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Tunisie: vers un allègement fiscal et une suspension de TVA sur certains médicaments importés

Lors d’une plénière tenue au Palais du Bardo mardi, la ministre des Finances, Sihem Nemsia, a annoncé une mesure stratégique visant à soutenir la Pharmacie centrale de Tunisie. 

Cette décision prévoit la suspension de la TVA sur l’importation de certains médicaments disposant de génériques, une initiative pensée pour alléger les difficultés financières de cet acteur clé du secteur sanitaire.

Face à des députés réunis dans le cadre d’une session commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), Nemsia a souligné l’importance de préserver le rôle régulateur de la Pharmacie centrale. 

En réponse aux préoccupations liées à l’industrie pharmaceutique nationale, la ministre a précisé que l’importation des médicaments concernés serait soumise à une analyse rigoureuse. 

Elle a également rappelé les nombreux avantages dont bénéficie ce secteur, notamment une TVA réduite de 19 % à 7 % sur le chiffre d’affaires et les matières premières utilisées dans la fabrication de médicaments.

Si les prix des produits pharmaceutiques restent encadrés par l’État, cette suspension temporaire de la TVA sur certains produits importés s’inscrit dans une logique de régulation économique. Une manière de garantir l’approvisionnement du marché tout en soutenant l’écosystème local.

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La Tunisie: deuxième pays en prospérité au Maghreb et sixième en Afrique selon l’indice HelloSafe Prosperity 2024

L’édition 2024 de l’indice HelloSafe Prosperity, baromètre mondial mesurant la prospérité économique de 186 pays, dévoile un classement qui met en lumière les disparités au sein de la région maghrébine. 

Cet indice repose sur six critères clés : le PIB par habitant, le revenu national brut par habitant, le taux d’épargne nationale brute, l’indicateur de développement humain, le coefficient de Gini et le taux de pauvreté.

En tête du Maghreb, l’Algérie s’illustre avec un score de 40,36 points, décrochant également la troisième place au niveau africain. Cette performance s’appuie sur une relative stabilité macroéconomique et des indicateurs de développement humain solides.

La Tunisie, quant à elle, se positionne au deuxième rang maghrébin et au sixième à l’échelle africaine. Ce classement reflète les efforts du pays en matière de développement économique, malgré les défis auxquels il fait face.

Le Maroc arrive en troisième position parmi les nations maghrébines, occupant la huitième place au classement africain avec un score de 30,02 points.

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L’ARP prolonge le départ anticipé à la retraite jusqu’en 2028

Le mercredi 27 novembre 2024, les travaux conjoints entre l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont repris pour examiner et adopter les articles du Projet de Loi de Finances (PLF) 2025. 

Les discussions ont débuté par l’approbation de l’article 12, qui prolonge le programme de départ anticipé à la retraite avant l’âge légal jusqu’en 2028, soit un an de plus que la durée initialement prévue.

Lors de son intervention, Sihem Nemsia, ministre des Finances, a exprimé ses réserves sur cette mesure. Elle a expliqué que la prolongation engendrera des charges supplémentaires pour le budget de l’État, estimées à 240 millions de dinars par an. 

Elle a donc exhorté les députés à limiter l’application de ce programme à trois années, jusqu’en 2027, afin de réduire son impact financier.

Par ailleurs, la veille, les députés avaient validé le titre du PLF 2025 ainsi que les différentes missions budgétaires et missions spéciales qui y sont inscrites.

Cette décision de prolongation intervient dans un contexte où les équilibres budgétaires de l’État continuent d’être scrutés de près, mettant en lumière les défis financiers auxquels le pays est confronté.

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Taxe carbone: un tournant stratégique pour les entreprises tunisiennes

Lors d’une table ronde, qui s’est tenue aujourd’hui à l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE), organisée par la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-suisse, des experts et praticiens ont exploré les défis de la taxe carbone, qui entrera en vigueur en 2026. 

L’événement a mis en lumière l’importance d’une préparation stratégique et d’une transition numérique et énergétique pour les entreprises tunisiennes, en s’inspirant des bonnes pratiques suisses dans le domaine.

Karim Ahres, membre du bureau exécutif de la Conect et spécialiste de la transition numérique, a souligné un problème fondamental: le retard des entreprises tunisiennes dans la numérisation. «Sans numérisation, il est impossible de collecter en temps réel les données nécessaires pour piloter une transformation durable», a-t-il expliqué. 

