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La Turquie réduit les droits de douane sur les importations de graines de tournesol

Les autorités turques ont décidé de réduire les droits de douane sur les importations de graines de tournesol utilisées dans la fabrication d’huile alimentaire de 27 % à 12 %, selon le décret publié au Journal officiel turc, rapporte Bloomberg mercredi 27 novembre 2024.

L’agence indique qu’il avait également été décidé de réduire à zéro les droits de douane estimés à 8 % sur une partie des importations.

Le ministère turc du Commerce a déclaré que cette décision avait été prise à la lumière de la baisse de la production mondiale de tournesol et de la hausse de ses prix.

Les entreprises turques ont du mal à satisfaire leurs besoins en graines pour produire des huiles.

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Goldman Sachs prévoit un baril à 76 dollars en 2025

Goldman Sachs a déclaré, mercredi 27 novembre 2024, que la production de pétrole brut en Irak, au Kazakhstan et en Russie avait diminué, conformément aux réductions de production de l’OPEP+. Ce qui favorise une certaine hausse des prix du Brent à court terme.

La banque d’investissement ajoute, dans une note datée de mardi 26 courant, qu’elle estime désormais que les réductions de production pétrolière se poursuivront jusqu’en avril 2025, au lieu de janvier.

En outre, Goldman Sachs a maintenu sa prévision du prix moyen du brut Brent pour 2025 à 76 dollars le baril.

Deux sources de l’OPEP+ ont déclaré que le groupe, qui comprend des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des alliés, dont la Russie, discutait d’un nouveau report de l’augmentation de la production pétrolière, qui devait commencer en janvier.

En effet, lors de la dernière réunion du groupe, qui se tenait le 3 novembre, l’OPEP+ a accepté de reporter d’un mois l’augmentation de la production prévue pour décembre.

« Toute augmentation de la production de l’OPEP+ sera progressive et dépendra des données », souligne la banque. Tout en ajoutant que le niveau élevé d’engagement en faveur des réductions de production de l’OPEP+ indique que les États membres du groupe travaillent ensemble pour stabiliser les prix du pétrole.

De leur côté, les dirigeants des géants mondiaux du commerce des matières premières, Vitol, Trafigura et Junfor, ont déclaré lors de l’Energy Intelligence Forum à Londres qu’il était peu probable que les États membres de l’OPEP renoncent à leurs réductions volontaires de production à court terme.

Mais malgré les réductions de production de l’OPEP+ et le retard dans l’augmentation de la production, les contrats à terme sur le brut Brent sont restés pour l’essentiel dans une fourchette comprise entre 70 et 80 dollars cette année. D’ailleurs, ils se négociaient à moins de 74 dollars mardi.

Goldman Sachs a dernièrement révisé ses prévisions pour les prix du Brent à 80 dollars le baril en moyenne cette année, malgré le déficit d’offre et l’incertitude géopolitique en 2024, indiquant un excédent attendu en 2025.

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Habeck : l’Allemagne et l’UE doivent parler directement avec les USA pour éviter une guerre commerciale

Le vice-chancelier allemand et ministre de l’Economie, Robert Habeck, a déclaré, mardi 26 novembre 2024, que l’annonce du président élu américain, Donald Trump, concernant les tarifs douaniers, qui seront imposés une fois qu’il prendra ses fonctions, devrait être prise au sérieux. De même que l’Europe et l’Allemagne devraient poursuivre les négociations pour éviter une éventuelle guerre commerciale et veiller à ce que tout le monde ne soit pas perdant dans une telle évolution.

Les négociations avec les États-Unis doivent avoir lieu maintenant pour garantir que nous ne soyons pas tous perdants dans une guerre commerciale, a déclaré M. Habeck lors d’un événement.

Il a également appelé l’Union européenne à rester unie après que Trump a promis de lourds droits de douane sur la Chine, le Mexique et le Canada.

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FED : une approche prudente de nouvelles baisses de taux

Les responsables de la Réserve fédérale américaine (FED) ont indiqué, mardi 26 novembre 2024, qu’ils soutiendraient une approche prudente en faveur de nouvelles réductions de taux au cours du prochain mandat. Et ce, alors que l’économie reste forte et que l’inflation se modère progressivement. C’est ce qu’il ressort d’un compte rendu de la dernière réunion de la banque centrale. 

