Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

La Saudi EXIM Bank réaffirme son soutien à la Tunisie pour le financement des opérations commerciales

Le président exécutif de la Banque saoudienne d’Import-Export (Saudi EXIM Bank), Saad El-Khaleb, a exprimé la volonté de son institution de continuer à soutenir et à coopérer avec la Tunisie en mobilisant des financements pour les opérations commerciales, outre les garanties accordées par cet établissement aux investisseurs saoudiens pour investir directement à l’étranger.

El-Khaleb, qui a assisté à la réunion entre le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh et le ministre de l’Industrie et des Ressources minérales de l’Arabie saoudite, Bandar ben Ibrahim El-Kharif, a salué le niveau des relations avec la Tunisie, précise un communiqué publié mercredi par le ministère de l’Économie.

Au cours de cette séance, tenue au deuxième jour de la participation du ministre de l’Économie et de la planification et la délégation qui l’accompagne à la Conférence mondiale sur l’investissement qui se déroule à Riyadh (Arabie saoudite du 25 au 27 novembre 2024), les deux parties ont réaffirmé leur intérêt commun à renforcer encore les relations économiques entre les deux pays frères.

Ils ont également évoqué l’importance d’assurer le suivi de la consolidation des résultats de la réunion de la commission mixte qui s’est tenue à Tunis à la fin de l’année dernière et sont maintenant prêts à élaborer de nouveaux programmes et domaines de coopération qui seront présentés lors du douzième réunion qui se tiendra à Riyadh en 2025.

Parallèlement, Abdelhafidh a rencontré le vice-président exécutif du Fonds saoudien de développement, Fayçal Ben Mohammed El- Kahtani et un certain nombre de cadres du Fonds en présence de l’ambassadeur de Tunisie à Riyadh, Hichem El-Fourati et la délégation qui l’accompagne.

Ils ont évoqué les efforts conjoints déployés en vue d’accélérer l’achèvement des travaux de certains projets, notamment le projet de l’hôpital Roi Salman Ben Abdelaziz, ainsi que d’autres projets dont les travaux seront réalisés au cours de la période à venir.

La partie saoudienne a exprimé la volonté du Fonds d’examiner les demandes et propositions de la Tunisie relatives au financement des projets nationaux prioritaires de développement.

Le ministre de l’Économie et de la Planification a également rencontré, à la résidence de l’ambassadeur, plusieurs membres de la colonie tunisienne résidant en Arabie saoudite et travaillant dans un certain nombre de secteurs prometteurs.

Au cours de la réunion, le ministre a présenté un exposé sur la situation économique en Tunisie.

Dans le même esprit, le Ministre a souligné l’attention portée par le Président de la République à la situation des Tunisiens à l’étranger. Il a appelé les participants à soumettre des propositions pour le développement du système d’investissement et à consentir davantage d’efforts pour mieux faire connaître les opportunités et les avantages de la Tunisie.

Lancement du projet “Fachkräfte” : 100 talents tunisiens sélectionnés pour le marché du travail allemand

La Chambre Tuniso-Allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK Tunisie) annonce le lancement officiel, demain jeudi 28 novembre 2024, du projet “Fachkräfte” (Travailleurs Qualifiés) en Tunisie.

Ce projet stratégique vise à identifier et valoriser les compétences des travailleurs qualifiés en Tunisie afin de favoriser leur intégration dans le marché du travail allemand, annonce la chambre Tuniso-Allemande dans un communiqué publié mercredi.

Quelque 100 Candidats seront sélectionnés chaque année et bénéficieront d’un accompagnement structuré, notamment dans le cadre de six journées de recrutement. Ces événements offriront une plateforme d’interaction entre les entreprises allemandes participantes et les talents tunisiens en vue de promouvoir des échanges d’expertises et des opportunités concrètes de collaboration, explique la même source.

Le projet Fachkräfte s’articule autour de trois axes principaux, à savoir une diversification au niveau du choix des secteurs d’activité, une préparation et qualification des candidats avec une mise en place de programmes de formation personnalisés pour garantir une intégration professionnelle réussie et durable en Allemagne, en plus de l’organisation d’événements de recrutement spécialisés avec une mise en relation directe entre les employeurs allemands et les travailleurs qualifiés tunisiens.

La cérémonie de lancement réunira des représentants de haut niveau des institutions tunisiennes et allemandes, comme le Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, les agences de recrutement, les établissements d’enseignement supérieur, ainsi que des entreprises allemandes et tunisiennes.

Les jeunes professionnels tunisiens auront l’occasion de présenter leurs compétences et d’échanger directement avec des employeurs potentiels.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un partenariat durable visant à renforcer la mobilité des talents qualifiés, tout en consolidant les liens économiques et entre la Tunisie et l’Allemagne.

