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Exonération des droits de douane sur les médicaments importés suscite des débats

Le projet de loi de finances et de budget pour l’année 2025 a été approuvé avec un amendement à l’article 30, qui a reçu 97 voix pour et 108 voix en faveur de la proposition d’amendement présentée par plusieurs députés.

Ce texte  stipule l’exemption des médicaments importés par la pharmacie centrale des droits de douane pour une période de deux ans, jusqu’à fin 2026. Cette mesure a été rejetée par certains députés, qui ont exprimé des inquiétudes quant à son impact négatif sur l’industrie nationale des médicaments génériques.

La ministre des Finances, Sihem Boughediri Nemsia, est intervenue pour expliquer le texte malgré l’approbation de l’amendement, s’opposant à la nouvelle formulation. Suite à ce débat, le président du parlement, Brahim Bouderbela, a rappelé l’article 112 du règlement intérieur du conseil, qui permet de demander un réexamen.

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Catalyser le changement : l’African ESG Summit 2024 et les Star Awards célèbrent l’innovation durable

La  2e édition de l’African ESG Summit, consacrée aux enjeux de l’Environnement, du Social et de la Gouvernance (ESG), s’est tenue le 26 novembre 2024 aux Berges du LAC. Cet événement a rassemblé des figures éminentes, tant nationales qu’internationales, pour discuter des défis cruciaux liés à l’ESG.

Les différents panels ont mis l’accent sur plusieurs objectifs essentiels. Pour commencer, il est nécessaire d’encourager les entreprises à travailler ensemble sur leurs sites respectifs, favorisant une approche réseau plutôt que de dépendre d’une seule entité pour les outils nécessaires. Il faut également souligner l’importance d’une communication efficace entre les entreprises et la nécessité d’une expertise mondiale pour surmonter les défis locaux et internationaux.

Autre élément important, l’innovation dans le secteur carbone : créer des opportunités d’innovation dans les technologies vertes et durables pour répondre aux enjeux environnementaux actuels.

Mécanismes de développement durable: discuter des stratégies d’intégration de pratiques durables dans les opérations commerciales, en tenant compte des spécificités locales et des exigences globales.

Opportunités économiques : identifier et exploiter les opportunités économiques en Afrique, notamment en Tunisie, pour stimuler la croissance régionale.

Les discussions ont également porté sur plusieurs thèmes cruciaux. L’importance de l’adaptation locale : les entreprises doivent comprendre et s’adapter aux besoins spécifiques des marchés africains, nécessitant une connaissance approfondie des cultures locales. Développement d’un écosystème entrepreneurial : favoriser la création d’écosystèmes soutenant les PME et encourageant l’innovation par des partenariats stratégiques.

Transition écologique : insister sur la nécessité d’une transition vers un développement durable intégrant les préoccupations environnementales dans la stratégie économique globale du continent.

Star Awards 2024 : Célébration de l’innovation durable

Lors de cet événement, les résultats des Star Awards 2024 ont été révélés, mettant à l’honneur des startups innovantes dans les domaines de l’environnement, de la gouvernance et de la santé :

Catégorie Environnement : Wayout a remporté le prix face à Aquadip, soulignant l’importance de l’innovation durable.

Catégorie Gouvernance : Tanitlab a été couronné, illustrant les efforts pour améliorer la transparence et la responsabilité.

Catégorie Santé : e-Steps Health a été désigné gagnant, mettant en avant des solutions de santé innovantes.

 Claudia Cariello: 90% des consommateurs ressentent déjà les effets du changement climatique.

Présente en visioconférence, Claudia Cariello, responsable de projet ESG chez Google, a souligné l’importance croissante des critères ESG. Elle a partagé des données d’une enquête PWC indiquant que 90% des consommateurs ressentent déjà les effets du changement climatique. De plus, 45% sont prêts à acheter davantage auprès d’entreprises engagées dans des pratiques durables.

