Complot contre la sûreté de l'Etat 2 : Report du procès
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La commission de législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté une version consensuelle des deux propositions de loi amendantes l’article 96 du Code pénal, lors de sa réunion du lundi 30 juin. Ce texte prévoit notamment la réduction de la peine d’emprisonnement à six ans et l’introduction du critère intentionnel dans le délit d’abus de fonction.
Cette réforme, qui sera soumise au vote lors de la prochaine séance plénière, vise à corriger les lacunes de l’article en question, lequel sanctionne l’abus de fonction visant à procurer un avantage injustifié. L’amendement exige désormais la preuve d’une intention délibérée, transformant ainsi l’infraction d’un délit matériel en délit intentionnel.
L’article 96 du Code pénal, qui concerne les violations commises par les fonctionnaires publics, fait l’objet de critiques depuis 2011 pour son application excessive, ayant perturbé l’environnement administratif et découragé les investissements. Le texte actuel couvre six actes criminels liés à l’abus de fonction ou à la violation des règlements.
La version consensuelle, adoptée après consultation d’experts en droit pénal, prévoit la réduction de la peine maximale de dix à six ans de prison, avec possibilité de sursis ou d’amende, ainsi que l’introduction de la preuve de l’intention délibérée.
Les professeurs Mongi Lakhdhar, Hatem Bellahmar et Najet Brahmi, auditionnés par la commission, ont unanimement soutenu la réforme. Ils recommandent notamment l’abandon du délit de “nuire à l’administration”, jugé trop flou et relevant davantage du disciplinaire que du pénal. Ils ont également plaidé pour l’introduction d’une enquête préalable avant toute suspension d’un fonctionnaire accusé, afin d’éviter les plaintes abusives. Il est aussi question d’élargir la définition du fonctionnaire public pour couvrir davantage de cas.
Cette initiative législative s’inscrit dans une démarche de modernisation du droit pénal tunisien, visant à instaurer un climat de confiance entre citoyens et fonctionnaires, permettre aux agents publics d’exercer leur jugement sans crainte excessive, limiter les plaintes malveillantes, et se conformer aux standards internationaux en matière de restriction de la criminalisation. La réforme traduit la volonté du législateur de trouver un équilibre entre la protection des deniers publics et la préservation d’un environnement administratif fonctionnel.
Réunie le 30 juin, la Commission de législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a approuvé une version consensuelle issue de deux propositions de loi visant à amender l’article 96 du Code pénal.
En effet, ledit texte introduit plusieurs modifications notables, entre autres la réduction de la peine d’emprisonnement à six ans et la prise en compte de l’intention dans les cas d’abus de fonction.
Cette réforme, qui sera prochainement soumise au vote en plénière de l’ARP, vise à combler les lacunes de l’article en vigueur, lequel réprime l’abus de fonction destiné à procurer un avantage indu. Désormais, la commission exige la démonstration d’une intention délibérée, faisant passer cette infraction d’un délit matériel à un délit intentionnel.
Critiqué depuis 2011 pour sa portée jugée excessive, l’article 96 concerne les manquements des agents publics, et aurait, selon ses détracteurs, nui à l’efficacité de l’administration et au climat des affaires. Il incrimine actuellement six formes de violations liées à l’exercice de la fonction publique.
Fruit de consultations avec des spécialistes en droit pénal, la nouvelle mouture du texte prévoit une peine de prison réduite (de dix à six ans), avec la possibilité de sursis ou de peine pécuniaire, et introduit explicitement la nécessité de prouver l’intention coupable.
En effet, les professeurs Mongi Lakhdhar, Hatem Bellahmar et Najet Brahmi, auditionnés par la commission, ont salué ces changements. Ils ont notamment recommandé de supprimer l’incrimination de « nuisance à l’administration », jugée vague et plus proche du champ disciplinaire que pénal.
Ils ont également plaidé pour l’instauration d’une enquête préalable avant toute suspension d’un agent public, afin de prévenir les abus de procédure. L’élargissement de la définition du fonctionnaire public à d’autres catégories de personnel a également été évoqué.
