finances Sihem Nemsia, suite à l’adoption d’un article supplémentaire concernant l’allègement de la fiscalité sur les pensions d’orphelins, d’invalidité et de retraite.

Cet article amende l’article 38 du Code de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de l’impôt sur les sociétés, relatif à l’exonération de l’impôt en élargissant son champ d’application aux pensions d’orphelins et d’invalidité, à partir du 1er janvier 2025, et aux pensions de retraite d’une manière progressive et d’un taux d’allègement ne dépassant pas 60% du montant initial de retenue, et ce à partir du 1er janvier 2026, sur 3 ans.

La ministre des Finances a souligné que l’article adopté impactera négativement les équilibres financiers de l’Etat et générera un coût supplémentaire de l’ordre de 902 MD, précisant que son département a soumis à l’ARP un annexe au budget fixant les équilibres budgétaires sur le moyen terme (2025, 2026, 2027).

Et d’ajouter que l’amendement du Barème de l’IRPP adopté va coûter à l’Etat 695 MD, réitérant que la catégorie des retraités est celle qui va bénéficier le plus de l’augmentation des revenus qui en résulte.

 

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