Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Gabès : Inauguration, mercredi 27 novembre, du village d’artisanat et du Hub Design

Le village d’artisanat de Gabès, dont le coût de réalisation s’élève à 1,2 million de dinars et qui comporte 16 ateliers d’artisanat, a été inauguré, mercredi 27 novembre, à Gabès, par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Sofiane Tekaya, en visite dans ce gouvernorat.

Le ministre du Tourisme a également inauguré le Hub Design Gabès, établi dans le cadre du projet Creative Tunisia, financé par l’Union européenne avec une contribution financière de l’agence italienne pour la coopération au développement et mis en œuvre par l’Office national de l’artisanat tunisien (Onat) et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi).

Le Hub Design Gabès est un espace innovant dédié à la formation, à la création et à l’accompagnement des professionnels de l’artisanat et du design. Son objectif principal est de soutenir la montée en compétences des artisans et créateurs, d’encourager l’innovation dans le secteur de l’artisanat et de renforcer la compétitivité des entreprises locales. Situé au sein de la délégation régionale de l’Office national de l’artisanat, ce centre de service a pour mission de dynamiser les métiers de l’artisanat et du design en offrant aux professionnels locaux un environnement de travail moderne et équipé.

Dans le cadre de sa visite à Gabès, le ministre s’est également rendu, mardi 26 novembre, au Souk Jara qui a été incendié à deux reprises au cours des dernières années, soulignant la nécessité de réhabiliter ce marché dans le cadre d’un projet intégré qui respecte les normes en vigueur.

Il a par ailleurs visité certains gîtes troglodytes de Matmata dont « Sidi Idris », où ont été tournées des séquences du film « Star Wars », afin de prendre connaissance des spécificités de l’offre touristique à Matmata.

Sofiane Tekaya s’est aussi déplacé au site de la zone d’écotourisme intégré à Gabès-sud et a pris connaissance de l’état d’avancement d’un projet de construction d’un gîte rural à Limaya pour un coût d’environ 2 millions de dinars et d’une capacité de 10 lits.

Il a, à cette occasion, exprimé la volonté de promouvoir le secteur touristique dans la région, d’autant plus que le gouvernorat de Gabès dispose d’une offre touristique diversifiée, mettant l’accent sur l’impératif d’œuvrer à l’amélioration de son circuit touristique. Les efforts visant à développer la législation relative à l’investissement permettront de relancer de nombreux projets touristiques en suspens, a-t-il indiqué dans ce contexte.

Avec TAP

L’article Gabès : Inauguration, mercredi 27 novembre, du village d’artisanat et du Hub Design est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Les associations et la responsabilité sociétale des entreprises, thème d’un séminaire au centre Ifeda

Le centre d’information, de formation, d’études et de documentation « Ifeda » a organisé, mercredi 27 novembre, un séminaire ayant pour thème « Les associations et la responsabilité sociétale des entreprises » avec la participation de plusieurs spécialistes et des représentants de la société civile.

Ce séminaire a pour objectif de faire connaître le rôle important des associations dans la sensibilisation des entreprises à l’importance de la responsabilité sociétale vis-à-vis des salariés et des citoyens à travers les services fournis dans le secteur social, de la santé, de l’éducation et de la sauvegarde de l’environnement.

Les thèmes relatifs à la simplification des procédures juridiques et l’évolution du concept de la responsabilité sociétale des entreprises ont été traités au cours de ce séminaire, outre la présentation des nouvelles législations notamment en matière de réinsertion des composantes de la société civile afin qu’ils assument pleinement leur rôle dans la sensibilisation et le contrôle.

Au cours de ce séminaire, les participants ont passé en revue les expériences avant-gardistes dans ce domaine en vue d’en tirer profit et de promouvoir les domaines d’intervention de la responsabilité sociétale des entreprises.

À cette occasion, Sarra Gharbi, spécialiste dans le domaine de la gouvernance et de la responsabilité sociétale, a souligné que le concept de la responsabilité sociétale a connu une évolution au cours de ces dernières années en Tunisie et à travers le monde, qui a été dictée par les mutations qu’ont connues les activités économiques et sociales ayant impacté visiblement la situation des salariés.

Elle a souligné le rôle des associations dans la sensibilisation des chefs d’entreprise à la nécessité de contribuer au développement social à travers la diversification des initiatives aux plans social et environnemental.

De son côté, le directeur général du centre Ifeda, Riadh Debou, a souligné l’importance de ce séminaire qui permettra de renforcer les capacités et les connaissances de la société civile et de la sensibiliser à l’importance de la responsabilité sociétale des entreprises économiques.

Avec TAP

 

L’article Les associations et la responsabilité sociétale des entreprises, thème d’un séminaire au centre Ifeda est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’hôtel Itropika Beach Tabarka met en valeur ses partenaires agents de voyages

À l’issue de l’année touristique 2024, l’hôtel Itropika Beach Tabarka, établissement de catégorie 4 étoiles, vient d’organiser une soirée mémorable en l’honneur de ses « meilleurs partenaires agents de voyages ».

