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Tunisie : une TVA réduite à 7 % pour les biens immobiliers de moins de 500.000 dinars ?

L’inflation et la cherté de la vie rendent de plus en plus difficile l’acquisition de « la maison des rêves » pour les nombreux salariés dont le salaire moyen avoisine 1.500 dinars, d’autant plus que l’achat d’un logement neuf est soumis à une TVA de 13%.

A titre d’exemple, une personne ou un couple qui désire faire l’acquisition d’un bien immobilier d’un montant de 200 mille dinars doit s’acquitter d’une taxe de 26 mille dinars. Dans la PLF de 2025, celle-ci devrait être revue à la hausse et ramenée à 19%, ce qui risque de corser davantage la note pour ceux qui, dès janvier prochain, veulent se rendre propriétaire d’un bien immobilier neuf.

Appréhendant les répercussions d’une telle hausse qui risque d’entraîner une chute des ventes des biens immobiliers, des députés de l’ARP ont proposé que seuls les biens immobiliers dont le coût est égal et supérieur à 500 mille dinars soit soumis à une TVA de 19%, tandis qu’une TVA ne dépassant pas 7% devrait être appliquée sur les biens dont la valeur est inférieure à 500 mille dinars.

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Tunisie : La grève des transporteurs de carburant reportée

Le Secrétaire Général de la Fédération Générale du pétrole et des produits chimiques, Selouane Smiri, a déclaré au site Echaab news que la grève des transporteurs de carburant qui était prévu les 29 et 30 novembre a été reportée au 19 et 20 décembre prochains. Ce report a été décidé suite à une réunion de conciliation qui s’est tenu le lundi dernier au ministère des Affaires Sociales. Une autre réunion de concertation est prévue le 12 décembre prochain et sera déterminante quant à la décision de maintenir ou d’annuler la grève prévue. Il y a lieu de rappeler que la Fédération Générale du pétrole et des produits chimiques réclame une réévaluation à la hausse des salaires dans le secteur conformément aux accords conclus par le passé.

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Fuite des cerveaux : « les diplômés tunisiens qui veulent travailler à l’étranger doivent rembourser 50% du coût de leurs études universitaires à l’Etat »

Une proposition de loi quelque peu insolite a été présentée à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).

Destinée à mettre un frein à la migration des compétences tunisiennes à l’étranger, cette initiative législative propose que les diplômés en médecine ainsi que ceux des écoles d’ingénieurs et des spécialités scientifiques et techniques qui veulent quitter le pays pour aller exercer en Europe ou ailleurs, doivent au cours des cinq années qui suivent leur cursus universitaire s’acquitter de 50% des frais de leurs études universitaires, financés par l’argent du contribuable, sous forme d’échéances annuelles dont le montant et le nombre seront définis ultérieurement. Ceux qui, par contre, auront fait le choix de rentrer au pays au cours de ces cinq ans, seront automatiquement dispensés de cette obligation.

Le Président de l’Ordre des Ingénieurs Tunisiens, Kamel Sahnoun, qui s’est exprimé sur cette question au micro d’une radio privée a expliqué que cette proposition qui fait plutôt office « de buzz » risque d’entraîner le contraire du résultat escompté.

En effet, les diplômés qui ont choisi de s’installer sous d’autres cieux en quête de meilleures conditions de vie et de travail risque de ne plus retourner du tout en Tunisie afin de se soustraire à cette mesure contraignante.

« La Tunisie n’a jamais été une prison, a relevé le Président de l’Ordre des Ingénieurs Tunisiens. Les ingénieurs représentent 80% des compétences tunisiennes qui quittent le pays pour aller exercer à l’étranger. Cette proposition de loi semble les cibler directement ». 

Il sera, en outre, difficile de mettre en application une telle mesure dès lors que ce n’est pas par le biais de l’octroi de bourses ou de concours sur dossier mais par leurs propres moyens que les diplômés quittent le pays afin de décrocher des contrats de travail à l’étranger.

Il est, par conséquent, difficile de les identifier, de les comptabiliser afin de les contraindre ainsi à rembourser à l’Etat une partie des frais de leurs études universitaires.

Les solutions destinées à encourager les diplômés tunisiens à mettre leurs compétences au profit du développement social et économique de leurs pays existent pourtant. Elles ont été proposées par l’Institut tunisien des Etudes Stratégiques qui préconise non seulement de promouvoir les conditions de travail et d’améliorer les salaires en les alignant sur les compétences des diplômés qui ont fait de longues études dans des spécialités pointues et à forte valeur ajoutée mais d’encourager par ailleurs un climat d’investissement propice à la création de startups innovantes qui arrivent à concurrencer les plus grandes entreprises internationales.

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Tunisie : l’interdiction des chèques antidatés va impacter négativement la vente du produit de la Omra

Les retombées de l’interdiction des chèques antidatés commencent déjà à se faire sentir pour certains secteurs d’activité économique (grossistes, petits commerces, PME, prestataires de services….) qui ont vu la demande pour certains de leurs produits baisser drastiquement à cause du refus, désormais, de ce mode de paiement qui permettait jusqu’ici aux clients ne disposant pas des ressources nécessaires de payer sur plusieurs fois en donnant des chèques de garantie.

Cette baisse de la demande a, notamment, été observée pour les voyagistes spécialisés dans la vente du produit omra (petit pèlerinage) pour lequel ils avaient l’habitude, vu sa cherté, d’accorder des facilités de paiement à leurs clients en leur offrant la possibilité de régler l’achat de leur séjour sur plusieurs échéances en échange de chèques antidatés.

Les ventes de la Omra, dont les recettes représentent une part importante du chiffre d’affaires des voyagistes, ont baissé entre 20 et 25%  par rapport à l’année dernière, a relevé Ahmed Bettaieb, Président de la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages (FTAV) au micro d’une radio privée.

D’autres facteurs sont à l’origine du recul observé par le marché de la Omra en termes de ventes. L’accord tardif de la banque centrale aux agences de voyage pour procéder aux règlements et aux transactions en devises dans la limite du montant autorisé, l’obligation pour les voyagistes de payer comptant les billets d’avion, l’impact de l’inflation sur le coût du séjour de la Omra de plus en plus élevé s’ajoutent aux entraves qui impactent négativement le marché de la Omra et qui sont responsables de la baisse de la demande sur ce produit.

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Tunisie : la moyenne d’âge de mariage recule de plus en plus pour les femmes

Les femmes se marient de plus en plus tard, a souligné Pr.Mohamed DOUAGI Président Directeur Général de l’Office National de la Famille et de la Population au  micro d’une chaîne de radio privée.

Alors que la moyenne d’âge il y a plus de cinquante ans se situait entre 18 et 20 ans, aujourd’hui elle avoisine les 29, 30 ans. Le changement des mentalités et le fait qu’un nombre de plus en plus important de jeunes filles achèvent avec succès leur cursus scolaire et s’oriente vers des spécialités scientifiques, en menant des études de plus en plus longues a entrainé un recul de l’âge du mariage. Celles-ci privilégient leurs études et leur carrière professionnelle qui leur confère une indépendance et une autonomie économique essentielle, reléguant le mariage au rang des objectifs secondaires.

A titre d’exemple, 66% des étudiants qui poursuivent des études de médecine sont des filles, a relevé le directeur de l’Office National de la Population et de la Famille. Le recul progressif de l’âge du mariage entrainera inéluctablement une baisse de la natalité et un vieillissement de la population.

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