La Tunisie présente ses initiatives culturelles à la Réunion régionale des villes créatives de l’UNESCO

La présence tunisienne aux travaux de la première Réunion régionale des villes créatives de l’Unesco pour la région des pays arabes, organisé du 19 au 21 novembre 2024 dans la ville marocaine de Tétouan a été marquée, lit-on mercredi sur la page officielle du ministère des affaires culturelles, par la participation de la directrice générale du Centre International de Tunis pour l’Economie Culturelle Numérique (TICDCE), Saloua Abdelkhalek.

Organisée par l’UNESCO (Bureau de Rabat) en partenariat avec l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO), cette première réunion a, selon un communiqué de l’Unesco, abordé des thématiques clés telles que la promotion des synergies entre les villes créatives, l’élargissement du réseau et l’implication des jeunes dans les projets culturels pour la prochaine décennie. Les discussions ont permis d’explorer des initiatives concrètes pour intégrer les jeunes dans les processus de création et de transformation urbaine, tout en favorisant l’échange de bonnes pratiques entre les villes du réseau.

La ville de Tunis fait partie des premières villes arabes à avoir rejoint, en 2017, le Réseau des villes créatives de l’UNESCO dans le domaine de l’artisanat et des métiers d’art.

Créé en 2004, le Réseau des villes créatives de l’UNESCO regroupe actuellement 350 villes dans plus de 100 pays. Ces villes, longtemps réparties autour de sept domaines de spécialisation (artisanat et arts populaires, arts numériques, design, cinéma, gastronomie, littérature et musique) en comptent désormais un huitième et partagent une vision commune : faire de la culture et de la créativité des leviers majeurs de développement urbain durable.

PLF 2025 : Prolongation du départ anticipé à la retraite jusqu’en 2028

L’Assemblée des Représentants du Peuple(ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont repris, mercredi 27 novembre 2024, la séance plénière commune, consacrée à l’examen et l’adoption des articles du projet de Loi de Finances (PLF) 2025, en présence de la ministre des Finances, Sihem Nemsia.

Les députés ont entamé la séance par l’adoption de l’article 12 relatif à la prolongation du programme spécifique du départ anticipé à la retraite avant l’âge légal pour couvrir la période jusqu’à 2028 au lieu 2027.

Au cours de son intervention, la ministre des Finances a estimé que cette mesure devrait alourdir le fardeau de l’État car elle couvrira la charge des coûts d’exécution et des pensions. Cette mesure coûterait, selon elle, 240 millions de dinars par an au budget de l’État.

Elle a exhorté, à cette occasion, les députés à ne pas prolonger ce programme et à limiter son application à une durée de trois ans, soit jusqu’en 2027.

L’ARP a déjà adopté, mardi après-midi, en plénière commune, au Palais du Bardo, l’intitulé du Projet de Loi de Finances 2025 ainsi que les missions et missions spéciales inscrites dans le cadre du projet de budget de l’Etat pour l’année 2025.

Journées Théâtrales de Carthage 2024 : Des œuvres engagées et créatives à découvrir chaque jour

Avec un marathon de représentations théâtrales qui se poursuit chaque jour au rythme de la 25ème édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC, 23-30 novembre 2024), ce sont des scènes qui vibrent et des planchers qui accueillent des comédiennes et de comédiens d’ici et d’ailleurs pour faire découvrir aux théâtrophiles des œuvres où l’engagement et la créativité se croisent et s’entrecroisent.

Autant d’œuvres tunisiennes mais aussi d’au delà des frontières qui mettent en avant la richesse et la diversité des expériences scéniques. Des pièces aux approches, thématiques et esthétiques différentes se succèdent, offrant au public une occasion unique de découvrir des visions artistiques variées. C’est là toute l’essence des JTC : un espace de rencontres, d’échanges, de découverte et d’ouverture, où chaque spectacle apporte une perspective nouvelle sur le monde.

Zoom sur trois pièces jouées hier, mardi 26 novembre 2024 :

“Toxic paradise” (El Bakkahra) : sonnette d’alarme….Gabès étouffe
Catégorie : Compétition officielle
Pays : Tunisie

Dans une mise en scène de Sadok Trabelsi d’après un texte co-écrit avec Ilyes Rabhi, l’oeuvre, inspirée de la réalité, met à nu l’ampleur de la catastrophe environnementale que subit la ville de Gabès et ses répercussions sur la santé de ses habitants.

Dans un décor marqué par des éclairages tamisés aux tons noirs et gris, le metteur en scène a intégré des projections vidéo démontrant les effets dévastateurs de la pollution, notamment sur la mer, accompagnées d’une musique tantôt assourdissante, tantôt calme et mélancolique.

