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Monastir : Avancement à 99 % du projet d’extension et de réaménagement du port de pêche à Téboulba

Les travaux du projet d’extension et de réaménagement du port de pêche à Téboulba, dans le gouvernorat de Monastir, ont atteint 99 % de taux d’avancement, pour un coût total de 53 millions de dinars.

Lors de sa visite au site du chantier, le gouverneur de Monastir, Aïssa Moussa, a affirmé que le retard accusé dans l’avancement des travaux sera surmonté, notant dans ce sens, que le raccordement du port, à l’eau potable et à l’électricité est dans ses dernières étapes

Il a souligné que parmi les préoccupations soulevées par les pêcheurs, figure le dossier de régularisation des embarcations de pêche, un sujet qui a fait l’objet d’une réunion au siège du gouvernorat de Monastir, fin septembre dernier, aboutissant au transfert du le dossier au ministère de l’Agriculture pour suivi.

De son côté, le responsable du projet, Bechir Abbessi, a précisé que les travaux ont été retardés en raison du non-paiement de contracteur, formulant l’espoir de voir les nouvelles décisions adoptées dans le budget de l’année 2025 faciliter le travail des entrepreneurs, à travers une annulation des pénalités de retard et une révision des prix.

Pour sa part, Anouar Nouira, pêcheur de profession et représentant du syndicat de base de la pêche maritime, a souligné à l’Agence TAP la nécessité de héhabiliter les bateaux considérés comme non-conformes aux normes légales et de procéder aux inspections nécessaires, d’autant que leurs propriétaires sont dans l’attente d’obtention des licences depuis 3 ans.

D’autre part, la réalisation du projet du marché de gros de poisson au même port a atteint la phase d’études. Il s’agit d’un projet relevant du ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche.

 

Trafic aérien tunisien : Hausse record en 2024, tous aéroports confondus

Le trafic aérien des passagers via les aéroports tunisiens a enregistré, à fin novembre 2024, une hausse de 9,4% par rapport à la même période de l’année 2023, pour se situer à 8 963 615 “mouvements passagers”, selon les statistiques publiées par l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA).

Cette tendance haussière a concerné la majorité des aéroports tunisiens, avec une augmentation de 8,8% pour l’aéroport international de Tunis-Carthage.

(6 677847 mouvements passagers), de 12,7% pour l’aéroport international de Djerba-Zarzis (2 110843 mouvements), de 97,9% pour l’aéroport international de Tozeur-Nefta (28 133 mouvements) et de 7 % pour l’aéroport international de Tabarka-Aïn Draham(2626 mouvements).

En revanche, l’aéroport international de Sfax-Thyna a enregistré une régression de son trafic aérien de 11,1% avec 143 046 mouvements.

Pour les aéroports exploités par l’OACA et par la société TAV Tunisie, une progression de 13% a été enregistrée par rapport à la même période de l’année 2023 (11 741 201 passagers).

Les statistiques de l’OACA font également état d’une hausse de 5% du trafic commercial « mouvements avions », au cours des 11 premiers mois 2024, par rapport à la même période de 2023, avec 73 325 mouvements avions enregistrés.

Pour les mouvements avions, la hausse a été de 4,8% à l’aéroport international de Tunis-Carthage (54 015 mouvements), de 8,8% à l’aéroport international de Djerba-Zarzis (15 582 mouvements), de 43,5% à l’aéroport international de Tozeur Nefta (409 mouvements) et de 7,5% à l’aéroport international de Tabarka-Aïn Draham(173 mouvements).

Par contre, le trafic “mouvements avions” a baissé de 7,73% à l’aéroport international de Sfax-Thyna (3142 mouvements).

Pour le trafic de survol (avions transitant par l’espace aérien tunisien), il a enregistré une progression de 15,5%, à fin novembre 2024 par rapport à la même période de l’année 2023 (56 270 mouvements).

Loi de Finances: les deux scéanrios possibles pour parvenir à une version définitive

Le Conseil national des régions et des districts a entamé, lundi dernier, l’examen de la loi de finances pour l’exercice 2025.

Au cours des discussions, le Conseil a rejeté plusieurs articles tout en adoptant d’autres sous une forme différente de celle validée par l’Assemblée des représentants du peuple.

Des procédures prévues par le décret-loi régissant la relation entre les deux chambres parlementaires seront engagées pour parvenir à une version définitive de la loi de finances.

Aymen Boughdiri, vice-président de l’ARP chargé des relations avec le Conseil national des régions, a indiqué mercredi, dans une déclaration à TAP, que si des modifications seraient apportées aux articles de la loi de finances par les membres du Conseil des régions, le texte législatif en vigueur (décret-loi n°1 de l’année 2024) prévoit la constitution d’une commission paritaire entre les deux chambres.