Cet événement, placé sous le signe de la convivialité et de la célébration, a permis de renforcer les liens entre les acteurs du secteur tout en offrant une expérience festive inoubliable qui a réuni les agences de voyages à la fois tunisiennes et algériennes partenaires de l’hôtel.

L’Itropika Beach Tabarka est en effet un établissement qui a bâti sa notoriété sur une offre-produit qui répond tout particulièrement à la clientèle tunisienne mais aussi algérienne, constituée pour l’essentiel de familles durant la haute saison estivale.

L’emplacement de l’hôtel, directement en bord de mer de cette ville surnommée la Cité du Corail, et première escale après la frontière, constitue un atout considérable qui s’ajoute à la panoplie de services proposés.

Remise des trophées

La direction de l’hôtel Itropika Beach Tabarka au grand complet a accueilli ses partenaires venus spécialement pour la cérémonie. Dès leur arrivée, les invités ont été plongés dans une atmosphère soigneusement orchestrée avec accueil personnalisé.

La soirée a débuté par un cocktail de bienvenue, offrant aux participants l’occasion de se rencontrer et d’échanger dans un cadre détendu. Le discours d’ouverture prononcé par Dhiaeddine Yaacoubi, directeur commercial de l’établissement, a mis en lumière l’importance des partenariats et a remercié, au nom du promoteur de l’établissement, Hatem Ben Néji, chacun des invités pour leur contribution au succès collectif.

« Nous tenons à remercier chaleureusement tous nos partenaires pour leur présence et leur engagement au cours de la saison qui s’achève. Nous voulons leur témoigner toute notre reconnaissance et notre gratitude », a-t-il déclaré lors de la cérémonie.

Des activités interactives ont également été au cœur de la soirée. Des jeux de networking ont permis aux participants de mieux se connaître tandis qu’un spectacle artistique varié a ajouté une touche divertissante à l’événement, captivant l’audience tout au long de la soirée. Le dîner proposé par le chef de l’hôtel a été un véritable festin. Chaque plat, élaboré avec soin, a ravi les papilles des convives.

Des partenaires de haut niveau

L’hôtel Itropika Beach Tabarka a attribué un certain nombre de trophées à ses partenaires pour leurs réalisations commerciales au cours de l’année 2024, à la fois en termes de chiffre d’affaires réalisé, de nuitées totalisées, mais également pour les meilleures progressions par rapport à l’exercice 2023.

À ce titre, les agences MyGo en B2B et Tunisie Booking en B2C ont été distinguées pour leurs réalisations, en formulant le vœu que l’année 2025 soit au moins aussi bonne, sinon meilleure que celle de 2024.

L’année écoulée a en effet été marquée par l’augmentation de la capacité de l’hôtel qui est passée de 145 à 155 chambres et suites, permettant ainsi d’offrir une qualité d’hébergement en nette amélioration dans une démarche de quête continue de consolidation de son offre. Les 10 nouvelles chambres inaugurées cette année sont des chambres familiales pouvant accueillir jusqu’à 4 personnes.

Par ailleurs, l’Itropika Beach Tabarka se dote également d’un nouveau centre ultramoderne de bien-être constitué d’un hammam et d’un spa afin de répondre à l’attente de sa clientèle.

L’article L’hôtel Itropika Beach Tabarka met en valeur ses partenaires agents de voyages est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Goldman Sachs prévoit un baril à 76 dollars en 2025

Goldman Sachs a déclaré, mercredi 27 novembre 2024, que la production de pétrole brut en Irak, au Kazakhstan et en Russie avait diminué, conformément aux réductions de production de l’OPEP+. Ce qui favorise une certaine hausse des prix du Brent à court terme.

La banque d’investissement ajoute, dans une note datée de mardi 26 courant, qu’elle estime désormais que les réductions de production pétrolière se poursuivront jusqu’en avril 2025, au lieu de janvier.

En outre, Goldman Sachs a maintenu sa prévision du prix moyen du brut Brent pour 2025 à 76 dollars le baril.

Deux sources de l’OPEP+ ont déclaré que le groupe, qui comprend des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des alliés, dont la Russie, discutait d’un nouveau report de l’augmentation de la production pétrolière, qui devait commencer en janvier.

En effet, lors de la dernière réunion du groupe, qui se tenait le 3 novembre, l’OPEP+ a accepté de reporter d’un mois l’augmentation de la production prévue pour décembre.

« Toute augmentation de la production de l’OPEP+ sera progressive et dépendra des données », souligne la banque. Tout en ajoutant que le niveau élevé d’engagement en faveur des réductions de production de l’OPEP+ indique que les États membres du groupe travaillent ensemble pour stabiliser les prix du pétrole.

De leur côté, les dirigeants des géants mondiaux du commerce des matières premières, Vitol, Trafigura et Junfor, ont déclaré lors de l’Energy Intelligence Forum à Londres qu’il était peu probable que les États membres de l’OPEP renoncent à leurs réductions volontaires de production à court terme.

Mais malgré les réductions de production de l’OPEP+ et le retard dans l’augmentation de la production, les contrats à terme sur le brut Brent sont restés pour l’essentiel dans une fourchette comprise entre 70 et 80 dollars cette année. D’ailleurs, ils se négociaient à moins de 74 dollars mardi.