A travers les mouvements des acteurs et le dialogue entre Nidhal, jeune rebelle, et le propriétaire d’une usine chimique, la pièce illustre la domination d’un capitalisme agressif au détriment des plus vulnérables. Pourtant, Nidhal garde espoir en un avenir meilleur…

“La Maison d’Abu Abdallah” : le méta-théâtre en action
Catégorie : Compétition officielle

Pays : Irak

Une performance qui mise sur l’absence de texte verbal pour s’exprimer à travers le langage du corps. Adoptant le méta-théâtre, la création artistique suit un rythme dramatique progressif pour illustrer l’intensité des souffrances physiques et morales de l’être humain tout en reflétant les crises successives d’un pays marqué par une histoire tourmentée. Les acteurs, avec une précision et une harmonie remarquables, transmettent leurs messages exclusivement par leurs mouvements dans une œuvre mêlant introspection artistique et engagement sociopolitique.

Pour évoquer la patrie dans toute sa complexité, le metteur en scène Anas Abdessamad use de la symbolique de “la maison”, de la vie familiale, pour aborder des questions essentielles comme la liberté et l’oppression transformant la scène en un espace de confession.

“Le Jardin des amoureux” : les rites soufis sur scène
Catégorie : Pièces tunisiennes hors-compétition

Dans une vision originale, le spectacle “Rawdhat el-Ocheq” (le jardin des amoureux) transforme la scène en un espace symbolique pour des pratiques spirituelles et des rituels soufis, à travers l’histoire d’un groupe de disciples mystiques. Accusés de troubler l’ordre public, leur arrestation par les forces de l’ordre, provoque une agitation sociale…

Dans son approche théâtrale, le metteur en scène Moez Achouri s’éloigne des codes classiques du théâtre social ou politique pour s’inspirer des traditions mystiques tunisiennes. A travers une mise en scène “rituelle”, il explore les dimensions philosophiques et spirituelles du soufisme.

La pièce est également un hommage à la langue arabe classique, utilisée pour souligner la richesse et l’universalité de ses significations, intemporelles et adaptées à tous les contextes.

“Rawdhat el-Ocheq” s’affirme ainsi comme une expérience à la fois poétique et profondément inspirée du patrimoine culturel.

Conférence sur “L’autre Grand Tour” : Voyage à Tunis au 18e siècle avec Adnen El Ghali

“L’autre ‘Grand tour’. Le voyage à Tunis au 18ème siècle” est l’intitulé d’une conférence qui sera donnée samedi 30 novembre 2024 (10H00) par l’architecte, urbaniste et historien Adnen El Ghali à la Bibliothèque diocésaine de Tunis.

La conférence propose une plongée dans les descriptions du pays et des mœurs produites par des voyageurs européens issus de différentes conditions sociales, principalement au XVIIIe siècle.

S’appuyant sur la littérature des récits de voyage occidentaux, l’exposé mettra en lumière plusieurs témoignages, récits et descriptions. Ces documents relatent les impressions laissées par une population européenne composée aussi bien de simples marchands en quête de fortune que de diplomates et envoyés de passage. Ces voyageurs décrivaient tantôt la vie de cour et les intrigues des palais, tantôt les villes, les territoires de la régence et leurs habitants, souvent sur un ton plaisant”.

Le conférencier, Adnen El Ghali, consacre ses recherches à des sujets situés à la croisée de l’histoire urbaine et de l’histoire des relations entre l’Europe et les mondes musulmans.

Wayout installe « Zigo Filtre » à Dar Chaabane El Fihri pour réduire les risques d’inondation et préserver l’environnement

Le projet réalisé en partenariat avec la municipalité de Dar Chaabane El Fihri et Philip Morris International en Tunisie vise à lutter contre les inondations et préserver l’environnement.

La start-up verte Wayout déploie ses produits « Zigofiltre» qui ont pour objectif de limiter les risques d’inondation en retenant les déchets dans la municipalité de Dar Chaabane El Fihri. Ce projet, réalisé en partenariat avec la municipalité de Dar Chaabane El Fihri et Philip Morris International en Tunisie, se traduira par l’installation de 246 Zigofiltres dans le réseau d’assainissement dans cette municipalité régulièrement touchée par de graves inondations.

« Cette initiative illustre la façon dont les partenariats entre le secteur public et le privé peuvent offrir des solutions efficaces aux défis environnementaux de notre communauté. En travaillant main dans la main avec Wayout et Philip Morris international en Tunisie, nous renforçons la résilience de notre région face aux inondations et préservons la qualité de l’eau », a déclaré Yahia Mejdoub, Ingénieur en chef & eco-conseiller de la commune de Dar Chabben El Fehri).

La pollution du réseau d’assainissement par les déchets est une problématique persistante qui rend l’entretien des réseaux de drainage complexe, augmentant le risque d’inondations lors des fortes pluies et causant des dégâts matériels, des pertes humaines et la contamination des ressources en eau.