Elle a également identifié cinq priorités essentielles pour les startups souhaitant intégrer une approche durable :

-Intégrité des données et transparence

-Atténuation du changement climatique

-Responsabilité sociale et équité

-Durabilité de la chaîne d’approvisionnement

-Respect des réglementations ESG

Claudia Cariello a insisté sur le rôle crucial du marketing dans la communication des engagements ESG sans tomber dans le greenwashing.

Les Star Awards ont mis en lumière l’innovation dans divers secteurs tout en soulignant l’importance croissante d’une approche durable dans le monde des affaires. Les discussions autour des initiatives ESG témoignent d’un changement fondamental vers une responsabilité accrue des entreprises envers la société et l’environnement, ouvrant ainsi la voie à un avenir plus durable pour tous.

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Une innovation écologique pour prévenir les inondations à Dar Chaabane El Fehri

Qui dit écologie, dit start-up, innovation et digitalisation. Telle est la botte secrète de la start-up écologique Wayout qui a récemment lancé un projet innovant à Dar Chaabane El Fehri, visant à réduire les risques d’inondation et à préserver l’environnement. 

En partenariat avec la municipalité locale et Philip Morris International en Tunisie, Wayout a installé 246 Zigofiltres dans le réseau d’assainissement de la municipalité, qui est fréquemment touchée par de graves inondations.

L’objectif est de réduire les inondations, les Zigofiltres étant conçus pour capturer et retenir les déchets solides. Ce qui empêche leur accumulation dans les égouts et contribue à diminuer le risque d’inondations lors de fortes pluies.

Une chose est sûre: la préservation de l’environnement est l’engagement de tous. Le projet illustre comment les partenariats public-privé peuvent offrir des solutions efficaces aux défis environnementaux, en améliorant la qualité de l’eau et en renforçant la résilience de la communauté face aux catastrophes naturelles.

De son côté, Yahia Mejdoub, ingénieur en chef et éco-conseiller de la commune, a déclaré : « Cette initiative illustre la façon dont les partenariats entre les secteurs public et privé peuvent offrir des solutions efficaces aux défis environnementaux de notre communauté ».

Pour sa part, Mohamed Rammeh, directeur général de Wayout, a souligné que  « Wayout a conçu une réponse pratique à cette problématique grâce à l’installation des Zigofiltres ».

Créée le 18 mai 2020, Wayout s’engage dans la protection de l’environnement et la réduction des risques d’inondation. À ce jour, elle a installé plus de 2 000 filtres dans 22 municipalités en Tunisie, collaborant avec divers partenaires pour proposer des solutions durables face aux défis environnementaux pressants.

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Anne Guéguen : « Encourager l’entrepreneuriat féminin »

L’entrepreneuriat féminin représente un atout considérable pour la Tunisie. La Caisse des dépôts et consignations, en collaboration avec l’Agence française de développement (AFD) et Expertise France, a organisé, mardi 26 novembre 2024, la cérémonie de clôture du projet FAST (Femmes et accélération pour les start-ups et les TPE tunisiennes) au Palais des Lettres et des Arts, Ksar Saïd.

Dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie, a affirmé que l’entrepreneuriat féminin en Tunisie est de plus en plus reconnu comme un levier essentiel pour l’autonomisation économique des femmes et la création d’emplois, en particulier dans les régions intérieures du pays.

« Malgré cela, la participation des femmes à l’entrepreneuriat reste faible. En effet, seulement 23,6% des entreprises sont dirigées par des femmes, et pour les start-ups labellisées, ce chiffre chute à 4% pour celles fondées uniquement par des femmes », poursuit la diplomate.

Elle estime que les obstacles à l’entrepreneuriat féminin incluent des disparités de genre marquées par un taux de chômage de 24% chez les femmes, contre 15% chez les hommes, et un accès au financement largement déséquilibré, où 83% des crédits sont accordés aux hommes.

« Le programme FAST a eu un impact significatif sur les start-ups et les très petites entreprises (TPE) en Tunisie. Ce programme a facilité la création de 788 projets, générant plus de 1 800 emplois directs et indirects, dont plus de 80% ont été initiés par des femmes pour des femmes. Les projets soutenus vont de l’artisanat à la technologie innovante, illustrant une diversité qui témoigne d’une dynamique entrepreneuriale croissante dans le pays. Le soutien à l’entrepreneuriat féminin est également renforcé par des initiatives telles que le programme Reyada, qui a permis à environ 4500 femmes de lancer leur entreprise et de créer plus de 7 000 emplois », a déclaré l’ambassadrice.