Goldman Sachs a dernièrement révisé ses prévisions pour les prix du Brent à 80 dollars le baril en moyenne cette année, malgré le déficit d’offre et l’incertitude géopolitique en 2024, indiquant un excédent attendu en 2025.

L’article Goldman Sachs prévoit un baril à 76 dollars en 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tataouine va, enfin, se doter d’une zone touristique

La création de la première zone touristique dans le gouvernorat de Tataouine a été approuvée par le délégué régional de l’Agence foncière touristique du Sud, Abderraouf Slouma. Celle-ci intervient après une période d’attente de près de 20 ans.

Selon Mosaïque FM, il s’agit d’une zone de 8 hectares qui sera développée dans la région de Biyach, à environ 4 kilomètres du centre-ville de Tataouine, et qui comprendra une unité hôtelière, deux lots destinés à l’animation, ainsi qu’un lot multifonctionnel et polyvalent.

M. Slouma a mis l’accent sur le besoin d’au moins 10 000 lits touristiques dans la région afin de tirer pleinement profit du potentiel de la zone en matière de produits et d’espaces touristiques.

Par ailleurs, deux autres zones touristiques devraient voir le jour dans les prochaines années, une à Aïn Kordi (délégation de Remada), sur une superficie de 130 hectares, et une autre dans la vallée de l’oued Dakouk (délégation de Tataouine sud) sur une superficie d’environ 10 hectares.

L’article Tataouine va, enfin, se doter d’une zone touristique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Lancement du projet “Fachkräfte” : 100 talents tunisiens sélectionnés pour le marché du travail allemand

La Chambre Tuniso-Allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK Tunisie) annonce le lancement officiel, demain jeudi 28 novembre 2024, du projet “Fachkräfte” (Travailleurs Qualifiés) en Tunisie.

Ce projet stratégique vise à identifier et valoriser les compétences des travailleurs qualifiés en Tunisie afin de favoriser leur intégration dans le marché du travail allemand, annonce la chambre Tuniso-Allemande dans un communiqué publié mercredi.

Quelque 100 Candidats seront sélectionnés chaque année et bénéficieront d’un accompagnement structuré, notamment dans le cadre de six journées de recrutement. Ces événements offriront une plateforme d’interaction entre les entreprises allemandes participantes et les talents tunisiens en vue de promouvoir des échanges d’expertises et des opportunités concrètes de collaboration, explique la même source.

Le projet Fachkräfte s’articule autour de trois axes principaux, à savoir une diversification au niveau du choix des secteurs d’activité, une préparation et qualification des candidats avec une mise en place de programmes de formation personnalisés pour garantir une intégration professionnelle réussie et durable en Allemagne, en plus de l’organisation d’événements de recrutement spécialisés avec une mise en relation directe entre les employeurs allemands et les travailleurs qualifiés tunisiens.

La cérémonie de lancement réunira des représentants de haut niveau des institutions tunisiennes et allemandes, comme le Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, les agences de recrutement, les établissements d’enseignement supérieur, ainsi que des entreprises allemandes et tunisiennes.

Les jeunes professionnels tunisiens auront l’occasion de présenter leurs compétences et d’échanger directement avec des employeurs potentiels.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un partenariat durable visant à renforcer la mobilité des talents qualifiés, tout en consolidant les liens économiques et entre la Tunisie et l’Allemagne.

Taxe carbone: un tournant stratégique pour les entreprises tunisiennes

Lors d’une table ronde, qui s’est tenue aujourd’hui à l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE), organisée par la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-suisse, des experts et praticiens ont exploré les défis de la taxe carbone, qui entrera en vigueur en 2026. 

L’événement a mis en lumière l’importance d’une préparation stratégique et d’une transition numérique et énergétique pour les entreprises tunisiennes, en s’inspirant des bonnes pratiques suisses dans le domaine.

Karim Ahres, membre du bureau exécutif de la Conect et spécialiste de la transition numérique, a souligné un problème fondamental: le retard des entreprises tunisiennes dans la numérisation. «Sans numérisation, il est impossible de collecter en temps réel les données nécessaires pour piloter une transformation durable», a-t-il expliqué. 

Il a également mis en garde contre les impacts environnementaux du numérique, citant l’exemple de l’intelligence artificielle, dont les demandes consomment jusqu’à dix fois plus d’énergie qu’une recherche classique sur Google. 

Pour Karim Ahres, la Tunisie doit non seulement rattraper son retard en matière de numérisation, mais aussi intégrer dès le départ des principes de numérique responsable afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Ezzedine Khalfallah, consultant international en énergie, a insisté sur l’importance des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique comme solutions prioritaires pour réduire l’empreinte carbone des entreprises tunisiennes. 

Il a évoqué des opportunités réglementaires permettant aux sociétés de s’investir dans des projets d’autoproduction énergétique: «La mise en place de projets d’efficacité énergétique, combinée à l’utilisation rationnelle de l’énergie, peut constituer un levier majeur pour diminuer l’impact carbone», a-t-il déclaré. 