A souligner que cette réforme s’inscrit dans une démarche de modernisation du droit pénal tunisien. Elle vise ni plus ni moins à restaurer la confiance entre les citoyens et l’administration, sécuriser l’action des agents publics, réduire les plaintes infondées, et aligner la législation tunisienne sur les normes internationales en matière de criminalisation. L’objectif affiché est clair: concilier la protection des deniers publics avec le bon fonctionnement de l’appareil administratif.
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Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) a appelé, ce mardi 1er juillet 2025 à la libération de la présidente du Parti destourien libre (PDL) Abir Moussi.
Tout en pointant du doigt 637 jours de détention arbitraire, le CRLDHT a rappelé que Me Moussi emprisonnée depuis octobre 2023, a été condamnée le 12 juin à deux ans de prison ferme dans le cadre de l’affaire l’opposant à l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) en lien avec les législatives de 2022.
« Cette condamnation s’appuie sur le décret-loi 54, une loi liberticide imposée par Kaïs Saïed pour museler toute voix dissidente. Isolement, transferts abusifs, privation de soins, atteintes à sa défense : tout montre un acharnement politique pour faire taire une figure de l’opposition dans un climat de répression généralisée », lit-on dans le communiqué du CRLDHT.
Le Comité a par ailleurs appelé à l’annulation immédiate de la condamnation du 12 juin et à la libération sans condition d’Abir Moussi ainsi qu’à la garantie de ses droits fondamentaux en détention et à l’accès libre à sa famille et à ses avocats.
La même source a par ailleurs de nouveau appelé à l’abrogation du décret-loi 54 et à la fin des détentions arbitraires en Tunisie.
Y. N.
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Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, le 30 juin 2025 à Abidjan, une facilité de garantie de transaction pour le financement du commerce d’un montant de 50 millions de dollars américains à la Banque internationale arabe de Tunisie (BIAT) pour la promotion du commerce.
La garantie de transaction soutiendra notamment les importations d’intrants, de machines de production et d’équipements de télécommunications et d’énergie renouvelable nécessaires pour accompagner le processus d’industrialisation de la Tunisie. Bien que l’agro-industrie et l’industrie manufacturière légère soient les principaux secteurs visés par cette intervention, la garantie facilitera également les importations de produits de première nécessité pour satisfaire la demande locale à court terme.
Selon Ahmed Attout, directeur du Département du développement du secteur financier au sein du Groupe de la Banque africaine de développement, « cette facilité permettra à la Banque africaine de développement de fournir jusqu’à 100 % de garantie aux banques confirmatrices afin de faciliter la confirmation des lettres de crédit et autres instruments similaires de financement du commerce émis par la BIAT au profit des grandes entreprises locales et des petites et moyennes entreprises, y compris les entreprises dirigées par les femmes. ».
« En soutenant les importations d’intrants, d’équipements et de machines de production nécessaires à la promotion de l’industrie manufacturière, cette facilité permet de contribuer à la création d’emplois et à la diversification économique à travers le développement du secteur privé », a déclaré Malinne Blomberg, directrice générale adjointe du Groupe de la Banque pour l’Afrique du Nord et responsable du bureau pays de l’institution en Tunisie.
Le directeur général de la BIAT, Elyes Jebir, s’est félicité de cette première entrée en relation directe avec la Banque africaine de développement. « Ce partenariat s’inscrit pleinement dans la stratégie de la BIAT, qui fait du financement du commerce international l’un des piliers de son action en Tunisie. Cette facilité permettra de mieux accompagner de nombreuses entreprises tunisiennes et de renforcer leur intégration dans les échanges internationaux », a-t-il souligné.
La BIAT consolide ainsi son positionnement à l’appui des performances solides qui lui ont permis de soutenir l’économie tunisienne, grâce à une saine gouvernance, une expertise locale avérée et un large réseau de partenaires stratégiques.
La facilité, d’une durée de trois ans, bénéficiera aux grandes entreprises locales et aux PME, dont celles dirigées par des femmes.