Pour renforcer le partenariat tuniso-français dans le secteur entrepreneurial, plusieurs dispositifs ont été mis en place. Elle précise dans ce contexte: « Des projets comme Qawafel, ainsi que des incubateurs tels que The Dot, favorisent un écosystème dynamique pour les start-ups. De plus, une nouvelle ligne de crédit de 80 millions d’euros a été signée par l’AFD pour soutenir les PME tunisiennes. Ces initiatives visent non seulement à encourager la création d’entreprises mais aussi à faciliter leur internationalisation sur le marché africain ».

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Prolongation du programme de retraite anticipée : adoption de l’article 12

Le débat sur le PLF 2025  ne cesse d’alimenter la toile et la classe politique. A  l’heure actuelle, les députés ont voté en faveur de l’article 12 du projet de loi de finances pour 2025, avec un résultat de 82 voix pour, 11 abstentions et 27 contre.

Cet article prolonge le programme de retraite anticipée, permettant aux travailleurs de partir avant l’âge légal, conformément à l’article 14 du décret n° 21 de 2021, qui concerne la loi de finances de 2022. Ce prolongement est désormais prévu du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2028, au lieu de se terminer en 2027 comme initialement proposé par le gouvernement.

La ministre des Finances, Sihem Boughediri Nemsia, a mis en garde contre les coûts supplémentaires que cette prolongation pourrait engendrer pour l’État, estimant que le programme coûterait au moins 240 millions de dinars par an. Elle a donc exhorté les députés à limiter cette extension à trois ans, soit jusqu’en 2027.

Il convient de noter que lors de la séance plénière dans la soirée du mardi 26 novembre 2024, le Conseil des députés avait déjà approuvé les articles 1 à 11 du projet de loi de finances pour 2025 dans leur version initiale.

 

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Yassine Mami : Appel à un budget d’investissement pour stimuler la croissance économique

Lors de la session plénière conjointe des membres du Conseil des députés et du Conseil des régions et des districts pour discuter des dispositions du projet de loi de finances pour l’année 2025, le député de la coalition nationale indépendante, Yassine Mami, a déclaré que le conseil examinait aujourd’hui le quatrième projet de loi de finances préparé par le gouvernement.

Il a souligné que ces budgets étaient principalement axés sur la fiscalité, en affirmant que « la solution ne réside pas dans la fiscalité, mais dans le développement et l’investissement ».

Yassine Mami a précisé qu’il était nécessaire d’élaborer un budget d’investissement et de croissance. Il a insisté sur le fait que « les lois de finances sous l’ère de la ministre Sihem Boughediri se sont concentrées sur la mobilisation des ressources de l’État, avec pour seule préoccupation comment fournir les crédits financiers par le biais de l’endettement intérieur et extérieur et de la pression fiscale ».

Il a également appelé l’État à se retirer de l’investissement et à encourager les entrepreneurs et les jeunes initiateurs, tout en plaidant pour un changement dans le discours gouvernemental centré sur les « conséquences d’un lourd héritage ».

Mami a proposé de prolonger l’amnistie fiscale ainsi que l’amnistie sur les pénalités de change et les amendes douanières, et d’introduire un permis spécial pour les projets d’importance nationale qui sont rentables en matière de création d’emplois et de mobilisation des ressources publiques.

 

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Report de la grève dans le secteur des hydrocarbures

Le secrétaire général de la Fédération générale du pétrole et des matières chimiques, Salouen Smiri, a annoncé lundi que la grève dans le secteur des hydrocarbures, initialement prévue pour les 29 et 30 novembre 2024, a été reportée aux 19 et 20 décembre 2024. Ce report fait suite à une réunion de conciliation entre le ministère des Affaires sociales et les syndicats concernés.