« Les participants s’attendent à ce que- si les données continuent de confirmer les estimations, avec une inflation qui continue de ralentir vers 2 % et une économie qui reste proche du taux d’emploi maximum- l’approche appropriée évolue progressivement vers une position plus neutre en matière de politique monétaire », précise encore le procès-verbal de la réunion du 7 novembre.

A rappeler que la FED a réduit ses taux d’intérêt de 25 points de base lors de sa réunion de novembre, passant de 4,75 % à 4,5 %. Après une baisse plus importante que d’habitude de 50 points de base lors de la réunion de septembre, lorsqu’elle a ouvert son cycle d’assouplissement politique.

La prochaine réunion de la FED aura lieu les 17 et 18 décembre.

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Le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah entre en vigueur, les civils retournent au sud du Liban

Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah soutenu par l’Iran est entré en vigueur mercredi 27 novembre 2024. Et ce, après que les deux parties ont accepté un accord négocié par les Etats-Unis et la France. Une rare victoire pour la diplomatie, dans une région traumatisée par deux guerres dévastatrices depuis plus d’un an.

L’armée libanaise, chargée de veiller au respect du cessez-le-feu, a déclaré ce mercredi dans un communiqué qu’elle se préparait à se déployer dans le sud du pays.

L’armée a également demandé aux habitants des villages frontaliers de retarder leur retour chez eux jusqu’à ce que l’armée israélienne, qui a mené une guerre contre le Hezbollah à plusieurs reprises et a pénétré sur environ six kilomètres à l’intérieur du territoire libanais, se retire.

L’accord, qui promet de mettre fin à un conflit à la frontière israélo-libanaise qui a tué des milliers de personnes depuis qu’il a été déclenché par la guerre de Gaza l’année dernière, est une réalisation majeure pour les États-Unis dans les derniers jours de l’administration du président Joe Biden.

Des rafales de coups de feu ont été entendues à Beyrouth, la capitale du Liban, après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à 02h00 GMT. On ignore pour l’instant si ces tirs étaient motivés par des célébrations, car les tirs ont également été utilisés pour alerter les habitants qui n’auraient pas reçu les avertissements d’évacuation émis par l’armée israélienne.

Plus tard, des voitures et des camionnettes chargées de matelas, de valises et même de meubles ont traversé la ville portuaire de Tyr, dans le sud du pays, qui avait été lourdement bombardée dans les derniers jours avant le cessez-le-feu, pour se diriger plus au sud.

La plupart des villages où les personnes déplacées étaient censées retourner ont été détruits. Mais les familles déplacées qui louent des logements alternatifs subissent des pressions financières et espèrent éviter de payer un mois de loyer supplémentaire, ont déclaré certaines d’entre elles à Reuters.

« Les Israéliens ne se sont pas encore complètement retirés, ils sont encore sur le bord du gouffre. Nous avons donc décidé d’attendre que l’armée annonce que nous pouvons entrer. Ensuite, nous mettrons immédiatement les voitures en marche et irons au village », ont-t-ils expliqué.

« Cessation définitive »

Biden s’est exprimé mardi 26 novembre à la Maison Blanche, peu après que le cabinet de sécurité israélien a approuvé l’accord par 10 voix contre 1. Il a déclaré avoir parlé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et au Premier ministre libanais par intérim Najib Mikati, et que les combats prendraient fin à 04h00 heure locale (02h00 GMT).

« Il s’agit d’une cessation permanente des hostilités », a déclaré Biden. « Ce qui reste du Hezbollah et d’autres organisations terroristes ne seront plus autorisés à menacer la sécurité d’Israël ».

Israël retirera progressivement ses forces sur une période de 60 jours. Tandis que l’armée libanaise prendra le contrôle du territoire près de sa frontière avec Israël pour s’assurer que le Hezbollah ne reconstruise pas ses infrastructures là-bas, a déclaré Biden.

Le Hezbollah n’a pas officiellement commenté le cessez-le-feu, mais un haut responsable, Hassan Fadhallah, a déclaré à la chaîne de télévision libanaise Al Jadeed que même s’il soutenait l’extension de l’autorité de l’Etat libanais, le groupe sortirait renforcé de la guerre.

« Des milliers de personnes rejoindront la résistance […] Désarmer la résistance était une proposition israélienne qui a échoué », a déclaré H. Fadlallah, qui est également membre du Parlement libanais.