D’après Communiqué
La circulaire n°12 de 2022 relative au poste de maître-nageur est en cours de révision afin d’inciter ces derniers à intégrer les rangs de la protection civile et améliorer leurs conditions de travail. Leur nombre reste en effet insuffisant par rapport aux besoins du pays, a indiqué le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafid, lors d’une séance plénière tenue mardi à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
« En Tunisie, les salaires des maîtres-nageurs ne dépassent pas le Salaire minimum garanti (SMG), ce qui les pousse souvent à se tourner vers les unités hôtelières », a-t-il précisé, au cours d’une plénière consacrée à l’examen d’un projet de loi portant approbation d’un accord de prêt entre la Tunisie et l’Agence française de développement (AFD), destiné à contribuer au financement du projet de modernisation de l’Office national de la protection civile (ONPC).
Le ministre a par ailleurs souligné que le décret n°99-2428 du 1er novembre 1999, qui fixe les modalités et procédures d’emploi des volontaires civils par l’ONPC, est également en cours d’amendement. L’objectif est d’attirer un plus grand nombre de volontaires, sachant que l’Office ne compte actuellement que 4 000 volontaires répartis dans 19 associations.
Concernant le secourisme routier, Abdelhafid a évoqué la création de points de secours sur les autoroutes ainsi que de postes de secours sur les plages. Il a ajouté que 2 335 maîtres-nageurs seront recrutés dans ce cadre.
Il a également indiqué que l’ONPC a élaboré un plan national d’évaluation des risques afin de réduire les délais d’intervention, ce plan reposant sur la création de nouvelles unités de protection civile visant à couvrir 70 % des habitants dans chaque gouvernorat.
Par ailleurs, le ministre a rappelé que le gouvernement œuvre à la réduction du déficit budgétaire, afin d’éviter un endettement excessif, en misant sur l’élargissement de l’assiette fiscale, l’intégration de l’économie parallèle et l’incitation des Tunisiens résidant à l’étranger à accroître leurs transferts en devises, sans augmenter les taux d’imposition.
Il a ajouté que le recours à l’endettement extérieur n’est pas incompatible avec une politique de souveraineté économique, dès lors que ces financements sont orientés vers des projets de développement rentables, tant sur le plan économique que social.
L’État mobilise en effet ces financements pour des projets structurants tels que le pont de Bizerte, l’autoroute Tunis–Jelma ou encore la construction de barrages.
Le ministre a mis en avant l’amélioration de plusieurs indicateurs économiques, notamment le taux de croissance et le taux d’inflation, soulignant que cela contribue à restaurer la confiance des investisseurs et à relancer l’activité économique.
Il a néanmoins reconnu les difficultés rencontrées dans la gestion des projets bloqués, affirmant que le gouvernement s’emploie à instaurer une nouvelle dynamique pour accélérer leur réalisation.
Enfin, il a nié toute forme de conflit avec les hommes d’affaires respectueux de la loi, invitant ceux qui subissent un harcèlement administratif à contacter directement son département afin de trouver des solutions appropriées.
Agriculture en Tunisie: Il faut couper avec le «maldéveloppement» imposé par le système capitaliste (étude) :
Une nouvelle étude sur « les petits agriculteurs face au changement climatique, perceptions et mécanismes de résilience », publiée récemment par la Fondation allemande Henrich boll Stiftung, a recommandé de « déconnecter » les politiques nationales agricoles de l’Etat et surtout de réviser la politique de production « orientée vers l’exportation, en se basant sur les avantages comparatifs, finalement illusoires ».
Cela signifie « refuser de soumettre stratégiquement le développement national aux contraintes de la mondialisation», et cela “en adaptant les relations internationales au service des choix locaux », expliquent les auteurs de l’étude.
Et d’ajouter « la déconnexion ne consiste pas en l’adoption d’un système de production fermé aux flux du commerce international ou aux relations financières et technologiques, mais plutôt en la rupture avec le « maldéveloppement », imposé par le système capitaliste.
