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Tunisie : Novation City reconduit sa certification MSI 20000

Après la remise d’un premier certificat MSI 20000 en octobre 2021, COFICERT reconduit le certificat de Novation City, technopole de référence financé en partie par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).

Novation City est un partenariat Public-Privé, soutenu par des groupes industriels de premier plan et des institutions bancaires et financières, ayant pour vocation d’être un hub d’innovation de référence venant renforcer les activités à haute valeur ajoutée dans la filière mécatronique. Cette participation stratégique de la CDCconstitue une des valeurs phare de son portefeuille.

La certification, obtenue suite à une évaluation financière réalisée sur la base des derniers exercices atteste de la conformité de Novation City aux exigences du cahier des charges de la norme. Ce projet s’inscrit dans la vision de la CDC d’améliorer et de consolider les bonnes pratiques en matière de gouvernance financière des structures qu’elle finance.

Le certificat de conformité MSI 20000 a été remis à la Direction de Novation City par une délégation officielle de COFICERT France, menée par Madame Anne Guerbé, Vice-Présidente de l’Organisme, qui était également accompagnée par Messieurs Cristian Mocanu et Souheil Skander.

Diffusée et régulée par l’IGSF, la norme MSI 20000 renseigne sur la qualité de la situation financière des entreprises et des institutions. L’approche d’évaluation repose sur deux axes, la mesure de la solidité financière d’une part et celle de la performance financière d’autre part. Le certificat MSI 20000 se présente comme un indicateur de référence pour les opérateurs économiques et financiers en quête de repères fiables et indépendants en matière de solvabilité, de rentabilité et de résilience.

La certification MSI 20000 vient confirmer la qualité de la situation financière de Novation City et envoie un message fort et rassurantquant à la dynamique et aux perspectives de développement du pôle. Cette certification renforce le positionnement et l’image de marque de Novation City auprès de ses partenaires et en particulier de son écosystème financier (investisseurs, bailleurs de fonds, etc.).

 

D’après communiqué

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Tunisie – Loi de Finances: les deux scénarios possibles pour parvenir à une version définitive

Le Conseil national des régions et des districts a entamé, lundi dernier, l’examen de la loi de finances pour l’exercice 2025.

Au cours des discussions, le Conseil a rejeté plusieurs articles tout en adoptant d’autres sous une forme différente de celle validée par l’Assemblée des représentants du peuple.

Des procédures prévues par le décret-loi régissant la relation entre les deux chambres parlementaires seront engagées pour parvenir à une version définitive de la loi de finances.

Aymen Boughdiri, vice-président de l’ARP chargé des relations avec le Conseil national des régions, a indiqué mercredi, dans une déclaration à TAP, que si des modifications seraient apportées aux articles de la loi de finances par les membres du Conseil des régions, le texte législatif en vigueur (décret-loi n°1 de l’année 2024) prévoit la constitution d’une commission paritaire entre les deux chambres.

Deux scénarios seront alors envisageables:

Dans le premier cas, un texte unifié sera élaboré concernant les dispositions contestées.

Dans le second cas, si aucun consensus n’est atteint, la version initialement adoptée par l’Assemblée des représentants du peuple est retenue.

Boughdiri a précisé que cette commission paritaire, composée de 5 membres de chaque chambre, doit parvenir à un accord dans un délai maximal de trois jours.

Une séance plénière conjointe aura ensuite lieu pour permettre aux membres des deux chambres de voter sur une version unifiée.

En cas d’absence de consensus, la version adoptée par l’Assemblée des représentants du peuple est transmise au président de la République pour promulgation.

Lors de la séance d’hier, mardi, le Conseil national des régions a refusé de voter en faveur des articles 53 et 59, validés par l’Assemblée des représentants du peuple, la semaine précédente.

Cependant, il a approuvé l’article 32, proposé par le ministère des Finances lors de l’élaboration du projet de loi de finances.

Cet article avait déjà été adopté par l’Assemblée après modification de sa version initiale lors de la séance plénière du 27 novembre dernier.

Le décret-loi n°1 de l’année 2024, qui régit la relation entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions, prévoit deux hypothèses après la formation d’une commission paritaire.

La première repose sur l’élaboration d’un texte unifié.

La seconde retient la version validée par l’Assemblée des représentants du peuple en cas de désaccord.

L’article 16 du décret-loi en question stipule que « si l’Assemblée des représentants du peuple adopte en séance plénière le projet de loi et que le Conseil national des régions l’adopte également avec des amendements, une commission paritaire sera formée conformément à la loi.

Boughdiri a ajouté que « la commission paritaire élabore un projet de texte unifié concernant les dispositions contestées dans un délai ne dépassant pas trois jours à compter de la date de sa saisine et le transmet aux présidents des deux chambres pour tenir une seconde séance plénière ».

L’article 17 précise que « si l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions adoptent, lors de la seconde séance plénière conjointe, le projet de texte unifié, le président de l’Assemblée des représentants du peuple transmet le projet de loi de finances modifié au président de la République pour promulgation ».

