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CEPEX : plus de 1 100 entreprises tunisiennes ont bénéficié des services du projet PEMA

Le Centre de promotion des exportations (CEPEX) a organisé une cérémonie de clôture du projet PEMA (Promotion des activités d’exportation vers de nouveaux marchés de l’Afrique Subsaharienne), ce vendredi 29 novembre, à son siège.

L’événement vise à promouvoir les activités d’exportation tunisiennes vers l’Afrique subsaharienne. Ce projet a été soutenu par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et mis en œuvre par la GIZ, en collaboration avec le CEPEX.

Son impact est significatif sur la compétitivité des entreprises tunisiennes sur les marchés africains. En effet, et selon les chiffres annoncés, plus de 1 100 entreprises tunisiennes ont bénéficié des services du projet. 71 % d’entre elles rapportent une amélioration de leur capacité à exporter, sachant que 45 % de ces entreprises sont dirigées par des femmes.

Plus encore, le projet a généré 431 nouveaux projets d’exportation par des consortiums d’entreprises et 21 projets supplémentaires par des consortiums exclusivement féminins.

Les résultats obtenus témoignent de l’efficacité des actions menées et ouvrent la voie à de futures collaborations et initiatives pour renforcer les liens commerciaux entre la Tunisie et l’Afrique subsaharienne.

Au total, 583 emplois ont été créés grâce à ces initiatives, dont 290 postes occupés par des femmes.

Par ailleurs, le projet a mis en place quatre consortiums sectoriels qui ont participé à diverses activités :

  • Missions de prospection : 35 missions à l’étranger.
  • Formations : 17 sessions de formation pour les membres.
  • Foires internationales : participation à 39 foires.
  • Délégations africaines : accueil de 12 délégations d’entreprises africaines en Tunisie.

Ces actions ont permis de détecter 4 844 opportunités d’affaires, conduisant à la réalisation de nouveaux projets d’exportation et à la création d’emplois.

Focus sur l’entrepreneuriat féminin

Depuis 2022, le projet a également intégré un programme dédié aux entreprises dirigées par des femmes, formant quatre nouveaux consortiums. Ces initiatives ont permis à ces entreprises de réaliser 21 projets d’exportation, avec une augmentation notable des ventes par rapport aux entrepreneures exerçant en dehors de ces réseaux.

En somme, le CEPEX a joué un rôle crucial dans le succès du projet en : offrant des formations sur l’exportation; organisant des rencontres B2B avec des entreprises africaines; et en renforçant ses services. Cela a permis aux entreprises accompagnées d’améliorer leurs capacités exportatrices et d’initier des transactions avec des partenaires africains.

La clôture du projet PEMA marque une étape décisive pour l’exportation tunisienne vers l’Afrique subsaharienne. Tout en favorisant non seulement l’accès aux marchés, mais aussi l’inclusion des femmes dans le secteur exportateur.

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Le TABC veut faire de la Tunisie un portail vers l’Afrique subsaharienne

Pour faire de la Tunisie ce qu’il appelle «un portail vers l’Afrique subsaharienne», projet ambitieux s’il en est, le président de Tunisia-Africa Business Council (TABC), Anis Jaziri, préconise un certain nombre d’initiatives et d’actions qui requièrent un grand effort de la part des autorités publiques tunisiennes.

Jaziri a notamment souligné la nécessité d’élargir le réseau des ambassades et des représentations commerciales tunisiennes, d’intensifier les visites de hauts responsables de l’État dans les pays africains en partenariat avec les acteurs économiques tunisiens, ainsi qu’une présence plus active de la Tunisie dans les organisations africaines, le soutien à la diaspora tunisienne et la mise en place d’une infrastructure logistique avancée.

«Cette infrastructure inclut le transport maritime (une ligne maritime directe entre la Tunisie, Dakar et Abidjan, ainsi que l’amélioration de la productivité du port de Radès et des autres ports, et l’investissement dans le port en eaux profondes d’Enfidha) et le transport aérien (le développement de lignes aériennes vers les pays africains via Tunisair et d’autres compagnies, ainsi que des lignes de fret aérien)», précise un communiqué du TABC publié à l’issue de la rencontre de M. Jaziri avec le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger Mohamed Ali Nafti, le 22 novembre 2024, en présence du secrétaire d’État, Mohamed Ben Ayed.

«Le transport terrestre est également envisagé à travers la liaison de la Tunisie à la route transsaharienne via l’Algérie et le développement de l’axe routier reliant la Tunisie, la Libye et le Niger», ajoute le communiqué du TABC.   Le président du TABC a également insisté sur la nécessité de «réformer la réglementation des changes pour encourager les exportateurs et investisseurs à s’implanter sur les marchés africains». Et appelé à «saisir les opportunités d’intégration régionale, comme l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa)», dont la Tunisie est déjà membre, et à «mettre en place une stratégie de communication globale pour promouvoir la Tunisie en tant que plateforme d’investissement vers l’Afrique», lit-on encore dans le communiqué du think tank, qui voit grand et semble tirer des plans sur la comète, tant les efforts demandés à l’Etat sont sans commune mesure avec ses capacités actuelles au terme d’une décennie de récession économique.

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FMI: la majorité des pays de l’Afrique subsaharienne doivent réduire leurs déséquilibres macroéconomiques

Selon le rapport du FMI “Reforms amid Great Expectations”, les pays d’Afrique subsaharienne s’efforcent de rétablir la stabilité macroéconomique à travers des réformes cruciales mais complexes. La croissance régionale, prévue à 3,6 % en 2024, demeure modérée et inégale, bien qu’une légère reprise soit attendue en 2025.

Cependant, des conditions de financement serrées et des pressions sociales, alimentées par la pauvreté, la hausse du coût de la vie et une gouvernance fragile, compliquent leur mise en œuvre. Les décideurs doivent concilier stabilité économique et développement, tout en protégeant les plus vulnérables et en renforçant la confiance publique.


Pour éviter des vulnérabilités accrues, la majorité des pays de la région doivent réduire leurs déséquilibres macroéconomiques. Les autorités font face à trois défis majeurs : ajuster les taux directeurs malgré des incertitudes sur l’inflation, équilibrer réduction de la dette et pressions budgétaires tout en préservant les dépenses sociales, et gérer les dépréciations monétaires nécessaires qui peuvent aggraver l’inflation et affecter la stabilité financière. Ces décisions critiques nécessitent des politiques inclusives et adaptées pour maintenir la stabilité tout en soutenant le développement.

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