Khalfallah a également mis l’accent sur l’importance de sensibiliser les entreprises aux mécanismes d’ajustement carbone aux frontières, qui concernent de plus en plus de secteurs après 2026.

Rym Adjam, responsable RSE à la SFBT, a élargi le débat en liant la question de la taxe carbone à la notion de performance globale. Selon elle, les entreprises tunisiennes doivent intégrer la durabilité non seulement comme une obligation réglementaire, mais aussi comme un levier de performance économique, environnementale et sociétale: «La taxe carbone ne doit pas être vue comme une contrainte, mais comme une opportunité pour améliorer la compétitivité et la gouvernance des entreprises», a-t-elle affirmé.

Les échanges ont également mis en évidence la nécessité d’une formation approfondie pour aider les entreprises tunisiennes à calculer leur bilan carbone et mettre en œuvre des stratégies de décarbonation. Comme l’a résumé Leila Charfi, conseillère en écosystèmes durables, «ces discussions permettent de mieux comprendre les défis et les opportunités liés à la taxe carbone et d’aider les entreprises à se positionner stratégiquement».

L’événement a conclu sur une note d’urgence: pour rester compétitives et alignées sur les exigences internationales, les entreprises tunisiennes doivent dès maintenant adopter des pratiques durables. Entre numérisation, énergies renouvelables et gouvernance responsable, les solutions existent – à condition de s’y engager activement.

L’article Taxe carbone: un tournant stratégique pour les entreprises tunisiennes est apparu en premier sur Managers.

Gafsa : le secteur du transport victime d’un manque d’investissements

« Les problèmes du transport dans les régions résultent du manque d’investissement dans le secteur depuis 6 à 8 ans, avec une absence de la maintenance nécessaire de la flotte de bus ». C’est ce qu’a affirmé le ministre du Transport, Rachid Amri, lors d’une visite effectuée, mardi 26 novembre, à Gafsa.

Il a déclaré aux médias que son département œuvre à solutionner les problèmes de la Société régionale de transport « El-Kawafel » de Gafsa pour qu’elle assure le transport des élèves et des citoyens dans des bus en bon état et en respectant les horaires.

S’agissant de la reprise des activités de l’aéroport Gafsa/Ksar, le ministre a rappelé que ses activités étaient liées à celles de la société Tunisair Express, qui connaît actuellement quelques problèmes. En attendant, des partenariats seront établis avec la Compagnie des phosphates de Gafsa et le Groupe chimique afin de garantir la rentabilité de cette ligne aérienne, a-t-il dit.

Cependant, la solution réside, estime M. Amri, dans le développement des lignes de chemin de fer. « Le ministère œuvre à garantir la pérennité de ces services ».

Il a indiqué que son département travaillera à résoudre le problème relatif à la création d’une station de transport terrestre. Laquelle demeure liée au changement de la vocation du terrain qui lui est destiné. Tout en notant que cette mission a été confiée à la municipalité de la région.

Avec TAP

L’article Gafsa : le secteur du transport victime d’un manque d’investissements est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

AeTECH lance un appel à candidatures pour le poste d’administrateur indépendant

La société Advanced e-Technologies «AeTECH» S.A. lance un appel à candidatures pour la désignation d’un administrateur indépendant devant siéger dans son conseil d’administration.

Pour postuler, le candidat doit avoir au moins une maîtrise (ou un diplôme équivalent) et une expérience professionnelle d’au moins 10 ans dans l’intégration de solutions de communications.

Le dossier de candidature doit comporter au moins les documents suivants:
– Une demande de candidature à l’attention du président du conseil d’administration
– Une fiche de candidature selon le modèle prévu 
– Une lettre de motivation présentant le candidat(e), les motifs de sa candidature et son profil
– Le curriculum vitae du candidat(e)
– Une copie de la carte d’identité nationale
– Une déclaration sur l’honneur, dûment remplie et signée par le candidat(e) attestant qu’il ou elle répond aux critères d’éligibilité prévus par le présent appel à candidature selon le modèle prévu
– Un extrait du casier judiciaire datant de moins de 3 mois à la date du dépôt du dossier de candidature
– Une attestation de situation au regard de l’administration fiscale
– Les documents justifiant les compétences et qualifications du candidat énoncées dans le CV.

Le dossier de candidature doit être transmis ou déposé au siège social de la société par porteur, contre décharge du bureau d’ordre, ou courrier électronique (contact@aetech-solutions.com) ou postal, la décharge de la Poste fait foi, au plus tard le 7 décembre 2024, date limite de réception des candidatures.

N.B.: Tout dossier de candidature incomplet ou parvenu hors délai ne sera pas pris en compte par la société. 

L’article AeTECH lance un appel à candidatures pour le poste d’administrateur indépendant est apparu en premier sur Managers.

Kairouan : démarrage de la construction du Complexe culturel et scolaire 

Les préparatifs de la construction du Complexe culturel et sportif scolaire à Kairouan viennent de démarrer dans la région d’El Mansoura, a indiqué, mardi 26 novembre, le secrétaire général du commissariat régional de l’éducation, Houcine Akrout.