Une nouvelle session de négociation est prévue pour le 12 décembre 2024, qui sera cruciale pour déterminer l’avenir de cette grève. La Fédération avait appelé à cette action pour exiger la signature d’un avenant concernant l’augmentation des salaires. Un accord spécifique pour le secteur a été établi après une année de négociations, durant laquelle la grève a été différée à plusieurs reprises.

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Elyes Kasri-Responsabilité partagée : examens des complices internationaux dans les crimes de guerre à Gaza

La récente décision de la Cour Pénale Internationale, qui a établi la culpabilité de hauts responsables israéliens pour crimes de guerre et contre l’humanité, soulève des questions cruciales concernant la chaîne de responsabilités.  Il est impératif d’examiner la possible culpabilité de binationaux, notamment ceux originaires de France et d’autres pays européens et arabes, impliqués dans les atrocités commises à Gaza. C’est ce qu’a soulevé Elyes Kasri, ancien ambassadeur et analyste politique via sa page officielle Fb. 

« Maintenant que la Cour Pénale Internationale a établi la culpabilité du chef du gouvernement et de l’ancien ministre de la défense de l’entité sioniste et a lancé des mandats d’arrêt internationaux à leur encontre pour crimes de guerre et contre l’humanité, il y a lieu de se poser la question de la chaine de responsabilités et de l’éventuelle culpabilité de binationaux engagés dans l’exécution du génocide de Gaza originaires de France et d’autres pays européens et arabes y compris le Maroc et possiblement d’autres pays arabes.

En laissant ces criminels génocidaires fouler leur sol en toute impunité, ces pays pourraient devenir complices du génocide commis par leurs ressortissants quoique binationaux et hors du territoire national.
A la suite de l’extrême sauvagerie manifestée par l’armée sioniste à Gaza et au Liban, chaque pays accordant la citoyenneté et des passeports à des ressortissants israéliens a le devoir moral de vérifier si ces ressortissants ne se sont pas rendus coupables de crimes de guerre à l’étranger en particulier en Palestine et au Liban.
Cette vérification s’impose également aux éventuels crimes commis en Syrie et en Irak lorsque les responsables d’Ennahdha encourageaient par divers moyens les jeunes tunisiens et tunisiennes à mener le djihad dans ces deux pays hissant ainsi la Tunisie parmi les premiers rangs des pays fournisseurs de djihadistes avec une distinction apparemment spéciale pour leur sauvagerie et sévices contre les civils syriens et irakiens. »
Autrement dit, il est donc essentiel que les États prennent des mesures pour vérifier l’implication de leurs citoyens dans ces conflits, afin d’éviter toute complicité tacite dans les violences générées par des actions militaires injustifiées.

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Kaïs Saïed évalue les efforts des forces de sécurité contre la criminalité

Le président de la République Kaïs Saïed a rencontré Khaled Nouri, ministre de l’Intérieur, et Sofiene Belsadok, secrétaire d’État chargé de la sécurité nationale, au palais de Carthage, ce vendredi 22 novembre 2024.

Lors de cette réunion, il a fait le point sur les opérations des forces de sécurité visant à démanteler les réseaux criminels, notamment ceux liés à la drogue.

Il a également abordé leur rôle dans la lutte contre la criminalité et les efforts pour mettre fin aux conflits commerciaux, aux monopoles et à l’augmentation des prix.

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Plainte de l’Isie : allègement de la peine contre Abir Moussi à 16 mois

Naoufel Bouden, membre du comité de défense d’Abir Moussi, a annoncé sur sa page officielle Facebook que la cour d’appel a décidé de réduire la peine infligée à celle-ci à un an et quatre mois d’emprisonnement, conformément aux dispositions du chapitre 24 du décret 54, dans le cadre de ce qu’on appelle l’affaire ISIE. Cette décision fait suite à la condamnation prononcée par le juge de première instance et est susceptible d’appel.

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Retour des compétences: obligation ou choix?

Le départ des compétences et des talents tunisiens vers l’étranger suscite des interrogations pour les secteurs public et privé. Toutefois, depuis quelques jours, le retour des compétences dans leur pays d’origine soulève des réflexions complexes sur les obligations envers l’État qui a financé leur formation. 