Deux scénarios seront alors envisageables:
Dans le premier cas, un texte unifié sera élaboré concernant les dispositions contestées.

Dans le second cas, si aucun consensus n’est atteint, la version initialement adoptée par l’Assemblée des représentants du peuple est retenue.

Boughdiri a précisé que cette commission paritaire, composée de 5 membres de chaque chambre, doit parvenir à un accord dans un délai maximal de trois jours.

Une séance plénière conjointe aura ensuite lieu pour permettre aux membres des deux chambres de voter sur une version unifiée.

En cas d’absence de consensus, la version adoptée par l’Assemblée des représentants du peuple est transmise au président de la République pour promulgation.

Lors de la séance d’hier, mardi, le Conseil national des régions a refusé de voter en faveur des articles 53 et 59, validés par l’Assemblée des représentants du peuple, la semaine précédente.

Cependant, il a approuvé l’article 32, proposé par le ministère des Finances lors de l’élaboration du projet de loi de finances.

Cet article avait déjà été adopté par l’Assemblée après modification de sa version initiale lors de la séance plénière du 27 novembre dernier.

Le décret-loi n°1 de l’année 2024, qui régit la relation entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions, prévoit deux hypothèses après la formation d’une commission paritaire.

La première repose sur l’élaboration d’un texte unifié.
La seconde retient la version validée par l’Assemblée des représentants du peuple en cas de désaccord.

L’article 16 du décret-loi en question stipule que « si l’Assemblée des représentants du peuple adopte en séance plénière le projet de loi et que le Conseil national des régions l’adopte également avec des amendements, une commission paritaire sera formée conformément à la loi.

Boughdiri a ajouté que « la commission paritaire élabore un projet de texte unifié concernant les dispositions contestées dans un délai ne dépassant pas trois jours à compter de la date de sa saisine et le transmet aux présidents des deux chambres pour tenir une seconde séance plénière ».

L’article 17 précise que « si l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions adoptent, lors de la seconde séance plénière conjointe, le projet de texte unifié, le président de l’Assemblée des représentants du peuple transmet le projet de loi de finances modifié au président de la République pour promulgation ».

« En cas de non-adoption lors de la seconde plénière , du projet de texte unifié, le président de l’Assemblée des représentants du peuple transmet le projet de loi de finances initialement adopté par l’Assemblée des représentants du peuple au président de la République pour promulgation. »

PLF 2025 : Adoption des articles incluant des mesures pour lutter contre les forages illégaux de puits

Les députés du Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont adopté, mercredi, lors d’une plénière consacrée à l’examen du projet de loi de finances (PLF) 2025, les articles 67 jusqu’à 83.

Les députés ont adopté l’article 67 dans sa version initiale, en retirant la proposition d’amendement. Ils ont, par ailleurs, adopté les articles 68 jusqu’à 79, sans réclamer d’amendement, outre les articles 81 et 82 dans leurs versions amendées.

La révision proposée pour l’article 81 relatif au forage sans autorisation des puits profonds stipule l’application d’un taux de 10 % de la valeur de forage de puits profonds, réalisés sans l’obtention d’une autorisation, et ce quelque soit son mode de fonctionnement (à partir de l’énergie électrique ou solaire), pour les petits agriculteurs.

La ministre des Finances Sihem Boughdiri a souligné que le problème des puits anarchiques qui menacent la durabilité des ressources en eau profondes dans le pays, font l’objet de suivi de l’Etat, à travers la prise de mesures urgentes en la matière pour garantir la sécurité de l’eau et l’équilibre environnemental.

Elle a souligné que cette révision engendrera des dépenses supplémentaires sur le budget de l’Etat.

Le henné, symbole de la culture arabe : un dossier commun validé pour l’inscription à l’UNESCO

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a annoncé, mardi, avoir validé le dossier arabe commun “Le henné: rituels, pratiques sociales et esthétique”, pour son inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, et ce lors de la 19e session de la réunion du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel tenue à Asuncion (République du Paraguay), indique un communiqué du ministère de la Culture et des Arts.

Ce dossier conjoint a été présenté par 16 pays arabes dont l’Algérie, qui a exprimé sa volonté d’inscrire cet élément patrimonial sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, une pratique culturelle qu’elle partage avec de nombreux pays du monde arabe et qui a toujours été liée à la femme à travers les temps et aux occasions religieuses et sociales tels que l’Aid, le mariage, la circoncision et autres, ajoute le communiqué.

Cette inscription vient couronner le travail des experts algériens et arabes qui ont préparé un dossier scientifique détaillé. Chaque pays a présenté les motifs de sa participation, expliquant la symbolique du henné et les secrets que recèle cette pratique culturelle dans les sociétés arabes, conclut le communiqué.

