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Anne Guéguen: 150 M€ investis par l’AFD pour la formation professionnelle des jeunes

La stratégie pour le développement durable met l’accent sur des secteurs clés tels que l’accès à l’eau potable, la formation professionnelle des jeunes et le renforcement du tissu social.

Lors de récentes rencontres entre les ministres de l’Économie, de l’Énergie et de l’Industrie et Philippe Orliange, directeur exécutif en charge des géographies de l’AFD en visite officielle en Tunisie ont permis d’identifier des projets communs visant à stimuler la croissance économique tunisienne, à renforcer la base industrielle nationale et à accroître la capacité du pays à exporter vers l’Europe et les marchés locaux. L’objectif principal reste de dynamiser l’économie et d’attirer des investissements solides pour soutenir le progrès social et économique.

Interrogée sur la visite de Philippe Orliange directeur exécutif en charge des géographies de l’AFD en Tunisie,  l’ambassadrice de France en Tunisie,  Anne Guéguen a souligné dans une déclaration aux médias l’importance de ce déplacement dans le contexte des liens bilatéraux entre la Tunisie et la France. Elle estime que « cette visite témoigne d’un partenariat fiable et durable entre les deux pays ».

D’où la signature de plusieurs accords, c’est ce qu’à soulevé Anne Guéguen. A savoir, les domaines de l’eau potable, qui concerne plus de six millions de Tunisiens, la formation professionnelle des jeunes à Tunis et Sousse, ainsi que le soutien à un programme social majeur pour la cohésion sociale.

Et de poursuivre: « Cette visite, fruit d’un long travail préparatoire et d’un dialogue constant, confirme l’engagement mutuel en faveur du développement durable ».

Concernant les axes stratégiques qui devraient être priorisée pour mieux renforcer l’intégration économique dont la création d’emplois, l’ambassadrice a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com l’importance du développement social et de la création d’emplois pour les jeunes, soutenus par un budget conséquent de 150 millions d’euros Selon elle, ce volet social présente un potentiel prometteur pour l’avenir du pays.

Elle conclut: « L’agence française de développement est très investie depuis longtemps dans la formation professionnelle pour les jeunes. Elle a consacré plus de 150 millions de son portefeuille à ce sujet et je me félicite particulièrement de la signature de cette subvention de 5 millions d’euros qui en fait est complété par 2 millions d’euros du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français pour  développer les centres de formation professionnelle ».

Anne Guéguen ambassadrice de France en Tunisie

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Maïs mondial en baisse, soja fragilisé : marchés sous tension, blé en hausse

La production mondiale de maïs pour 2025/26 est revue à la baisse, principalement à cause des conditions sèches en Europe, tandis que les États-Unis visent une récolte record. C’est ce qu’a fait savoir le site zonebourse.com.

Cette situation provoque une diminution des stocks mondiaux, soutenant l’augmentation des prix du maïs. Le soja voit ses stocks et exportations américains revus à la baisse, affectés par les tensions avec la Chine qui se tourne vers le Brésil, tandis que l’Europe importe davantage de soja américain. Le blé, en revanche, connaît une hausse de production globale, maintenant une pression à la baisse sur les marchés.

Maïs et soja : la facture tunisienne va-t-elle grimper?

La question qui se pose: Quel est son impact. Selon certaines analyses, la baisse des réserves mondiales de maïs et de soja, avec la hausse des prix, pourrait rendre les importations plus chères pour la Tunisie, qui utilise beaucoup ces céréales.

En revanche, l’augmentation de la production mondiale de blé pourrait atténuer la pression sur le prix de cette céréale essentielle pour le pays.

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500 millions de dollars pour développer le gaz au Nigeria

Dans le cadre de la quatrième édition du commerce intra-africain (IATF2025), Afreximbank et le Fonds pour les infrastructures gazières midstream et downstream (MDGIF) ont scellé un partenariat stratégique visant à moderniser et développer les infrastructures gazières du Nigeria. Avec une enveloppe financière pouvant atteindre 500 millions de dollars sur quatre ans, cette coopération ambitieuse ambitionne de renforcer la croissance industrielle, la création d’emplois et l’accès à une énergie durable.

Le protocole d’accord signé entre Afreximbank et MDGIF vise à promouvoir un cadre de collaboration centré sur l’investissement privé pour accélérer la modernisation du secteur gazier nigérian. Ce partenariat prévoit une mobilisation de fonds sous forme d’un mix de dettes senior et de financements en fonds propres, avec un focus particulier sur les infrastructures midstream et downstream.

Plusieurs actions concrètes seront mises en œuvre, notamment l’identification et la priorisation des projets, le soutien à la préparation technique et juridique, ainsi que des mécanismes pour faciliter le financement en coopération avec les institutions financières locales. La promotion des initiatives via des plateformes comme le Salon du commerce intra-africain renforcera la visibilité et l’engagement des parties prenantes.

Ce partenariat s’inscrit dans la stratégie nationale du Nigeria, sous la conduite du MDGIF, d’exploiter pleinement les ressources gazières du pays au service de l’industrialisation et de la croissance économique durable. En parallèle, il répond aux objectifs d’Afreximbank en matière de développement industriel et d’export.

L’événement IATF2025, avec son record de participants et de transactions, a servi de cadre idéal pour renforcer cette collaboration, plaçant ainsi le développement des infrastructures gazières comme un levier clé de la transformation économique en Afrique de l’Ouest.