En effet, certains députés ont suggéré d’exiger un remboursement des frais de formation peut sembler incompréhensible, surtout lorsque ces fonds proviennent de l’impôt des citoyens, rappelant ainsi la dynamique familiale où les parents n’attendent pas de remboursement pour l’éducation de leurs enfants.

Or la question qui se pose de nos jours, c’est pourquoi la fuite des cerveaux s’est intensifiée ces dernières années. D’ après certains experts, les données sur les compétences tunisiennes expatriées sont variées et ne permettent pas de bien comprendre ses causes profondes ni ses impacts sur le pays. 

Bien que le pourcentage de Tunisiens souhaitant émigrer soit resté inchangé par rapport à 2022, il atteint un niveau record de 46%, le plus élevé jamais enregistré dans le pays par l’Arab Barometer. En comparaison, en 2011, seulement 22% des Tunisiens envisageaient de quitter leur pays. 

Ce chiffre marque une augmentation significative par rapport aux années précédentes, indiquant une tendance croissante au désir d’émigration parmi les Tunisiens.  Ces statistiques alarmantes incitent à prendre la situation au sérieux.

La situation économique combinée à un manque de vision et de réformes, complique encore davantage l’engagement des talents. La question se pose maintenant : est-il nécessaire d’imposer un retour ou de laisser le choix aux individus ?

Plus encore, la fuite des cerveaux n’est pas un simple phénomène à traiter ; c’est un véritable signal d’alarme qui requiert une action immédiate. Les députés doivent se pencher sur les causes profondes qui poussent ces individus à quitter le pays, au lieu de tenter de les retenir par des lois liberticides qui n’apportent aucune solution.

 

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Elyes Kasri : vers un cataclysme, l’escalade militaire en Europe et au Moyen-Orient

L’analyse de l’ancien ambassadeur et analyste politique Elyes Kasri met en lumière une escalade militaire alarmante en Europe et au Moyen-Orient, qui pourrait potentiellement précipiter le monde vers une troisième guerre mondiale, avec des implications nucléaires sérieuses. 

L’escalade armée en Europe et au Moyen-Orient prend une tournure dangereuse qui rapproche le monde d’une troisième guerre mondiale avec une sérieuse perspective d’un cataclysme nucléaire. Aussi bien la Fédération Russe qui vient d’amender sa doctrine nucléaire et menace sérieusement de recourir à son arsenal nucléaire que l’Iran qui laisse entendre qu’il dispose désormais des moyens d’une dissuasion nucléaire font face à des provocations armées soutenues par l’administration Biden et le complexe militaro-industriel qui semble déterminé à créer un fait accompli militaire avant l’investiture, le 20 janvier 2025, du nouveau président élu Donald Trump.  

Les nuages s’amoncellent sur le ciel européen et moyen-oriental et la question est de savoir si des pays comme la Tunisie ont les moyens de faire face aux terribles perturbations sécuritaires, économiques et environnementales qui pourraient découler, qu’Allah ne veuille, d’un dérapage militaire qui pourrait facilement déborder en un cataclysme nucléaire surtout en Europe, notre voisin géographique et principal partenaire économique”, estime-t-il.

En somme, cela nous amène à réfléchir sérieusement sur les menaces nucléaires, les perturbations sécuritaires, économiques et environnementales. 

La combinaison des menaces nucléaires, des provocations militaires et des tensions géopolitiques croissantes pose un risque significatif de dérapage vers un conflit à grande échelle. Les pays de la région doivent se préparer à faire face à ces défis complexes pour éviter une escalade catastrophique.

 

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Economie: vers le renforcement de la coopération financière et technique

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh a tenu une session de travail avec des partenaires financiers, tant bilatéraux que multilatéraux. Cette rencontre visait à renforcer la coopération financière et technique, tout en améliorant son efficacité en fonction des priorités de développement de la Tunisie.