« Wayout, a conçu une réponse pratique à cette problématique grâce à l’installation des Zigofiltres. Ces dispositifs permettent de capter et de retenir les déchets solides pour éviter leur accumulation et leur blocage dans les égouts », explique Mohamed Rammeh Directeur Général de Wayout.

À propos de Wayout

Wayout est une start-up écologique tunisienne créée le 18 mai 2020. Engagée dans la protection de l’environnement et la réduction des risques d’inondation, elle a déjà installé plus de 2 000 filtres dans 22 municipalités en Tunisie. Forte de son expertise, Zigo Filtre œuvre en collaboration avec des partenaires locaux et internationaux pour offrir des solutions durables à des défis environnementaux pressants.

Mégaprojets publics en stand bye : Quelles solutions pour sortir de l’impasse ?

MégaprojetLors de la discussion, au parlement, du projet du budget de l’économie et de la planification pour 2025, le ministre Samir Adelhafidh a révélé une stratégie en trois points en vue de mettre fin aux surcoûts multiformes générés par le blocage des mégaprojets publics.

La première mesure consiste en la création au sein de la présidence du gouvernement d’une commission des grands projets publics. Cette commission, présidée par le chef du gouvernement, est chargée d’identifier les moyens nécessaires pour déloquer les projets en stand bye depuis des années et de prendre les mesures adéquates pour les relancer, dans les meilleurs délais.

La deuxième mesure porte sur la création au sein du ministère de l’économie et de la planification d’une commission nationale pour examiner le volet foncier et les différentes études des projets, et ce, avant leur présentation pour un financement extérieur  et avant leur programmation dans le budget de l’Etat.

La troisième consiste à appliquer le décret 68 de 2022 qui a prévu des garanties pour la réalisation des projets publics dans les délais.

Parmi les mesures prévues par ce décret, figurent l’exemption des projets publics financés par des bailleurs de fonds étrangers du contrôle préalable des commissions de contrôle des marchés publics et l’option pour la technique clef en main et la conversion des terrains à vocation agricole. Ultime objectif : faire démarrer les projets publics avec la célérité souhaitée.

ABS

Centres techniques tunisiens : un potentiel inexploité pour l’innovation industrielle ?

InnovationAvec une dizaine de centres techniques industriels qui exercent une mission d’intérêt général dans les domaines de la veille technologique, de la recherche et développement et de la normalisation, la Tunisie aurait du disposer, quarante ans après la création de ces centres, d’une expertise significative en matière d’innovation industrielle et d’exportation de produits à haute valeur ajoutée.

Malheureusement, c’est loin d’être le cas. Au regard des réalisations accomplies, on ne peut que relever le mauvais rendement de ces boîtes d’ingénieurs multidisciplinaires.

Et pour cause. Il suffit de jeter un regard sur le degré de développement de l’industrie du pays pour s’en rendre compte. Après plus de cinquante ans de prétendue industrialisation, l’industrie tunisienne est encore sous-développée, peu intégré et toujours inapte à créer assez de valeur ajoutée. Ses produits, quand ils existent, sont rares, chers et dans certains cas de mauvaise qualité.

Mention spéciale pour l’industrie textile qui a vampirisé le plus net des investissements et des incitations fiscales et financières. Aujourd’hui, cette filière n’arrive pas à habiller la population tunisienne. Les Tunisiens s’habillent à hauteur de plus de 60% chez les fripiers.

Même remarque pour l’agro-alimentaire. Des produits du terroir, reconnus internationalement, de grande qualité, sont toujours exportés en vrac alors que le pays aurait pu en tirer d’importants gains en devises si jamais ils étaient conditionnés.

L’innovation érigée en priorité absolue

C’est seulement lorsqu’on a su que le site Tunisie de production internationale n’est plus compétitif dans les années à venir, avec l’avantage comparatif des bas salaires qu’on a commencé à prendre conscience de l’importance de l’innovation et de la qualification numérisée. Depuis, ces dernières sont érigées en priorités absolues avec comme corollaires, la réhabilitation et la revalorisation des centres techniques industriels et des centres de formation professionnelle.

Deux initiatives ont été prises à cette fin. Elles méritent qu’on s’y attarde. La première a consisté en la nomination, au mois de juin 2024,  par le ministère de l’industrie, des mines et de l’énergie, de nouveaux directeurs généraux à la tête de 4 centres techniques industriels. Il s’agit de Noureddine Guizani (Centre technique des industries mécaniques et électriques (CETIME), Issam Krid (Centre technique de l’agroalimentaire (CTAA), Narjes Maslah Hammar (Centre technique de l’emballage et du conditionnement (PACKTEC) et Riadh Ben Rejeb (Centre national du cuir et de la chaussure (CNCC).