« En cas de non-adoption lors de la seconde plénière , du projet de texte unifié, le président de l’Assemblée des représentants du peuple transmet le projet de loi de finances initialement adopté par l’Assemblée des représentants du peuple au président de la République pour promulgation. »

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Tunisie – Aéroport de Tabarka-Aïn Draham : vers une modernisation pour relancer le trafic aérien

Mardi 3 décembre 2024, Rachid Amri, ministre des Transports, a effectué une visite de travail dans les gouvernorats de Jendouba et Béja. Cette tournée avait pour objectif de superviser l’état d’avancement de plusieurs projets stratégiques et d’inspecter les infrastructures de transport, notamment celles relevant de la Société régionale de transport de Béja, de la Société régionale de transport de Jendouba, de l’Office national des passages frontaliers terrestres, de l’Agence technique du transport terrestre (ATTT) et de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT).

Accompagné des gouverneurs des deux régions, Hichem El Houssoumi et Ahmed Ben Kharrat, ainsi que de plusieurs cadres ministériels et régionaux, le ministre a insisté sur l’importance de renforcer les infrastructures pour soutenir le développement économique et social des deux gouvernorats.

Amri a souligné que le développement du réseau ferroviaire constitue une priorité stratégique pour l’État, en raison de ses avantages écologiques et économiques.

Lors de sa visite, il a inspecté les travaux d’aménagement et d’extension du poste frontalier terrestre de Melloula (Jendouba), un projet dont le coût global s’élève à 49,462 millions de dinars et qui a atteint un taux d’avancement de 68 %. Il a exhorté les responsables à accélérer l’exécution des travaux pour livrer cette infrastructure dans les délais, en vue d’en faire un modèle d’efficacité et un espace attractif pour les voyageurs et les opérateurs économiques.

Par ailleurs, le ministre a encouragé les habitants de Jendouba à proposer des initiatives visant à mieux exploiter les atouts naturels et économiques de leur région, notamment pour relancer le trafic aérien à l’aéroport international de Tabarka-Aïn Draham.

Dans ce cadre, il a annoncé que des efforts seront consacrés à la modernisation des équipements de cet aéroport, avec l’installation de caméras de surveillance et la rénovation du toit du hall principal d’ici fin février 2025. Il a également évoqué la nécessité d’attirer des investisseurs pour soutenir les projets en suspens.

Le ministre a également détaillé plusieurs mesures concrètes visant à améliorer les infrastructures de transport dans les deux gouvernorats. Parmi elles : le lancement de l’appel d’offres pour la construction d’un centre de contrôle technique des véhicules à Jendouba avant le 15 janvier 2025, avec une livraison prévue pour juillet 2025 ; la mise en service d’un atelier de maintenance des bus à Béja en juin 2025 ; la finalisation des travaux de rénovation de la gare ferroviaire de Béja pour mars 2025 ; et l’installation de nouveaux systèmes de gestion et de contrôle par GPS pour la Société régionale de transport de Jendouba d’ici janvier 2025.

En réponse aux lacunes constatées sur le terrain, le ministre a ordonné plusieurs actions immédiates, notamment l’aménagement des centres d’examen de conduite à Jendouba pour garantir la sécurité des usagers, la lutte contre les abus dans l’attribution des permis de conduire et la revalorisation des équipements de transport désaffectés.

Il a également insisté sur la nécessité d’améliorer les conditions de travail au sein des infrastructures de transport, de renforcer la propreté et de mieux gérer les ressources humaines disponibles.

Enfin, il a appelé les entreprises et institutions concernées à mieux promouvoir les projets en cours pour attirer des investisseurs et garantir leur succès à long terme.

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Vie associative: La protection des animaux : où en est-on ? (III)

La Presse — La question de la chasse aux animaux errants a été relancée ces dernières semaines par des attaques en règle menées de l’étranger par les militants de la cause animale contre les autorités municipales de notre pays qui ont repris leurs campagnes de «nettoyage» des villes pour les débarrasser des bêtes errantes qui ont fini par constituer une véritable menace pour la sécurité des citoyens et leur santé. En effet, les attaques de passants se sont multipliées, infligeant des blessures plus ou moins graves, transmettant dans de nombreux cas des atteintes virales, en particulier la rage, qui a causé le décès des victimes.

La réponse apportée par les municipalités à un problème de salubrité publique et qui commençait à provoquer des remous au sein de la société est-elle la plus appropriée ? Il est vrai que le spectacle de ces bêtes atteintes de charges de chevrotine gisant dans des mares de sang et agonisant dans une douleur atroce a quelque chose de révoltant. Dans le même temps, l’Etat est tenu de garantir la sécurité de ses ressortissants et de les protéger contre toutes les menaces. Mais était-ce la meilleure manière de le faire ?

