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Moez Ben Zaghdan : “Le coût de production de l’huile d’olive est de 13 à 14 dinars”

Le coût de production d’un kilogramme d’huile d’olive en Tunisie varie entre 13 et 14 dinars , a affirmé le président de l’Union Tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), Moez Ben Zaghdan, estimant que l”Office national de l’huile (ONH) a contribué, par les prix accordés aux agriculteurs dans certaines régions, à la baisse de ces derniers.

Dans une interview réalisée au studio TV de l’agence TAP, le responsable a rappelé que l’organisation agricole a publié, depuis deux mois, un communiqué pour mettre en garde contre la hausse de la production de l’huile d’olive, pour la saison 2024-2025, après une production estimée de moyenne enregistrée au cours de la saison écoulée.

Ben Zaghdan a fait savoir, à cette occasion, que les recettes d’exportation d’huile d’olive tunisienne ont atteint, au cours de la saison 2023-2024, environ 5 milliards de dinars.

Pour le responsable, la saison 2024-2025 a connu certaines difficultés, outre la baisse des prix enregistrée au niveau international.

Le président de l’UTAP a estimé que l’ONH n’est pas parvenu à gérer l’augmentation de la production nationale d’huile d’olive, en acceptant des quantités très limitées pour le stockage.

Et d’ajouter : « actuellement on ne peut pas fixer le prix de l’huile d’olive en Tunisie en raison de la spécificité de chaque région de production et de la répartition de la production entre les différentes variétés de l’olivier mais le coût de production s’élève entre 13 et 14 dinars et même plus », a-t-il expliqué.

Evoquant la saison de l’huile d’olive 2025-2026, Ben Zaghdan a affirmé que toutes les prospectives climatiques indiquent qu’elle sera « bonne ».

L’UTAP réclame une hausse du prix du lait et des politiques à long terme pour sauver la filière bovine

Les mesures inscrites dans le cadre de la loi de finances pour l’exercice 2025 en faveur de la filière bovine sont importantes, mais nécessitent la mise en place de politiques prospectives et l’augmentation du prix d’achat du lait frais auprès des producteurs, a indiqué le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), Moez Ben Zaghdan.

Les articles de la loi de finances sont tout simplement des mesures et non des orientations sectorielles futures qui permettent de protéger les systèmes et d’assurer leur durabilité, a-t-il ajouté dans une interview réalisée au studio TV de l’Agence TAP.

L’expérience a démontré que les impacts des mesures financières et fiscales ne répondent généralement pas aux attentes en raison de l’absence de solutions au problème structurel du secteur, a t-il expliqué.

L’UTAP a soumis de nombreuses propositions aux commissions de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et du Conseil National des Régions et des Districts (CNRD), d’où l’adoption de 11 mesures en faveur du secteur agricole.

Ben Zaghdan a souligné que les mesures de la loi de finances de 2025 relatives à la mobilisation de lignes de financement pour permettre aux éleveurs bovins l’achat de vaches ne permettront pas de résoudre le problème et restent seulement des mesures conjoncturelles.

Il a fait remarquer que le cheptel bovin a enregistré une baisse entre 30 et 35% par rapport à 2019, en raison du coût élevé et l’absence d’augmentation du prix d’achat du lait frais auprès des agriculteurs.

Evoquant la filière du lait conditionné, le président de l’UTAP a mis l’accent sur l’absence de problèmes cette année, d’autant plus que la production pendant la saison de haute lactation a été bonne grâce à l’amélioration des pâturages.

Il a, par ailleurs, mis l’accent sur les craintes des agriculteurs face à la maladie de dermatite nodulaire chez les vaches, contre laquelle l’organisation agricole a mis en garde, depuis juin 2024 suite à sa propagation dans plusieurs pays, soulignant le retard accusé dans la prise des mesures nécessaires.

Il a rappelé que le ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche a lancé la campagne de vaccination des vaches pour contenir ce fléau.

