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Modernisation de l’administration publique : un nouveau système d’évaluation des agents de la fonction publique

Le Comité Général de la Fonction Publique à la Présidence du Gouvernement a organisé jeudi 28 novembre 2024 un séminaire au profit des communes, et ce afin de présenter le projet du nouveau système d’évaluation individuelle des agents de la fonction publique.

Ce projet est mis en œuvre par la Présidence du Gouvernement représentée par le Comité Général de la Fonction Publique, avec l’appui de la GIZ et financé par le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Economique et du Développement (BMZ), il s’inscrit dans le cadre du projet « Appui à la Modernisation du Système de Formation et d’Évaluation de la Fonction Publique (MFP) »

Ce séminaire a été présidé par le Chef du comité Général de la Fonction Publique avec la participation de représentants de la direction générale des affaires administratives et financières du ministère de l’Intérieur, de représentants de l’Instance Générale de Prospection et d’Accompagnement au Processus de Décentralisation, de représentants du centre de formation et d’appui à la décentralisation, de secrétaires généraux et de responsables ressources humaines des communes invitées , de chefs des départements des affaires municipales , de représentants de  l’Association Tunisienne de la Gouvernance Locale et de cadres de la GIZ.

L’objectif du séminaire était de présenter le cadre du nouveau projet de système d’évaluation, les démarches adoptées ainsi que les outils développés, comme ce fut le cas précédemment au profit des responsables des ressources humaines des ministères. Il visait également à souligner l’importance de ce système dans l’amélioration des performances des agents et de l’administration publique, et son impact positif sur l’amélioration des services destinés aux usagers du service public.

Ce système vise à mettre en place un nouveau cadre pour l’évaluation individuelle des performances et des compétences des agents de la fonction publique, afin de valoriser leurs efforts et de développer leurs performances, ce qui impactera positivement la performance collective des structures administratives et la qualité des services offerts aux citoyens.

Dans le cadre du projet, plusieurs documents de référence pour le système d’évaluation ont été élaborés, notamment le formulaire d’évaluation individuelle, le guide destiné aux agents et le guide destiné aux supérieurs hiérarchiques. De plus, dans une approche participative, une attention particulière a été accordée à l’élargissement du public concerné par l’évaluation lors de la phase pilote, afin d’exploiter les résultats de cette phase pour améliorer les résultats du projet.

Réforme du système d’évaluation des agents publics : vers une administration plus efficace et transparente

L’administration tunisienne s’engage actuellement dans un processus de réformes touchant plusieurs domaines, notamment la modernisation de la gestion des ressources humaines et l’amélioration de la productivité des structures publiques. Ce processus a été mis en lumière ce jeudi 28 novembre 2024, lors du séminaire de présentation du nouveau système d’évaluation individuelle des agents de la fonction publique.

Ce projet, mis en œuvre par la Présidence à travers le Comité général de la fonction publique, bénéficie du soutien de la GIZ. Il est financé par le Ministère fédéral allemand de l’Économie et du Développement (BMZ). Le programme s’inscrit dans le cadre du projet intitulé « Appui à la Modernisation du Système d’Évaluation de la Fonction Publique (MFP) ». L’objectif principal est d’établir un cadre d’évaluation qui reflète le travail quotidien des fonctionnaires. Tout en insistant sur l’importance d’une évaluation objective et transparente.

L’étude présentée lors de l’événement a révélé que 87 % des évaluations portent sur les compétences des agents. 75 % sur l’amélioration de la qualité du service public. Tandis que 68 % concernent la détermination des besoins d’évaluation et 62 % l’objectivité dans l’évaluation des fonctionnaires.

Actuellement, le système d’évaluation est jugé obsolète, ne reflétant ni les compétences ni le rendement des agents. Le nouveau système proposera des entretiens annuels pour discuter des objectifs atteints et identifier les domaines d’amélioration.

Hassan Messaoudi, chef du comité général de la fonction publique, a fait savoir que le projet de réforme du système d’évaluation des agents publics fait partie d’une stratégie globale de modernisation de la fonction publique. Il précise dans ce contexte : « Ce projet vise à remplacer un système obsolète qui ne reflète pas les compétences ni le rendement des agents. Actuellement, les évaluations sont souvent uniformes et ne permettent pas une appréciation adéquate des performances individuelles. »

Selon lui, le nouveau système introduira des entretiens annuels d’évaluation pour discuter des objectifs atteints et identifier les domaines d’amélioration. Bien que la digitalisation et la simplification des procédures administratives soient essentielles pour répondre aux attentes des citoyens, elles ne sont pas directement liées à ce projet. 

Cependant, une évaluation plus objective devrait améliorer les performances des agents et, par conséquent, la qualité du service public. La mise en œuvre du nouveau système est prévue pour 2025, avec un déploiement progressif touchant différents corps de fonctionnaires par vagues successives. 