Il a également mis en garde contre les impacts environnementaux du numérique, citant l’exemple de l’intelligence artificielle, dont les demandes consomment jusqu’à dix fois plus d’énergie qu’une recherche classique sur Google. 

Pour Karim Ahres, la Tunisie doit non seulement rattraper son retard en matière de numérisation, mais aussi intégrer dès le départ des principes de numérique responsable afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Ezzedine Khalfallah, consultant international en énergie, a insisté sur l’importance des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique comme solutions prioritaires pour réduire l’empreinte carbone des entreprises tunisiennes. 

Il a évoqué des opportunités réglementaires permettant aux sociétés de s’investir dans des projets d’autoproduction énergétique: «La mise en place de projets d’efficacité énergétique, combinée à l’utilisation rationnelle de l’énergie, peut constituer un levier majeur pour diminuer l’impact carbone», a-t-il déclaré. 

Khalfallah a également mis l’accent sur l’importance de sensibiliser les entreprises aux mécanismes d’ajustement carbone aux frontières, qui concernent de plus en plus de secteurs après 2026.

Rym Adjam, responsable RSE à la SFBT, a élargi le débat en liant la question de la taxe carbone à la notion de performance globale. Selon elle, les entreprises tunisiennes doivent intégrer la durabilité non seulement comme une obligation réglementaire, mais aussi comme un levier de performance économique, environnementale et sociétale: «La taxe carbone ne doit pas être vue comme une contrainte, mais comme une opportunité pour améliorer la compétitivité et la gouvernance des entreprises», a-t-elle affirmé.

Les échanges ont également mis en évidence la nécessité d’une formation approfondie pour aider les entreprises tunisiennes à calculer leur bilan carbone et mettre en œuvre des stratégies de décarbonation. Comme l’a résumé Leila Charfi, conseillère en écosystèmes durables, «ces discussions permettent de mieux comprendre les défis et les opportunités liés à la taxe carbone et d’aider les entreprises à se positionner stratégiquement».

L’événement a conclu sur une note d’urgence: pour rester compétitives et alignées sur les exigences internationales, les entreprises tunisiennes doivent dès maintenant adopter des pratiques durables. Entre numérisation, énergies renouvelables et gouvernance responsable, les solutions existent – à condition de s’y engager activement.

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African ESG summit: des opportunités de financement pour une économie durable

Lors de l’African ESG Summit, des figures influentes de l’entrepreneuriat et de la finance durable ont échangé leurs visions et expériences autour des opportunités de financement vert et d’investissement à impact.
 
Le panel a mis en avant des approches concrètes pour promouvoir des projets à la croisée de l’innovation, de l’économie verte et de l’entrepreneuriat féminin.
 
Douja Gharbi, CEO de RedStar Tunisie, a souligné le rôle clé de l’accompagnement opérationnel pour transformer des idées innovantes en projets concrets dans l’économie circulaire.
 
Depuis 2019, son organisation se concentre sur l’entrepreneuriat féminin et l’intégration de pratiques durables, aidant ainsi les porteurs de projets à surmonter des obstacles tels que l’accès au financement ou aux marchés.
 
Avec une passion affirmée pour la responsabilité sociale des entreprises (RSE), Gharbi a partagé un exemple frappant : un appel à projets lancé pour des femmes entrepreneures dans le sud de la Tunisie et Kairouan a recueilli pas moins de 780 propositions.
 
Une telle organisation joue un rôle central dans la structuration d’un écosystème entrepreneurial inclusif et vert. En offrant un soutien concret et adapté, RedStar ne se contente pas de donner vie à des projets, elle crée des opportunités tangibles pour des femmes souvent marginalisées. Cette démarche contribue à dynamiser l’économie locale tout en plaçant la durabilité au cœur du développement régional.
 
D’autres intervenantes ont enrichi la discussion avec des perspectives variées. Yasmine Choukri, “Chief executive Officer ESG CBAP” en Égypte, a insisté sur le rôle de l’innovation technologique dans l’accélération de la transition verte.
 
Malène Gueye, repésentante d’Energie 3C au Sénégal, et Sihem Larif Oueslati, directrice d’OST Green en Tunisie, ont également apporté des éclairages sur les défis spécifiques liés à leurs contextes respectifs, notamment en matière de financement.
 