 

Au cours de la réunion, le ministre de l’Economie et de la Planification  a présenté les résultats macroéconomiques des neuf derniers mois et les prévisions pour l’année à venir. Il a souligné que, malgré un contexte mondial difficile, la Tunisie a réussi à maintenir une croissance positive et à honorer ses engagements financiers internationaux.

Le ministre a également discuté des orientations futures, mettant l’accent sur le renforcement du rôle social de l’État, la promotion des investissements, la lutte contre la corruption et le soutien au développement régional. Il a détaillé les mesures sociales récentes et celles en cours pour améliorer le climat d’investissement et accélérer l’exécution des projets en attente.

Les représentants des institutions financières ont salué les performances positives de l’économie tunisienne et exprimé leur satisfaction concernant les mesures gouvernementales visant à stimuler l’investissement et à réaliser des projets. 

Ils ont réaffirmé leur engagement à soutenir la Tunisie dans ses réformes et son développement, tout en se montrant disponibles pour une meilleure coordination afin d’optimiser l’efficacité des programmes de coopération actuels et futurs.

 

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12 000 nouveaux emplois pour les femmes d’ici 2030 grâce à l’économie verte

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en collaboration avec le ministère de l’Économie et de la Planification et soutenu par le Canada, a organisé une conférence nationale sur l’entrepreneuriat féminin en Tunisie, soulignant son rôle crucial dans la transition vers une économie verte et inclusive.

Cet événement a mis en lumière les défis auxquels font face les femmes, qui représentent 50 % de la population active. Alors qu’elles n’ont qu’un taux d’activité de 27,9 %, avec un chômage atteignant 21,3 %, bien supérieur à celui des hommes.

La Tunisie est confrontée à des risques climatiques croissants, tels que des sécheresses prolongées et la désertification, affectant particulièrement le secteur agricole où près de 70 % des travailleurs sont des femmes. Ces conditions rendent les femmes particulièrement vulnérables sur le plan économique et social. Dans ce contexte, la Tunisie a reconnu l’importance de l’égalité des genres dans sa Contribution Déterminée au niveau National (CDN), qui vise à créer 12 000 emplois d’ici 2030 grâce à la transition énergétique.

Céline Moyroud, Représentante Résidente du PNUD, a réaffirmé l’engagement du programme des Nations Unies à soutenir une transition écologique inclusive, avec un accent particulier sur l’autonomisation économique des femmes face aux défis climatiques. L’initiative « Économie verte et autonomisation économique des femmes en Tunisie » (GEWEET) cible ainsi plusieurs gouvernorats pour promouvoir cette économie. Tout en renforçant les capacités économiques des femmes.

La conférence a également marqué le lancement du programme Green’it 2.0, qui accompagnera 350 micro-entrepreneures dans la création ou la diversification de leurs activités au sein des chaînes de valeurs vertes. Ce programme s’inscrit dans une approche intégrée visant à aligner les stratégies économiques sur les priorités gouvernementales et les Accords de Paris. Et ce, tout en favorisant une croissance durable et inclusive.

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L’invisible en danger : réveillons-nous pour les femmes malvoyantes et malentendantes victimes de violence

Peu connues, les femmes malvoyantes et malentendantes sont particulièrement vulnérables. En effet, elles courent un risque deux fois plus élevé d’être victimes de violences. Non seulement elles rencontrent des difficultés d’accès aux centres d’hébergement et d’accueil, mais ces derniers sont souvent inadaptés à leurs besoins spécifiques.

Cette situation souligne l’importance du projet national intitulé « Pour que l’Invisible Soit Visible ». Lequel vise à améliorer les services disponibles pour les femmes ayant des handicaps sensoriels. Ce projet a pour objectif de fournir un éclairage sur la perception de la violence faite aux femmes avec des handicaps sensoriels en Tunisie. Et ce, en cherchant à identifier les obstacles rencontrés par ces femmes dans leur vie quotidienne et au sein des différentes institutions.