Projet DINAMO : 94 millions de dinars pour booster l’agriculture de montagne dans le Nord-Ouest

Les députés ont entamé, lors d’une séance plénière tenue vendredi, l’examen du projet de loi relatif à l’adoption d’un accord conclu le 12 juillet 2024, entre la Tunisie et le Fonds international de développement agricole(FIDA), visant à cofinancer le projet intégré « DINAMO » pour la petite agriculture de montagne dans le Nord-Ouest, à hauteur de 29,6 millions de dollars, (l’équivalent de 94 millions de dinars.)

Moyennant un coût estimé à 47, 7 millions de dollars ( l’équivalent de 151 millions de dinars), le projet « DINAMO » a pour objectif de contribuer à l’amélioration de l’indicateur de développement dans les régions montagneuses situées au Nord-ouest du pays ( Béja, Jendouba, le Kef, Siliana et Bizerte), et ce, à travers la création d’une dynamique socio-économique intégrée dans la région.

Il s’agit aussi de renforcer la résilience des habitants à faire face aux effets du changement climatique et de les aider à générer des revenus leur permettant de sortir de la précarité.

S’étalant sur huit ans, le projet, qui sera mis en œuvre par l’Office de Développement Sylvo-pastoral du Nord Ouest, ambitionne également, d’intégrer les petits agriculteurs dans l’économie locale. « DINAMO », cible les familles nécessiteuses et à revenu limité, notamment les femmes, les jeunes, les petits exploitants agricoles ainsi que les petits éleveurs. Il devrait ainsi profiter à 19375 ménages ruraux dans 15 délégations du Nord-ouest à l’horizon 2032.

Lors de la séance plénière, le député du bloc « La Voix de la République », Imedine Sdiri a indiqué que ce projet permettra de faire un bon en avant dans les régions montagneuses et permettre à l’Office de Développement Sylvo-pastoral du Nord Ouest de rejouer son rôle dans la région, après une longue absence qui a entraîné le manque de développement dans cette zone. Il a appelé, dans ce sens, à rompre l’isolement des habitants de ces régions rurales.

De son côté, la député indépendante, Awatef Cheniti a souligné le rôle important du projet « DINAMO » dans le développement de l’économie dans les régions du Nord-Ouest, mettant l’accent sur la nécessité de créer d’autres projets de ce type.

Pour sa part, sa consœur Bassma Hammami a mis l’accent sur l’importance de garantir aux habitants des régions montagneuses une vie décente, appelant la direction générale des forêts à accélérer l’examen du code des forêts et à apporter les solutions nécessaires aux agents forestiers, en vue de lutter contre l’exode des habitants vers la capitale.

Par ailleurs, le député du bloc « La Voix de la République », Naceur Chenoufi a exhorté l’Etat à mettre en place au profit des habitants des régions du Nord-Ouest, des projets à but lucratif destinés à des fins de développement de manière à rompre avec l’ancien modèle de développement. Elle a aussi souligné l’importance de mettre en place des projets à même d’attirer plus de main d’œuvre dans les zones rurales

JMC 2025 : Lancement de l’appel à candidatures pour le JMC Market, ouvert jusqu’au 10 janvier

L’Etablissement national pour la promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques (ENPFMCA) et le Comité directeur de la neuvième édition des Journées Musicales de Carthage (JMC) ont annoncé le lancement de l’appel à candidatures pour le JMC Market, qui se tiendra du 18 au 24 janvier 2025.

Cet appel, ouvert jusqu’au 10 janvier 2025, s’adresse aux différents acteurs du secteur musical souhaitant exposer dans le cadre de cet espace dédié aux métiers liés à la musique et aux instruments.

L’appel est notamment destiné aux artisans luthiers spécialisés dans la fabrication, la réparation ou la vente d’instruments de musique, aux importateurs d’instruments, aux artisans recyclant ou transformant ces derniers en objets de décoration, meubles ou accessoires inspirés de la musique. Il s’adresse également aux collectionneurs d’instruments et d’objets musicaux, ainsi qu’aux vendeurs de disques vinyles et d’équipements hi-fi.