Cela implique de réorienter la production agricole vers la consommation locale dans le but d’approvisionner la société, tout en soutenant les agriculteurs tunisiens.
Selon l’étude, les politiques agricoles tunisiennes ne tiennent pas suffisamment compte des priorités de l’économie nationale et des objectifs de développement local, car elles sont assujetties au système capitaliste.
Sur un autre plan, l’étude recommande de réviser les systèmes de production considérés stratégiques (l’olivier, les dattes, les agrumes, etc.) et les remplacer par d’autres systèmes (céréales, viandes, fourrage, etc.), ce qui permettrait de garantir l’autosuffisance de la population et de se libérer de l’emprise des marchés mondiaux.
Elle préconise aussi d’investir dans le développement rural en créant une infrastructure qui assure une vie décente pour les habitants des zones rurales, tout en préservant les terres, les ressources naturelles et les écosystèmes.
Les auteurs de l’étude estiment aussi que la privatisation progressive des chaînes de production agricole, initiée depuis les années 70 du siècle dernier, a engendré une désorganisation dans la production et a entraîné la marginalisation des petits agriculteurs.
Ils ont fait remarquer que les engagements climatiques de l’État tunisien, illustrés par sa Contribution déterminée au niveau national (CDN), « ne s’accordent pas avec la réalité du secteur agricole et celle de ses acteurs principaux, à savoir les petits agriculteurs qui jouent un rôle essentiel dans la production alimentaire en Tunisie ».
Des journalistes tunisiens formés dans l’analyse de données liées aux ressources hydrauliques :
Des journalistes tunisiens exerçant dans la capitale et dans les régions, ont pris part à une formation de deux jours (20 et 21 juin 2025) sur la thématique « Gestion des ressources en eau et data-journalisme », et ce dans le cadre d’un parcours de formation de six mois, dédié au journalisme environnemental.
Cette formation s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui aux médias en Tunisie dans sa deuxième phase (PAMT2), lequel s’inscrit dans une initiative plus large celle d’appui à la gouvernance économique (PAGE), adopté par la Commission européenne en 2019 et ayant comme objectif global d’accompagner la transition économique de la Tunisie.
La formation a permis d’initier les journalistes à l’utilisation des outils et méthodes d’analyses de données spécifiques pour traiter les questions liées aux ressources en eau.
La Tunisie est particulièrement, vulnérable au changement climatique (elle est classée parmi les 10 premiers pays au monde les plus affectés par le changement climatique) et elle fait face à des défis environnementaux majeurs.
Le WWF Afrique du nord forme des journalistes en plaidoyer environnemental :
Une formation en plaidoyer et communication environnementale a été organisée par le Fond mondial pour la nature Afrique du nord (WWF) au profit de journalistes de différents médias nationaux dont l’Agence TAP.
Cette formation qui s’est déroulée à Tunis, avait pour objectif notamment, de développer « une compréhension approfondie du plaidoyer environnementale, de sensibiliser les journalistes à leur rôle stratégique dans la plaidoyer pour la biodiversité et de les outiller pour la conception de message et de communication percutante ainsi que favoriser le réseautage et les échanges d’expérience entre eux de manière à encourager la co-construction d’action futures en faveur de la biodiversité.
La formation, financé par l’Agence française du développement (AFD) s’inscrit dans le cadre de la phase 2 du projet BIODEV 2030 (2030-2026) qui a pour objectif du Cadre Mondial de ma Biodiversité de Kunming-Montréal en encourageant l’adoption de pratiques productives conciliant biodiversité et développement durable
Mainmise de 4 entreprises sur les secteurs clés de l’agroalimentaire dans le monde :
Quatre entreprises internationales dominent les secteurs clés de l’agroalimentaire, des semences et des pesticides. Il s’agit de Bayer, Corteva, Syngenta et BASF qui contrôlent 56 % du marché mondial des semences commerciales et 61 % du marché des pesticides, révèle une recherche actualisée, co-publiée par le collectif international de recherche ETCGROUP avec GRAIN, ONG internationale qui soutient les petits agriculteurs et les mouvements sociaux dans leurs luttes pour des systèmes alimentaires communautaires et fondés sur la biodiversité.