Nous avons montré dans nos précédentes chroniques qu’il n’en a pas été toujours ainsi et que, dans notre éthique et dans nos pratiques, nous avions toujours fait montre de compassion à l’égard de la gent animale, du moins celle domestiquée. Que les chiens et les chats, ainsi que les bêtes de somme, qui pouvaient avoir été abandonnés ou maltraités, étaient pris en charge par l’association dénommée Société de protection des animaux (SPA). Or depuis plus de trois décennies, celle-ci a cessé d’accomplir sa mission, faute de soutien. Alors, le choix ne reste plus qu’entre boucherie ou laxisme coupable ? Heureusement, non.

Dr Mansour a dû rendre le tablier au bout de quelques années de sacrifices, toujours par manque de moyens

Sans atteindre le format de la SPA qui avait un rayonnement pour ainsi dire national, avec des antennes en plusieurs endroits de la République, en particulier à Sidi Bouzid et à Nafta, des associations ont vu le jour pour agir dans le même esprit mais à une échelle locale. Ainsi en a-t-il été de l’association SOS Animaux fondée en 2007 par Dr Raoudha Mansour, vétérinaire, qui avait aménagé un refuge à Nabeul dans le but de «donner une seconde chance aux chats et chiens maltraités ou abandonnés dans les rues de Tunisie, pays difficile au niveau de la protection animale. 

Mais accueillir, soigner, stériliser, castrer et nourrir ces animaux avant de pouvoir leur trouver une famille pour la vie, a un coût. Et au fil des ans, le Dr Mansour en tant que bénévole s’est vue contrainte d’assumer de plus en plus seule la charge  du refuge».

Mais à son tour, Dr Mansour a dû rendre le tablier au bout de quelques années de sacrifices, toujours par manque de moyens. Elle n’en a pas moins poursuivi sa mission de bienfaisance en tant que vétérinaire bénévole, mais un autre cadre associatif que nous rencontrerons dans notre prochaine livraison.

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MEMOIRE: Béchir HAMMAMI

À la mémoire de mon papa

Béchir HAMMAMI

(Décédé le 4/12/2009)

Papa, il m’a fallu beaucoup de temps avant d’écrire à ta mémoire, car je voudrais trouver les mots pour t’exprimer tout mon amour.

Cher papa, aujourd’hui ça fait déjà 15 ans que tu m’as quittée pour un monde meilleur, 15 ans de souffrance, d’amertume et de séparation.

15 ans loin de mes yeux mais toujours présent dans mon cœur et dans mon âme, présent dans ma vie par tes principes, tes conseils et toutes les qualités que tu m’as inculquées avant de partir.

Je garde toujours le souvenir d’un père modèle et d’un homme exemplaire.

Je t’aime beaucoup papa et mes larmes ne sècheront jamais. Mes prières pour toi sont quotidiennes et mon amour est éternel.

Repose très cher papa en paix au Paradis éternel et que Dieu le Tout-Puissant t’accorde Son infinie Miséricorde.

Que tous ceux qui t’ont connu et aimé aient une pieuse pensée pour toi et récitent la Fatiha à ta mémoire.

Ta fille qui t’aime et t’aimera éternellement

Sonia Hammami

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Le droit à géométrie variable

Dès que la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre sioniste, Benyamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, (jeudi 21novembre), les observateurs comme l’opinion internationale, attendaient la réaction des Etats (principalement occidentaux). Nous posions, ici même, la question de savoir si ces pays, alliés de l’entité sioniste, respecteront les normes internationales en appliquant les décisions de la CPI, ou s’ils privilégieront leur alliance avec l’État sioniste. La communauté internationale pense que, désormais, les 125 États signataires du Traité de Rome (les Etats-Unis et l’Etat sioniste n’en font pas partie) ont l’obligation juridique de l’arrêter s’il pose le pied sur leur territoire.

La France et les Pays-Bas ont déclaré qu’ils appliqueraient la décision de justice. Moins d’une semaine plus tard, le pays des Droits de l’homme qui a, par le passé, à chaque fois, respecté le droit international, se fend d’un communiqué, issu du ministère des Affaires étrangères, flou, indistinct invoquant que Paris appliquera le droit international, précisant que le Chef du gouvernement de l’entité sioniste bénéficie d’une « immunité. » Raison avancée : l’entité sioniste n’est pas signataire du Traité de Rome. Effet de douche froide sur les esprits épris de justice qui jugent cet argument bancal et hypocrite.

Le 17 mars 2023, la même Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt à l’encontre de Vladimir Poutine dans le cadre de la situation en Ukraine. Le Président russe n’a pas bénéficié de « l’immunité », pourtant son pays n’est pas signataire non plus du Traité de Rome. Il ne faut pas être politicien ni analyste pour déduire que dans ce cas, le droit est à géométrie variable.

Comment expliquer ce revirement subit qui ne fait pas honneur à la France ? Cette volte-face a-t-elle été décidée par l’Etat sioniste, en marge des négociations pour un cessez-le-feu au Liban ? Cette hypothèse est plausible, mais il faut y ajouter l’amitié qui lie la classe politique française à celle de l’Etat sioniste et à son gouvernement actuel.