Pour les intervenantes, l’enjeu principal est de “greenifier” l’économie. Cela conciste à intégrer des pratiques durables dans les processus économiques pour minimiser l’impact environnemental et maximiser les bénéfices à long terme.
 
Il s’agit d’adopter des modèles circulaires, favoriser les énergies renouvelables, réduire les déchets et promouvoir des solutions respectueuses de l’environnement.
 
Cette transition, essentielle pour le développement durable, permet non seulement de préserver les ressources naturelles mais aussi de créer de nouvelles opportunités économiques et sociales, en plaçant la résilience écologique au cœur de la croissance.
 
Bien que les défis restent nombreux, l’Afrique regorge d’opportunités et d’initiatives prometteuses pour bâtir une économie durable, portée par des leaders visionnaires et engagés.
 
Le panel réaffirme l’importance d’unir les efforts pour transformer les ambitions écologiques en réalités entrepreneuriales, avec un accent particulier sur l’impact social et environnemental.

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La société australienne PhosCo investit dans un projet de phosphate en Tunisie

Un nouveau tournant se dessine pour l’industrie minière tunisienne avec l’arrivée de PhosCo Ltd, société australienne cotée à la Bourse de Sydney (ASX: PHO).
 
L’entreprise vient d’obtenir le permis d’exploration pour le site de Gassaat, dans le nord de la Tunisie, une région abritant un gisement estimé à 146 millions de tonnes de phosphate, avec une teneur exceptionnelle de 20,6% en pentoxyde de phosphore.
 
Ce projet, soutenu par un partenariat entre PhosCo, le ministère tunisien de l’Industrie et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), vise à redynamiser un secteur en déclin.
 
En effet, la production nationale de phosphate, qui atteignait 8 millions de tonnes en 2010, s’est effondrée à 3,7 millions en 2021.
 
PhosCo s’engage à intégrer des technologies innovantes, notamment pour transformer le phosphogypse en matériaux inertes, tout en soutenant les PME locales.
 
La stratégie repose également sur trois axes: respect des normes environnementales, création d’emplois locaux et transfert de technologies.
 
Jalel Tebib, directeur général de FIPA-Tunisia, a souligné les atouts géostratégiques du pays, tels que sa proximité avec l’Europe et son cadre réglementaire attractif, qui en font un hub idéal pour les investisseurs.
 
Ce projet phare pourrait non seulement renforcer l’économie régionale mais également positionner la Tunisie comme un acteur clé de l’industrie phosphatière en Méditerranée.
 

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ESG African Summit: vers un hub de crédits carbone africain?

Lors de l’ESG African Summit qui s’est tenu aujourd’hui, des experts de différents horizons ont exploré les opportunités et challenges pour transformer l’Afrique en un pôle de crédits carbone.

Afef Jaafar, experte en énergie et climat au ministère de l’Industrie en Tunisie, a introduit le sujet en rappelant les bases historiques du marché du carbone.

Elle a évoqué le mécanisme de développement propre (MDP) du Protocole de Kyoto, qui permettait aux pays industrialisés de compenser leurs émissions grâce à des projets dans les pays en développement.

Avec l’Accord de Paris, les échanges de crédits carbone sont devenus bilatéraux, impliquant des engagements pour tous les pays, y compris ceux en développement.

Cependant, elle a souligné la nécessité de vigilance pour éviter le “overselling” et respecter les Contributions déterminées au niveau national (CDN). Ce cadre renforce les opportunités tout en imposant une prudence accrue dans la gestion des engagements climatiques.

Adrian Mill, directeur général d’ESS, a présenté les crédits carbone comme un pilier des stratégies ESG. Il a détaillé trois approches principales: réduire l’empreinte carbone, investir dans des technologies durables et compenser les émissions incompressibles à travers des projets à impact.

Ces initiatives, bien que volontaires pour l’instant, se profilent comme des obligations futures, anticipées par des cadres réglementaires émergents dans des régions comme Singapour et l’Amérique du Nord.

Anita Wieja-Caruba, de la Dubai Financial Services Authority, a mis l’accent sur l’importance de réguler le marché volontaire du carbone pour garantir sa crédibilité. Elle a mentionné des efforts internationaux, notamment ceux de l’Iosco, pour poser les bases de principes solides.

À long terme, elle prévoit une inclusion progressive des PME dans ces mécanismes, avec des outils comme le CBAM (mécanisme d’ajustement carbone aux frontières) jouant un rôle clé dans l’incitation à réduire les émissions.