Autrement dit, cette réforme vise à moderniser l’administration publique tunisienne en intégrant un système d’évaluation plus juste et transparent. Contribuant ainsi à une meilleure reconnaissance et motivation des agents publics. Et ce, tout en répondant aux attentes citoyennes en matière de qualité des services administratifs. Cependant, une évaluation objective devrait améliorer les performances des agents et, par conséquent, la qualité du service public.

Le projet sera opérationnel d’ici 2025, avec une mise en œuvre progressive touchant différents corps de fonctionnaires par vagues successives. La première phase de déploiement concerne 50 000 agents d’ici mars 2025. Avec un objectif final d’atteindre 350 000 agents sous ce nouveau système d’évaluation d’ici 2030. Un plan d’action et une feuille de route ont déjà été élaborés pour assurer cette généralisation.

Monia Gastli, Cheffe de la composante Modernisation du système d’évaluation individuelle des agents publics de la GIZ, a souligné que le projet a commencé avec une approche participative et agile. Au départ, il a impliqué un groupe restreint de 140 agents, avant d’élargir sa portée à environ 2 000 agents publics grâce à l’élaboration de fiches de poste.

La réforme vise également à instaurer un système d’évaluation basé sur des méthodes d’intelligence sociale et de gestion du changement. Cela permettra non seulement de reconnaître les efforts individuels des fonctionnaires, mais aussi d’assurer l’égalité des chances au sein des administrations publiques.

Il convient de noter que les phases du projet incluent : le diagnostic du système actuel; l’évaluation de l’état actuel du système; la formation de l’équipe; et le renforcement des compétences.

Une chose est certaine, les enjeux sont de taille pour moderniser le fonctionnement de l’administration publique, en intégrant un système d’évaluation plus juste et motivant pour les agents publics. Et ce, tout en répondant aux attentes citoyennes en matière de qualité des services administratifs fournis.

En conclusion, cette réforme est cruciale pour améliorer la reconnaissance et la motivation des agents publics. Un système d’évaluation efficace contribue à la performance globale de l’administration publique et à la satisfaction des citoyens. 

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L’évaluation de la fonction publique en débat

Aujourd’hui, l’administration tunisienne s’engage dans un processus de réformes touchant plusieurs domaines. Parmi ces initiatives, on note la modernisation de la gestion des ressources humaines ainsi que l’amélioration de la productivité et de la performance des structures publiques.

Cela a été mis en lumière lors du séminaire de présentation du nouveau système d’évaluation individuelle des agents de la fonction publique.

Ce projet est mis en œuvre par la présidence du gouvernement, représentée par le Comité général de la fonction publique, avec le soutien de la GIZ et financé par le Ministère fédéral allemand de l’Économie et du Développement (BMZ).

Cet événement s’inscrit dans le cadre du projet intitulé « Appui à la Modernisation du Système d’Évaluation de la Fonction Publique (MFP) ». L’objectif est de présenter le cadre du nouveau projet d’évaluation, les démarches adoptées ainsi que les outils développés, comme cela a été fait précédemment.

L’étude présentée a révélé que 87 % des évaluations portent sur les compétences des agents de la fonction publique, 75 % sur l’amélioration de la qualité du service public, 68 % sur la détermination des besoins d’évaluation, et 62 % sur l’objectivité ainsi que sur l’évaluation des fonctionnaires.

Nous y reviendrons…

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PLF 2025 : Prolongation du départ anticipé à la retraite jusqu’en 2028

L’Assemblée des Représentants du Peuple(ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont repris, mercredi 27 novembre 2024, la séance plénière commune, consacrée à l’examen et l’adoption des articles du projet de Loi de Finances (PLF) 2025, en présence de la ministre des Finances, Sihem Nemsia.

Les députés ont entamé la séance par l’adoption de l’article 12 relatif à la prolongation du programme spécifique du départ anticipé à la retraite avant l’âge légal pour couvrir la période jusqu’à 2028 au lieu 2027.

Au cours de son intervention, la ministre des Finances a estimé que cette mesure devrait alourdir le fardeau de l’État car elle couvrira la charge des coûts d’exécution et des pensions. Cette mesure coûterait, selon elle, 240 millions de dinars par an au budget de l’État.

Elle a exhorté, à cette occasion, les députés à ne pas prolonger ce programme et à limiter son application à une durée de trois ans, soit jusqu’en 2027.

L’ARP a déjà adopté, mardi après-midi, en plénière commune, au Palais du Bardo, l’intitulé du Projet de Loi de Finances 2025 ainsi que les missions et missions spéciales inscrites dans le cadre du projet de budget de l’Etat pour l’année 2025.

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