JCC2024: une programmation riche avec 217 films et une participation record de films tunisiens

La 35ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) qui se tiendra du 14 au 21 décembre 2024, a dévoilé ses couleurs mercredi 4 décembre avant dix jours du démarrage de ce grand rendez-vous annuel de professionnels et passionnés du septième art autour de la diversité et de la richesse du cinéma arabe, africain et mondial.

La programmation de cette nouvelle édition a été présentée lors d’une conférence de presse mercredi par le comité directeur du festival.

Prenant la parole, Ferid Boughedir, président d’honneur du festival, a souligné que cette édition marque un record en termes de participation de films tunisiens, ce qui a poussé le comité directeur à sélectionner quatre films pour la compétition des longs métrages de fiction, alors que le règlement n’autorise normalement que trois films tunisiens dans cette catégorie. Il a précisé que la forte participation tunisienne, avec un total de 99 films inscrits cette année, a incité le festival à créer une nouvelle compétition nationale regroupant 12 œuvres. Il a à cet égard formé le voeu que cette initiative ouvre la voie à la création d’un festival national indépendant des JCC et consacré exclusivement au cinéma tunisien.

Il a également évoqué la programmation dans la section “Panorama 34” de films produits en 2023, qui n’ont pu être projetés l’an dernier suite à l’annulation de l’édition précédente.

Zoom sur la nouvelle édition de ce grand événement cinématographique de l’année 2024 qui en chiffres, propose durant toute une semaine :

217 films en tout aux couleurs de 21 pays dont 99 films tunisiens, avec la poursuite de l’expérience des JCC dans les régions et pour la première fois dans les villages, les établissements pénitentiaires, les hommages, et un large éventail sur des visions esthétiques et des expériences artistiques d’ici et d’ailleurs à découvrir dans 20 salles:

Deux films à l’ouverture : un court métrage fiction « upshot » (2024) de Maha Haj de Palestine et le long-métrage documentaire dans une copie restaurée “The Freedom Giver” (1987) du cinéaste, chercheur et monteur irakien Kays Alzubaydi décédé le 1er décembre 2024.

Compétition officielle :

56 films dans la compétition internationale et 12 dans la compétition nationale (cinéma tunisien)
Compétition des films Longs métrages fiction : 15 films de 11 pays dont la Tunisie avec 4 films : «Red Path» de Lotfi Achour, «Mé El Aïn» de Meryam Joobeur, «Aicha» de Mehdi Barsaoui et «Borj Roumi» de Moncef Dhouib

Compétition officielle des longs métrages Documentaire : 13 films de 9 pays dont la Tunisie avec 3 films (compétion nationale cinéma tunisien): «Hackers of the Borders» de Ismaël, «Matula» de Abdallah Yahia et «Sh’hili» de Habib Ayeb.

Compétition officielle des courts métrages Fiction : 17 films de 12 pays dont la Tunisie avec 4 films : «In Three Layers Of Darkness » de Houcem Slouli , «MAKUN» de Farès Naanaa, «Leni Africo» de Marwen Labib et «Bord à bord» de Sahar El Echi.

Compétition officielle des courts métrages Documentaire : 11 films de 10 pays dont la Tunisie avec 2 films : «Les derniers jours avec Eliane» de Mehdi Hajri et «Au Bout Des Doigts» de Aïda Chemekh
Carthage Ciné-Promesse : 11 films de 6 pays dont la Tunisie avec 4 films : «Une Malédiction» de Bouthayna Aloulou, «Ici et Là» de Youssef Guermazi, «Les Buveurs des Larmes» de Hazar Abbassi et «1321» de Bilel Zaghdoudi.

Sélection hors compétition :

Palestine au cœur des JCC: 19 films dont 14 à l’avenue et 5 dans les salles
Focus Jordanie : 12 films de différents formats
Focus Sénégal : 14 films

JCC dans les prisons : L’expérience des projections des films dans les prisons tunisiennes se poursuit en partenariat avec la Direction générale des Prisons et de la Rééducation dans sa 10ème édition. Dans cette 35ème édition des JCC, 6 films seront à l’écran dans les unités pénitentiaires et une projection sera consacrée au Centre de rééducation à la Cité de la Culture. Du 15 au 21 décembre 2024, les JCC dans les prisons se tiendront en présence des professionnels du cinéma : réalisateurs, acteurs, et invités du festival. Les projections seront tenues dans les gouvernorats de Gabès, Sfax, Monastir, Le Kef, Nabeul et Bizerte. L’ouverture se tiendra à la prison de Borj Roumi (Bizerte) et la clôture dans la prison civile de Belli (Nabeul).