Soukeina Bouraoui
Soukeina Bouraoui, Directrice Exécutive du Centre de la Femme Arabe pour la Formation et la Recherche (CAWTAR),

Une étude qualitative a été menée, incluant des entretiens semi-directifs et des groupes de discussion, afin de recueillir des données sur leurs expériences. Les résultats ont révélé que les femmes malvoyantes et malentendantes souffrent d’une discrimination sociale accrue et d’une exclusion systématique.

Soukeina Bouraoui, Directrice Exécutive du Centre de la Femme Arabe pour la Formation et la Recherche (CAWTAR), a souligné l’absence de données quantitatives précises sur le nombre de femmes malvoyantes et malentendantes victimes de violences.

Elle a déclaré : « Je ne peux parler que de la souffrance de ces femmes-là. Parmi les populations vulnérables, les femmes constituent une population vulnérable, et les femmes handicapées constituent encore plus une population vulnérable. « 

Soukeina Bouraoui a également insisté sur le fait que la société civile fait ce qu’elle peut, mais ne peut pas remplacer les structures nécessaires pour protéger ces femmes.

Pour améliorer la situation, elle a proposé plusieurs recommandations :

  • Une sensibilisation accrue : informer le public sur la situation des femmes porteuses de handicap.
  • L’amélioration des infrastructures : adapter les lieux d’accueil pour garantir leur accessibilité.
  • La formation du personnel : former les travailleurs sociaux et le personnel des centres pour mieux comprendre et répondre aux besoins spécifiques de ces femmes.
  • Une coopération locale : encourager le travail collaboratif entre différentes parties prenantes, y compris les ministères et les associations.

Tout comme elle a mentionné l’application gratuite « Safeness », destinée aux femmes victimes de violences, mais qui n’est pas largement utilisée. Elle a conclu en appelant à une meilleure sensibilisation, plus de visibilité et un soutien accru pour cette population vulnérable.

Concernant son message, elle insiste sur le fait que « nous avons tous une responsabilité. Chacun d’entre nous doit agir et s’engager. Chaque citoyen et chaque citoyenne devrait prendre soin d’au moins une personne vulnérable. »

En résumé, il est crucial que chaque citoyen prenne conscience de sa responsabilité envers les personnes vulnérables et s’engage à apporter son aide. La coopération entre les différents acteurs est essentielle pour améliorer la situation des femmes malvoyantes et malentendantes en Tunisie.

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Affaire Abir Moussi : Nafâa Laribi qualifie la décision du juge d’instruction de sans fondement juridique

Nafâa Laribi, avocat et membre du comité de défense d’Abir Moussi a fait savoir, lors de son intervention sur France 24 (version arabe) dans la soirée du mercredi 20 novembre 2024 que la justice lui a reproché d’avoir « tenté de changer la forme de l’État ». Une accusation qui peut entraîner la peine de mort, dans l’affaire du « bureau d’ordre ».

Il rappelle que cette affaire remonte à octobre 2023 et qu’Abir Moussi est en détention depuis plus d’un an. Et ce, en plus des autres accusations portées contre elle par l’Instance supérieure indépendante des élections.

Ainsi, Nafâa Laribi a dénoncé les accusations portées contre la présidente du Parti destourien libre (PDL), qui pourrait faire face à la peine de mort. Tout en critiquant la décision du juge d’instruction de l’inculper sous l’article 72 du Code pénal. Il qualifie « sa décision de sans fondement juridique ». Il a exprimé des préoccupations sur « la gravité des poursuites et les implications morales pour les juges impliqués ».

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Crise des voitures populaires en Tunisie : trois concessionnaires se retirent face à un plafond de prix

Alors que la classe moyenne aspirait, il y a plus de vingt ans, à posséder des voitures populaires, ce secteur se trouve aujourd’hui dans une situation délicate. En effet, le marché tunisien est depuis plusieurs années envahi par les véhicules d’entrée de gamme.

Ibrahim Debbache, président de la chambre syndicale des concessionnaires et constructeurs automobiles, a déclaré que trois concessionnaires ont choisi de ne pas importer ni vendre de voitures populaires, en raison d’un plafond de prix fixé à 35.000 dinars.