L’Iran, qui soutient le Hezbollah, le groupe palestinien Hamas ainsi que les rebelles houthis qui ont attaqué Israël depuis le Yémen, a déclaré qu’il saluait le cessez-le-feu.

Le président français Emmanuel Macron a déclaré sur X que l’accord était « l’aboutissement d’efforts entrepris depuis de nombreux mois avec les autorités israéliennes et libanaises, en étroite collaboration avec les États-Unis ».

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a déclaré que l’armée libanaise déploierait au moins 5 000 soldats dans le sud du Liban après le retrait des troupes israéliennes.

Un haut responsable américain, s’adressant à la presse sous couvert d’anonymat, a déclaré que les Etats-Unis et la France allaient rejoindre un mécanisme avec la force de maintien de la paix de la FINUL qui travaillerait avec l’armée libanaise pour dissuader d’éventuelles violations du cessez-le-feu. Les forces de combat américaines ne seront pas déployées, a précisé le responsable.

Dans les heures qui ont précédé le cessez-le-feu, les hostilités ont fait rage tandis qu’Israël intensifiait sa campagne de frappes aériennes à Beyrouth et dans d’autres régions du Liban, les autorités sanitaires faisant état d’au moins 18 morts.

L’armée israélienne a déclaré avoir frappé « des éléments de la gestion financière et des systèmes du Hezbollah », notamment un bureau de change. Le Hezbollah a également continué à tirer des roquettes sur Israël dans les dernières heures.

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Huawei lance un smartphone avec son système d’exploitation 100 % maison

L’ancien champion chinois des smartphones, Huawei, lance, mardi 26 novembre 2024, son alternative à iOS d’Apple et à Android de Google, « HarmonyOS Next », rapporte le Financial Times. Son système d’exploitation, qu’il a conçu de A à Z, équipera son Mate 70. Huawei espère qu’HarmonyOS Next deviendra le troisième système d’exploitation de référence, aux côtés d’iOS et d’Android.

Cette annonce devrait marquer la fin de la traversée du désert de l’ancien numéro 1 mondial des smartphones. En 2020, l’entreprise chinoise avait dégringolé en bas du classement après les premières sanctions américaines décrétées un an plus tôt. Les États-Unis l’accusaient alors de copier ses champions américains, tout en étant à la solde de Beijing, en pleine guerre commerciale sino-américaine. Des allégations vivement réfutées par la société qui prônera à plusieurs reprises son indépendance.

Placée sur liste noire en mai 2019, Huawei n’avait plus le droit d’acheter des composants ou des services dès lors qu’une technologie américaine était utilisée. Exit les apps Gmail, Maps, et YouTube, les puces de dernière génération, mais aussi le système Android. Des must have que l’entreprise chinoise avait entrepris de reconstruire ou de développer de son côté.

Dans un premier temps, le groupe avait déployé une première version d’HarmonyOS, basée sur le code source ouvert d’Android.

Cela avait permis aux applications Android de fonctionner sur ses smartphones. En parallèle, le groupe de Shenzhen s’était lancé tous azimuts dans le développement « d’HarmonyOS Next », son système d’exploitation maison.

En parallèle, les développeurs d’applications ont dû adapter leurs applications pour qu’elles fonctionnent avec ce nouveau système.

Toute la question est de savoir quelles app seront présentes dans le magasin d’applications d’Huawei.

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La crise financière d’Intel menace les ambitions américaines de diriger l’industrie des puces

L’administration Biden prévoit de réduire la subvention initiale de 8,5 milliards de dollars d’Intel au programme fédéral CHIPS.

Intel, le plus grand bénéficiaire de fonds au titre de la loi CHIPS, connaîtra une baisse significative des financements qu’il reçoit. Et ce, en raison de son retard dans la mise en œuvre de certains investissements, selon un rapport publié par le New York Times le 25 novembre 2024.

La décision de l’administration américaine de réduire le montant de la subvention fait suite au retard d’Intel dans la mise en œuvre de certains de ses investissements prévus dans l’usine de puces de l’Ohio.

Le fabricant de puces Intel était sous pression pour réduire ses coûts après avoir enregistré sa plus grosse perte trimestrielle en 56 ans d’histoire de l’entreprise.

Intel améliore ses capacités technologiques pour suivre le rythme de ses concurrents. Mais il a du mal à convaincre ses clients qu’il peut rivaliser avec la technologie de TSMC.