La liste des candidatures retenues sera publiée sur le site officiel des JMC ainsi que sur leurs pages sur les réseaux sociaux.

Prévue du 18 au 24 janvier 2025, la neuvième édition des Journées Musicales de Carthage proposera un riche programme comprenant des spectacles, des showcases, des projets innovants, des découvertes, des performances de rue, un marché professionnel, des master classes, ainsi que le JMC Market, un espace spécialisé mettant en lumière la musique et ses multiples déclinaisons.

Tunisie : l’Office National des Fourrages se prépare à réguler le marché avec de nouvelles importations

L’Office National des Fourrages (ONF), établissement public fraichement créé, envisage d’entamer ses premières opérations d’importation de maïs, tourteaux et autres aliments fourragers, en 2025.

Un premier appel à manifestation d’intérêt pour l’importation de cargaisons, entre 13000 et 25000 tonnes d’aliments fourragers, vient d’être lancé, selon le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, en vue de constituer une liste restreinte de fournisseurs de maïs, tourteaux et autres aliments fourragers conformément à la réglementation des marchés publics.

Les fournisseurs intéressés sont invités, ainsi, à présenter leurs dossiers, au plus tard, le 9 janvier 2025. Ils doivent être dotés, selon l’ONF, d’au moins deux années d’ancienneté, et doivent avoir réalisé au moins une opération d’exportation de maïs, tourteaux et autres aliment fourrages, durant les deux dernières années. Les dossiers peuvent être adressés à l’ONF en format PDF à l’adresse sec.onf@iresa.agrinet.tn.

Créé début 2024, en vertu du décret du 10 janvier 2024, l’ONF est un établissement public financièrement autonome dont les principales missions consistent à produire, importer, distribuer et commercialiser les aliments fourragers. Il est aussi chargé de constituer des stocks de réserve et réaliser toutes les interventions nécessaires à la régulation du marché des fourrages.

L’Espagne, première destination touristique mondiale : les chiffres parlent d’eux-mêmes

L’activité touristique a généré en Espagne un total de 184,002 milliards d’euros en 2023, soit 12,3 % du Produit intérieur brut (PIB), en hausse de 0,9 point par rapport à l’année précédente, selon les données publiées, jeudi, par l’Institut National de Statistique (INE).

En termes d’emploi, les secteurs économiques liés au tourisme ont comptabilisé 2,5 millions de postes de travail, représentant 11,6 % de l’emploi total, soit une augmentation de 0,1 point par rapport à 2022.

La composante principale de la consommation touristique en 2023 a été la dépense touristique des visiteurs étrangers, représentant 55 % du total, ce qui constitue une progression de 2,1 points par rapport à l’année précédente.

La demande finale liée au tourisme en 2023 a pour sa part enregistré une hausse de 24,5 % en volume (à prix courants), précise l’institut de statistique.

Jusqu’en octobre, l’Espagne a accueilli 82,9 millions de visiteurs, soit une hausse de 10,8 % par rapport à la même période de l’année précédente, avec des dépenses atteignant 110.984 millions d’euros (+16,8 %).

L’Espagne est ainsi en bonne voie pour atteindre une nouvelle année record en 2024, tant en termes de touristes internationaux que de dépenses touristiques.

 

Tunisie : Monastir enregistre les plus fortes précipitations avec des pics à 30 mm

Les précipitations enregistrées durant les 24 dernières heures ont concerné 13 gouvernorats, à des quantités variables, selon la pluviométrie publiée, vendredi, par l’Institut national de la météorologie (INM).

Le gouvernorat le plus arrosé a été celui de Monastir. Les délégations de Sayada-Lamta-Bou Hajar et Ksar Helal ont ainsi, enregistré d’importantes quantités de pluies 30 mm tandis que la délégation de Moknine a enregistré 27 mm.

Des quantités moins importantes ont été enregistrées dans les différentes délégations de la région.