Selon cette recherche menée par le groupe d’action en faveur de la justice sociale et environnementale, des droits humains et de la défense de systèmes agroalimentaires justes et écologiques, les géants de l’agroalimentaire ont exploité des crises comme la guerre en Ukraine et la pandémie de COVID-19 pour gonfler les prix.
Les fabricants d’engrais, par exemple, ont vu leurs revenus bondir de 57 % entre 2020 et 2023, certains étant accusés de pratiques abusives, a encore fait valoir l’étude de 26 pages, consultable sur le lien suivant : https://www.etcgroup.org/sites/www.etcgroup.org/files/files/top_10_agribusiness_giants.pdf
D’après ce document, les entreprises intègrent rapidement l’Intelligence Artificielle (IA), l’édition génétique et les plateformes numériques à l’agriculture grâce à des partenariats avec les géants de la technologie. « Ces technologies permettent d’extraire des données auprès des agriculteurs, de faciliter les systèmes de crédits carbone et de renforcer le contrôle des systèmes alimentaires, tout en suscitant des inquiétudes quant à la biosécurité, à la confidentialité et aux monopoles d’entreprise », préviennent les chercheurs.
« Aujourd’hui, une poignée d’entreprises agroalimentaires ont consolidé un contrôle sans précédent sur l’approvisionnement alimentaire mondial, avec des conséquences dévastatrices pour les agriculteurs, les consommateurs et la planète », lit-on sur le site du groupe ETC.
La recherche rendue publique le 13 juin 2025, révèle l’ampleur de ce contrôle et montre l’état de concentration des entreprises dans six secteurs essentiels à l’agriculture : les semences commerciales, les pesticides, les engrais de synthèse, les machines agricoles, les produits pharmaceutiques vétérinaires et la génétique animale.
L’IA désormais utilisée pour modifier les performances des plantes :
L’usage de l’intelligence artificielle (IA) est en plein boom actuellement dans tous les secteurs. L’IA est désormais intégrée dans la sélection des plantes. Un partenariat a été conclu entre l’une des principales entreprises mondiales de technologie agricole, Syngenta et la société britannique d’IA et de machine learning InstaDeep, « pour apprendre le langage de l’ADN des plantes » et prédire la façon dont leurs différentes séquences génétiques se comportent et comment modifier leurs performances.
La collaboration entre Syngenta et Instadeep, une société à la base tunisienne, rachetée par la société de biotechnologie allemande BioNTech, permet de raccourcir, à travers l’analyse des données génomiques assistée par l’IA, les cycles de sélection de 6 ans à seulement 4 mois.
La solution de pointe développée par Instadeep et baptisée « AgroNT1 » permet d’interpréter le langage complexe du code génétique et de mieux contrôler les caractères et la performance des cultures.
Les développeurs de cette solution, estiment que le langage de l’ADN pourra fournir plus rapidement les traits dont les agriculteurs ont besoin pour améliorer et protéger leurs rendements.
Empreinte carbone de l’industrie du football :
L’industrie du football dans le monde produit plus de 30 millions de tonnes de CO2 par an, selon l’organisation « Earth.org»
Le dernier Mondial de foot au Qatar a rejeté officiellement 3,63 millions tonnes de CO2 dont 52% ont été produit par le transport et 20% par l’hébergement. Malgré les déclarations et engagements de la FIFA concernant la réduction des émissions de carbone sur les deux prochaines décennies, l’augmentation prévue du nombre d’équipes et de pays hôtes pour les éditions de 2026 et 2030 « soulève des inquiétudes quant à l’accroissement de l’empreinte carbone ». « Avec 48 équipes et 104 matchs disputés dans trois pays, la Coupe du monde de la FIFA 2026 pourrait causer des émissions de carbone records », selon certains experts en la matière.