Mahjoub Langar, CEO de Poulina Holding Group, a souligné les implications du CBAM pour les exportateurs tunisiens. Sans mesures adaptées, ces entreprises risquent de perdre en compétitivité sur les marchés internationaux.

Il a insisté sur l’importance de dresser des bilans carbone sectoriels et d’améliorer les données disponibles pour identifier les secteurs prioritaires.

Selon lui, la Tunisie doit voir ces contraintes comme une opportunité pour structurer un cadre réglementaire efficace et attirer des financements internationaux.

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Panneaux solaires sous pression fiscale: difficulté de la transition énergétique

En Tunisie, le débat sur la taxation des panneaux solaires met en lumière les enjeux de la transition énergétique.
 
L’article 40 de la loi de finances 2024 prévoit un relèvement des droits de douane sur l’importation des panneaux solaires à 30 %, une mesure jugée préoccupante pour l’avenir de l’énergie propre dans le pays. À l’inverse, l’article 54 du projet de loi de finances 2025 propose de ramener ces droits à 10 %, reflétant une volonté d’encourager l’adoption des énergies renouvelables.
 
Selon les professionnels du secteur, ce niveau élevé de taxation pourrait freiner le développement des systèmes photovoltaïques en Tunisie. En effet, une taxation accrue se traduit par un surcoût pour les utilisateurs finaux, qu’il s’agisse de particuliers, d’industriels ou d’agriculteurs. Cela pourrait ralentir l’atteinte des objectifs nationaux, notamment produire 35 % de l’électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030 et réduire l’intensité carbone de 46 % à la même échéance.
 
Les industriels nationaux, quant à eux, estiment que la baisse des droits de douane pourrait pénaliser la production locale, rendant les panneaux importés plus compétitifs et freinant les investissements industriels dans ce secteur stratégique. Cependant, certains experts soulignent que la capacité actuelle de l’industrie locale est insuffisante pour répondre à la demande croissante et soutenir une transition énergétique ambitieuse.
 
Ce débat reflète un dilemme entre protection de l’industrie nationale et accélération de l’adoption des énergies renouvelables. La stratégie énergétique tunisienne nécessitera des choix équilibrés pour conjuguer souveraineté industrielle et transition écologique, dans un contexte global où l’énergie solaire joue un rôle central dans la lutte contre le changement climatique.
 
 

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ARP: une initiative législative pour encadrer la migration des compétences en Tunisie

Fakhreddine Fadhloun, député et président de la commission parlementaire de l’éducation, a annoncé le 24 novembre 2024 une proposition législative visant à réduire la fuite des compétences tunisiennes. 

Cette initiative pourrait être intégrée à la loi de finances 2025 ou prendre la forme d’un projet de loi indépendant, en collaboration avec les acteurs concernés, tels que les ordres professionnels et les ministères compétents.

Le projet cherche à établir un cadre juridique conforme aux normes internationales, permettant à la Tunisie de négocier avec les pays et entreprises bénéficiant de ses ressources humaines qualifiées. 

L’objectif n’est pas de restreindre les libertés individuelles, mais de préserver les droits de l’État qui finance largement la formation de ces compétences.

Selon Fadhloun, la formation d’un médecin ou d’un ingénieur coûte environ 100 000 dinars par an à l’État. 

Pourtant, près de 4 000 médecins ont quitté le pays en trois ans, tandis que 40 000 ingénieurs ont émigré en cinq ans. 

Cette situation, aggravée depuis 2011, entraîne une pénurie critique dans les hôpitaux et d’autres secteurs stratégiques. Face à cette réalité, des accords ont même été signés pour recruter des médecins étrangers.

Tout en reconnaissant le droit des compétences tunisiennes à chercher de meilleures opportunités, Fadhloun critique l’absence de compensation pour le pays. 

Il appelle à des solutions équilibrées qui garantissent à la fois les droits des citoyens et les intérêts de la Tunisie, tout en s’interrogeant sur la logique de dépendre d’une main-d’œuvre étrangère pour combler les départs locaux.

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Ce pays d’Afrique du Nord se distingue avec 4 universités dans le top 100 et 7 dans le top 200 mondial

Le classement 2024 de Times Higher Education met en lumière 27 universités égyptiennes parmi les meilleures du monde, dont 7 dans le top 200 et 4 dans le top 100. 