D’autres gouvernorats ont été également concernés par les dernières précipitations à l’instar de Ben Arous, où les services de l’INM ont recensé 20 mm de pluies à Hammam Lif et 16 mm à Radès.

Dans les gouvernorats de Nabeul, les délégations de Grombalia et de Menzel Bouzelfa ont enregistré respectivement 19 mm et 16 mm.

Des quantités plus modestes ont été également, enregistrées à Cherfech 15, Megrine 15, Sidi Thabet 12, El Alia 14, El Mida 13, Tabarka 10, Tekelsa 10.

Les quantités les plus faibles variant entre 1mm et 5mm ont été recensées dans certaines délégations de différentes régions dont Tunis, Zaghouan, La Manouba, Sousse, Nabeul, Béja, Jendouba et le Kef.

Open d’Australie : Simona Halep déclare forfait en raison d’une blessure

L’ancienne numéro un mondiale Simona Halep a renoncé aux qualifications de l’Open d’Australie ainsi qu’à un tournoi d’échauffement à Auckland, en raison de douleurs au genou et à l’épaule.

Bien que son classement (877e) ne lui permettait théoriquement pas d’accéder aux qualifications, la Roumaine, qui tente de revenir après une suspension pour dopage, avait reçu une invitation pour le premier tournoi majeur de l’année, qui se tiendra le mois prochain à Melbourne Park.

La joueuse de 33 ans devait également participer au tournoi WTA 250 d’Auckland (30 décembre-5 janvier), mais a annoncé sur son compte Instagram que le début de sa saison 2025 serait retardé.

“Après avoir discuté longuement avec mon équipe, nous avons convenu qu’il était raisonnable de retarder le début de ma saison”, a déclaré Simona Halep.

“Je vais me reposer et me préparer pour ma prochaine compétition à Cluj, où j’ai hâte de jouer devant les incroyables supporters roumains”, a-t-elle ajouté, en référence au tournoi WTA 250 de Cluj-Napoca (Roumanie) prévu en février.

Initialement suspendue pour quatre ans jusqu’en 2026 en raison d’un contrôle positif à l’US Open 2022 et d’une anomalie sur son passeport biologique, Halep a vu le Tribunal arbitral du sport (TAS) réduire sa sanction à neuf mois en mars 2024, lui permettant ainsi de revenir sur les courts dès le tournoi de Miami.

Les qualifications de l’Open d’Australie se dérouleront du 6 au 9 janvier 2025, et les premiers matchs du tableau final se disputeront le 12 janvier.

Tunisie : un taux de remplissage des barrages au plus bas depuis 30 ans

Le taux de remplissage des barrages a atteint 22,5%, à la date du 27 décembre 2024, d’après une note sur la Situation journalière des barrages, publiée, vendredi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI).

Les barrages continuent de recevoir des apports d’eau, renforçant les réserves hydriques. En fait, les apports du jour se sont élevés à 5,4 millions m³, portant le stock actuel à 526,9 millions m³.

Pour rappel, le spécialiste en développement et ressources en eau, Houcine Rhili, avait noté dans un entretien accordé à l’agence TAP, que la Tunisie n’a pas connu une pareille situation de baisse du taux de remplissage des barrages, surtout durant la période automnale, depuis plus de 3 décennies», et ce, en raison notamment de « changement de la carte des intempéries dans notre pays ».

Kais Saïed préside une réunion ministérielle dédiée aux réformes législatives stratégiques

Le président de la République, Kais Saïed, a présidé, jeudi, au Palais de Carthage, une réunion du conseil des ministres consacrée à l’examen de nombre de projets de loi et de décret.

Selon un communiqué de la présidence, la réunion a permis de débattre d’un projet de loi portant sur les conseils locaux.

Il a été également question de discuter de la loi organique relative à l’application des statuts particuliers afférents au président de l’Assemblée des représentants du peuple et ses membres au président du Conseil national des régions et des districts et ses membres.

La réunion a également permis de passer au crible un projet de loi portant modification de certaines dispositions du code du travail régissant la sous-traitance ainsi qu’un projet de décret fixant les modalités d’organisation administrative et financière du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement.