D’un coût total estimé à 15,7 millions de dinars, la réalisation du projet s’étalera sur une période de près de 360 jours, pour l’aménagement des terrains de football, de basket-ball et de handball, ainsi pour la construction d’une salle de réunion, d’un foyer et d’un restaurant, a précisé la même source.

Ce complexe vise à offrir un environnement propice aux élèves du gouvernorat de Kairouan, qui comptent environ 72 mille élèves, répartis sur les collèges et les lycées, en vue de développer leur potentiel créatif et de les protéger des comportements à risque.

Dans le même contexte, se poursuivent des travaux d’aménagement de différents établissements scolaires situés dans le gouvernorat de Kairouan, dont notamment des travaux de rénovation du lycée de Kairouan-Sud, avec un budget de 1,1 MDT, outre le parachèvement du collège d’Ibn Charaf, moyennant 1,6 MDT de fonds.

Il s’agit également de travaux de la construction de deux salles à l’école primaire Ouled Farhan, parachevée contre une enveloppe de 240 mille dinars, tout autant qu’un autre chantier dans le collège Imam Sahnoun relevant de la délégation de Bouhajla, pour des fonds d’une valeur de 900 mille dinars.

Par ailleurs, les travaux du foyer de Oueslatia, moyennant une enveloppe de près de 420 mille dinars, avec une capacité d’accueil de 290 lits, ont été parachevés, a indiqué la même source.

Avec TAP

L’article Kairouan : démarrage de la construction du Complexe culturel et scolaire  est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La BERD à la rescousse de la production de phosphate en Tunisie

Un mémorandum d’entente a été signé, lundi 25 novembre, entre le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), portant sur l’appui à la production de phosphate et de ses dérivés et la valorisation du prosphyses, afin de promouvoir cette activité vitale.

D’après un communiqué, publié mardi 26 courant par le département de l’Industrie, la signature de cet accord intervient en marge d’un entretien entre la ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub, et le nouveau directeur principal chargé de la partie méridionale et orientale du bassin méditerranéen (SEMED), Mark Davis.

Les deux parties ont passé en revue les perspectives de la coopération conjointe et les opportunités de lancement de nouveaux projets en Tunisie, notamment dans les filières de l’énergie, des énergies renouvelables, des engrais, des mines…

A noter, que Davis, qui a pris ses fonctions en octobre dernier, effectue actuellement sa première visite officielle en Tunisie, accompagné d’une délégation de haut niveau.

Avec TAP

L’article La BERD à la rescousse de la production de phosphate en Tunisie est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Un rapport de l’UNESCO recommande l’augmentation des budgets publics consacrés à la transformation numérique au sein des systèmes éducatifs

Un rapport sur la transformation numérique au sein des systèmes éducatifs dans les pays du Maghreb y compris la Tunisie, lancé, mardi 26 novembre, par l’organisation des nations unis pour l’éducation, les sciences et la culture (UNESCO) à Tunis sous le titre « de chenille à Papillon », a souligné l’importance d’intégrer la transformation numérique dans la gouvernance de l’enseignement et de la considérer comme un axe stratégique.

Le directeur du bureau régional de l’Unesco pour le Maghreb Eric Falt a indiqué au cours d’une conférence, organisée au centre international de formation des formateurs et de l’innovation pédagogique à Tunis, que ce rapport qui a été élaboré avec les ministères de l’éducation de la Tunisie, d’Algérie, de Libye, du Maroc et de Mauritanie, comprend une série de bonnes pratiques et des recommandations stratégiques pour renforcer la transformation numérique dans la région du Maghreb, guider les politiques publiques et les investissements et faciliter les partenariats.

Il a affirmé que ce rapport recommande de définir une vision stratégique concertée et exhaustive pour l’intégration des technologies dans l’enseignement et l’éducation et de venir à bout des inégalités d’accès à internet entre les zones urbaines et rurales, notamment parmi les populations isolées et les groupes les plus marginalisés.

Le directeur du bureau régional de l’UNESCO pour le Maghreb a relevé que ce rapport préconise l’augmentation des budgets publics consacrés à la transformation numérique dans les systèmes éducatifs en vue de moderniser l’infrastructure numérique en optant pour des solutions innovantes dans ce domaine, telles que la création de centres numériques conjoints, ou des laboratoires d’apprentissages mobiles, outre la possibilité d’explorer d’autres sources comme les fonds des agences de développement et les partenariats publics- privés.

« Ce rapport prône l’accroissement des opportunités de développement des compétences numériques au profit des filles et des femmes et la promotion de leurs parcours professionnels dans les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques dès les premiers niveaux en vue de réduire les écarts de genre, outre l’utilisation éthique de l’intelligence artificielle » a-t-il précisé.

Et d’ajouter: « le chemin de la transformation numérique peut sembler long et périlleux pour atteindre les résultats requis et garantir une utilisation étudiée, inclusive, accessible et abordable des technologies numériques en vue d’assurer une éducation de qualité, qui en vaut certainement la peine ».