L’Université du Caire se distingue à la 39e place, suivie de Mansoura (67e), l’Université américaine (93e), et Alexandrie (97e).

Beni Suef (111e), le Canal de Suez (125e), et Ain Shams (169e) complètent ce groupe d’excellence. 

Parmi les autres institutions classées, Al-Azhar et Kafr El-Sheikh figurent entre la 201e et la 250e place, tandis que des universités comme Assiut, Benha ou Port Saïd occupent des rangs entre 251 et 300.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Ayman Ashour, a salué ces performances, attribuées aux progrès en recherche interdisciplinaire et à des programmes innovants. 

Ce classement global, qui évalue 749 établissements de 92 pays, repose sur des critères incluant l’ingénierie, la biologie, les sciences physiques et l’informatique.

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COP 29: un accord de 300 milliards de dollars pour soutenir les pays en développement

La 29e Conférence des Parties (COP 29) s’est achevée à Bakou sur une avancée majeure: un engagement des pays développés à fournir 300 milliards de dollars par an d’ici 2035 pour soutenir les nations en développement dans leur lutte contre les effets du changement climatique.

Cet accord marque une progression notable par rapport à l’objectif précédent de 100 milliards de dollars par an, mais il n’a pas pleinement satisfait les attentes des pays les plus vulnérables. 

Les deux semaines de négociations ont été marquées par des tensions croissantes entre les pays riches et les nations en développement, ces dernières réclamant des financements beaucoup plus importants pour faire face à des catastrophes naturelles devenues plus fréquentes et destructrices.

L’accord final, bien qu’il représente une étape importante, souligne les difficultés croissantes à trouver un consensus mondial sur les enjeux climatiques. Si ce nouveau flux de financement offre des perspectives pour des projets d’adaptation et de résilience dans les pays en développement, il laisse ouvertes de nombreuses questions sur son efficacité à long terme et sur les mécanismes de mise en œuvre.

Dans un contexte de crise climatique urgente, cet accord est autant salué comme un pas en avant que critiqué pour son incapacité à répondre aux attentes des pays les plus affectés. La COP 29 a une fois de plus démontré que la lutte contre le changement climatique exige des compromis difficiles et un dialogue global renforcé.

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La Tunisie au rendez-vous du forum mondial de l’investissement à Riyadh

La 28e édition du forum mondial de l’investissement s’ouvre aujourd’hui à Riyadh, en Arabie saoudite, et se poursuivra jusqu’au 28 novembre 2024. 

La Tunisie est représentée par le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, accompagné de la présidente de l’Instance Tunisienne d’Investissement et du directeur général de la FIPA.

Organisé par l’Autorité générale saoudienne d’investissement en collaboration avec l’Association mondiale des agences de promotion des investissements (WAIPA), l’événement réunit des ministres, des décideurs, des experts internationaux et des acteurs économiques de premier plan sous le thème : « Transition numérique et croissance durable – élargir les opportunités d’investissement. »

Le programme du forum comprend des séminaires et des ateliers abordant des sujets clés, tels que le rôle stratégique des investissements étrangers dans le développement économique et social des pays, les défis liés aux mutations rapides du contexte mondial, et les moyens de renforcer l’attractivité des environnements d’investissement pour favoriser une croissance inclusive et durable.

La délégation tunisienne, conduite par le ministre, prendra part à ces discussions et multipliera les rencontres avec des investisseurs et hommes d’affaires saoudiens. 

L’objectif est de promouvoir les atouts économiques de la Tunisie et de mettre en avant les opportunités d’investissement dans le pays.

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6,6 milliards de dinars générés par le tourisme en Tunisie

À la date du 20 novembre 2024, les recettes touristiques cumulées en Tunisie ont atteint 6,6 milliards de dinars, enregistrant une hausse de 6,3% par rapport à la même période de l’année précédente, selon les indicateurs monétaires et financiers publiés par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

De leur côté, les avoirs nets en devises restent stables, se maintenant à 24,8 milliards de dinars, ce qui équivaut à 112 jours d’importation, un seuil presque inchangé par rapport à l’année précédente.

Ces chiffres reflètent des dynamiques économiques contrastées, marquées par la reprise du secteur touristique.