Paiements électroniques : Le groupe Visa serait intéressé par le marché tunisien

Selon des informations concordantes qui circulent, ces derniers jours,  dans les milieux d’affaires tunisiens, le groupe Visa, entreprise mondiale spécialisée dans les technologies de paiement numérique, serait intéressé par le marché tunisien et projetterait de s’y implanter.

Le marché tunisien serait intéressant dans la mesure où les paiements en espèces restent prédominants en Tunisie avec environ 81% des transactions en cash, contre seulement 19% des paiements effectués par carte bancaire en 2023 en Tunisie.

La société Visa a pour principale fonction de relier les clients, les entreprises, les banques et les gouvernements, en leur permettant d’utiliser de la monnaie numérique au lieu d’espèces ou de chèques.

Pour mémoire, le groupe Visa est déjà présent en Tunisie à travers son partenariat avec le facilitateur de commerce électronique, le groupe Glovo, leader technologique mondial de la livraison multi-catégorie.

Glovo et visa se sont associés, il y a quelque mois, pour lancer le paiement par carte en Tunisie.

Cette nouvelle fonctionnalité représente une avancée significative pour les utilisateurs de Glovo en Tunisie, leur permettant de bénéficier d’une méthode de paiement fluide, sécurisée et pratique, directement via l’application.

ABS

Alzheimer : Un algorithme d’IA prédit le développement de la maladie avec 78,5% de précision

Des scientifiques de l’Université de Boston ont mis au point un algorithme via l’intelligence Artificielle capable d’analyser les schémas de parole pour prédire le développement d’Alzheimer avec une précision remarquable.

Cet algorithme d’IA, entraîné sur des enregistrements vocaux de personnes atteintes de troubles cognitifs légers (TCL), est capable de prédire l’évolution vers Alzheimer dans les six ans avec une précision de 78,5%.

Cette avancée s’appuie sur des travaux antérieurs où un modèle avait été entraîné sur plus de 1 000 enregistrements vocaux pour détecter le déclin cognitif.

Le processus d’entraînement de l’algorithme a impliqué l’analyse de transcriptions audio de 166 individus âgés de 63 à 97 ans, tous diagnostiqués avec des TCL.

Selon les chercheurs, l’utilisation d’une approche d’apprentissage automatique des marqueurs vocaux spécifiques ont été identifiés chez 90 participants dont l’état cognitif s’est détérioré vers Alzheimer.

3ème édition du marché citoyen et solidaire “Souk El Kahina” à la cité de la culture

Forte du succès des deux précédentes éditions, Enda entame la 3ème édition du marché citoyen et solidaire Souk El Kahina avec des perspectives d’innovation en termes d’accompagnement des artisans et de commercialisation de leurs créations.

Cette édition qui se tiendra du 25 au 29 décembre 2024 à la Cité de la Culture de Tunis constitue un événement préférentiel pour le groupe Enda d’une part et pour les petits artisans d’autre part. Car, le concept adopté par Enda permet de célébrer la richesse du patrimoine artisanal tunisien tout en apportant un soutien concret aux artisans et petits producteurs locaux. Car il leur facilite un accès à de nouveaux circuits de commercialisation et un réseau de clients plus large.

Pendant cinq jours, la Cité de la Culture accueillera plus de 80 artisans et artisanes, venus de toutes les régions de la Tunisie, pour exposer des créations uniques alliant tradition et modernité. Les visiteurs pourront découvrir une grande variété de produits : poterie, tissage, accessoires, décoration, produits agroalimentaires et cosmétiques, Un véritable voyage à travers les réglons tunisiennes, leur savoir-faire et leur patrimoine.