De son côté, le ministre de l’éducation a indiqué dans son allocution, dont lecture a été donnée par le directeur général du centre national des technologies de l’éducation Skander Ghenia, que cette rencontre constitue une opportunité de dialogue à la lumière des développement rapides qu’ont connu les transformations numériques, « d’ou la nécessité d’opter pour des changements au niveau des méthodes traditionnelles d’enseignement et d’instaurer une infrastructure numérique inclusive et durable des systèmes éducatifs » a-t-il dit.

Il a signalé que le changement des méthodes traditionnelles d’enseignement en Tunisie sera réalisé à la faveur de la formation continue des enseignants qui confortera l’adhésion à ce choix stratégique, dont le ministère de l’éducation œuvre à instaurer depuis des années, affirmant que le volet de la formation en matière des transformations numériques constitue l’un des plus grands défis à relever par le ministère de l’éducation, en vue de garantir la réussite de ce processus.

Il convient de rappeler que la première édition du rapport de l’UNESCO qui a été lancée, mardi 26 novembre, à Tunis, sera lancée simultanément au niveau national dans tous les pays concernés.

Un rapport annuel sera publié par l’UNESCO portant un regard sur différents aspects de l’éducation au Maghreb.

Avec TAP

 

L’article Un rapport de l’UNESCO recommande l’augmentation des budgets publics consacrés à la transformation numérique au sein des systèmes éducatifs est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Monastir : projet de réhabilitation de la Médina à Jemmal

Le projet de réhabilitation de la Médina à Jemmal relevant du gouvernorat de Monastir sera réalisé en deux tranches.

Le secrétaire général de la mairie de Jemmal, Moez Ben Ammara, a indiqué à l’Agence TAP que la première tranche du projet a été entamée. Et porte, notamment, sur le pavage des ruelles et rues de la Médina et la pose de luminaires.

« La réalisation des travaux se fera sur deux mois », a-t-il ajouté. Tout en rappelant que la deuxième tranche du projet sera lancée au cours de l’année prochaine.

Avec TAP

L’article Monastir : projet de réhabilitation de la Médina à Jemmal est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le PLF 2025 mobilise 10 MDT en faveur des petits éleveurs

La mesure relative à l’appui des petits éleveurs de bovins permettra l’achat de 4 à 5 mille têtes de bétail par an pendant la période 2025-2028, a indiqué la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemsia.

Une enveloppe de 10 millions de dinars (MDT) sera mobilisée sous forme de prime exceptionnelle, permettra d’accorder aux éleveurs des crédits, à partir des fonds propres des banques, pour financer l’achat de vaches, et ce dans le cadre de la reconstitution du cheptel national, a-t-elle expliqué.

En réponse aux questions des députés dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2025, lors d’une séance commune tenue mardi 26 novembre, Nemsia a ajouté que la valeur totale de la ligne de financement s’élève à 63 millions de dinars (MDT) jusqu’à 2028 dont 10 MDT pour l’année 2025.

Et de poursuivre que le montant alloué pour l’année 2025 a été augmenté de 5 à 10 MDT afin de répondre à la demande et de permettre à un plus grand nombre d’agriculteurs de bénéficier de ladite mesure. L’Etat prend en charge le montant des intérêts appliqués sur les crédits accordés par les banques, a-t-elle ajouté.

Avec TAP

L’article Le PLF 2025 mobilise 10 MDT en faveur des petits éleveurs est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Zaghouan : Démarrage des travaux d’aménagement de plusieurs pistes rurales

Le projet d’aménagement des pistes rurales au gouvernorat de Zaghouan, dans sa première tranche, vient d’être lancé.

Le sous-directeur des ponts et chaussées à la direction régionale de l’équipement, Sami Boutrif a indiqué à l’Agence TAP que les travaux portent notamment sur l’asphaltage de 5 pistes rurales sur une distance de 33 km dans les localités de Tebainia à Zaghouan, Telil Salhi et Boustajia à El Fahs, Deghafla à Saouef et Talla à Bir Mcherga.

Il a ajouté que les travaux, dont le coût s’élève à 6,7 millions de dinars, devraient être achevés d’ici fin juin 2025.

Boutrif a annoncé que la deuxième tranche du projet concerne en particulier la réhabilitation des pistes d’oued Sebaihia à Zaghouan et de Bou Chaouata à Zriba sur une distance de 10 km, pour chaque circuit.

L’entame des travaux est prévue, au cours du premier trimestre de 2025, moyennant une enveloppe de 4 millions de dinars, d’après la même source.

Avec TAP

 

L’article Zaghouan : Démarrage des travaux d’aménagement de plusieurs pistes rurales est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Huawei lance un smartphone avec son système d’exploitation 100 % maison

L’ancien champion chinois des smartphones, Huawei, lance, mardi 26 novembre 2024, son alternative à iOS d’Apple et à Android de Google, « HarmonyOS Next », rapporte le Financial Times. Son système d’exploitation, qu’il a conçu de A à Z, équipera son Mate 70. Huawei espère qu’HarmonyOS Next deviendra le troisième système d’exploitation de référence, aux côtés d’iOS et d’Android.