“Les centres techniques tunisiens, des pépites à valoriser pour relancer l’industrie.”

Espérons que ces nouvelles nominations ont été décidées sur la base non pas de critères de favoritisme et de copinage comme cela a été le cas jusqu’à ce jour, dans l’administration tunisienne, mais sur la base de contrats programmes et d’objectifs réalisables. Notre souhait est que ces nouveaux directeurs généraux soient reconnus comme des chefs de projets et des animateurs de compétences créatrices et innovantes. Avec ce profil de responsables, l’obligation de résultats doit être le maître mot.

La deuxième initiative a porté sur la promotion de la communication sur les innovations accomplies par les centres techniques.

Tout récemment, le centre technique du textile a créée l’évènement en communiquant sur un produit innovant qu’il a encadré et accompagné dans ses laboratoires. Il s’agit  du développement avec succès d’une nouvelle forme de textile technique, dénommée  “géotextile” économe en eau.

“Le géotextile, une preuve que l’innovation tunisienne a de beaux jours devant elle.”

Mis au point par une startup et objet d’un brevet d’invention avalisé par l’INNORPI, ce type de textile, qui aide à économiser l’eau d’irrigation utilisée aussi bien pour les arbres d’ornement que pour les arbres fruitiers, permet de protéger les dattes et d’autres fruits.

Expérimentée durant trois saisons, Géotextile Économiseur d’Eau, a prouvé  une plus grande efficacité par rapport aux autres produits utilisés à la même fin par les agriculteurs au sud du pays.

La startup a également mis au point un produit pour protéger la grenade et un troisième pour protéger le raisin.

Par delà cette prise de conscience du rôle déterminant que peuvent jouer les centres techniques, leur restructuration souhaitée n’est pas, du reste, une fin en soi. Elle demeurera insuffisante et inefficiente tant que le gouvernement ne l’a pas accompagnée par la mise en place d’un écosystème numérique favorisant l’innovation, la recherche et la performance.

Plaidoyer pour la mise en place d’un écosystème favorisant l’innovation

Il faut reconnaître que pour le moment, la Tunisie traîne d’importantes insuffisances en matière d’innovation. Au nombre de celles-ci, le rapport 2023 de l’indice mondial de l’innovation publié par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), évoque la mauvaise qualité de l’environnement numérique en général.

Dans le détail, le rapport relève : « des tarifs douaniers élevés, un écosystème de recherche peu développé, des exportations au contenu technologique réduit,  un recours insuffisant à l’économie de la connaissance et une main d’œuvre non-numérisée ».

“L’industrie tunisienne a besoin d’un électrochoc pour sortir de l’ornière.”

Le rapport fait état également de la faible qualité des institutions, l’instabilité juridique, la modicité de l’investissement dans l’infrastructure dédiée à l’innovation. Et la liste des insuffisances est loin d’être clôturée.

Cela pour dire in-fine que les centres techniques industriels du pays ont encore du chemin à parcourir pour s’affirmer en tant que structures qui stimulent et favorisent l’innovation, la maîtrise des technologies (Intelligence artificielle et autres) et l’ancrage, dans les entreprises, de deux pré-requis de l’innovation : le souci de l’excellence et le souci de la qualité.

Abou SARRA

Tunisie : Ciel nuageux et températures fraîches cette nuit

Le ciel sera passagèrement nuageux, cette nuit, sur la plupart des régions du pays, d’après un bulletin de suivi, publié par l’Institut National de la Météorologie (INM).

Les températures se situeront aux alentours de 8 degrés, sur les hauteurs ouest, et seront comprises entre 10 et 15 degrés, ailleurs.

Le vent soufflera du secteur ouest faible à modéré, et la mer sera peu agitée.

Bourse de Tunis : SOTUVER domine les échanges avec 635 000 dinars de transactions

Au terme d’une séance peu dynamique (un flux de transactions de 4 MD), l’indice de référence de la Bourse de Tunis se maintient à l’équilibre à 9804,5 point, selon l’intermédiaire en bourse Tunisie Valeurs.

Le titre SIMPAR s’est placé au top line. L’action du promoteur immobilier s’est appréciée de 4,4 % à 35,900 D.

La valeur a drainé de faibles capitaux de 2 mille dinars.

Le titre ESSOUKNA a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. L’action a gagné 4 % à 1,550 D. La valeur a amassé des échanges de 18 mille dinars sur la séance.

Du côté des baisses, le titre ASTREE a accusé une régression de 4,5 % à 43,930 D. L’action de l’assureur a brassé un volume limité de 6 mille dinars sur la séance.

Mal orienté, le titre HANNIBAL LEASE s’est délesté de 4,5 % à 7,020. L’action du loueur a été transigée à hauteur de 5 mille dinars sur la séance.