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ZLECAf : Vers une nouvelle dynamique d’intégration économique en Afrique au service des PME

Dans un contexte d’intégration économique africaine renforcée, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ouvre de nouvelles opportunités pour les PME tunisiennes et libyennes, en particulier celles dirigées par des femmes et des jeunes. À travers un atelier de trois jours et demi organisé en Tunisie, les échanges ont permis de mettre en lumière les principaux défis et recommandations visant à faciliter l’accès à l’information, au financement, et aux réseaux d’affaires, tout en valorisant l’usage des plateformes digitales innovantes pour booster l’exportation et la coopération régionale.

L’événement organisé du 9 au 12 septembre 2025 à Tunis par la Commission économique des Nations unies  pour l’Afrique  s’est imposé comme un rendez-vous incontournable pour définir les axes stratégiques de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), dans l’objectif de renforcer l’intégration économique régionale. Durant ces trois jours et demi d’échanges, plusieurs points cruciaux ont été mis en lumière.

Tout d’abord, il est apparu clairement que les entreprises africaines, notamment les petites et moyennes entreprises (PME), souffrent d’un manque de connaissance des accords commerciaux, des règles d’origine, des mesures tarifaires, ainsi que des opportunités logistiques essentielles à leur développement. Face à ce constat, l’accompagnement des PME  particulièrement celles dirigées par des femmes et des jeunes — a été souligné comme une priorité, afin de leur permettre d’accéder à l’information et d’intégrer des réseaux d’affaires dynamiques tels que le programme E-Trade for Women de la UNCTAD.

 

Crédit photo: N.D

Par ailleurs, la présentation et l’adoption de la plateforme numérique Africa Trade Exchange ont constitué des avancées importantes. C’est ce qu’a souligné Wafa Aïdi chargée des affaires sociales, section des compétences en matière d’emploi et de développement.

Elle estime que cette interface facilite la mise en relation entre acheteurs, vendeurs, institutions financières et prestataires logistiques, simplifiant ainsi considérablement les opérations d’import-export dans la région. Grâce à cette plateforme, les entreprises peuvent désormais inscrire leurs produits, élargir leur réseau commercial et bénéficier d’une meilleure visibilité sur le marché africain.

Cependant, l’atelier a également insisté sur la nécessité de renforcer la communication et l’accès au financement. En effet, le financement alternatif, notamment par les business angels, demeure encore peu structuré en Tunisie et en Libye, malgré l’intérêt croissant exprimé par les participants. L’échange d’expériences entre les entrepreneurs tunisiens et libyens illustre parfaitement cette dynamique de jumelage commercial et culturel, où l’adaptation des produits aux marchés locaux favorise une croissance partagée.

Dans ce contexte, le digital est perçu comme un levier majeur permettant de réduire les coûts et d’étendre la portée commerciale des PME sur un continent qui compte plus de 1,3 milliard de consommateurs. La présence d’institutions financières internationales, telles que la Banque africaine de développement, ainsi que des partenaires de coopération bilatérale comme la coopération italienne et la GIZ, a renforcé le soutien financier et technique aux petites entreprises.

En conclusion, elle souligne que  cet atelier a permis d’identifier des recommandations fondamentales pour soutenir la croissance des PME au sein de la ZLECAf : renforcer l’accès à l’information, développer davantage les solutions digitales, améliorer la logistique transfrontalière, et diversifier les sources de financement. Ces mesures s’inscrivent dans une dynamique de collaboration inter-pays, promettant un impact significatif à moyen et long terme sur l’intégration économique africaine.

Ainsi, les PME, en particulier celles dirigées par des jeunes et des femmes, se positionnent comme des acteurs essentiels du commerce intra-africain, contribuant à un développement durable et inclusif sur le continent.

In fine, tout cela nous amène à dire que cette démarche collective symbolise une étape majeur vers une Afrique plus intégrée, prête à exploiter pleinement ses potentiels économiques.

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Tunisie-AFD: trois accords clés pour renforcer l’eau, l’entrepreneuriat et la formation

La collaboration entre la Tunisie et l’AFD a débuté en 1992 et a permis le financement de 200 projets représentant 4 milliards d’euros d’engagements depuis trente ans. Elle s’accompagne d’une coopération et d’un soutien dans la transition économique, sociale et écologique pour notre pays. La question reste: qu’en est-il aujourd’hui ? 

À l’heure actuelle, plusieurs conventions viennent d’être signées avec le gouvernement, totalisant un coût de 54,5 millions d’euros. Cela s’est déroulé à Tunis, ce vendredi 12 septembre 2025, lors de la visite de Philippe Orliange, directeur exécutif en charge des géographies de l’AFD. Il a indiqué dans une déclaration aux médias que plusieurs conventions de financement ont été conclues. Ces financements soutiennent trois priorités du gouvernement : l’accès sécurisé à l’eau potable, l’autonomisation économique des populations vulnérables et le renforcement de la formation professionnelle des jeunes.

Notons que la cérémonie officielle de signature s’est tenue au ministère de l’Économie et de la Planification, en présence de Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification, de Abdelhamid Mnajja, PDG de la Sonede, ainsi que de Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie.

M. Orliange précise dans ce contexte que la première convention concerne le secteur de l’eau, visant à améliorer l’accès à l’eau potable pour environ 6 millions de  dinars. La deuxième porte sur le développement de l’entrepreneuriat dans les milieux défavorisés, en particulier pour les personnes handicapées. La troisième convention finance la formation professionnelle pour améliorer l’emploi des diplômés.

Ces financements représentent un total d’environ 52 millions d’euros et illustrent bien les grands domaines d’intervention de l’AFD en Tunisie.