Enda: Un Engagement fort pour les artisans tunisiens

Inclusion financière, économique et numérique : Levier de changement social et sociétal

A travers ses trois entités (Ende inter-arobe, Endo Tamweel, et Enda TAOÏ, le groupe Enda Œuvre pour une meilleure Inclusion financière, économique et numérique des artisans, créant ainsi un impact social significatif grâce à une gamme de services et de programmes :

Soutenir la commercialisation : Organisation et participation à des événements comme Souk El Kahina, accès aux concept stores tels que la Boutique El Kahina, et développement des ventes Via des plateformes de e-commerce comme Www.soukelkanina.tn.

Faciliter l’accès aux ressources : Solutions de micro- crédit (plus de 14 000 artisans), micro-assurance et options innovantes de financement et de paiements.

Renforcer les compétences : Programmes de formations métiers, développement personnel et accompagnement entrepreneurial adaptés aux besoins des artisans.

Créer des opportunités : Actions de networking, prospection et ouverture vers les marchés locaux et internationaux pour dynamiser leurs activités.

Ces Initiatives permettent aux artisans d’améliorer leurs revenus, d’accéder à une vie plus digne, et de garantir un avenir meilleur pour leurs familles, notamment grâce à l’éducation de leurs enfants.

Désormais, ce sont plus de 15 000 petits artisans et producteurs qui ont bénéficié des services de financement et d’accompagnement fournis par Enda.

Hôpital Mongi Slim : Des séances d’acupuncture accessibles avec un tarif spécial pour les patients

Les séances d’acupuncture à l’Hôpital Mongi Slim de la Marsa sont proposées à un prix modique de 14 dinars par séance pour les personnes ne bénéficiant pas du régime d’Assurance maladie et de 7 dinars pour les personnes affiliées au régime de traitement, selon le Responsable du service de médecine traditionnelle chinoise (MTC) et d’acupuncture à l’Hôpital Mongi Slim, Ahmed Laater.

Le service de MTC et d’acupuncture propose, en l’occurrence, des séances d’acupuncture aux patients pré-diagnostiqués et recommandés par leur médecin traitant, a indiqué à l’Agence TAP Tunis, Dr. Laatar, qui dirige également le service de médecine ostéo-articulaire de l’hôpital.

Il a expliqué que la MTC et l’acupuncture ne sont pas une spécialité médicale, mais plutôt une formation et une compétence acquise par les médecins après une période de formation théorique et pratique dans le domaine, révélant que 15 à 20 médecins tunisiens sont formés à l’acupuncture tous les deux ans. Les médecins formés à l’acupuncture proviennent aussi bien du secteur public que du secteur privé, a-t-il précisé.

« L’acupuncture ne remplace pas tous les moyens de traitement. » « Elle est utilisée pour traiter et guérir certaines maladies et certains problèmes de santé », a-t-il déclaré.

Il a rappelé que l’expérience de l’acupuncture n’est pas nouvelle en Tunisie et remonte à 1994, et que le service d’acupuncture à l’Hôpital Mongi Slim a été créé conjointement par la Tunisie et la République populaire de Chine. Cette dernière a envoyé une équipe de médecins spécialisés dans le domaine qui ont formé des médecins tunisiens en médecine traditionnelle chinoise et en acupuncture.

D’ailleurs, la République populaire de Chine envoie périodiquement des médecins chinois pour former des médecins tunisiens, a-t-il indiqué, ajoutant que la faculté de médecine de Tunis de l’université Tunis Manar a créé un diplôme d’acupuncture.

Graines d’olivier mutées dans l’espace germinent en Chine après une expérience spatiale

Des graines d’olivier, ayant subi des expérimentations de mutation spatiale à bord d’un vaisseau spatial chinois en 2022, ont récemment germé à Longnan, dans la province chinoise du Gansu (nord-ouest), selon la chaîne de télévision étatique China Central Television.

Les chercheurs prévoient de transplanter les plants d’olivier à l’extérieur en 2026, afin de les aider à s’acclimater progressivement à l’environnement naturel.

Les expérimentations de mutation spatiale consistent à exposer des graines ou des tissus végétaux à des facteurs environnementaux extraterrestres, tels que la microgravité, des niveaux de radiation élevés et des variations de température extrêmes pour induire des mutations génétiques.