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Face à un dialogue bloqué avec le ministère de la Santé, les jeunes médecins tunisiens sont descendus dans la rue ce 1er juillet. Une mobilisation à forte portée symbolique, marquée par un hommage à Jed Henchiri, et qui s’inscrit dans un mouvement de grève national.
La colère gronde dans les rangs de la jeune génération médicale. À Tunis, plusieurs dizaines de médecins internes et résidents se sont rassemblés mardi soir, 1er juillet 2025, devant le Théâtre municipal, pour exprimer leur ras-le-bol face à une situation qu’ils jugent intenable.
À l’origine de cette mobilisation : le sentiment d’abandon par les autorités de tutelle, illustré par une série de décisions controversées sur leurs affectations, leurs conditions de travail et l’absence d’un dialogue structuré avec le ministère de la Santé.
Réunis à l’appel de plusieurs organisations représentatives, les manifestants ont brandi pancartes et slogans sous le mot d’ordre : « Ministère de la campagne des fausses réalisations – STOP à l’injustice sur nos luttes ».
Ils dénoncent notamment des affectations arbitraires dans des structures sous-équipées, des conditions de travail dégradées dans les hôpitaux régionaux, ainsi qu’un climat de mépris institutionnel, aggravé par le manque de réponses concrètes à leurs revendications.
Le rassemblement a également été marqué par un moment d’émotion fort, avec l’hommage rendu à Jed Henchiri, jeune médecin et ancien président de l’Organisation des jeunes médecins, décédé en 2024 et symbole de l’engagement de ses pairs.
Cette manifestation intervient dans un contexte de grève nationale, entamée ce 1er juillet par environ 7000 jeunes médecins. Ce mouvement, qui touche les hôpitaux de tout le pays, est la dernière étape d’un bras de fer engagé depuis plusieurs mois avec le ministère.
Malgré plusieurs réunions, les négociations n’ont pas abouti à des solutions concrètes, notamment sur la réforme du système d’affectation, la valorisation du statut des médecins en formation et les conditions d’exercice dans les régions intérieures.
Les organisateurs ont affirmé leur détermination à poursuivre la mobilisation jusqu’à ce que des réponses tangibles soient apportées. Ils appellent l’ensemble des médecins et des citoyens à les rejoindre pour défendre un système de santé plus juste, plus équitable et plus respectueux des droits fondamentaux des soignants.
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La commission de législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple a adopté une version consensuelle d’un amendement très attendu de l’article 96 du Code pénal. Le texte, qui introduit la notion d’intention délibérée et réduit les peines encourues, vise à corriger les dérives d’un dispositif jugé excessif depuis plus d’une décennie.
Lundi 30 juin, la commission de législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a franchi une étape importante dans la révision du Code pénal tunisien. Elle a adopté une version consensuelle de deux propositions de loi visant à amender l’article 96, relatif à l’abus de fonction par des agents publics. La réforme, qui sera soumise au vote en plénière, marque une évolution majeure dans l’approche juridique de ce délit.
Au cœur de cette réforme : la réduction de la peine maximale de dix à six ans de prison, mais surtout l’introduction d’un critère intentionnel, exigeant la preuve d’une volonté délibérée de procurer un avantage injustifié. Le texte transforme ainsi une infraction jusqu’ici purement matérielle en délit intentionnel, modifiant profondément sa portée juridique.
Un article controversé depuis 2011
L’article 96 a longtemps été critiqué pour son application excessive, qui aurait fragilisé l’environnement administratif, freiné les investissements et semé la peur dans les rangs de la fonction publique. Depuis la révolution, de nombreux fonctionnaires ont été poursuivis sur la base de ce texte, parfois pour des actes ne relevant ni de la corruption, ni de l’enrichissement illégal, mais d’erreurs administratives ou d’interprétations réglementaires.
Aujourd’hui, la version révisée limite le champ d’application du délit, introduit la possibilité de peines alternatives, comme le sursis ou l’amende, et prévoit l’élargissement de la définition du fonctionnaire public pour mieux encadrer les poursuites.