Il ajoute : « L’agence s’attaque à des défis majeurs comme la gestion de l’eau et la formation du capital humain, des secteurs sur lesquels elle travaille depuis longtemps dans le pays. D’ailleurs, la Tunisie a été une source d’inspiration pour l’AFD en matière de formation professionnelle. L’expérience tunisienne a servi de modèle pour des programmes ailleurs, comme au Vietnam ».

Concernant l’entrepreneuriat dans les milieux défavorisés, il répond que l’AFD insiste sur l’importance de l’inclusion financière comme levier d’inclusion sociale, donnant un modèle économique à la solidarité, notamment à travers le partenariat avec le ministère des Affaires sociales.

Et de poursuivre : « Ces trois opérations résument l’action de l’AFD en Tunisie et reflètent les attentes des Tunisiens. Le financement comprend des prêts accordés par l’AFD, qui est à la fois une banque de développement française et une grande agence européenne, ainsi que des subventions européennes ».

L’intérêt pour la Tunisie est aussi que l’AFD contribue à maintenir mobilisé l’écosystème européen, ce qui est essentiel pour que l’Europe continue d’investir dans le développement du pays.

À propos des autres priorités de la coopération franco-tunisienne, au-delà de l’eau et de la formation, M. Orliange évoque : l’énergie, pour accompagner la transition énergétique engagée par la Tunisie. Il en va de même du financement des PME, domaine dans lequel beaucoup a déjà été fait, mais reste crucial.

Ces actions s’inscrivent dans une vision plus large : la France et l’Europe souhaitent un partenariat stable et prospère avec la Tunisie, essentiel pour relever ensemble les défis régionaux et mondiaux, comme la protection de la Méditerranée et l’accord de Paris sur le climat.

Sur la question du soutien au futur plan de développement tunisien pour la période 2026-2030, Philippe Orliange estime que l’AFD est prête à accompagner les priorités qui seront définies. La demande locale reste le point de départ essentiel pour orienter ses actions et s’assurer que ses financements répondent aux besoins réels du pays.

Pour l’eau potable, l’AFD apporte 42,5 millions d’euros additionnels à travers deux projets majeurs avec la Sonede, visant à améliorer l’approvisionnement dans les grandes agglomérations comme le Cap Bon, le Sahel, Sfax et le Grand Tunis, avec un impact direct sur près de 6 millions de Tunisiens. Une subvention de 0,5 million de dinars pour un schéma directeur complète ce soutien.

Sur le plan social, un appui budgétaire de 5 millions d’euros est destiné au Programme d’autonomisation économique des ménages vulnérables, principalement dans les régions les plus pauvres, facilitant l’entrepreneuriat et l’inclusion économique durable.

Enfin, 7 millions d’euros seront investis dans la modernisation de deux centres de formation professionnelle à Sousse et Grombalia, visant à répondre au fort taux de chômage des jeunes (37,7%). Ce projet, cofinancé par le ministère français des Affaires étrangères, prévoit d’améliorer les infrastructures, former les acteurs de l’emploi, et promouvoir la mobilité internationale, avec des objectifs ambitieux d’insertion professionnelle pour les jeunes diplômés.

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Taxes à l’exportation vers les USA : quelles réponses pour la Tunisie ?

La question des taxes à l’exportation vers les États-Unis, qui atteindraient 25% pour la Tunisie, suscite de nombreuses interrogations. Que faire ? Quelles solutions envisager, sachant que ces taxes impactent fortement les entreprises tunisiennes, qui voient même leur chiffre d’affaires diminuer ? Existe-t-il une démarche pour négocier ces taxes, étant donné les répercussions sur le marché tunisien ?

 

Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, déclare à leconomistemaghrebin.com : « Nous adoptons une double stratégie. D’une part, nous sommes en train de négocier, d’autre part, nous explorons des solutions de diversification afin que les produits tunisiens trouvent des débouchés ailleurs. La participation tunisienne à l’exposition d’Osaka a démontré le potentiel encore largement inexploité. Si nous ne parvenons pas à exporter vers les États-Unis, nous nous tournerons vers l’Asie, où nos produits ont également de belles opportunités. « 

Elle ajoute : « Nous souhaitons préserver notre part de marché américaine, notamment pour les produits agroalimentaires, la céramique et l’artisanat, qui ont déjà prouvé leur ancrage. Mais nous préparons aussi une « solution B » : nos industries sauront s’adapter à cette nouvelle donne. « 

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Hafedh Ben Afia : « Nous sommes tous engagés pour une Afrique forte, indépendante et prospère »

À l’occasion de la quatrième édition de la foire intra-africaine (IATF) qui s’est tenue à Alger, Hafedh Ben Afia, Chef de la région Afrique du Nord de Afreximbank, revient sur les ambitions et les résultats de cet événement majeur. Il détaille les avancées commerciales à l’échelle continentale et mondiale, les défis liés à la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), ainsi que les initiatives numériques favorisant les échanges entre entreprises africaines. Au cœur de cette édition, la volonté forte de connecter durablement les acteurs publics et privés pour une Afrique plus intégrée, indépendante et prospère. Interview.

Quels sont les objectifs actuels de l’IATF, notamment en termes de position commerciale mondiale, à l’occasion de cette quatrième édition ?

Hafedh Ben Afia : Pour cette quatrième édition, nos ambitions sont vastes, enrichies par les expériences précédentes. Depuis 2018 au Caire, où des partenariats représentant 10 milliards de dollars ont été signés, jusqu’à l’édition d’Égypte en 2023 avec 44 milliards, nous visons un objectif similaire cette année. Nous espérons conclure de nouveaux accords d’ici la fin de l’événement.