Cette annonce devrait marquer la fin de la traversée du désert de l’ancien numéro 1 mondial des smartphones. En 2020, l’entreprise chinoise avait dégringolé en bas du classement après les premières sanctions américaines décrétées un an plus tôt. Les États-Unis l’accusaient alors de copier ses champions américains, tout en étant à la solde de Beijing, en pleine guerre commerciale sino-américaine. Des allégations vivement réfutées par la société qui prônera à plusieurs reprises son indépendance.

Placée sur liste noire en mai 2019, Huawei n’avait plus le droit d’acheter des composants ou des services dès lors qu’une technologie américaine était utilisée. Exit les apps Gmail, Maps, et YouTube, les puces de dernière génération, mais aussi le système Android. Des must have que l’entreprise chinoise avait entrepris de reconstruire ou de développer de son côté.

Dans un premier temps, le groupe avait déployé une première version d’HarmonyOS, basée sur le code source ouvert d’Android.

Cela avait permis aux applications Android de fonctionner sur ses smartphones. En parallèle, le groupe de Shenzhen s’était lancé tous azimuts dans le développement « d’HarmonyOS Next », son système d’exploitation maison.

En parallèle, les développeurs d’applications ont dû adapter leurs applications pour qu’elles fonctionnent avec ce nouveau système.

Toute la question est de savoir quelles app seront présentes dans le magasin d’applications d’Huawei.

L’article Huawei lance un smartphone avec son système d’exploitation 100 % maison est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La crise financière d’Intel menace les ambitions américaines de diriger l’industrie des puces

L’administration Biden prévoit de réduire la subvention initiale de 8,5 milliards de dollars d’Intel au programme fédéral CHIPS.

Intel, le plus grand bénéficiaire de fonds au titre de la loi CHIPS, connaîtra une baisse significative des financements qu’il reçoit. Et ce, en raison de son retard dans la mise en œuvre de certains investissements, selon un rapport publié par le New York Times le 25 novembre 2024.

La décision de l’administration américaine de réduire le montant de la subvention fait suite au retard d’Intel dans la mise en œuvre de certains de ses investissements prévus dans l’usine de puces de l’Ohio.

Le fabricant de puces Intel était sous pression pour réduire ses coûts après avoir enregistré sa plus grosse perte trimestrielle en 56 ans d’histoire de l’entreprise.

Intel améliore ses capacités technologiques pour suivre le rythme de ses concurrents. Mais il a du mal à convaincre ses clients qu’il peut rivaliser avec la technologie de TSMC.

Les problèmes financiers d’Intel ont entravé les projets de l’administration Biden visant à stimuler la fabrication de puces au niveau national et à restaurer la fabrication de puces sur les marchés asiatiques.

CHIPS, un projet de loi adopté en 2022, promet de financer 39 milliards de dollars pour aider l’Amérique à réduire sa dépendance à l’égard de la production étrangère de petits appareils électroniques vitaux.

L’article La crise financière d’Intel menace les ambitions américaines de diriger l’industrie des puces est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Relèvement des droits de douane sur les panneaux solaires : les professionnels du photovoltaïque remontés à bloc

La Chambre syndicale nationale du photovoltaïque (CSPV) relevant de l’UTICA a observé, dans l’après-midi du lundi 25 novembre 2024, un sit-in devant le siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) au Bardo. Et ce, pour protester contre la décision des commissions des finances et du budget de l’ARP et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), de maintenir le relèvement à 30 % des droits de douane sur l’importation des panneaux solaires tel que stipulé par l’article 40 de la loi des finances 2024. Alors que l’article 54 du projet de la loi de finances 2025 propose de les réduire à 10 %.

Le bureau exécutif de la Chambre estime que le maintien du relèvement des droits de douane augmentera le coût d’installation des systèmes photovoltaïques et entravera les objectifs nationaux de transition vers une énergie durable.

Cette décision pénalisera également les citoyens notamment avec la hausse des coûts de l’énergie propre et impactera négativement le pourvoir d’achat et les secteurs industriel et agricole. Elle constitue aussi, selon la CSPV, un pas en arrière sur la voie de la souveraineté énergétique du pays et provoquera une perte d’emplois dans un secteur qui compte environ 700 sociétés et emploie près de 6 000 personnes.

En effet, Ali Kanzari, président de la Chambre syndicale nationale de l’assemblage et de la maintenance des équipements photovoltaïques, estime qu’« au lieu d’accélérer la transition énergétique à l’instar de ce qui se passe dans le monde, on vient de taxer le solaire ».

Et d’ajouter : « Cette décision va freiner la mue vers une énergie alternative propre et durable à un moment où l’industrie photovoltaïque est en pleine expansion dans le monde ». Etant donné que l’industrie locale, à elle seule, ne pourrait pas accompagner la transition énergétique.

D’où l’appel des installateurs photovoltaïques à la suppression des droits de douane sur l’importation des panneaux solaires pour favoriser la transition énergétique et préserver les intérêts du pays et son avenir industriel et agricole.

A rappeler que les fabricants nationaux de panneaux solaires avaient pris part, le 12 novembre 2024, à la séance d’examen par des commissions des finances et du budget de ARP et du CNRD, du projet de loi de finances 2025.