Les JCC dans les régions et pour la première fois dans les villages : Lancées en 2012, les JCC dans les régions seront pour la première fois dans les villages et non les villes centralisées. dans ce contexte l’ouverture officielle sera le 17 décembre 2024, à l’occasion de la fête de la Révolution à Sbeïtla avec le film « Matula » d’ Abdallah Yahia. Les autres rendez-vous d’ouverture seront programmés ainsi : Saouaf 18 décembre / Hammet Jerid 23 décembre / El Sommar 25 décembre / Jérissa 27 décembre.

Les Jury :
Jury Compétition Longs Métrages et Courts Métrages de Fiction : présidé par le cinéaste palestinien, Hany Abu-Assad, le jury réunit comme membres la cinéaste tunisienne Salma Baccar, Eliane Umuhire (Rwanda), Marianne Khoury (Egypte), Pedro Pimenta (Mozambique), Baba Diop (Sénégal), Ibrahim Al-Ariss (Liban).

Jury Compétition Longs Métrages et Courts Métrages Documentaires : présidé par la productrice tunisienne Dora Bouchoucha, le jury réunit Omar Sall (Sénégal), Amal Ramsis (Egypte), Mohamed Said Ouma (Comores) et Asmae EL MOUDIR (Maroc).

Jury Compétition Nationale Cinéma Tunisien : présidé par l’algérien Said Oueld Khalifa, le jury réunit Houda ibrahim (Liban), Olivier Barlet (France), Souad Ben Slimen de Tunisie et Saleem Albeek (Palestine)

Hommages et célébrations :

Hommage à Hany Abu Assaad (Palestine)

Rétrospective Jilani Saadi (Tunisie)

Hommage à la mémoire du grand critique de cinéma tunisien Khemaies Khayati, “Tanit d’honneur” aux JCC 2021 en reconnaissance de la richesse et de la singularité de son parcours. Cet hommage comprend un prix portant le nom de Khemaies Khayati, une exposition de photographies et une rencontre sur la critique cinématographique, en plus de la réalisation d’un court métrage intitulé “Khemaies Khayati et les Journées du cinéma de Carthage”.

Monastir : Mise en œuvre Monastir : un centre de dialyse à la pointe de la technologie pour début 2025 à Teboulbad’une série de projets publics à Teboulba

Le gouverneur de Monastir, Issa Moussa, a inauguré, hier lundi, le nouveau service d’Etat Civil de la municipalité de Teboulba réalisé moyennant une enveloppe de 4 millions 275 mille dinars.

Il s’est, également, rendu sur le chantier du centre de dialyse dans la région El Badris dont l’état d’avancement des travaux a atteint 98%.

A cette occasion, Moussa a souligné que ce projet, réalisé moyennant un financement participatif sous forme de don, sera exploité dans les prochains mois.

Il a ajouté que le ministère de la santé fournira le personnel médical qui se chargera de la gestion de cette structure qui répond aux normes les plus modernes.

Le directeur de l’hôpital local de Teboulba, Abdellatif Hammi, a indiqué que la prochaine étape du projet concerne l’équipement du centre de dialyse qui entrera en service, début 2025.

Ce projet d’une valeur de plus de 2 MD est composé d’une salle de dialyse avec 22 dialyseurs, un système de traitement d’eau, un espace d’accueil et des bureaux.

Cybersécurité : un nouveau réseau européen pour renforcer les compétences et la compétitivité

La Commission européenne a lancé, mercredi, un réseau regroupant les différents acteurs du secteur de la cybersécurité, qui aura pour but de combler le déficit de compétences dans les 27 États membres.

Un rapport de prospective, publié par l’ENISA, l’Agence de l’UE pour la cybersécurité, avait en effet pointé le déficit de compétences en matière de cybersécurité, alertant sur cette ‘’menace majeure’’ pour le fonctionnement des réseaux et des systèmes d’information, ainsi que pour le marché unique dans son ensemble.

Le nouveau réseau lancé par la CE, intitulé ‘’Industry-Academia Network’’, tend ainsi à ‘’développer les liens entre l’industrie et le monde universitaire, afin de renforcer les compétences en matière de cybersécurité et de préparer la main-d’œuvre européenne du cyberespace à l’évolution rapide des demandes de l’industrie’’.

‘’La cybersécurité est une priorité essentielle pour l’UE, et il est essentiel de combler le déficit de compétences pour faire en sorte que notre économie numérique reste sûre et compétitive’’, a commenté Henna Virkkunen, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la souveraineté technologique, de la sécurité et de la démocratie.

Elle a lancé, à cet égard, un appel à toutes les parties prenantes concernées pour rejoindre le réseau Industry-Academia Network et contribuer à la mise en place d’un ‘’écosystème solide’’, qui réponde aux besoins du marché du travail dans le domaine de la cybersécurité et soutienne la croissance d’une main-d’œuvre européenne hautement qualifiée.