En termes de participation, même si tous les chiffres ne sont pas encore finalisés, notre but était d’accueillir 35 000 participants de tout le continent. Grâce à une coordination étroite avec les ambassades algériennes, nous avons facilité l’obtention de visas pour les Africains qui en avaient besoin, tandis que d’autres pays comme la Tunisie ou la Mauritanie n’en exigeaient pas.

À ce jour, 2111 exposants venus de toute l’Afrique sont présents, avec 128 pays représentés sur les 130 ciblés, incluant 54 pays africains et d’autres nationaux.

Comment évaluer l’impact actuel de l’IATF par rapport aux éditions précédentes, notamment en lien avec la mise en œuvre de la Zlecaf ?

L’IATF ne se limite pas à une simple foire : c’est un rassemblement pan-africain organisé avec l’Union africaine et le secrétariat général de la Zlecaf, dont l’objectif essentiel est de connecter les Africains entre eux.

Quel est l’impact de l’IATF sur la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), malgré les contraintes existantes ?

La Zlecaf fait face à des blocages, notamment liés aux réglementations et aux tarifs douaniers entre pays. L’IATF réunit les gouvernements pour discuter de ces freins et sensibiliser sur l’importance du commerce intra-africain, facteur clé de réduction des coûts. Les partenariats signés incluent des collaborations inter-entreprises (J2J, B2B) mais aussi intergouvernementales pour faciliter ces échanges. Par ailleurs, l’Afreximbank a mené des sessions de sensibilisation sur la création de zones de libre-échange, en partenariat avec la société Rice, spécialiste du sujet, pour encourager la levée des obstacles tarifaires et réglementaires.

Quels sont les principaux défis pour la Tunisie dans l’application de la Zlecaf ?

La Tunisie est un cas particulier. Elle entretient des échanges privilégiés, notamment avec l’Afrique de l’Ouest, représentant environ 70 % de ses échanges africains. Les blocages sont limités, mais la logistique demeure un défi, malgré une position stratégique. Les infrastructures logistiques sont insuffisantes, surtout en matière de lignes maritimes et aériennes cargo, ce qui complique les échanges directs. Par ailleurs, les restrictions sur les mouvements de devises freinent le commerce.

Pour répondre à cela, la Tunisie a engagé son adhésion au PAPSS ( février 2024) qui facilite les paiements en monnaies locales. Depuis juillet 2025, l’Algérie et le Maroc sont déjà membres, ce qui facilite les échanges en Afrique du Nord. Nous sensibilisons aussi les banques tunisiennes pour renforcer leur participation au PAPSS, où déjà deux établissements sont actifs.

Lire aussi: BCT, première Banque centrale nord-africaine à adhérer au Système de paiement et de règlement panafricain «PAPSS»

Comment l’IATF favorise-t-il les échanges numériques entre les entreprises africaines ?

En complément de l’événement physique, nous proposons la plateforme Africa Trade Gateway (Arise, Trade Gateway), qui regroupe plusieurs autres plateformes comme Atex (trading de fertilisants et céréales), Tradar Club (multi-secteurs) et Mansa (conformité d’entreprises), ainsi que PAPSS pour les paiements.

Ces outils numériques facilitent l’accès des acteurs économiques africains à un vaste réseau commercial  et international. Les banques peuvent, via cette plateforme, connecter leurs clients à des portefeuilles d’affaires, garantissant une dynamique commerciale continue entre les éditions, sur la période 2023-2027.

Un dernier mot ?

Cette quatrième édition de l’IATF à Alger a largement répondu à nos attentes. L’Algérie a su mobiliser ses ressources pour offrir une organisation de qualité à cet événement d’envergure africaine, témoignant de son engagement envers le continent.

La forte mobilisation des acteurs publics et privés illustre la volonté africaine de renforcer les liens commerciaux. La Banque africaine a facilité ces connexions et a permis la naissance de projets majeurs, notamment dans l’électricité et l’énergie, grâce à des partenariats entre entreprises et gouvernements, appuyés par des garanties financières sécurisant les risques de non-paiement. Le suivi des accords signés est assuré par une équipe dédiée qui accompagnera leur mise en œuvre jusqu’à l’IATF 2027 à Lagos.

En somme, nous sommes tous engagés pour une Afrique forte, indépendante et prospère.

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Hamidou Bahlah : « L’Union africaine est essentielle au commerce »

À l’occasion de la quatrième foire commerciale intra-africaine (IATF2025) à Alger, les relations entre la Tunisie et le Cameroun prennent un nouvel élan. Entre enjeux économiques, stratégies d’investissement et défis à surmonter, Tunisiens et Camerounais dessinent ensemble les contours d’un partenariat qui se veut prometteur pour un développement partagé.

Rencontré en marge de l’événement de l’IATF2025, qui se tient du 4 au 10 septembre 2025 dans la capitale algérienne, Hamidou Bahlah, sous-directeur de la Promotion à l’étranger de l’Agence de promotion des investissements du Cameroun, souligne dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que sa participation à la quatrième édition de la foire commerciale intra-africaine a pour objectif de promouvoir la destination Cameroun à travers l’Afrique, en particulier de valoriser le pays.

Commentant ses premières impressions, il les juge importantes sur le plan économique. Ainsi, il constate un fort potentiel d’investissements, aussi bien à l’échelle intra-africaine que tunisienne.