Le titre SOTUVER a chapeauté le palmarès des échanges. L’action du verrier a brassé un flux global de 635 mille dinars ( soit 16 % du volume transigé sur la séance).

L’UNESCO dévoile un rapport clé sur la transformation numérique dans les systèmes éducatifs du Maghreb

Un rapport sur la transformation numérique au sein des systèmes éducatifs dans les pays du Maghreb y compris la Tunisie, lancé mardi par l’organisation des nations unis pour l’éducation, les sciences et la culture (UNESCO) à Tunis sous le titre “de chenille à Papillon”, a souligné l’importance d’intégrer la transformation numérique dans la gouvernance de l’enseignement et de la considérer comme un axe stratégique.

Le directeur du bureau régional de l’Unesco pour le Maghreb Eric Falt a indiqué au cours d’une conférence, organisée au centre international de formation des formateurs et de l’innovation pédagogique à Tunis, que ce rapport qui a été élaboré avec les ministères de l’éducation de la Tunisie, d’Algérie, de Libye, du Maroc et de Mauritanie, comprend une série de bonnes pratiques et des recommandations stratégiques pour renforcer la transformation numérique dans la région du Maghreb, guider les politiques publiques et les investissements et faciliter les partenariats.

Il a affirmé que ce rapport recommande de définir une vision stratégique concertée et exhaustive pour l’intégration des technologies dans l’enseignement et l’éducation et de venir à bout des inégalités d’accès à internet entre les zones urbaines et rurales, notamment parmi les populations isolées et les groupes les plus marginalisés.

Le directeur du bureau régional de l’UNESCO pour le Maghreb a relevé que ce rapport préconise l’augmentation des budgets publics consacrés à la transformation numérique dans les systèmes éducatifs en vue de moderniser l’infrastructure numérique en optant pour des solutions innovantes dans ce domaine, telles que la création de centres numériques conjoints, ou des laboratoires d’apprentissages mobiles, outre la possibilité d’explorer d’autres sources comme les fonds des agences de développement et les partenariats publics- privés.

“Ce rapport prône l’accroissement des opportunités de développement des compétences numériques au profit des filles et des femmes et la promotion de leurs parcours professionnels dans les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques dès les premiers niveaux en vue de réduire les écarts de genre, outre l’utilisation éthique de l’intelligence artificielle” a-t-il précisé.

Et d’ajouter: “le chemin de la transformation numérique peut sembler long et périlleux pour atteindre les résultats requis et garantir une utilisation étudiée, inclusive, accessible et abordable des technologies numériques en vue d’assurer une éducation de qualité, qui en vaut certainement la peine”.

De son côté, le ministre de l’éducation a indiqué dans son allocution, dont lecture a été donnée par le directeur général du centre national des technologies de l’éducation Skander Ghenia, que cette rencontre constitue une opportunité de dialogue à la lumière des développement rapides qu’ont connu les transformations numériques, “d’ou la nécessité d’opter pour des changements au niveau des méthodes traditionnelles d’enseignement et d’instaurer une infrastructure numérique inclusive et durable des systèmes éducatifs” a-t-il dit.

Il a signalé que le changement des méthodes traditionnelles d’enseignement en Tunisie sera réalisé à la faveur de la formation continue des enseignants qui confortera l’adhésion à ce choix stratégique, dont le ministère de l’éducation œuvre à instaurer depuis des années, affirmant que le volet de la formation en matière des transformations numériques constitue l’un des plus grands défis à relever par le ministère de l’éducation, en vue de garantir la réussite de ce processus.

Il convient de rappeler que la première édition du rapport de l’UNESCO qui a été lancée aujourd’hui à Tunis, sera lancée simultanément au niveau national dans tous les pays concernés.

Un rapport annuel sera publié par l’UNESCO portant un regard sur différents aspects de l’éducation au Maghreb.

Arabie Saoudite: les exportations pétrolières dépassent les 171 milliards USD à fin septembre

La valeur des exportations pétrolières de l’Arabie saoudite a accusé une baisse au cours des neuf premiers mois de 2024 par rapport à l’année précédente, pour atteindre 171,14 milliards de dollars (641,76 milliards de riyals), sous l’effet du recul des prix mondiaux du pétrole brut.

Il s’agit d’une baisse de 8,55 % sur neuf mois, en comparaison avec la même période de 2023, selon des données de l’Autorité générale des statistiques (STATS).

Ce recul s’explique par la baisse de la valeur des exportations pétrolières durant huit mois sur les neuf premiers de l’année, à l’exception de mai, où elles ont augmenté de 4,87 % en glissement annuel pour atteindre 20,23 milliards de dollars.

Au troisième trimestre de 2024, les revenus des exportations pétrolières du Royaume ont diminué de 14,9 % en glissement annuel, s’établissant à 52,53 milliards de dollars contre 61,74 milliards au troisième trimestre de 2023.