Cette décision va automatiquement entraîner un flot de critiques (légitimes) dans les pays du Sud global et surtout une mise en cause des pays occidentaux qui ne tiennent pas compte de cette inculpation et, par conséquent, verront leur crédit moral encore plus ébranlé qu’il l’est actuellement.

Lorsqu’un État viole le droit international, qu’il s’est pourtant engagé à respecter, immanquablement, il perd en crédibilité politique et contribue à l’insécurité globale.

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Remerciements et FARK: Khelil BOULOUEDNINE

Les familles Boulouednine, Rouissi, Ben Ayed, Bouhajeb, Frini, Belkhiria, Toumi, Masmoudi, Razzouk, Essoussi, Bouneb, Jedidi, Dali, Chargui, Karoui et toutes les familles parentes alliées et amies remercient toutes celles et tous ceux qui se sont associés à leur deuil par leur présence, leurs messages et leurs appels suite au décès de leur cher et regretté

Khelil BOULOUEDNINE

et annoncent que la cérémonie du Fark aura lieu aujourd’hui mercredi 4 décembre 2024 après la prière d’El Asr, à son domicile 1, rue Mohamed Loussif, Seniet Bouhajeb, Lahouache, La Marsa.

Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Son infinie Miséricorde et l’accueille dans Son éternel Paradis.

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Tunisie : Une enquête lancée sur des irrégularités dans une ferme laitière publique à Béja 

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh, a ordonné l’ouverture d’une enquête concernant les irrégularités relevées dans une ferme laitière située à Medjez el-Bab, gouvernorat de Béja. Cette exploitation, relevant de l’Office des Terres Domaniales, fait l’objet de manquements nécessitant des mesures urgentes à l’encontre des responsables identifiés.

Lors de sa visite d’inspection effectuée mardi, le ministre a évalué l’état d’exploitation de la ferme : santé du cheptel, conditions des infrastructures d’élevage et gestion des ressources disponibles. Il a constaté des bâtiments en mauvais état, des équipements obsolètes ou hors d’usage, et a recommandé des travaux de maintenance immédiats.

Accompagné du gouverneur de Béja, Ahmed Kharrat, et d’un groupe de cadres centraux et régionaux, Ezzedine Ben Cheikh a insisté sur l’amélioration des soins vétérinaires et sur la fourniture de fourrages en quantité suffisante pour préserver et augmenter la production laitière.

Par la suite, le ministre s’est rendu à l’unité coopérative « Al Iyadh » à Oued Ezzarga, dans la délégation de Testour, où il a inspecté les conditions d’élevage et la disponibilité des intrants agricoles, tels que les semences et les engrais. Il a exhorté les responsables à maintenir un haut niveau de préparation pour garantir une saison agricole réussie.

La tournée du ministre s’est poursuivie à la société « Soussam », spécialisée dans la production de semences certifiées. À Béja Sud, il a vérifié les stocks de semences disponibles et a observé les différentes étapes de leur traitement, notamment celles du blé dur destiné aux semis. Ben Cheikh a également supervisé les opérations de distribution et de transport des semences vers Béja et d’autres régions.

Il a souligné l’importance d’accélérer la production et le conditionnement des semences afin de répondre efficacement aux besoins des agriculteurs dans les délais impartis.

Cette mission d’inspection s’inscrit dans le cadre d’une stratégie nationale visant à renforcer les performances des unités agricoles publiques et à optimiser les ressources. Le ministère de l’Agriculture reste déterminé à soutenir les agriculteurs et à assurer un développement durable des secteurs de l’élevage et de la production agricole.

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Tunisie – JCC 2024 : 217 films, 21 pays et un focus sur la diversité cinématographique

La 35ᵉ édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) qui se tiendra du 14 au 21 décembre 2024, a dévoilé ses couleurs mercredi 4 décembre avant dix jours du démarrage de ce grand rendez-vous annuel de professionnels et passionnés du septième art autour de la diversité et de la richesse du cinéma arabe, africain et mondial.

La programmation de cette nouvelle édition a été présentée lors d’une conférence de presse mercredi par le comité directeur du festival.

Prenant la parole, Ferid Boughedir, président d’honneur du festival, a souligné que cette édition marque un record en termes de participation de films tunisiens, ce qui a poussé le comité directeur à sélectionner quatre films pour la compétition des longs métrages de fiction, alors que le règlement n’autorise normalement que trois films tunisiens dans cette catégorie. Il a précisé que la forte participation tunisienne, avec un total de 99 films inscrits cette année, a incité le festival à créer une nouvelle compétition nationale regroupant 12 œuvres. Il a à cet égard formé le voeu que cette initiative ouvre la voie à la création d’un festival national indépendant des JCC et consacré exclusivement au cinéma tunisien.

Il a également évoqué la programmation dans la section « Panorama 34 » de films produits en 2023, qui n’ont pu être projetés l’an dernier suite à l’annulation de l’édition précédente.