Grâce à ces expérimentations, les chercheurs espèrent développer un plasma germinatif d’olivier de haute qualité présentant des caractéristiques souhaitables, telles qu’un rendement élevé, une qualité supérieure, une maturité précoce et une forte résistance aux maladies.

Un médecin spécialisé met en garde contre les répercussions d’une carence en vitamine D sur la santé

La spécialiste en médecine familiale et en gériatrie Yosr Kamarti, a mis en garde contre les répercussions de la carence en vitamine D sur la santé, qui a-t-elle précisé, est une composante essentielle de la fonction du système immunitaire inné et adaptatif.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, la spécialiste a appelé à la nécessité d’effectuer les analyses nécessaires pour connaître le taux de vitamine D dans l’organisme. “En cas de carence ou de déficit, il s’agit ainsi de prendre les compléments alimentaires nécessaires sous la supervision et l’orientation directes du médecin”, selon la même source.

Elle a expliqué, de fait, qu’une carence en vitamine D augmente la probabilité de développer une dystrophie musculaire. Celle-ci affecte en particulier les personnes âgées et provoque la perte de masse et de force musculaires en raison du faible niveau de récepteurs de cette vitamine dans les muscles. La même source ajoute que cette maladie affecte la fonction motrice et a un lien direct avec l’apparition de fractures, de chutes fréquentes, de mauvaises performances physiques et éventuellement d’une altération de la cognition mentale, en particulier avec l’âge.

Dans cette perspective, de nombreuses études montrent le lien étroit entre la carence en vitamine D et de nombreuses maladies, notamment les maladies auto-immunes telles que le diabète de type 1 et de type 2, la polyarthrite rhumatoïde et la sclérose en plaques. Aussi, la carence en vitamine D est associée aux maladies cardiovasculaires (y compris les accidents vasculaires cérébraux), aux maladies infectieuses (bactériennes, virales et fongiques) et au cancer (colorectal, du sein et de la prostate).

Selon la spécialiste, la carence en vitamine D entraîne en outre, une carence en calcium minéral : un élément responsable de l’équilibre de la masse osseuse dans l’organisme, notant que la vitamine D est l’élément clé du maintien de l’équilibre du calcium dans l’organisme. De surcroit, la lumière du soleil est le facteur le plus important dans la production de vitamine D dans l’organisme, par l’intermédiaire de la peau, ainsi que d’aliments tels que les poissons gras, certains laits enrichis et les jus d’orange.

Les entreprises prévoient d’augmenter leurs budgets de sécurité informatique de 9 % au cours des deux prochaines années

Les entreprises prévoient d’augmenter leurs investissements dans la sécurité informatique, compte tenu des pertes financières croissantes imputées aux cyber incidents. Cette évolution est un des constat dressé dans le dernier rapport Kaspersky sur l’Économie de la Sécurité Informatique (IT Security Economics).

Le rapport ITSE analyse chaque année les tendances en matière de budget alloué à la cybersécurité, de fuites de données et difficultés économiques pouvant peser sur les décisions des cadres exécutifs en matière de sécurité informatique. L’enquête, menée dans 27 pays d’Europe, de la région Asie-Pacifique, du Moyen-Orient, de la Turquie et d’Afrique, d’Amérique latine et d’Amérique du Nord, se base sur des entretiens conduits auprès de professionnels de la sécurité informatique, travaillant dans des organisations de tailles et de secteurs variés.[1]

D’après l’étude, à l’échelle globale, les entreprises prévoient d’augmenter leurs budgets de sécurité informatique de 9 %. Les budgets médians de cybersécurité des grandes entreprises s’élevaient à 5,7 millions de dollars pour 41,8 millions de dollars alloués à l’informatique en général, tandis que les PME investissent en moyenne 200 000 dollars en cybersécurité, sur un budget informatique annuel médian de 1,5 million de dollars. En France, ce sont en moyenne 968 000 dollars qui ont été investis en cybersécurité, pour un budget informatique global de plus de 5,3 millions par entreprise, toutes entreprises confondues.