Selon la Commission, le réseau comprendra des membres de l’Académie européenne des compétences en matière de cybersécurité, d’établissements d’enseignement supérieur, d’alliances universitaires européennes et de prestataires d’enseignement et de formation professionnels (EFP).

Ils se concentreront sur l’alignement des besoins du marché du travail dans le domaine de la cybersécurité sur les programmes universitaires et de formation adaptés aux besoins actuels et émergents de la main-d’œuvre. Des partenariats concrets devraient émerger, notamment des programmes communs, des programmes de mentorat, des apprentissages et d’autres initiatives.

Championnats du monde de pétanque : la Tunisie en lice à Dijon et Porto Rico

La sélection tunisienne de pétanque s’est envolée, mercredi, pour la ville française de Dijon en vue de prendre part aux Championnats du monde de triplette et de tir de précision (seniors), prévus du 5 au 8 décembre courant.

La sélection tunisienne dirigée par l’entraîneur Maamar Chihaoui, est composée des joueurs Mohamed Khaled Bougriba, Majdi Hammami, Sofiène Ben Brahim et Lassaad Elmay.

Par ailleurs, la sélection tunisienne de boule des U23 et U18, conduite par le coach national Adel Halleb, participe actuellement aux Championnats du monde des jeunes qui se déroulent à Rio Grande (Porto Rico) du 3 au 7 décembre courant.

L’équipe U23 est composée d’Oussama Balti et Moataz Jouini alors que Raed Karoui et Yahya Sellami forment l’équipe des U18.

Tunisie-Congo : des rencontres pour dynamiser le commerce bilatéra

Des rencontres professionnelles d’affaires Tuniso-Congolaises seront organisées, le 10 décembre courant, à la Maison de l’Exportateur à Tunis, à l’initiative de Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), en collaboration avec l’ambassade de Tunisie à Kinshasa et la Chambre de Commerce et d‘Industrie du Kongo Central.

Ces rencontres sont destinées aux professionnels exerçant dans les filières de BTP et matériaux de construction ; de l’agroalimentaire ; des énergies renouvelables ; des produits d’hygiène ; et des industries pharmaceutiques et cosmétiques.

Les entreprises tunisiennes souhaitant participer à cette rencontre, peuvent envoyer le formulaire de participation, via le lien : httpss://forms.gle/Ymvh6CdYkvcUwCBa6 , et ce, au plus tard le 9 décembre 2024.

Chine : lancement d’un nouveau satellite de télédétection

La Chine a lancé mercredi un nouveau satellite de télédétection depuis le Centre de lancement de satellites de Xichang, dans la province du Sichuan (sud-ouest).

Lancé à 12H46 (heure de Pékin) par une fusée porteuse Kuaizhou-1A (KZ-1A),le satellite de télédétection, équipé d’un radar à synthèse d’ouverture (RSO), est entré sur son orbite prévue.

Les Bourses européennes en hausse avant les indicateurs et le vote des motions de censure en France

Les principales Bourses européennes évoluent à la hausse mercredi dans l’attente d’indicateurs qui seront publiés au cours de la séance et du vote des motions de censure en France dans la soirée.

À Paris, le CAC 40 se hisse de 0,29% à 7.276,41
points vers 08h12 GMT. Le Dax à Francfort se renforce
de 0,37%, tandis que le FTSE à Londres progresse de
0,56%.

L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 prend 0,44%,
l’EuroStoxx 50 gagne 0,34% et le Stoxx 600 croît de 0,13%.

Les investisseurs, qui craignent les conséquences
économiques et financières d’une censure du gouvernement de Michel Barnier en France sans tomber dans la panique, devront attendre la fin de la séance à Paris pour connaître les résultats du vote des députés tricolores.

Les marchés devraient d’ici là se concentrer sur les
différentes données publiées d’un côté et de l’autre de
l’Atlantique qui continueront d’alimenter les anticipations de
baisse des taux des banques centrales.

La prise de parole de Jerome Powell, président de la Réserve fédérale américaine (Fed), lors d’une conférence du New York Times sera aussi scrutée avant la décision de la Fed du 18 décembre.

Aux valeurs, Stellantis gagne 2,3% après des informations de presse sur la succession de Carlos Tavares qui ont été démenties par le constructeur automobile.

Casino perd de son côté 3,3% après l’annonce d’un
accord sur la cession d’un portefeuille immobilier de 69 actifs au groupe Les Mousquetaires.

Le marché éco-solidaire “Le temps des fêtes” : artisans et produits naturels à l’honneur à El Menzah 6

Un marché éco-solidaire “Le temps des fêtes”, visant à promouvoir et encourager les PME et les créateurs de produits artisanaux et naturels, sera organisé du 6 au 8 décembre courant, au Centre culturel et sportif de la jeunesse d’El Menzah 6.