Interrogé sur les relations tuniso-camerounaises, Hamidou Bahlah souligne l’importance des investisseurs tunisiens intéressés par le Cameroun, et vice-versa, à travers une vision stratégique mise en place depuis un certain temps. « Le Cameroun souhaite devenir un pays émergent à l’horizon 2035. Pour atteindre cet objectif, plusieurs secteurs ont été identifiés par le gouvernement, notamment l’agro-industrie, l’agriculture, le tourisme et l’éducation », ajoute-t-il.

Dans cet ordre d’idées, il estime que les compétences tunisiennes peuvent bénéficier au Cameroun. Tout en soulignant la forte présence des Tunisiens installés dans son pays. Ces derniers  y mènent leurs affaires sereinement et s’y sentent comme chez eux, de même que les Camerounais en Tunisie.

Concernant la quatrième édition de la foire intra-africaine, qui réunit 54 pays, il insiste sur l’importance de développer les échanges commerciaux entre les nations africaines, autrement dit de renforcer la communication et les connexions.

Malgré l’importance des investissements, certains obstacles freinent leur développement. Par exemple, pour voyager au Cameroun, il faut actuellement transiter par l’Europe, ce qui lui paraît inadmissible. Ce problème illustre le manque de communication entre Africains.

Et de préciser : « Il faudra que l’Afrique et les Africains s’unissent pour conduire ensemble leurs affaires et leurs échanges commerciaux ». Pour ce faire, Hamidou Bahlah appelle à la volonté politique, à l’intégration économique et à l’échange culturel entre les pays.

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La Tunisie au cœur des ambitions d’exportation de Condor Algérie

Lors de la journée du 8 septembre 2025 à l’IATF, Condor Algérie a signé plusieurs contrats stratégiques d’exportation. Et ce, avec un accent particulier sur le développement de ses échanges commerciaux avec la Tunisie.

Ces accords de Condor Algérie visent à porter les exportations à environ 80 millions de dollars, en combinant de nouveaux marchés et le renforcement des partenariats existants.

Dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com, le directeur général adjoint du groupe Condor, Mohamed Salah Daas annonce que la Tunisie figure parmi les bénéficiaires clés de cette dynamique, avec une attribution de 25 millions de dollars.

En effet, il s’agit de six accords signés à cette occasion, mettant particulièrement en avant la Tunisie et ouvrant également la voie à de nouveaux marchés prometteurs comme la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Tout comme il convient de rappeler que ces partenariats s’ajouteront aux programmes d’exportation déjà bien établis vers l’Égypte, la Libye, la Tunisie et la Mauritanie.

Au final, le partenariat signé en 2025 ouvre ainsi des perspectives prometteuses pour la croissance et la consolidation de la marque Condor sur les marchés algérien et régional.

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Coficab : La Tunisie au cœur d’une révolution automobile africaine et mondiale

Du 4 au 10 septembre 2025, la quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) se tient à Alger, sur le thème « Construire des ponts pour une zlecaf réussie ».

Akram Abdelhamid, responsable de la recherche et développement chez Coficab, une société tunisienne multinationale appartenant au groupe Elloumi, spécialisée dans la fabrication de câbles électriques pour l’automobile, souligne l’importance stratégique de la Tunisie dans ce secteur. Coficab assure 60% des livraisons mondiales de câbles automobiles, dont près de 80% pour l’Europe.

Présente mondialement (Amérique du Nord, Mexique, Honduras, Europe, Portugal, Roumanie, Serbie, Tunisie, Maghreb, et bientôt Égypte, Chine, Philippines), la société cherche à étendre son influence, notamment en Afrique. Akram Abdelhamid souligne la croissance exponentielle du marché africain, particulièrement en Afrique du Nord et du Sud, avec des discussions en cours pour des contrats en Algérie, où plusieurs constructeurs envisagent de s’y installer.

Concernant la Tunisie, Abdelhamid estime que le marché intérieur est petit, mais il mise sur une stratégie d’exportation, notamment dans le cadre d’un projet de ville automobile intelligente en collaboration avec le TAA et le gouvernement tunisien. Ce projet ambitionne d’attirer un grand constructeur automobile pour renforcer la filière locale.

Il ajoute que, malgré les opportunités, la logistique reste un défi majeur pour l’export vers l’Afrique, souvent obligé de passer par l’Europe, ce qui freine le développement. Enfin, Abdelhamid rappelle que le secteur automobile tunisien est vital, générant des emplois qualifiés dans la recherche, le développement, et les métiers liés à la communication, et appelle à encourager davantage l’innovation locale.

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Néjia Gharbi : Créer des connexions solides entre les écosystèmes d’innovation

Du 4 au 10 septembre 2025, la quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) se tient à Alger, sur le thème « Construire des ponts pour une zlecaf réussie ».

>Organisée par Afreximbank en collaboration avec la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la ZLECAf, cette foire constitue une plateforme stratégique importante pour dynamiser le commerce entre les pays africains, attirer les investissement, et renforcer l’intégration économique continentale.

La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), représentée par sa directrice générale, Néjia Gharbi, participe activement à cet événement afin de positionner la Tunisie comme un acteur majeur de l’innovation en Afrique. Forte de son expérience lors d’un forum précédent dédié aux startups, la CDC vise cette fois-ci à renforcer les liens avec les principaux acteurs du financement de l’innovation notamment en Algérie.