Zoom sur la nouvelle édition de ce grand événement cinématographique de l’année 2024 qui en chiffres, propose durant toute une semaine :

217 films en tout aux couleurs de 21 pays dont 99 films tunisiens, avec la poursuite de l’expérience des JCC dans les régions et pour la première fois dans les villages, les établissements pénitentiaires, les hommages, et un large éventail sur des visions esthétiques et des expériences artistiques d’ici et d’ailleurs à découvrir dans 20 salles:

Deux films à l’ouverture : un court métrage fiction « upshot » (2024) de Maha Haj de Palestine et le long-métrage documentaire dans une copie restaurée « The Freedom Giver » (1987) du cinéaste, chercheur et monteur irakien Kays Alzubaydi décédé le 1er décembre 2024.

Compétition officielle :

56 films dans la compétition internationale et 12 dans la compétition nationale (cinéma tunisien)

Compétition des films Longs métrages fiction : 15 films de 11 pays dont la Tunisie avec 4 films : “Red Path” de Lotfi Achour, “Mé El Aïn” de Meryam Joobeur, “Aicha” de Mehdi Barsaoui et “Borj Roumi” de Moncef Dhouib

Compétition officielle des longs métrages Documentaire : 13 films de 9 pays dont la Tunisie avec 3 films (compétion nationale cinéma tunisien): “Hackers of the Borders” de Ismaël, “Matula” de Abdallah Yahia et “Sh’hili” de Habib Ayeb

Compétition officielle des courts métrages Fiction : 17 films de 12 pays dont la Tunisie avec 4 films : “In Three Layers Of Darkness ” de Houcem Slouli , “MAKUN” de Farès Naanaa, “Leni Africo” de Marwen Labib et “Bord à bord” de Sahar El Echi

Compétition officielle des courts métrages Documentaire : 11 films de 10 pays dont la Tunisie avec 2 films : “Les derniers jours avec Eliane” de Mehdi Hajri et “Au Bout Des Doigts” de Aïda Chemekh

Carthage Ciné-Promesse : 11 films de 6 pays dont la Tunisie avec 4 films : “Une Malédiction” de Bouthayna Aloulou, “Ici et Là” de Youssef Guermazi, “Les Buveurs des Larmes” de Hazar Abbassi et “1321” de Bilel Zaghdoudi

Sélection hors compétition :

Palestine au cœur des JCC: 19 films dont 14 à l’avenue et 5 dans les salles

Focus Jordanie : 12 films de différents formats

Focus Sénégal : 14 films

JCC dans les prisons : L’expérience des projections des films dans les prisons tunisiennes se poursuit en partenariat avec la Direction générale des Prisons et de la Rééducation dans sa 10ᵉ édition. Dans cette 35ème édition des JCC, 6 films seront à l’écran dans les unités pénitentiaires et une projection sera consacrée au Centre de rééducation à la Cité de la Culture. Du 15 au 21 décembre 2024, les JCC dans les prisons se tiendront en présence des professionnels du cinéma : réalisateurs, acteurs, et invités du festival. Les projections seront tenues dans les gouvernorats de Gabès, Sfax, Monastir, Le Kef, Nabeul et Bizerte. L’ouverture se tiendra à la prison de Borj Roumi (Bizerte) et la clôture dans la prison civile de Belli (Nabeul).

Les JCC dans les régions et pour la première fois dans les villages : Lancées en 2012, les JCC dans les régions seront pour la première fois dans les villages et non les villes centralisées. dans ce contexte l’ouverture officielle sera le 17 décembre 2024, à l’occasion de la fête de la Révolution à Sbeïtla avec le film « Matula » d’ Abdallah Yahia. Les autres rendez-vous d’ouverture seront programmés ainsi : Saouaf 18 décembre / Hammet Jerid 23 décembre / El Sommar 25 décembre / Jérissa 27 décembre.

Les Jury :

Jury Compétition Longs Métrages et Courts Métrages de Fiction : présidé par le cinéaste palestinien, Hany Abu-Assad, le jury réunit comme membres la cinéaste tunisienne Salma Baccar, Eliane Umuhire (Rwanda), Marianne Khoury (Egypte), Pedro Pimenta (Mozambique), Baba Diop (Sénégal), Ibrahim Al-Ariss (Liban).

Jury Compétition Longs Métrages et Courts Métrages Documentaires : présidé par la productrice tunisienne Dora Bouchoucha, le jury réunit Omar Sall (Sénégal), Amal Ramsis (Egypte), Mohamed Said Ouma (Comores) et Asmae EL MOUDIR (Maroc).

Jury Compétition Nationale Cinéma Tunisien : présidé par l’algérien Said Oueld Khalifa, le jury réunit Houda ibrahim (Liban), Olivier Barlet (France), Souad Ben Slimen de Tunisie et Saleem Albeek (Palestine)

Hommages et célébrations :

Hommage à Hany Abu Assaad (Palestine)

Rétrospective Jilani Saadi (Tunisie)

Hommage à la mémoire du grand critique de cinéma tunisien Khemaies Khayati, « Tanit d’honneur » aux JCC 2021 en reconnaissance de la richesse et de la singularité de son parcours. Cet hommage comprend un prix portant le nom de Khemaies Khayati, une exposition de photographies et une rencontre sur la critique cinématographique, en plus de la réalisation d’un court métrage intitulé « Khemaies Khayati et les Journées du cinéma de Carthage ».