Des artisans venant de différents gouvernorats participeront à ce marché pour représenter le terroir de leurs régions. Il s’agit de la grenade de Testour, la rose de Kairouan, l’huile d’olive Oueslati, le miel de Kairouan, les dattes de Tozeur, l’harissa, les épices et hydrolat de fleurs d’Oranger de Nabeul, les fromages de Béja…

Organisé par Expo Events, ce marché a, aussi, pour but de sensibiliser le public à un nouveau mode de vie sain et équilibré, en consommant des produits naturels et à la préservation de l’environnement.

Au programme de ce marché, des shows cooking et des ateliers impliquant les visiteurs. Il s’agit d’un atelier de fabrication de bougies gourmandes (du 6 au 8 décembre), un atelier de macramé (7 au 8 décembre), un atelier de poterie (8 décembre), un atelier de sensibilisation au recyclage et au bricolage (7 décembre), un atelier de jardinage (du 6 au 8 décembre). Des jeux éducatifs de sensibilisation à l’alimentation saine sont, aussi, prévus du 6 au 8 décembre. Au programme aussi, un atelier dédié à la fabrication de boules énergétiques pour des goûters sains (6 et 7 décembre) et de biscuits sans sucre (8 décembre).

Olympiade : 13,5 milliards de dollars sécurisés d’ici 2032

Le Comité international olympique va distribuer 6,8 milliards de dollars (6,46 milliards d’euros) au titre de l’olympiade 2021-2024, une hausse de 12% par rapport au cycle précédent, a annoncé mardi son porte-parole Mark Adams.

“Malgré la situation économique difficile”, marquée par la pandémie de Covid-19 qui a entraîné un report d’un an des JO-2020 de Tokyo, finalement tenus à huis clos, l’organisation va même augmenter de 45% ses subsides par rapport à la période 2009-2012, selon M. Adams.

Les revenus du CIO, principalement tirés des droits TV et de son programme TOP de sponsors internationaux, sont redistribués à 90%, 10% servant à faire tourner l’organisation de Lausanne, selon ses rapports annuels.

L’instance olympique finance les fédérations internationales présentes aux JO d’été et d’hiver, ainsi que les 206 comités nationaux olympiques, contribue pour 50% au budget de l’Agence mondiale antidopage, et participe à l’organisation des JO et des Jeux olympiques de la jeunesse.

A l’horizon 2032, le CIO a “déjà sécurisé des revenus commerciaux de 13,5 milliards de dollars” (12,83 milliards d’euros), selon Mark Adams, soit 7,3 milliards jusqu’aux JO-2028 de Los Angeles, et déjà 6,2 milliards pour l’olympiade suivante, qui se terminera par les JO-2032 de Brisbane en Australie.

“Cela démontre clairement que la marque olympique est plus forte que jamais et que l’intérêt de l’association commerciale avec le CIO ne fait que croître”, a affirmé le porte-parole, résumant le rapport fait un peu plus tôt à la commission exécutive par le responsable de la commission des finances.

Ces chiffres signifient aussi que le prochain président de l’instance de Lausanne, qui sera élu lors de la 144e session en Grèce du 18 au 21 mars prochain, entamera son mandat avec une situation financière prospère.

Le vainqueur du scrutin, parmi sept candidats – un record dans l’histoire olympique – succèdera en juin 2025 à l’Allemand Thomas Bach, qui dirige le CIO depuis 2013 et ne peut plus se représenter.

 

Les barrages tunisiens en détresse : déficit de 68% par rapport à la moyenne saisonnière

Le taux de remplissage de l’ensemble des barrages tunisiens a baissé à 19,6%, depuis le début de l’année jusqu’à la date du 3 décembre courant, en comparaison avec la même période de l’année dernière, selon des données publiées, mercredi, par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

Les réserves en eau dans ces barrages n’ont pas dépassé 460,343 millions de m3, contre 516,163 millions de m3, une année auparavant, ce qui représente une baisse de 10,8%. En comparaison avec la moyenne enregistrée au cours des trois dernières années, la baisse est d’autant plus alarmante qu’elle s’élève à 25,8%.

L’Onagri a fait état d’une disparité au niveau du taux de remplissage d’une région à une autre. Ainsi, les barrages du nord affichent un taux de remplissage de 22,1%, soit 88% des réserves en eau disponibles dans tous les barrages du pays, alors que le niveau de remplissage des barrages du centre et du Cap-Bon s’est limité respectivement à 10,7% et 10,2%. En fait, l’ensemble des barrages du Cap Bon sont presque vides, à l’exception du barrage de Masri.