Les raisons éventuelles d’une telle augmentation peuvent être trouvées dans l’analyse des pertes financières causées par les cyber incidents. En effet, en 2024, les grandes entreprises ont été confrontées à 11,6 incidents en moyenne, dépensant chacune 6,2 millions de dollars pour y remédier, soit 1,1 fois plus que le budget alloué à la sécurité informatique dans son ensemble. Malgré des ressources plus importantes et des infrastructures de sécurité avancées, les grandes entreprises sont, du fait de leur taille et de leur complexité, plus susceptibles de subir des pertes financières conséquentes. Bien que ces entreprises soient souvent mieux équipées pour détecter rapidement les incidents, le temps nécessaire pour y répondre pleinement et atténuer les risques associés aux cybermenaces peut durer des heures, ce qui témoigne de la difficulté à gérer des environnements informatiques complexes.

Les PME ont quant à elles subi 14 incidents en moyenne, consacrant 300 000 dollars à la remédiation aux incidents, un budget 1,5 fois plus élevé que le budget alloué à la sécurité informatique. Les PME sont les organisations les plus lourdement affectées en termes de conséquences budgétaires. Elles manquent souvent de mesures et de procédures éprouvées en matière de cybersécurité, ce qui les rend vulnérables aux incidents impliquant l’erreur humaine, une mauvaise configuration de leur cloud public et des autorisations de haut niveau.

En France, les entreprises ont, dans leur ensemble, dû faire face à 14 incidents en moyenne sur ces 12 derniers mois, pour un peu moins de 500 000 millions de dollars en frais de remédiation par entreprise en par an.

« Ces données montrent que les dépenses de cybersécurité continuent de croître dans tous les segments du marché. Cette croissance est due à au moins trois facteurs clés. Tout d’abord, la croissance constante de la complexité des menaces de cybersécurité oblige les entreprises à adopter des solutions plus avancées pour améliorer la détection des tentatives d’attaques et automatiser les réponses. Deuxièmement, les préoccupations croissantes des gouvernements en matière de souveraineté numérique entraînent l’émergence de nouvelles réglementations et exigences réglementaires qui se traduisent par une augmentation des dépenses. Le troisième facteur influençant l’augmentation des budgets et des coûts alloués à la cybersécurité est la hausse constante des attentes salariales des professionnels des différents domaines de la cybersécurité », commente Veniamin Levtsov, vice-président du centre d’expertise commerciale de Kaspersky.

Pour en savoir plus sur les dépenses et les budgets liés à la sécurité informatique dans les entreprises, consultez le Calculateur de sécurité informatique interactif. Le rapport complet IT Security Economics est disponible sur notre site web.

A propos de Kaspersky

Kaspersky est une société internationale de cybersécurité et de protection de la vie privée fondée en 1997. Avec à ce jour plus d’un milliard d’appareils protégés contre les cybermenaces émergentes et les attaques ciblées, l’expertise de Kaspersky en matière de sécurité et de renseignements sur les menaces est constamment convertie en solutions et services innovants pour protéger les entreprises, les infrastructures critiques, les autorités publiques et les particuliers dans le monde entier. Le large portefeuille de solutions de cybersécurité de Kaspersky inclut la protection avancée des terminaux, des produits et services de sécurité spécialisés, ainsi que des solutions de Cyber Immunité pour lutter contre les menaces numériques sophistiquées, en constante évolution. Kaspersky aide plus de 200 000 entreprises à protéger ce qui compte le plus pour elles. Pour en savoir plus, consultez le site https://www.kaspersky.fr

[1]Afrique du Sud, Brésil, Chili, Chine, Égypte, France, Allemagne, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Kazakhstan, KSA, Malaisie, Mexique, Pakistan, Philippines, Russie, Corée du Sud, Singapour, Espagne, Thaïlande, Turquie, Viêt Nam, Émirats arabes unis, Royaume-Uni et États-Unis.

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