Néjia Gharbi insiste sur l’importance de nouer des collaborations durables pour soutenir le développement du prochain forum tunisien sur l’intelligence artificielle, prévu en novembre 2025. L’objectif est de créer un mécanisme de financement pérenne facilitant l’accompagnement et la réalisation de projets innovants en IA.

Au-delà du financement, cette participation encourage également la mise en œuvre de projets collaboratifs entre les pays méditerranéens, consolidant ainsi un réseau régional performant et complémentaire. Cette stratégie ambitieuse illustre la volonté tunisienne de stimuler l’innovation locale tout en tissant des synergies efficaces dans la région.

 

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Hichem Elloumi à l’IATF : « La Tunisie est catalyseur des échanges africains »

Lors de la quatrième édition de l’IATF qui se tient du 4 au 10 septembre 2025 à Alger, la présence tunisienne est particulièrement marquée. Quelles sont les attentes du secteur privé ? Quels défis doivent être relevés ? Et que peut-on espérer du marché africain ?

Hichem Elloumi, vice-président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), déclare à leconomistemaghrebin.com : « Cet événement est d’une importance capitale, axé sur les échanges commerciaux et les investissements interafricains. Le potentiel est considérable, et la présence tunisienne y est très importante ».

Il rappelle la participation de plusieurs entreprises secteurs et tunisiens, soulignant une orientation nette de la Tunisie vers l’Afrique, avec des performances en progression constante.

Par ailleurs, les investissements tunisiens se développent aussi bien en Afrique du Nord qu’en Afrique subsaharienne, affirme le vice-président de la centrale patronale.

La Tunisie est donc pleinement opérationnelle et active tant dans les échanges commerciaux que dans les investissements. D’ailleurs, l’internationalisation, particulièrement vers le continent africain, est une priorité clairement identifiée et bien mise en œuvre par les acteurs tunisiens.

Concernant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), dont le marché représente 44 milliards de dollars, Hichem Elloumi explique que la Tunisie y joue déjà un rôle actif. « Nous faisons partie des pays les plus avancés dans la mise en œuvre des accords liés à la ZLECAf. Plusieurs listes ont été établies, incluant des priorités et des objectifs différents de démantèlement tarifaire. La ZLECAf offre une opportunité exceptionnelle pour dynamiser les échanges intra-africains », souligne Hichem Elloumi.

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Le Cepex à l’IATF: Accroître la visibilité des entreprises tunisiennes

Lors de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) à Alger, le pavillon tunisien, organisé par le Cepex, s’est distingué avec un espace national de 300 m² rassemblant une trentaine d’entreprises des secteurs clés tels que l’automobile, les PME, les start-ups, l’agroalimentaire, et bien d’autres.

Cet événement, qui réunit plus de 1 600 exposants et 35 000 visiteurs professionnels, constitue une plateforme stratégique pour renforcer les échanges commerciaux intra-africains et valoriser le savoir-faire tunisien.

Avec plus de 40 ans d’expérience, le Cepex joue un rôle central dans la coordination et la promotion des entreprises tunisiennes lors de ce grand rendez-vous du commerce africain.

Son action vise à accroître la visibilité des entreprises tunisiennes, à soutenir le développement de secteurs à forte valeur ajoutée, et à exploiter pleinement le potentiel offert par la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Lors de cette édition de l’IATF à Alger, de nombreuses informations ont été partagées sur les récentes avancées à l’extérieur des frontières nationales.

Cette foire offre une vitrine aux pays africains pour valoriser les progrès réalisés en matière de facilitation du commerce intra-africain, les mesures adoptées, les mécanismes instaurés ainsi que les infrastructures développées pour faciliter ces échanges.

Il est important de relever qu’en Afrique, le commerce intra-continental représente environ 15% du commerce total, un taux nettement inférieur à celui des autres continents, par exemple les pays européens où il oscille entre 65 et 67%.

Concernant la Tunisie, les exportations vers l’Afrique subsaharienne (hors Afrique du Nord) représentent actuellement 2,5% de l’ensemble de ses exportations.

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Samir Abid à l’IATF: Développer un nouveau modèle au service de la Tunisie

La Tunisie marque une forte présence à la 4e édition de l’IATF, la foire intra-africaine à Alger, qui se tient du 4 au 10 septembre, reflétant sa volonté stratégique de diversifier ses partenariats économiques et de renforcer les investissements étrangers, avec un intérêt particulier pour les opportunités offertes par le continent africain.

Pour sa part, le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que la participation du pavillon tunisien est importante lors de cette édition.

Il explique que cela reflète une volonté présidentielle, matérialisée également par la présence du président de la République, Kaïs Saïed, à l’ouverture de l’IATF 2025.

En outre, il a souligné que la participation tunisienne englobe plusieurs secteurs et comprend également des petites et moyennes entreprises, des start-ups ainsi que d’autres institutions nationales. Il a ajouté que parmi les participants figurent des jeunes, ainsi que des personnes connaissant bien les marchés algérien et africain.

Il a également déclaré que la Tunisie regorge de compétences et d’un savoir-faire national « made in Tunisia », ce qui lui permet d’acquérir de nouveaux marchés pour l’avenir. Il a souligné l’importance de développer une nouvelle approche, un nouveau modèle qui sera au service de la Tunisie et de tous ceux qui contribuent à rendre l’image du pays plus attractive et résiliente.

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Le TABC à l’IATF : un tremplin stratégique pour renforcer la coopération Sud-Sud et dynamiser le commerce tuniso-africain

La Tunisie marque une présence forte à la 4e édition de l’IATF qui se tient à Alger du 4 au 10 septembre reflétant sa volonté stratégique de diversifier ses partenariats économiques et renforcer les investissements étrangers, avec un intérêt particulier pour les opportunités offertes par le continent africain.