Un consensus appuyé par les experts
La commission a consulté plusieurs spécialistes du droit pénal, dont les professeurs Mongi Lakhdhar, Hatem Bellahmar et Najet Brahmi, qui ont unanimement soutenu l’amendement. Ils ont notamment plaidé pour la suppression du délit de “nuire à l’administration”, jugé trop vague et relevant plutôt du droit disciplinaire. Autre recommandation importante : instaurer une enquête préliminaire avant toute suspension d’un fonctionnaire, afin d’éviter les abus et les plaintes infondées.
Une réforme aux enjeux multiples
Pour ses initiateurs, cette réforme s’inscrit dans un effort de modernisation du droit pénal tunisien, avec pour objectif de restaurer la confiance entre les citoyens et l’administration, tout en protégeant les agents publics de poursuites arbitraires. Elle vise également à limiter les dérives judiciaires, à renforcer l’efficacité de l’administration et à aligner la législation nationale sur les standards internationaux en matière de criminalisation.
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La question des vacances d’été constitue un véritable casse-tête pour de nombreuses familles tunisiennes, notamment en raison du manque de moyens financiers et du temps limité dont disposent les parents pour encadrer leurs enfants pendant près de dix semaines. Dans ce contexte, Badreddine Smawi, spécialiste de la protection sociale, a rappelé, ce mardi 1er juillet […]
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Tunis, UNIVERSNEWS (Justice) – La Chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Tunis, spécialisée dans les affaires de terrorisme, a décidé de reporter l’audience de l’affaire relative au complot contre la sûreté de l’Etat 2 à l’audience du vendredi prochain, et de consacrer la prochaine séance à permettre aux avocats de présenter leurs plaidoiries. Lors de l’audience de mardi, la Chambre criminelle pour les affaires de terrorisme a interrogé les accusés détenus, notamment Abdelkrim Labidi, Mehrez Zouari, Ridha Ayari et Rayan Hamzaoui. Samir Hannachi a refusé d’être interrogé à distance. De son côté, l’accusé Habib Ellouze a déclaré être médicalement incapable de répondre aux questions de la chambre
L’espace Le Mondial à Tunisorganise samedi 5 juillet 2025, FAUX– على وجه الخطأ le projet de fin d’année de la promotion 2025
Ils sont intenses, ils sont brûlants, ils sont vrais… même quand ils jouent le FAUX– على وجه الخطأ
Cette année, la promotion 2025 monte sur scène pour vous offrir un spectacle qui dérange, qui bouscule, qui questionne.
FAUX– على وجه الخطأ, c’est un miroir déformant de nos vérités, une plongée dans le doute, une danse entre illusion et sincérité.
Rien n’est tout à fait juste. Rien n’est tout à fait faux. Mais tout est profondément humain.
Attention : ce n’est pas un simple projet de fin d’année. C’est un cri de théâtre. Une dernière flamme avant le grand saut.
Communiqué
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La Direction générale de la douane tunisienne a annoncé ce mardi 1er juillet 2025, la saisie d’une importante quantité de cocaïne à Sfax dont la valeur est estimée à 12,8 millions de dinars tunisiens.
L’opération, menée par la brigade de la garde douanière de Sfax avec l’appui des brigades de Skhira et de Regueb, a permis de mettre la main sur près de 43 kilogrammes de cocaïne.
La drogue, conditionnée en 39 plaquettes et pesant très exactement 42 929 grammes, était habilement dissimulée à bord d’un camion intercepté sur l’autoroute au niveau de Skhira, indique la douane tunisienne, en précisant que cette saisie est le fruit d’un travail de renseignement minutieux et d’une patrouille de surveillance ciblée.
L’opération s’inscrit dans le cadre des efforts déployés sur l’ensemble du territoire national pour démanteler les filières de trafic de substances illicites, ajoute encore la Direction de la douane.
Y. N.
L’article Douane tunisienne | Saisie de 43 kg de cocaïne à Sfax (Vidéo) est apparu en premier sur Kapitalis.
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