L’Observatoire a précisé, en outre, que les apports en eau dans les barrages, enregistrés le 3 décembre 2024, se sont élevés à 0,490 million de m3. Le total des utilisations de ces eaux, au cours de la même journée, s’élève à 1,247 million de m3.

Il importe de préciser que les apports en eau, durant toute la saison actuelle, sont de l’ordre de 102,3 millions de m3, alors que la moyenne de la période est estimée à 320,1 millions de m3, ce qui représente un déficit de 68%.

Huawei et Green Power Technologie : Unis pour promouvoir l’énergie solaire en Tunisie

Dans une atmosphère propice aux échanges, Huawei, en collaboration avec Green Power Technologie, partenaire à valeur ajoutée (VAP) de Huawei en Europe et en Afrique, a organisé, le 29 novembre 2024, à Tunis, une soirée dédiée au networking et à la promotion de l’énergie solaire en Afrique.

Cet événement a rassemblé les acteurs clés de l’écosystème des énergies renouvelables en Tunisie et en Afrique, favorisant ainsi des collaborations fructueuses et le renforcement des relations stratégiques. Les participants ont eu l’occasion de partager des idées et d’explorer de nouvelles opportunités, consolidant ainsi leur engagement envers un avenir énergétique durable.

Le moment fort de cette soirée a été la remise des prix Huawei Awards 2024, qui a honoré Watany Energy Group et Soteme pour leur contribution exceptionnelle en tant que distributeurs en Afrique. Huawei et Green Power Technologie réaffirment ainsi leur engagement à bâtir un écosystème énergétique solide et collaboratif en Afrique, en s’appuyant sur des partenariats stratégiques et des technologies innovantes. L’événement se positionne comme une plateforme de premier plan pour l’écosystème solaire en Afrique, soulignant le rôle essentiel de Huawei dans la transformation énergétique.

Hong Liang, directeur général adjoint de Huawei Digital Power en Tunisie et Libye, a déclaré : « La Soirée Solaire est bien plus qu’un événement ; c’est une célébration de l’écosystème que nous avons construit ensemble. Nous sommes fiers de collaborer avec des partenaires comme Watany et Soteme pour façonner un avenir durable en Afrique. Ensemble, nous travaillons à intégrer des solutions innovantes qui répondent aux défis environnementaux et techniques contemporains. »

De son côté, Farah Khalfaoui, Senior channel manager chez Huawei Tunisie, a souligné que la soirée représentait une occasion unique pour honorer nos partenaires et mettre en avant l’innovation dans le secteur des énergies renouvelables. Cet événement favorise les échanges d’expériences et de connaissances entre les différents acteurs, renforçant ainsi notre engagement collectif vers un avenir énergétique durable.

En tant que fournisseur mondial de solutions photovoltaïques, de gestion de l’énergie et d’e-mobilité, Green Power Technologie a renforcé son engagement en Afrique grâce à sa compréhension approfondie du marché, à son accompagnement personnalisé et à son expertise technique unique, en effet, GPT propose une gamme complète de services à forte valeur ajoutée, incluant la formation, l’assistance à la mise en service et le dépannage, a commenté M. Hugo Sourdrille, Directeur Régional en Afrique de Green Power Technologie.

Huawei, en collaboration avec Green Power Technologie, s’engage à développer des solutions technologiques innovantes et durables. Le géant chinois Huawei propose également des solutions dans divers domaines tels que l’énergie solaire, l’énergie hydraulique et l’énergie éolienne, tout en intégrant des technologies avancées comme l’intelligence artificielle et l’Internet des objets.

Mehdi Fetoui, Directeur du développement chez Soteme, a également partagé son enthousiasme : « Nous sommes honorés que Huawei et Green Power nous ait choisis comme acteur majeur dans le domaine des énergies renouvelables en Afrique et partenaire sur le marché tunisien. Ce prix nous incite à intensifier nos efforts et à renforcer notre engagement envers le développement de l’activité photovoltaïque, tout en consolidant notre présence sur le marché. »

Mme Hayfa Baatout, Co-CEO de Watany Group Energy, a exprimé sa fierté d’être récompensée par Huawei, en tant que distributeur stratégique en Afrique. Elle a déclaré : « Avec notre partenaire Huawei, nous nous engageons à jouer un rôle clé dans la croissance et l’innovation du secteur de l’énergie solaire en Afrique. Nous nous efforçons d’offrir les produits et équipements photovoltaïques les plus performants, ainsi que des solutions innovantes qui ont un impact positif sur le développement durable sur le continent. »

La Soirée Solaire a illustré l’intérêt des collaborations dans le secteur des énergies renouvelables, réunissant des acteurs clés autour d’une ambition commune : Transformer le paysage énergétique en Afrique. Cette soirée a également renforcé les liens entre les participants et mis en avant leur engagement collectif envers un avenir énergétique durable.