Présent au pavillon Tunisie, Anis Jaziri, président du Tunisia-Africa Business Council (TABC), souligne dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com l’importance de la participation du TABC à cette 4e édition du Salon IATF, l’un des plus grands événements d’échanges commerciaux en Afrique.

Il rappelle que le TABC a participé aux trois premières éditions et que cette année, le stand tunisien, organisé par le CEPEX, bénéficie d’un emplacement privilégié au cœur dudit Salon, ce qui témoigne de l’intérêt des entreprises tunisiennes pour le marché africain.

Cette manifestation, organisée tous les deux ans par Afreximbank, vise à renforcer le commerce intra-africain. La forte présence tunisienne, incluant la délégation officielle avec le président de la République et plusieurs ministres, illustre l’engagement de la Tunisie en faveur de la coopération Sud-Sud, et plus particulièrement avec l’Afrique subsaharienne, un axe stratégique pour le TABC depuis dix ans.

Il estime que l’événement constitue une véritable plateforme pour créer des synergies et partenariats entre opérateurs tunisiens et africains, favorisant le développement des exportations tunisiennes de biens et services ainsi que l’implantation d’entreprises tunisiennes en Afrique.

Anis Jaziri insiste sur la demande importante des pays subsahariens en expertise, transfert de savoir-faire, domaines où la Tunisie peut apporter son soutien pour favoriser la transformation locale, la création d’emplois et de richesse, ce qui est à profiter aussi à la Tunisie en retour par un effet gagnant-gagnant.

Il met également en avant le rôle croissant de la diaspora tunisienne en Afrique subsaharienne dans divers secteurs professionnels, qui contribue à renforcer les liens économiques et sociaux.

Enfin, il estime que ce salon doit être une occasion pour tous les opérateurs tunisiens de trouver des partenaires, des marchés et de lancer des investissements…

 

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Jean-Bertrand Azapmou à l’IATF: La Commission de l’UA, partenaire clé de la Tunisie

Lors de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) tenue à Alger, un panel dédié à la Tunisie a mis en lumière les opportunités d’investissement liées à la participation active du pays dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Ce séminaire a notamment été l’occasion d’échanger sur la stratégie tunisienne en vue de renforcer son intégration économique sur le continent, avec un accent particulier sur l’industrie automobile.

Dans ce cadre, Jean-Bertrand Azapmou, conseiller principal au département développement économique, commerce, tourisme, industrie et minerais à la Commission de l’Union africaine, a exprimé son admiration pour cette quatrième édition de la foire. Il a rappelé dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que la Commission est co-organisatrice de cet événement depuis 2018, soulignant l’importance du séminaire tunisien qui met en avant les opportunités d’investissement dans le cadre de la ZLECAf.

Selon lui, la Tunisie figure parmi les pays africains qui ont rapidement cru en la ZLECAf, en adoptant très tôt une stratégie claire et ambitieuse. Il a insisté sur la nécessité de multiplier les sessions de partage d’expériences entre pays pour renforcer cette dynamique d’intégration.

Jean-Bertrand Azapmou a souligné, s’appuyant sur le rapport 2024 de la Banque africaine d’import-export, que la Tunisie affiche une très bonne performance dans le commerce intra-africain au cours des trois dernières années, en lien étroit avec la mise en place de la ZLECAf.
Il a mis en avant la capacité du pays à tirer pleinement profit de la foire intra-africaine, une plateforme essentielle réunissant acheteurs et producteurs pour intensifier la participation tunisienne dans le commerce continental.

Le message clé qu’il adresse à la Tunisie et à ses acteurs économiques est clair : « Vous êtes sur le bon chemin » et il est primordial de poursuivre cet effort, la Tunisie constituant un exemple inspirant que nombre d’autres pays africains souhaiteraient émuler.

Enfin, il a assuré que la Commission de l’Union africaine restera un partenaire engagé auprès de la Tunisie, en particulier alors que le pays développe son secteur automobile en intégrant progressivement des chaînes de valeur sur le continent. Ce modèle, a-t-il conclu, est à encourager, car c’est toute l’Afrique qui en sort gagnante.

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Fatma Thabet Chiboub: Trouver les leviers d’un partenariat gagnant-gagnant en Afrique

Le coup d’envoi de la 4ᵉ édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) a été donné le jeudi 4 septembre 2025 à Alger. L’événement se tient jusqu’au 10 courant.

 

À cette occasion, une importante délégation tunisienne est présente. En marge de l’événement, lors de sa visite au pavillon tunisien, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a déclaré, en exclusivité à leconomistemaghrebin.com, que la Tunisie se positionne sur le marché africain non seulement à travers ses exportations, mais également par des investissements dans certaines régions du continent. Ces investissements restent limités par rapport au potentiel considérable. Il s’agit de trouver les bonnes formules de partenariat et d’investissement pour renforcer notre présence en Afrique.

Et d’ajouter que la Tunisie est très active dans le domaine des composants automobiles, bien que cette réalité reste encore méconnue. « C’est une occasion de le faire connaître. Plus de 300 entreprises tunisiennes opèrent dans ce secteur, qui emploie plus de 120 000 personnes et génère une forte valeur ajoutée. La Tunisie est aujourd’hui le deuxième exportateur africain dans ce domaine. Le savoir-faire tunisien, notamment dans la création, l’informatique, le design, la mécanique, la technologie, la production industrielle, ainsi que dans les secteurs électronique, mécanique et du génie industriel, constitue un véritable atout ».