En revanche, les exportations non pétrolières ont affiché une hausse de 2,16 % entre janvier et septembre 2024 pour atteindre 42,3 milliards de dollars, contre 41,42 milliards sur la même période de 2023.

Le prix du pétrole rebondit légèrement, influencé par les tensions géopolitiques

Les cours du pétrole montent légèrement mardi, après avoir chuté lors de la session précédente, et ce en raison des risques liés aux tensions géopolitiques.

Vers 11h30, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en janvier, prend 1,05% à 73,78 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, gagne 1,03%, à 69,65 dollars.

Le marché de pétrole reste sensible aux développements liés aux conflits notamment au Moyen Orient, soulignent les analystes qui s’attendent par ailleurs à ce que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliées (Opep+) maintiennent leurs productions inchangées lors de la réunion qui se tiendra dimanche, ce qui soutient le prix de l’or noir.

Les producteurs de pétrole devront maintenir les réductions de production actuelles face aux inquiétudes persistantes concernant la faiblesse de la demande mondiale de pétrole, expliquent-ils.

Projet d’investissement chez SOTUVER : Où en sont les négociations ?

La société SOTUVER porte à la connaissance des actionnaires et du public que les discussions entamées fin 2023 dans le cadre du projet d’ouverture du capital de la Société à un investisseur minoritaire pour soutenir son internationalisation croissante, se poursuivent afin
d’arriver à l’accord le plus satisfaisant possible pour la SOTUVER et ses actionnaires.

Aucune formalisation n’a toutefois été effectuée pour le moment.

La SOTUVER tiendra le marché informé dès que des étapes concrètes dans la réalisation de ce projet auront été franchies.

La photographie de presse au cœur des défis mondiaux : Exposition “Visual Voices” à Tunis

Dans un univers dominé par l’image, le photojournalisme demeure une source fiable sur nos sociétés modernes dans leurs multiples facettes en période de paix comme en période de guerre.

Zoom sur les divers aspects de notre humanité et la nature qui nous protège à travers une sélection d’images primées par le World press fondation en 2024.

La liberté de la presse et la créativité de photographes est au cœur des photographies primées par le prestigieux concours de photographie “World Press Photo” et qui sont visibles dans l’exposition « Visual Voices : La puissance du photojournalisme en temps de défis » qu’abrite l’Institut français de Tunis.

L’exposition est organisée par l’Ambassade des Pays-Bas en Tunisie, en partenariat avec l’organisation Journalists for Human Rights (JHR), la Fondation World Press Photo. Le concours photographique est initié par la World Press Fondation, une plateforme néerlandaise mondiale dédiée au journalisme visuel.

L’exposition annuelle dont le vernissage a eu lieu, mardi soir, propose une sélection de 120 photos réalisées par 30 photographes issus du monde entier. Les photographies sont classées par zones géographiques sur divers Continents : Afrique, Europe, Amérique et Asie.

La guerre dans la bande de Gaza assiégée depuis le 7 octobre 2023, est parmi les principales thématiques de l’exposition avec un focus sur les questions de notre époque. Les thématiques tournent autour de l’environnement, de la migration et des dégâts émotionnels et sociaux engendrés par les guerres qui sévissent dans certaines parties du monde, en particulier dans les Territoires palestiniens occupés et en Ukraine.

Le commissaire de l’exposition, le Brésilien Raphael Dias e Silva, a présenté une exposition ouverte depuis avril dernier dans divers pays à travers le monde, tels que les Pays-Bas, le Brésil et le Japon… pour une escale à Tunis, du 25 novembre au 13 décembre 2024. Les photos exposées ont été sélectionnées parmi 60 000 images.

Le représentant de la Fondation néerlandaise a déclaré que la Fondation « essaye de sélectionner les meilleures photographies issues du monde entier et de les présenter à un public plus large dans les quatre coins du monde avec pour but essentiel de créer une sorte de connexion et d’empathie avec l‘autre”.

Les récits de guerre sont parmi tant de thèmes qui font la richesse de cette exposition axée sur des histoires sur les changements climatiques, les migrations, la paix, l’amour et la nature.

Montrant la célèbre photo de presse réalisée par un photographe de la bande Gaza, Mohammmed Salem, il commente “une image assez forte et remarquable qui est en même temps difficile à regarder”. Cette photo sélectionnée photo de l’année 2024 par le jury de la World press fondation montre l’ampleur du drame sur une femme gazaouis berçant le corps de sa nièce de cinq ans, morte dans le bombardement de son domicile avec autres membres de sa famille.

L’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, a évoqué une exposition « autour de thèmes majeurs de nos sociétés ; la crise climatique, les conflits armés, et la résilience humaine face à l’adversité ».