Lors d’une intervention le 21 novembre 2024 sur Diwan FM, il a précisé qu’habituellement, plus d’une dizaine de concessionnaires importaient environ 10 000 voitures populaires par an.

Cependant, pour 2024, seuls six à sept concessionnaires ont effectué cette importation, introduisant près de 7 000 voitures sur le marché tunisien. 

Il précise dans ce contexte : « Nous commençons par aborder l’année 2024, avec un quota fixé à 10 000 voitures populaires, indiquant une demande stagnante parmi six ou sept marques. À ce jour, environ 7 000 voitures ont été importées et distribuées en Tunisie pour 2024. Nous avons observé qu’à la fin juin, des retards d’importation se sont produits en raison d’une décision du ministère du Commerce qui a imposé un prix maximum de 35 000 dinars pour les modèles. Ce qui a empêché certaines marques d’atteindre leurs objectifs d’importation. »

 

 

 

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Symposium « point d’accessibilité » : inclusion des personnes de mobilité réduite

Conscients de leur responsabilité sociale, le laboratoire de recherche Systèmes intelligents pour l’ingénierie et la santé (Lab SETIT) et l’association WAFA pour la sauvegarde des personnes handicapées d’El Hencha organisent, à l’Institut Supérieur de Biotechnologie de Sfax (ISBS), le premier symposium national intitulé « Point d’Accessibilité ».

Cet événement réunira pour la première fois des psychologues, des experts en éducation spécialisée du Centre International de la Promotion des Personnes Handicapées (CIPPH), des industriels, des chercheurs en nouvelles technologies issus des universités tunisiennes, ainsi que des personnes en situation de handicap et leurs parents.

L’objectif principal du symposium est de mettre à profit le savoir et le savoir-faire des compétences tunisiennes (universitaires, industriels, experts du CIPPH) au service des besoins des personnes en situation de handicap et d’écouter leurs parents.

Le symposium se concentrera sur deux thématiques clés : le droit des personnes handicapées à la technologie et la technologie au service des personnes handicapées. Une table ronde clôturera l’événement, visant à élaborer une feuille de route pour établir un écosystème fondé sur des collaborations favorisant l’innovation.

 

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Affaire Abir Moussi : l’ombre de l’article 72 et la menace de la peine de mort

Le Parti Destourien Libre (PDL) a tenu un point de presse le mardi 19 novembre 2024, au cours duquel il a dénoncé plusieurs irrégularités qui auraient entaché l’affaire concernant le bureau d’ordre. Le parti remet en question la décision de clore l’enquête et de renvoyer l’affaire à l’article 72 du Code pénal. 

Mohamed Ali Bejaoui, avocat, et membre du comité de la défense d’Abir Moussi  a ajouté que l’affaire d’Abir Moussi est de nouveau sur la table, mentionnant l’article 72 qui pourrait conduire à la peine de mort. Il s’est interrogé sur les nouveautés dans cette affaire, précisant qu’aucun élément ne justifie une telle peine. Bejaoui a affirmé qu’ils interjetteraient appel de cette décision et qu’ils suivraient de près l’affaire pour s’assurer que justice soit rendue à Abir Moussi.

Même constat pour Mohamed Karim Krifa, qui lui aussi, a  indiqué que le juge avait décidé de clore l’enquête et de renvoyer l’affaire à l’article 72. Cela soulève des questions sur la nature des verdicts rendus et les motivations derrière ceux-ci.

Par ailleurs, Thameur Saad, membre du PDL, a déclaré que la santé d’Abir Moussi est préoccupante, soulignant qu’elle est emprisonnée depuis plus d’un an. Il a évoqué des points de similitude  entre les événements historiques liés à des personnalités politiques ( Ghandi, Nelson Mandela…)  et ceux de la situation actuelle notamment le cas de Abir Moussi.  Thameur Saad a rappelé que des figures comme Habib Bourguiba et Hédi Nouira étaient des avocats ayant joué un rôle crucial dans l’histoire de la Tunisie.

Il a établi des parallèles entre Abir Moussi et Habib Bourguiba, notant que ce dernier avait réussi à unir les Tunisiens en tant que destourien. 

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