Les problèmes financiers d’Intel ont entravé les projets de l’administration Biden visant à stimuler la fabrication de puces au niveau national et à restaurer la fabrication de puces sur les marchés asiatiques.

CHIPS, un projet de loi adopté en 2022, promet de financer 39 milliards de dollars pour aider l’Amérique à réduire sa dépendance à l’égard de la production étrangère de petits appareils électroniques vitaux.

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L’Allemagne a besoin de plus de travailleurs migrants à long terme

Une étude récente montre qu’à long terme, le marché du travail allemand dépendra « dans une large mesure » chaque année des immigrés.

Menée par la Fondation allemande Bertelsmann, l’étude indique que, pour fournir suffisamment de main-d’œuvre, il faudra environ 288 000 travailleurs étrangers par an d’ici 2040. C’est ce que rapporte l’agence de presse allemande (DPA), le 26 novembre 2024.

L’étude souligne que la migration de main-d’œuvre vers l’Allemagne est actuellement bien inférieure à ce qui est nécessaire.

L’experte en matière d’immigration de la Fondation, Susan Schulz, a déclaré à l’agence DPA que les obstacles doivent être réduits et les conditions des immigrants doivent être améliorées.

Un deuxième modèle de prévision suppose que 368 000 travailleurs migrants seront nécessaires chaque année jusqu’en 2040. De 2041 à 2060- sur la base des effets positifs de la migration précédente-, le besoin moyen devrait atteindre environ 270 000 travailleurs migrants par an.

Sans immigrants supplémentaires, l’étude s’attend à ce que la population active diminue de son nombre actuel de 46,4 millions de travailleurs à 41,9 millions de travailleurs – soit une baisse d’environ 10 % – en raison du changement démographique.

L’étude indique qu’en cas de manque d’immigration, les effets seront différents au niveau régional. Puisque la baisse de la population active dans le Länder le plus peuplé (Rhénanie du Nord-Westphalie) sera approximativement moyenne, avec une baisse de 10 %.

Ainsi, les Länder de Thuringe, de Saxe-Anhalt et de Sarre seront les plus touchés. La pénurie de personnel sera également importante dans les Länder de Bavière, de Bade-Wurtemberg et de Hesse.

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Les envois de fonds des Égyptiens à l’étranger bondissent de 42,6 % en 9 mois

Les données de la Banque centrale d’Égypte ont montré, lundi 25 novembre 2024, que les envois de fonds des Égyptiens à l’étranger ont plus que doublé; et ce, sur une base annuelle en septembre.

La Banque centrale d’Égypte indique, dans un communiqué, que les envois de fonds des Égyptiens à l’étranger ont atteint 2,7 milliards de dollars en septembre. Alors qu’ils étaient de 1,3 milliard de dollars le même mois il y a un an.

En outre, au cours des neuf premiers mois de l’année, les envois de fonds ont augmenté de 42,6 % pour atteindre le montant d’environ 20,8 milliards de dollars. Tandis qu’ils étaient estimés à environ 14,6 milliards entre janvier et septembre 2023.

Par ailleurs, au cours des trois derniers mois se terminant en septembre, les envois de fonds des Égyptiens de l’étranger ont augmenté de 84,4 %, pour atteindre la somme d’environ 8,3 milliards de dollars; contre environ 4,5 milliards pour la même période de l’année dernière. Cette période représente ainsi le premier trimestre de l’exercice 2024-2025 en Égypte.

Au final, dans son communiqué, la Banque centrale d’Égypte attribue cette hausse aux « mesures de réforme prises en mars 2024 ». Elle fait donc référence à sa décision de laisser la valeur de la monnaie, la livre égyptienne, baisser au cours de ce mois.

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L’UE va fournir 200 millions d’euros au Maroc pour soutenir la reconstruction après le séisme

L’Union européenne a l’intention de fournir 200 millions d’euros au Maroc pour l’aider dans ses efforts de reconstruction après le tremblement de terre. C’est ce qu’a déclaré, lundi 25 novembre 2024, le commissaire de l’Union européenne chargé de la politique de voisinage et d’élargissement, Oliver Farrelly.

Un séisme de magnitude 6,8 avait secoué le Maroc le 8 septembre 2023, faisant plus de 2 900 morts et endommageant des infrastructures vitales. Il s’agit du tremblement de terre le plus dévastateur dans le Royaume depuis celui de 1960.

Le Maroc a déclaré qu’il investirait dans un plan de reconstruction post-séisme qui comprend le développement des infrastructures d’ici cinq ans.