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Tunisie : Un hôtel fantôme de Nabeul en flammes 

Les unités de la protection civile de Nabeul, appuyées par deux camions de pompiers, ont réussi à maîtriser, ce mercredi, un incendie survenu dans un entrepôt abandonné appartenant à un hôtel fermé depuis plus de quatre ans, actuellement au cœur d’un litige judiciaire. L’entrepôt est situé en plein centre-ville de Nabeul.

Le commandant Tarek Jenhawi, chef de l’unité de secours de la protection civile à Nabeul, a indiqué à l’agence TAP que l’intervention a été rapide dès la réception de l’alerte. Une première équipe a été dépêchée sur place avec un camion de pompiers. Les premières constatations ont révélé que l’incendie s’était propagé à la carcasse d’un bus, à celle d’une petite voiture ainsi qu’à des amas de déchets entassés dans un dépôt latéral fermé et abandonné.

Un deuxième camion de pompiers a été mobilisé pour renforcer l’opération, permettant de circonscrire rapidement les flammes et de lancer des opérations de refroidissement afin d’éviter toute reprise de l’incendie. Ces mesures étaient particulièrement cruciales, le dépôt étant situé à proximité d’une zone résidentielle et d’une route principale fortement fréquentée.

Selon les premières observations, l’épaisse fumée noire et les petites explosions survenues pendant l’incendie seraient dues à la combustion de déchets présents dans l’entrepôt, autrefois utilisé comme atelier de maintenance de l’hôtel. Ces matériaux comprenaient des boîtes en plastique, des pneus et des aérosols, susceptibles d’exploser sous l’effet des flammes.

Les causes exactes de l’incendie demeurent inconnues pour l’instant. Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes pour déterminer les circonstances du sinistre.

Il est à noter que cet hôtel, fermé depuis plus de quatre ans, est considéré par les habitants comme un « point noir » au centre de la ville. Occupant une vaste surface reliant la route principale à la mer, ce bâtiment abandonné, dépourvu de toute surveillance, est devenu un lieu de délinquance et une source d’inquiétude pour les résidents.

Les autorités locales sont appelées à intervenir pour sécuriser cet espace et répondre aux préoccupations croissantes de la population.

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Tunisie : Brisons le silence, arrêtons les violences

Les violences faites aux femmes et aux filles n’ont ni frontières ni exceptions. Aujourd’hui encore, malgré les efforts déployés à travers le monde, aucun pays n’a réussi à éradiquer les violences basées sur le genre. Chaque 11 minutes, un féminicide est perpétré, soit 133 femmes victimes chaque jour à l’échelle mondiale. Ces chiffres alarmants rappellent l’urgence d’agir sans relâche.

Dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles, la Délégation de l’Union européenne en Tunisie réaffirme son engagement à travers un événement organisé en partenariat avec l’Agence Espagnole pour la Coopération Internationale au Développement (AECID)et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). Cet événement a mis en lumière le rôle essentiel de l’art dans la lutte contre les violences de genre grâce à deux projections percutantes et complémentaires, suivies d’un débat approfondi.

La première projection, intitulée « À ton tour » et réalisée par Mohamed Saied, retrace un atelier de théâtre forum sur les cyberviolences, animé par Raouf Ben Yaghlane. Cet atelier, conçu en partenariat avec l’Institut Arabe des droits de l’Homme (IADH), dans le cadre du programme EMNA, mis en œuvre par l’UNFPA et financé par l’Union européenne, propose un espace de réflexion et d’action collective. Il co-construit des réponses concrètes pour lutter contre les violences en ligne, donnant une voix aux victimes tout en mobilisant les communautés.

Le second court-métrage, « Beyond Reality », réalisé par BechirZayene, adopte une approche immersive poignante. Soutenu par l’AECID et ONU Femmes, ce film relate l’histoire de Hayet, une jeune femme confrontée à des violences multiples: physiques, sexuelles, psychologiques et numériques. L’œuvre a plongé les spectateur.rice.s dans la réalité brutale des violences de genre, favorisant une prise de conscience émotionnelle profonde.

Ces deux projections convergent dans leur objectif commun : rendre visible l’invisible, amplifier les voix des victimes et encourager l’action collective contre les violences basées sur le genre.

L’événement a été clôturé par un panel de discussion, réunissant activistes, expert.e.s, artistes et représentant.e.s de la société civile. Les intervenant.e.s ont exploré le rôle fondamental de l’art dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, en mettant en avant sa capacité à briser les silences, déconstruire les stéréotypes et impulser un changement durable. Ce débat a mis également en avant l’importance des collaborations stratégiques entre artistes, militant.e.s et organisations de la société civile, afin de maximiser l’impact des campagnes de sensibilisation.