La ministre de l’Industrie a rappelé que la Tunisie est présente dans ce secteur depuis les années 1980 et qu’elle s’impose désormais comme un leader sur le marché européen.

En revanche, le marché africain a été quelque peu négligé, regrette-t-elle. Or, avec la dynamique actuelle, notamment grâce à des accords tels que la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), la Tunisie dispose d’avantages comparatifs par rapport à ses concurrents nationaux, africains et internationaux. « Nous voulons le faire savoir »,  a-t-elle conclu.

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Abdelmajid Tebboune: « L’éducation et la jeunesse, clés de l’avenir de l’Afrique »

Le coup d’envoi de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) a été donné ce jeudi 4 septembre 2025 à Alger, pour une durée jusqu’au 10 septembre 2025.

À cette occasion, le président algérien Abdelmajid Tebboune at souligné que l’avenir de l’Afrique dépend de la capacité collective de ses nations à bâtir une infrastructure intégrée et à faire de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) un moteur de développement durable.

Il a exhorté l’Afrique à produire sa propre nourriture, à investir localement ses richesses et à s’affirmer dans l’économie mondiale. Enfin, il a dénoncé la faible influence économique et financière de l’Afrique sur la scène internationale, freinant sa croissance et les opportunités d’emploi pour les jeunes, soulignant ainsi l’impérieuse nécessité d’intensifier la coopération pour promouvoir un développement durable et offrir un avenir prometteur à la jeunesse africaine.

En outre, il a dénoncé  fermement le génocide en cours à Gaza. Il a réaffirmé que la seule issue au conflit palestino-israélien repose sur la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967, rejetant toute autre alternative. Par ailleurs, il a appelé à mettre un terme aux injustices subies par l’Afrique, condamnant l’utilisation du continent comme terrain d’expérimentation d’armements étrangers, tout en insistant sur l’importance de soutenir le développement africain pour freiner la migration clandestine.

Sur le plan économique, Abdelmajid Tebboune  a mis en lumière la faible part de l’Afrique dans le commerce mondial, seulement 3%, malgré une population de 1,5 milliard d’habitants et des richesses considérables. Il a plaidé pour un renforcement de l’intégration économique continentale et une souveraineté accrue, soutenant des projets majeurs d’infrastructures visant à connecter les pays africains. Il a mis en avant l’éducation et la jeunesse comme des leviers essentiels pour l’avenir du continent.

En somme,  la solidarité africaine, la souveraineté économique,  la défense de la cause palestinienne, et de la promotion d’un développement intégré et durable du continent, ce sont autant les mots d’ordre de son allocution.

 

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Kaïs Saïed à l’IATF 2025 :  » L’unité africaine, clé d’un avenir juste et solidaire »

Lors de la 4e édition de la Foire Commerciale Intra-Africaine (IATF) qui se déroule du 4 au 10 septembre 2025 à Alger, le président de la République Kaïs Saïed a prononcé un discours appelant  à l’unité concrète du continent africain autour de projets structurants.

Face aux défis majeurs que connaît l’Afrique, il a insisté sur la nécessité d’une nouvelle approche pour construire un avenir digne et souverain, tout en confirmant les compétences de la jeunesse africaine. 

Il rappelle qu » aujourd’hui, nous parlons d’un rêve qui a habité les Africains et les Tunisiens, la Tunisie qui a donné son nom à l’Afrique et qui est fière de son appartenance africaine. Nous évoquons le commerce intra-africain, certes sous une forme encore embryonnaire, mais on peut déjà en parler au pluriel. Comme tout le monde le sait, la situation dans un nombre important de pays est inhumaine : de nombreuses régions sont le théâtre de conflits, de pillages, de famines, de déplacements forcés et même de trafics humains. »

Et de poursuivre: « Notre continent, l’Afrique, regorge de ressources, mais c’est un continent où la jeunesse meurt de pauvreté et où les populations souffrent de la faim. Cela les pousse parfois à former des groupes ou des bandes qui s’adonnent à ce commerce intra-africain. Il est impératif d’adopter une nouvelle approche, d’en tirer des leçons, afin de construire un avenir auquel aspirent tous les peuples africains. Malheureusement, des forces nostalgiques d’un passé sombre, de manière ouverte ou cachée, cherchent à saboter toutes les tentatives visant à bâtir un continent qui offre des conditions de vie dignes. »

Avant d’ajouter: « Je rappelle ici aussi les guerres, les interventions des forces onusiennes, les tentatives de division, les pillages, ainsi que les massacres et atrocités, comme ceux perpétrés sous les yeux du monde à Gaza par les forces sionistes. L’humanité a besoin d’un nouveau système fondé sur des valeurs et des visions inédites, pour mettre fin à ces guerres, division et ingérences dans des pays incapables d’exercer pleinement leur souveraineté. »

Kaïs Saïed considère qu’il existe une perspective d’avenir et un rêve qui ont traversé les générations passées, qui habitent encore celles d’aujourd’hui et continueront d’inspirer les générations futures, « et ce rêve finira par se réaliser c’est le chemin de l’humanité ». 

Dans sa conclusion, il a réaffirmé avec conviction que la Tunisie demeure un soutien indéfectible à la cause palestinienne, rappelant que la lutte pour la liberté, la dignité et la justice en Palestine est une bataille partagée par l’Afrique et tous les peuples épris de liberté à travers le monde.

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