Marché du travail tunisien : Comment sortir du cercle vicieux de l’informalité et du chômage ?

ChômageL’Institut national de la statistique (INS) a publié des indicateurs fort négatifs du marché du travail en Tunisie. En fait, ces indicateurs ne sont pas nouveaux. Ils perdurent,  depuis un demi siècle,  et se caractérisent par leur négativité structurelle et qualitative. Dans le détail, cette dégradation s’articule autour de trois axes :

Le premier consiste en un taux de chômage persistant de 16%, soit 667 mille personnes sur un total de population active estimée à 4,2 Millions d’individus dont 3,5 millions occupés. Ce niveau de chômage masque Toutefois d’importantes disparités. Le taux de chômage des jeunes âgés entre 15 et 24 ans étant le plus élevé (40,5%) suivi de ceux des diplômés de l’enseignement supérieur (25%)  et des femmes (22,1%).

Le deuxième axe porte sur la précarité de l’emploi en ce sens où la population employée étant  principalement impliquée dans des activités à faible valeur ajoutée ( commerce, restauration, cafés,  transports,  télécommunications, bâtiment, textile et l’habillement), nécessitant donc en priorité des profils d’éducation primaire et/ou secondaire et l’informalité, avec comme corollaire l’exacerbation de la sous-traitance et du travail intérimaire.

“Le taux de chômage en Tunisie reste élevé, notamment chez les jeunes et les diplômés, révélant une crise structurelle du marché du travail.”

Vient en troisième lieu l’informalité. Selon l’Institut national de la statistique (INS) cette économie informelle emploie 1,598 million de personnes. L’emploi informel se répartit par secteur avec 26,5% dans l’agriculture et la pêche, 9,4% dans l’industrie manufacturière, 22,4% dans l’industrie non manufacturière et 41,7% dans le secteur des services. Le manque à gagner pour l’Etat en termes de recettes fiscales sur les personnes physiques et les sociétés s’élève à 7,394 milliards de DT en 2024.

L’enjeu ne serait pas dans la révision du code du travail

Face à cette situation, le nouveau gouvernement de Kamel Maddouri commence à explorer des pistes pour sortir de cette crise générée par la dégradation du marché du travail.

Lors de la discussion du budget de l’État pour 2025, au parlement, le Chef du gouvernement a abordé la question de l’emploi précaire et de la sous-traitance. Il a révélé la volonté de l’Etat  de mettre fin à ces pratiques. A cette fin, il a annoncé une révision du Code du travail qui, dans sa formule en vigueur, ne prévoit pas les formes d’emploi par intérim ou en sous-traitance. Cette révision, qui viendrait combler en principe un vide juridique, n’est pas toutefois du goût des experts.

“La révision du code du travail est-elle la solution miracle pour lutter contre le chômage et l’emploi précaire en Tunisie ?”

D’après, Moez Soussi, expert en évaluation des politiques économiques et des projets, “Il n’est pas tout à fait juste de prétendre que les conditions de travail précaires et indécentes résultent exclusivement du travail intérimaire ou des contrats de sous-traitance”, comme le laisse entendre l’exécutif du pays. Pour lui, “ces modes d’emploi, répandus dans tous les pays, y compris les plus développés, offrent une flexibilité nécessaire lors des pics d’activité saisonniers (tourisme, récoltes agricoles;..) ou pour répondre à des commandes exceptionnelles, mais éphémères”.

Il estime que le secteur privé sera la principale victime de la réforme annoncée dans la mesure où “il emploie les deux tiers de la population active et recourt massivement à l’emploi intérimaire en raison de ses besoins importants en flexibilité de main-d’œuvre”.

La solution serait la flexisécurité

Pour éviter tout dérapage, la solution serait pour les experts de veiller à l’application des lois qui interdisent les emplois précaires et la sous-traitance, lesquelles existent depuis 2011.

“Ainsi, l’enjeu principal réside dans la mise en œuvre effective des lois et régulations pour s’assurer que ces formes d’emploi ne dérivent pas vers l’exploitation, mais restent fidèles à leur objectif originel : une flexibilité bénéfique pour les deux parties, dans le cadre d’un emploi décent”, notent-t-ils.

“La flexisécurité pourrait-elle être une alternative pour concilier flexibilité et sécurité de l’emploi en Tunisie ?”

Moez Soussi a semble t-il trouvé la panacée idéale. Pour lui, “les pays qui ont réussi à concilier création d’emplois et garantie de conditions de travail décentes ont opté pour la flexisécurité, sans pour autant interdire le travail intérimaire.

Abou SARRA

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