Lors d’une conférence de presse à Rabat à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, M. Farrelly a déclaré que l’Union européenne augmenterait son aide totale à la reconstruction post-séisme à un milliard d’euros.

Il a affirmé que le Maroc est un partenaire « fiable », ayant reçu 5,2 milliards d’euros d’investissements de l’Union européenne au cours des cinq dernières années.

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Allemagne : vers la suppression des milliers d’emplois chez Bosch 

La multinationale allemande Bosch prévoit de réduire ses effectifs mondiaux de 5 500 postes, en raison de la faible demande de véhicules électriques.

Le fournisseur allemand de pièces détachées automobiles, Robert Bosch, a annoncé le 23 novembre 2024 son intention de réduire ses effectifs mondiaux de 5 500 postes au cours des prochaines années. Il invoque, à cet égard, la stagnation des ventes mondiales d’automobiles, a rapporté Deutsche Welle.

Selon la porte-parole de l’entreprise citée par le quotidien, environ 3 800 suppressions d’emplois seront effectuées en Allemagne. Le nombre exact de suppressions d’emplois sera négocié avec les représentants des salariés, a-t-elle déclaré vendredi.

Le groupe supprimerait 3 500 emplois dans sa division de logiciels automobiles d’ici 2027, dont environ la moitié en Allemagne.

Bosch a également annoncé son intention de supprimer jusqu’à 1 300 postes entre 2027 et 2030 dans sa division de direction basée à SchwaebischGmuend, dans le sud-ouest de l’Allemagne.

La société a déclaré dans un communiqué, cité par le média, que la faible demande de véhicules électriques avait un « impact direct » sur le nombre de commandes passées par les fabricants à Bosch.

« L’industrie automobile souffre d’une surcapacité importante », a déclaré Bosch. Tout en ajoutant que la concurrence et la pression sur les prix ont continué à s’intensifier.

Le directeur de Bosch, Stephan Hoelzl, a déclaré que l’entreprise devait s’adapter à l’évolution de l’environnement du marché et réduire durablement les coûts « pour renforcer notre compétitivité ».

En octobre, le président du conseil d’administration Stefan Hartung a mis en garde dans une interview au Tagesspiegel contre une baisse des revenus au cours de l’année à venir, affirmant qu’il ne pouvait pas exclure de nouvelles suppressions d’emplois en Allemagne.

Bosch avait déjà annoncé en décembre 2023 son intention de supprimer 1 500 emplois dans son activité de sous-traitance automobile.

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L’Europe face à une nouvelle crise du gaz

L’Europe est au bord d’une nouvelle crise énergétique. Alors que l’épuisement rapide des réserves de gaz et les éventuelles coupures d’approvisionnement en provenance de Russie menacent d’aggraver une situation déjà difficile. C’est ce que déclare Bloomberg qui analyse la situation régionale dans le sillage des sanctions américaines contre Gazprombank, la principale banque russe pour les transactions liées à l’énergie, dans un article publié le samedi 23 novembre 2024.

Selon Bloomberg, le marché européen se remet encore des graves chocs énergétiques subis il y a deux ans. Le conflit ukrainien ayant contribué à une hausse de 45 % des prix du gaz cette année. Bien que les prix actuels restent inférieurs aux records de 2022, ils seraient suffisamment élevés pour aggraver la crise du coût de la vie pour les ménages et accroître la pression sur les fabricants.

Selon le média, Markus Krebber, PDG de RWE AG, a souligné ces inquiétudes. « Nous avons toujours des problèmes d’approvisionnement en gaz. Si nous voulons vraiment être indépendants du gaz russe, nous devons avoir une plus grande capacité d’importation », a déclaré M. Krebber. Il a averti que l’hiver prochain pourrait être marqué par des difficultés importantes, car les installations de stockage de gaz s’épuisent rapidement.

Le stockage de gaz a été crucial pendant les mois les plus froids. Cependant, les stocks diminuent rapidement en raison de la demande accrue de chauffage. Et ce, dans un contexte de basses températures et du manque d’énergie éolienne pour la production d’électricité.

Malgré les projets visant à éliminer sa dépendance à l’égard de l’énergie russe, l’UE reste l’un des principaux importateurs mondiaux de combustibles fossiles russes.