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Ministère des Finances : ouverture d’un concours pour recruter 196 attachés d’inspection

Le ministère des Finances a annoncé l’ouverture, le 20 novembre 2024, d’un concours externe visant à recruter 196 attachés d’inspection des services financiers, spécialisés en finances, pour l’année en cours. 

Ce recrutement concerne 16 gouvernorats, répondant aux besoins en compétences de l’administration fiscale et financière dans différentes régions du pays.

Les candidats intéressés sont invités à soumettre leurs dossiers de candidature avant le 6 décembre 2024.

Ce recrutement représente une opportunité pour les jeunes diplômés spécialisés en finances de participer au développement du secteur public tunisien et de contribuer à la gestion efficace des ressources nationales.

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Tunisie- phosphate: 174 millions de dollars, dont 88 de fonds étrangers, pour rénover le transport ferroviaire

La Tunisie investit dans son secteur ferroviaire pour relancer le transport des phosphates, grâce à un financement de 174 millions de dollars. 

Ce montant provient d’un prêt de 33 millions de dollars du Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FKDEA), couvrant 70 % en devises étrangères, et d’un prêt de 55 millions de dollars du Fonds saoudien pour le développement (SFD). 

Le gouvernement tunisien complétera le reste du financement, ainsi que les éventuels dépassements.

Ce projet prévoit la modernisation de 190 kilomètres de voies ferrées dans le triangle des phosphates. Les nouvelles infrastructures permettront d’accueillir des locomotives plus performantes, capables de doubler leur vitesse, passant de 40 à 80-100 km/h, et d’augmenter les volumes transportés. 

Cette amélioration réduira également les émissions de carbone, en ligne avec les objectifs de transition énergétique du pays.

Une usine de traverses en béton sera construite pour assurer une production locale destinée à l’entretien des voies ferrées. Le prêt du FKDEA bénéficie de conditions avantageuses, avec un taux d’intérêt de 2 % par an et un remboursement sur 27 ans.

Le projet, dont la livraison est prévue pour le premier semestre 2028, vise à renforcer l’industrie des phosphates, à améliorer la connectivité régionale et à stimuler le développement économique de la Tunisie.

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Les villes qui comptent le plus de milliardaires au monde

New York demeure la ville préférée des milliardaires avec 144 résidents fortunés, selon une récente étude d’Altrata. 

La métropole américaine devance Londres, qui occupe la deuxième place avec 78 milliardaires, et Moscou, qui se hisse à la cinquième position avec 77 milliardaires, marquant ainsi son retour dans le top cinq mondial.

Il est à noter qu’il y a une augmentation globale du nombre de milliardaires, en hausse de 4 %, et une croissance de leur richesse collective de 9 % par rapport à l’année d’avant. 

Le nombre de milliardaires russes, en particulier, a augmenté de 5,4 % pour atteindre 118 individus à l’échelle nationale, confirmant le regain d’attractivité de Moscou.

Par ailleurs, l’Inde s’est distinguée par une hausse remarquable de 15,9 % de sa population de milliardaires, atteignant désormais 40 individus fortunés, tandis que plusieurs villes chinoises ont enregistré des reculs en raison de difficultés économiques et d’un marché immobilier en crise.

Ce classement mondial illustre la résilience de certains pôles économiques, New York continuant d’affirmer sa suprématie en tant que capitale des grandes fortunes.

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CJD: l’égalité au travail revisitée sous l’angle de l’équité et de la complémentarité

Un récent événement organisé par le Centre des jeunes dirigeants (CJD) a abordé un thème qui est toujours d’actualité: l’égalité hommes-femmes dans le monde professionnel. 

Cette rencontre a permis de débattre des obstacles, des opportunités et des réalités qui façonnent la place des femmes dans l’entreprise.

Pour Rim Chamakch, responsable de la formation et des affaires publiques chez Opalia Pharma et intervenante lors de l’événement, le concept d’équité dépasse celui d’égalité. Là où l’égalité propose une stricte uniformité, l’équité tient compte des spécificités, des besoins et des contextes individuels pour offrir à chacun les mêmes chances de réussite. «Offrir les mêmes outils à des personnes dans des situations différentes n’est pas suffisant», a-t-elle expliqué. 

Dans le milieu professionnel, cela signifie qu’il ne s’agit pas simplement de garantir le même accès aux postes ou salaires, mais aussi d’adapter les conditions de travail ou de formation pour surmonter des désavantages structurels.