Cet événement est soutenu par l’Union européenne et ses États membres : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Espagne, Finlande, France, Grèce, Italie, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie et Suède. Ensemble, ils réaffirment leur engagement aux côtés de la Tunisie pour mettre fin aux violences basées sur le genre sous toutes leurs formes.

 

d’après communiqué

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Tunisie : Un militaire est mort après avoir s’être tiré une balle accidentelle à Gafsa

Un militaire est décédé ce mercredi matin des suites d’un coup de feu provenant de son arme alors qu’il effectuait des exercices militaires à la place Al-Ramy, dans la région de Gafsa, selon ce que rapporte le ministère de la Défense nationale dans un communiqué. La même source ajoute que la justice militaire s’est engagée à ouvrir une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de l’incident.

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Affaires Religieuses : Une réunion d’évaluation et de préparation de la nouvelle saison du Hajj

Une réunion a été consacrée à l’évaluation de la dernière saison du Hajj et à la préparation de la nouvelle au siège du ministère des Affaires Religieuse. Supervisée par Ahmed Bouhali ministre des Affaires Religieuses, elle s’est déroulée en présence de responsables du ministère et des guides religieux qui supervisent les conditions de logement des pélerins dans les établissements hôteliers.

Le ministre a souligné, selon un communiqué publié mercredi par le ministère, que cette évaluation a permis d’identifier les points négatifs afin d’y remédier et vise à améliorer tous ceux qui se rapportent au séjour des pèlerins pendant la saison du hajj, conformément aux recommandations du Président de la République, Kais Saied, dans ce domaine.

Les participants ont formulé de nombreuses recommandations qui contribueraient au succès de la saison et à l’accomplissement de ce rite qui représente la cinquième obligation dans la religion de l’Islam.

Parmi les recommandations les plus importantes figurent le renforcement de la coordination et de la communication entre les différents intervenants organisateurs et l’intensification des séances de sensibilisation au profit des pèlerins. Cette réunion a également permis de mettre l’accent sur l’importance de choisir des guides compétents et expérimentés afin que la saison du hajj se déroule dans les meilleures conditions.

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Boule et Pétanque : Les sélections tunisiennes aux Mondiaux de Dijon (seniors) et de Rio Grande (jeunes)

La sélection tunisienne de pétanque s’est envolée, mercredi, pour la ville française de Dijon en vue de prendre part aux Championnats du monde de triplette et de tir de précision (seniors), prévus du 5 au 8 décembre courant.

La sélection tunisienne, dirigée par l’entraîneur Maamar Chihaoui, est composée des joueurs Mohamed Khaled Bougriba, Majdi Hammami, Sofiène Ben Brahim et Lassaad Elmay.

Par ailleurs, la sélection tunisienne de boule des U23 et U18, conduite par le coach national Adel Halleb, participe actuellement aux Championnats du monde des jeunes qui se déroulent à Rio Grande (Porto Rico) du 3 au 7 décembre courant.

L’équipe U23 est composée d’Oussama Balti et Moataz Jouini alors que Raed Karoui et Yahya Sellami forment l’équipe des U18.

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Hand – CAN (dames) – Quarts : La Tunisie en demi-finale et se qualifie pour le Mondial-2025

La sélection tunisienne de handball s’est qualifiée pour les demi-finales du Championnat d’Afrique des nations CAN-2024 (dames), grâce à sa victoire face à son homologue congolaise (28-24), en quart de finale disputé mercredi à Kinshasa, en RD Congo.
Grâce à cette victoire, le Sept national décroche son billet pour le Mondial-2025 prévu en Allemagne et aux Pays-Bas en décembre 2025.

En demi-finales, les Tunisiennes seront confrontées, vendredi, aux gagnantes du match Cameroun-Sénégal qui se jouera cet après-midi à partir de 16h00.

Quarts de finale
Tunisie – Congo 28-24
13h00 : Angola – Algérie
16h00 : Cameroun – Sénégal
18h30 : Egypte – RD Congo

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Tunisie : Les arts du spectacle chez les ṭwāyef de Ghbonten » inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Le ministère des Affaires culturelles a annoncé que l’élément culturel « Les arts du spectacle chez les ṭwāyef de Ghbonten », dont la candidature avait été déposée par la Tunisie en 2021, a été inscrit sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Le dossier de candidature de la Tunisie a été inscrit mardi 3 décembre 2024 lors des travaux de la dix-neuvième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui se tient à Asunción, au Paraguay, du 2 au 7 décembre 2024. Il fait partie des 58 candidatures déposées pour inscription en 2024 à l’ordre du jour de cette rencontre annuelle à laquelle participent des représentants des Etats parties, des organisations non gouvernementales, des institutions culturelles et d’autres acteurs venus du monde entier pour l’évaluation des candidatures soumises par les Etats parties sur les Listes de la

Convention de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Cette nouvelle inscription englobe les traditions et expressions orales, les pratiques sociales, les rituels et événements festifs ainsi que les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel.