A noter que dernièrement, les États-Unis ont sanctionné Gazprombank, la principale banque russe pour les transactions liées à l’énergie. C’est la dernière grande banque du pays connectée au système de messagerie interbancaire SWIFT.

Selon des analystes d’Energy Aspects, la disparition de l’une des dernières voies de transport du gaz russe pourrait accroître considérablement la pression sur le marché et faire grimper les prix mondiaux. La Hongrie, qui s’oppose aux mesures sévères imposées à la Russie en raison du conflit ukrainien, a déclaré qu’en sanctionnant Gazprombank, Washington mettait délibérément en péril la sécurité de l’approvisionnement énergétique de plusieurs pays européens.

Les prix du gaz en été, qui devraient normalement être suffisamment bas pour reconstituer les stocks, sont actuellement plus élevés que ceux prévus pour l’hiver prochain, a déclaré Bloomberg. Cela indique que les coûts de l’énergie devraient rester élevés pendant une période prolongée et que, à mesure que les niveaux de stockage diminueront cet hiver, il deviendra de plus en plus difficile de reconstituer les réserves, a ajouté le média.

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COP29 à Bakou : un accord financier historique, mais peu ambitieux

La 29ème Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP29) à Bakou a abouti à un accord engageant les pays riches à fournir 300 milliards de dollars par an, à atteindre à partir de 2035, pour lutter contre le changement climatique. L’accord prévoit également un cadre pour un marché mondial du carbone visant à inciter les réductions d’émissions.

Malgré ces avancées, les pays en développement ont exprimé leur satisfaction, qualifiant le financement de « dérisoire » et insuffisant pour répondre aux besoins urgents.

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué l’accord comme une base à consolider, tout en regrettant l’absence d’objectifs plus ambitieux.

Cependant, les pays en développement ont exprimé leur mécontentement face à cette situation, la qualifiant d’« insulte » et arguant que l’accord établi par la COP29 ne parvient pas à fournir les ressources vitales nécessaires pour véritablement répondre aux complexités de la crise climatique.

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Tebboune signe le plus gros budget de l’histoire de l’Algérie

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a signé, dimanche 24 novembre 2024, la loi de finances pour l’année 2024, qui a approuvé le budget le plus important de l’histoire du pays.

Le 16 novembre, l’Assemblée populaire nationale et l’Assemblée nationale (les deux chambres du Parlement algérien) ont approuvé à l’unanimité le projet de budget général du pays pour l’année 2025.

Le budget de l’Algérie pour 2025 prévoit :

  • Un déficit historique et un niveau de dépenses le plus élevé de l’histoire du pays. Il table sur un déficit budgétaire pour l’année prochaine de 62 milliards de dollars.
  • Le budget est exempt de nouveaux frais et taxes.
  • De nombreuses exonérations fiscales et douanières pour les biens et produits importés de l’étranger, dans le cadre des efforts du gouvernement pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens.

Détails du budget de l’Algérie pour l’année 2025

La loi de finances a approuvé un budget qui est le plus important de l’histoire de l’Algérie, avec des dépenses totales dépassant les 128 milliards de dollars; contre 112 milliards de dollars en 2024. Ce qui représente une augmentation des dépenses d’environ 10 % par rapport à l’année dernière.

Les prévisions du ministère des Finances indiquent que les recettes du pays au cours de 2025 atteindront 8 523 milliards de dinars (64 milliards de dollars). Soit une augmentation de 4,5 % par rapport aux recettes de l’année en cours. Et une augmentation des exportations de pétrole et de gaz de 1,9 %.

Le budget général de l’État a été préparé sur la base d’un prix de référence du baril de pétrole de 70 dollars, pour les trois prochaines années.

Le projet prévoit en outre que le déficit budgétaire de l’Algérie s’aggravera au cours de l’année à venir. Et ce, pour atteindre l’équivalent de 19,8 % du produit intérieur brut; contre 43 milliards en 2024.

L’économie algérienne souffre d’une dépendance excessive à l’égard des revenus pétroliers et gaziers, qui représentent environ 90 % des recettes en devises du pays.

Selon le même document, la croissance économique devrait atteindre 4,5 % en 2025 et 2026 et 3,7 % en 2027. Une baisse que le gouvernement justifie par « le déclin attendu de la croissance du secteur des hydrocarbures ».

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Le méga-gazoduc russe vers la Chine est terminé

La construction du méga-gazoduc « East Route », destiné à acheminer le gaz naturel russe de la Sibérie vers l’est de la Chine, a été achevée, rapporte CCTV, citant l’opérateur du projet Pipe China.