L’article Relèvement des droits de douane sur les panneaux solaires : les professionnels du photovoltaïque remontés à bloc est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Autoentrepreneur : Genèse d’un statut dont l’idée née à l’IACE est concrétisée sous le gouvernement Madouri !

Entreprise PMERendre à César ce qui est à César et reconnaître le mérite de ceux qui prennent le temps de réfléchir, d’étudier et d’évaluer avant de décider. C’est le cas de l’idée “Autoentrepreneur” en Tunisie née à l’IACE lorsque l’un des membres de l’équipe technique a parlé du succès de l’expérience marocaine de l’autoentrepreneur. Intéressés par l’idée, les économistes de l’IACE ont proposé un projet de loi pour un  statut de l’autoentrepreneur en Tunisie* et l’ont soumis, en 2018, au gouvernement de l’époque.

Dans le préambule de la présentation IACE du projet de loi, on citait le taux de chômage élevé, principalement parmi les diplômés de l’enseignement supérieur, et la crise économique incitant au développement de l’entrepreneuriat et des micro-projets.

Le processus entrepreneurial passe par les trois phases amorçage, développement, et transmission, le statut de l’auto-entrepreneur permet de lancer des projets de petite taille avec des ressources limitées, souvent dans des marchés de niche, et de les développer progressivement.

L’étude réalisée par l’IACE insiste sur l’importance du statut officiel de l’auto-entrepreneur pour lutter contre l’économie informelle. “L’auto-entrepreneur s’adresse souvent à un marché de niche ce qui lui permet d’acquérir de l’expérience pour peut-être se développer par la suite à des segments de marché plus étendus”.

Toutes les réglementations encourageant la création de projets individuels, comme les décrets de 2000 et 2008 et la loi de 2007 sur l’initiative économique n’ont pas été d’une grande efficience : “Bien que ces lois aient fortement contribuées à la simplification de l’activité entrepreneuriale, le régime fiscal et social peu avantageux demeurent une entrave à la création d’entreprises individuelles”.

Depuis, l’idée et le projet de loi proposés par l’IACE ont fait leur chemin et aujourd’hui les prétendants au statut d’autoentrepreneur peuvent accéder à la couverture sociale, aux cartes de soins, à la pension de retraite, à l’assurance travail.

Le lancement de la plateforme autoentrepreneur “Moubader” facilite comme signifié par nombre de médias les démarches administratives et raccourcit les délais confortant ainsi l’idée d’une auto-entreprise dont la gestion est simple et où le micro-entrepreneur n’a pas à se plier à la plupart des formalités inhérentes aux autres entreprises telle la rédaction des statuts ou la réalisation de bilans comptables.

Une belle loi à compléter

La loi dans son intégralité est appréciable, si ce n’est quelques clauses initialement prévues dans la loi qui ont été modifiées. Ainsi, les changements apportées dans le cadre de la loi des Finances 2023 a exclu le secteur agricole ? Pourquoi ? Nous ne pouvons prétendre que c’est parce que les agriculteurs bénéficient de régimes spéciaux, il en est de même pour les commerçants et les industriels qui bénéficient du régime forfaitaire alors pourquoi exclure l’agriculteur ? Pourquoi ne pas permettre à l’agriculteur de choisir entre le régime spécial qui régit son activité et le statut de l’autoentrepreneur beaucoup plus souple, moins coûtant et contraignant pour lui ?

Autre point à améliorer, le chiffre d’affaires estiment certains experts qui pensent que le fait de limiter le plafond financier à 75.000 Dt est très réducteur. Conjugué au fait que le glissement du dinar a pour conséquence une valeur moindre aujourd’hui à celle de 2020, la marge des 20 % de revenus, soit 15.000 Dt nets peut-elle suffire à assurer une vie confortable et convenable à l’autoentrepreneur ?

Pourquoi ne pas fixer le plafond financier à 100 000 Dt tels ceux soumis au régime forfaitaire ou même 150.000 dinars pour encourager le maximum de personnes à intégrer le statut autoentrepreneur ? Soit un montant qui permet à l’intéressé de disposer de 30.000 dinars de bénéfices nets, ce qui est acceptable !

Obliger un autoentrepreneur à passer au régime réel à partir d’un chiffre d’affaires de plus de 75.000 dinars est assez contraignant et coûte très cher alors que le régime de l’autoentrepreneur est très souple.

Il aurait été plus simple de doubler le montant des impôts les faisant passer de 200 Dt à 400 Dt par an et augmenter le plafond du chiffre d’affaires. D’autre part, pourquoi interdire aux patentés dont le chiffre d’affaires n’est pas important d’adopter le statut d’autoentrepreneur ? Devons-nous les pénaliser parce qu’ils ont choisi dès le début de travailler dans la lumière, de respecter les lois et d’évoluer dans le secteur formel ? Devons-nous les punir parce qu’ils sont disciplinés ?

“Une chose n’est pas juste parce qu’elle est loi ; mais elle doit être loi parce qu’elle est juste.” Disait Montesquieu.

No comment

Amel Belhadj Ali

* https://www.iace.tn/wp-content/uploads/2018/02/NBA_statut_autoentrepreneur.pdf

❌