« Les arts des ṭwāyef de Ghbonten », également connus sous les noms de ṭwāleb, chwāchīn et jrāyed el-Arab, sont ancrés dans le Sud-Est tunisien, particulièrement dans le gouvernorat de Médenine où ils se concentrent autour des villages d’El-Gosba, qui abrite cinq troupes, et de Mouggar, rattaché à la délégation de Béni Khedache.

Ces troupes s’inscrivent dans la tradition des poètes voyageurs, bardes des tribus du Sud tunisien, et animent principalement les mariages, tant au sein de leur communauté que dans toute la région du Sud-Est, couvrant des localités comme Médenine, Ben Guerdane, Béni Khedache, Koutine, Metameur, Sidi Maklouf, Ksar Jraa et l’île de Djerba.
Cet art trouve son origine au milieu du XIXe siècle, dans le contexte de l’abolition de l’esclavage en Tunisie en 1846, qui a favorisé la naissance d’une forme d’expression artistique unique, issue d’un brassage culturel d’influences africaines, berbères et arabes. Les performances associent parole scandée ou chantée par des artistes vêtus de drapés blancs et coiffés de chéchias rouges, mouvements dansés et rythmes du tambourin à calice appelé « chenna », qui joue un rôle structurant dans le spectacle en stimulant les danseurs et le public, hommes et femmes. Ces représentations s’ouvrent aujourd’hui à de nombreux événements d’envergure à l’échelle nationale et internationale et affichent leur présence à de grandes manifestations culturelles.

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Météo: Des pluies attendues, mercredi et jeudi sur les différentes régions du pays

Des pluies temporairement orageuses et localement abondantes sont attendues, mercredi, sur les régions côtières nord, a annoncé l’Institut National de la Météorologie (INM), dans un bulletin de suivi.

Les précipitations concerneront, l’après-midi, le reste de régions du nord et le centre, et la nuit, les zones du sud-est. Les quantités maximales varieront entre 30 et 50 mm, pour atteindre, localement, les 70 mm à l’extrême nord, avec chute de grêles par endroits.

La chute de pluies se poursuivra, jeudi, sur la plupart des régions, notamment à l’extrême nord-ouest. Le vent soufflera fort puisque sa vitesse sera comprise entre 60 et 80 km/h, avec des phénomènes de sable au sud. La vitesse du vent peut atteindre les 100 km/h aux régions côtières et sur les hauteurs.

L’INM a indiqué, en outre, que les températures enregistreront une baisse considérable, surtout sur les hauteurs.

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Maison de l’Exportateur : Réunion de concertation sur la mise en place d’un programme national de promotion de l’huile d’olive

Une séance de travail s’est tenue à la Maison de l’Exportateur afin de réfléchir à la mise en place d’un programme national de promotion de l’huile d’olive pour l’année 2025qui implique tous les intervenants dans la filière de l’huile d’olive et ce dans l’optique d’augmenter les exportations de l’huile d’olive tunisienne. Selon un communiqué du CEPEX, cette réunion s’inscrit dans le cadre des directives communes des ministères du Commerce et du Développement des exportations, de l’Agriculture, des Ressources en eau et de la Pêche et de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, visant à garantir la réussite de la saison oléicole en développant notamment les exportations de l’huile d’olive conditionnée et emballée et en ciblant de nouveaux marchés.

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Tunisie – Barrages : Baisse du taux de remplissage à 19,6%, à la date du 3 décembre 2024

Le taux de remplissage de l’ensemble des barrages tunisiens a baissé à 19,6%, depuis le début de l’année jusqu’à la date du 3 décembre courant, en comparaison avec la même période de l’année dernière, selon des données publiées, mercredi, par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

Les réserves en eau dans ces barrages n’ont pas dépassé 460,343 millions de m3, contre 516,163 millions de m3, une année auparavant, ce qui représente une baisse de 10,8%. En comparaison avec la moyenne enregistrée au cours des trois dernières années, la baisse est d’autant plus alarmante qu’elle s’élève à 25,8%.

L’Onagri a fait état d’une disparité au niveau du taux de remplissage d’une région à une autre. Ainsi, les barrages du nord affichent un taux de remplissage de 22,1%, soit 88% des réserves en eau disponibles dans tous les barrages du pays, alors que le niveau de remplissage des barrages du centre et du Cap-Bon s’est limité respectivement à 10,7% et 10,2%. En fait, l’ensemble des barrages du Cap Bon sont presque vides, à l’exception du barrage de Masri.

L’Observatoire a précisé, en outre, que les apports en eau dans les barrages, enregistrés le 3 décembre 2024, se sont élevés à 0,490 million de m3. Le total des utilisations de ces eaux, au cours de la même journée, s’élève à 1,247 million de m3.

Il importe de préciser que les apports en eau, durant toute la saison actuelle, sont de l’ordre de 102,3 millions de m3, alors que la moyenne de la période est estimée à 320,1 millions de m3, ce qui représente un déficit de 68%.

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