Selon le rapport, le gazoduc transfrontalier de 5 111 km entre désormais dans sa phase finale de mise en service et sera bientôt pleinement opérationnel. La section la plus au sud, reliant la province côtière du Jiangsu à Shanghai, est achevée.

Le gazoduc entre en Chine via la ville frontalière de Heihe, dans la province du Heilongjiang, au nord-est du pays, et traverse neuf régions provinciales, alimentant en gaz naturel les zones situées le long de son tracé, notamment Pékin, Shanghai et Tianjin.

Une fois pleinement opérationnel, le gazoduc fournira 38 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an, soit suffisamment pour répondre aux besoins annuels en gaz de 130 millions de foyers urbains, a rapporté CCTV.

Les analystes cités par le Global Times ont décrit le pipeline comme une voie énergétique essentielle pour l’est de la Chine, affirmant qu’il est appelé à jouer un rôle crucial dans la sécurisation de l’approvisionnement régional en gaz et dans le soutien au développement d’un système énergétique propre et à faible émission de carbone.

Le corridor renforcera la sécurité énergétique et le développement économique des régions de l’est de la Chine, a déclaré la société.

La Route de l’Est a été partiellement lancée en décembre 2019, devenant le premier gazoduc à fournir du gaz russe à la Chine. Ce tracé fait partie d’un accord de 400 milliards de dollars sur 30 ans entre la société russe Gazprom et la China National Petroleum Corporation, signé en mai 2014.

Les deux sociétés travaillent également sur un projet de route gazière vers l’ouest, qui implique la construction d’un gazoduc vers la Chine via la Mongolie.

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L’américain Ford va supprimer 14 % de ses effectifs en Europe

Le constructeur automobile américain emblématique, Ford, a annoncé, le 22 novembre 2024, qu’il allait licencier 4 000 de ses employés en Europe, devenant ainsi le dernier constructeur automobile en date à tenter de réduire ses coûts dans un contexte de faibles ventes de véhicules électriques (VE) et de concurrence chinoise.  

Les suppressions d’emplois représentent environ 14 % des 28 000 salariés de Ford en Europe et environ 2,3 % de ses 174 000 salariés au total, et seront achevées d’ici fin 2027, a indiqué mercredi le groupe. La majeure partie des suppressions d’emplois aura lieu en Allemagne, où 2 900 postes sont menacés, et en Grande-Bretagne, où 800 postes devraient être supprimés.

Le constructeur automobile américain est le dernier en date, après Nissan, Stellantis et GM, à avoir recours à cette mesure drastique pour tenter de réduire les coûts dans un secteur automobile confronté à des difficultés, notamment la faiblesse des ventes de véhicules électriques. Ford a annoncé l’an dernier des licenciements massifs dans le cadre d’un plan d’austérité, affirmant qu’il supprimerait des emplois pour passer à la production de véhicules électriques, qui nécessite moins de personnel.

Dave Johnston, vice-président européen de Ford en charge de la transformation et des partenariats, a déclaré dans un communiqué qu’il était « essentiel de prendre des mesures difficiles mais décisives pour assurer la compétitivité future de Ford en Europe ».

« La transformation est particulièrement intense en Europe, où les constructeurs automobiles sont confrontés à des vents contraires concurrentiels et économiques importants tout en s’attaquant à un décalage entre les réglementations sur le CO2 et la demande des consommateurs pour des véhicules électrifiés », indique le communiqué.

Cette mesure portera un coup dur à la première économie de l’UE, l’Allemagne, où le plus grand constructeur automobile du bloc – Volkswagen – a annoncé plus tôt qu’il envisagerait des fermetures d’usines ou des licenciements pour la première fois en 87 ans d’histoire.

Cette évolution intervient alors que les constructeurs automobiles européens traversent leurs pires mois depuis la pandémie de Covid-19. Les ventes de voitures au sein de l’Union ont chuté de 200 000 véhicules au cours des huit premiers mois de 2024 par rapport à la même période l’année dernière, selon le Center for Automotive Research.

Plus tôt cette année, des milliers de manifestants ont pris d’assaut Bruxelles pour protester contre le projet de Volkswagen de fermer l’usine Audi dans la capitale belge.