Stefania Sonia Dalleli, directrice pays Tunisie du groupe aéronautique Mecachrome, a partagé son expérience dans un secteur historiquement masculin. 

Elle a souligné que son parcours témoigne de la capacité des femmes à s’imposer dans des milieux souvent perçus comme hostiles, à condition de savoir se faire accepter. «Ce n’est pas une question de confrontation mais de complémentarité», a-t-elle affirmé. 

Selon elle, la collaboration hommes-femmes, lorsqu’elle repose sur une reconnaissance mutuelle des forces et des qualités de chacun, enrichit les équipes et améliore leur performance.

Quant à Sahar Mechri, CEO de Managers et fondatrice de “Femmes Entrepreneures de Tunisie”, elle a porté la discussion sur les défis socioculturels. Elle a évoqué les réticences de certains hommes à laisser leurs épouses travailler loin de chez elles ou dans des environnements dominés par des hommes. 

Ces attitudes, souvent enracinées dans des normes sociales rigides, freinent non seulement l’épanouissement des femmes mais également leur contribution à l’économie. «La société a encore du chemin à faire pour accepter pleinement l’idée qu’une femme peut être indépendante sans pour autant remettre en question son rôle familial», a-t-elle déclaré.

Les témoignages de ces intervenantes montrent qu’au-delà des cadres légaux, c’est un changement culturel qui est nécessaire pour permettre aux femmes d’accéder à une pleine reconnaissance professionnelle. 

Entre équité, complémentarité et lutte contre les préjugés sociaux, le chemin vers une véritable inclusion reste complexe mais essentiel.

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La Chine inaugure une nouvelle usine de production d’automobile dans un pays d’Afrique du Nord

L’Égypte, après un ralentissement, relance son industrie automobile grâce à des politiques incitatives et un fonds national de soutien. 

Le pays a récemment inauguré une usine de production dédiée aux SUV Exeed, marque chinoise filiale de Chery. Ce site, destiné à produire les modèles Exeed RX et VX, vient compléter un secteur déjà fort de présences comme Toyota, Nissan, et Hyundai et autres.

Avec l’ambition de devenir l’un des trois leaders africains de l’automobile, l’Égypte se positionne aux côtés du Maroc et de l’Afrique du Sud. 

Des usines locales atteignent un taux d’intégration de 50 %, un signe de renforcement des capacités nationales. 

Parallèlement, le pays développe la Nasr E70, un véhicule électrique destiné aux marchés régionaux, illustrant sa volonté de concilier innovation et souveraineté industrielle.

Cette dynamique pourrait permettre à l’Égypte de devenir un hub stratégique pour la production et l’exportation automobile en Afrique.

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Voici les 3 propositions rejetées dans le PLF 2025 par l’ARP

Le 20 novembre 2024, la commission des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), lors d’une séance conjointe avec la commission du Conseil national des régions et des districts, a examiné plusieurs mesures contenues dans le projet de loi de finances pour 2025 (PLF). 

Certaines propositions ont suscité des débats, et après de vives discussions, quelques unes ont été rejetées.

  1. Réduction de la fiscalité sur les véhicules hybrides rechargeables (Article 53)

 

L’une des mesures proposées était une réduction des taxes sur les véhicules hybrides rechargeables dans le cadre d’une politique fiscale visant à aligner la fiscalité sur les objectifs environnementaux internationaux. Cependant, les députés ont insisté sur le soutien à l’industrie locale des chargeurs électriques et ont suggéré de supprimer les réductions fiscales sur ces équipements. En conséquence, cet article a été rejeté par les commissions.

  1. Réduction des droits de douane pour les panneaux solaires (Article 54)

 

Une autre mesure visait à réduire les droits de douane sur les panneaux solaires afin de favoriser l’adoption des énergies alternatives. Toutefois, les députés ont exprimé des préoccupations concernant l’impact potentiel sur l’industrie locale, même si celle-ci est compétitive. Ce projet a également été rejeté par les commissions.

  1. Exonération fiscale pour certains revenus immobiliers (Article 33)

 

Une modification de l’article concernant la fiscalité des revenus issus des biens immobiliers a été proposée, visant à augmenter l’abattement des revenus bruts pour les charges de gestion à 25 %. Bien que l’article ait été modifié et approuvé, il ne s’agissait pas d’un rejet total, mais plutôt d’une révision qui a conduit à une nouvelle version plus favorable pour les petits investisseurs immobiliers.

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