Le secteur automobile allemand est en déclin depuis cinq ans, perdant sa compétitivité en raison des restrictions budgétaires et du refus du pays d’importer de l’énergie russe bon marché.

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L’UE et la Chine proches d’un accord sur les tarifs des VE

Bruxelles et Pékin sont proches d’un accord sur les droits de douane sur les importations de véhicules électriques chinois dans l’UE. C’est ce qu’a déclaré, le 22 novembre 2024, le président de la Commission du commerce du Parlement européen, Bernd Lange,  à une chaîne de télévision allemande.

« Nous sommes proches d’un accord : la Chine pourrait s’engager à proposer des voitures électriques à l’UE à un prix minimum », a noté Bernd Lange sur n-tv, sans plus de précisions. « Cela éliminera la distorsion de la concurrence due aux subventions injustes pour lesquelles les tarifs ont été introduits en premier lieu ».

A rappeler que la Commission a décidé le mois dernier d’augmenter jusqu’à 45,3% les tarifs sur les véhicules électriques fabriqués en Chine, une décision qui a divisé l’Europe et provoqué des représailles de la part de Pékin.

La Commission européenne a ensuite parlé de subventions injustes, de financements préférentiels et de subventions, qui entraînent un risque de préjudice économique pour les producteurs européens de véhicules électriques.

Malgré l’imposition de droits de douane en octobre, note Reuters, les deux parties ont poursuivi les négociations pour trouver une solution, alimentant l’espoir des constructeurs automobiles principalement allemands – qui dépendent fortement du marché chinois – qu’un différend commercial puisse être évité.

La Chambre de commerce Chine-UE s’était alors déclarée profondément déçue par les mesures « protectionnistes » et « arbitraires » de l’UE.

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COP29 : toujours pas de compromis sur l’accord de financement climatique

Douzième et dernier jour officiel des négociations, et toujours pas de compromis. La Conférence sur le changement climatique de l’ONU à Bakou, en Azerbaïdjan, est officiellement entrée dans les prolongations, vendredi 22 novembre à 18 heures (15 heures à Tunis) faute de compromis.

Les négociateurs de près de 200 pays ne sont pas d’accord sur le nouvel objectif de financement pour le climat que les pays développés sont invités à fournir dans la prochaine décennie aux pays en développement.

La présidence de la COP29 a publié, vendredi 22 novembre 2024, un nouveau projet d’accord de financement climatique, en vertu duquel les pays développés joueront un rôle de premier plan en fournissant 250 milliards de dollars par an jusqu’en 2035.

Un négociateur européen a déclaré à Reuters que le nouveau projet d’accord était trop coûteux et qu’aucun effort n’était fait pour augmenter le nombre de pays contractants. « Personne n’est satisfait de ce chiffre car il est élevé et il n’y a presque rien pour augmenter la base contractuelle », a-t-il déclaré.

A rappeler que les gouvernements représentés au sommet climatique COP29 à Bakou ont pour tâche de convenir d’un vaste plan de financement pour aider les pays les plus pauvres à gérer l’impact croissant du réchauffement climatique et à réduire leurs émissions.

Les consultations devraient s’achever plus tard dans la journée de vendredi, mais pourraient durer plus longtemps s’il y a des difficultés à parvenir à un accord final.

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Moody’s : L’industrie automobile européenne se trouve à la croisée des chemins

L’industrie automobile européenne de l’UE a du mal à maintenir sa part de marché mondiale tout en étant confrontée à la menace importante des droits de douane potentiels américains et à la compétitivité croissante de la Chine sur le marché des véhicules électriques, a noté Moody’s Analytics le  jeudi 21 novembre 2024.
L’industrie automobile européenne se trouve à la croisée des chemins, souligne l’institution. Depuis de nombreuses années, le secteur automobile constitue un élément crucial de la production européenne, jouant un rôle important dans le commerce intérieur et extérieur.

Aujourd’hui, le secteur se trouve au milieu d’un profond changement. La transition énergétique mondiale et la poussée en faveur de l’adoption des véhicules électriques remodèlent la demande des consommateurs et attirent de nouveaux concurrents cherchant à tirer parti de la transformation du secteur.
En outre, un avenir plus protectionniste, avec des tarifs douaniers menaçant les relations commerciales établies, s’ajoute aux défis. Pour conserver sa position d’acteur majeur sur le marché automobile mondial, l’Europe doit s’adapter rapidement à ces tendances en évolution rapide, prévient Moody’s.

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