Elle a, à cette occasion, salué « le talent du photographe tunisien Zied ben Romdhane » qui a été primé à l’édition 2024 de World press photo, et qui nous donne sa vision de la société tunisienne en capturant des histoires de vie dans tout le pays. « Sa contribution rappelle l’impact que peuvent avoir des voix locales dans la narration de nos histoires globales, a-t-elle estimé.

L’ambassadrice des Pays-Bas en Tunisie, Joséphine Frantzen, a indiqué que les photographies de Zied ben Romdhane, réalisées dans le cadre d’un projet qui s’intitule « Escape », seront visibles du 29 novembre au 13 décembre dans un espace culturel de la capitale.

La diplomate est revenue sur l’histoire du concours organisé par la fondation World press photo créée en 1955 dans le but de soutenir le photojournalisme et son rôle crucial dans l’information. La fondation œuvre « à soutenir la liberté de la presse et la liberté d’expression qui sont des thèmes prioritaires pour les Pays-Bas parce que nous pensions qu’ils sont indispensables au fonctionnement des démocraties qui soient stables et résilientes », a-t-elle expliqué.

Selon elle, « la photographie de presse nous oblige à visualiser les effets des développements mondiaux, sur la stabilité politique de notre monde, sur les vies individuelles et à y réfléchir. Elles mettent les sujets à l’agenda politique et contribuent à trouver des solutions. »

“Nous avons besoin de ce courage pour continuer à nous informer dans la période actuelle dans laquelle les conflits ont malheureusement un impact destructif sur beaucoup trop d’enfants, de femmes et d’hommes mais également de journalistes » a-t-elle dit, rappelant qu’en 2023, 65 journalistes ont été tués dans l’exercice de leur fonction.

Au-delà d’être une source d’information inestimable, la photographie de presse et documentaire est témoin du vécu des humains et de la marche du monde et sa fragilité.

COMESA 2024 : La Tunisie renforce ses relations économiques avec l’Afrique orientale et australe

Le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ben Ayed, effectue une visite de travail à Lusaka, capitale de la Zambie, à la tête de la délégation tunisienne participant à la 45ème session ordinaire de la Conférence des Ministres du Commerce du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), qui se tiendra les 27 et 28 novembre courant.

Selon un communiqué du ministère, la visite du Secrétaire d’État s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à renforcer les relations avec ce grand espace africain et fait suite à la participation du Ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger à la 19ème session ordinaire de la Conférence ministérielle et à la 23ème session ordinaire du Sommet du COMESA à Bujumbura, capitale du Burundi, du 29 au 31 octobre 2024.

Le programme de la visite du Secrétaire d’État comprend des réunions bilatérales avec ses homologues des pays africains participants afin d’examiner les relations bilatérales, de discuter les moyens de les renforcer et d’échanger les points de vue sur diverses questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Cette conférence, indique la même source, constitue un rendez-vous clé dans le calendrier annuel du COMESA, où les principaux thèmes du groupement régional seront discutés et un certain nombre de décisions pertinentes seront prises.

Créé en décembre 1994, le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) est une étape importante dans la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) et le plus grand groupement économique d’Afrique en termes d’échanges et d’investissements, visant à créer une grande unité économique et commerciale et à parvenir à l’intégration et à l’inclusion régionales.

Le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) représente, d’un point de vue stratégique, environ les deux tiers du continent africain et se compose de 21 États membres, dont la Tunisie, avec une population de plus de 640 millions de personnes, un PIB de 805 milliards de dollars et des transactions commerciales d’une valeur de 324 milliards de dollars par an.

Son secrétariat est basé à Lusaka, la capitale zambienne.

 

Stratégie nationale contre la violence : Focus sur le programme du ministère de la Famille 2024-2025

Le ministère de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées organisera un certain nombre d’activités et d’événements dans le cadre d’un programme spécifique visant la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des enfants et des femmes à l’occasion de la célébration du mois de la protection de l’enfance, du 20 novembre au 20 décembre prochain.

Selon un communiqué du ministère, ces activités s’inscrivent également dans le cadre des 16 jours d’activisme contre la violence à l’égard des femmes, une campagne internationale qui s’étend du 25 novembre au 10 décembre, et de la Journée nationale de la famille, célébrée le 11 décembre de chaque année.

Le ministère de la Famille a souligné que ce programme sera mis en œuvre dans le cadre d’une approche participative avec les structures gouvernementales concernées, les associations actives dans le domaine et le secteur privé dans le cadre de la responsabilité sociétale, et ce aux niveaux central et régional, du 20 novembre 2024 au 20 novembre 2025.

Les principales activités comprennent le lancement de la stratégie nationale de protection des enfants de la cyber-violence, le démarrage de l’activité de la commission nationale chargée du suivi des programmes de lutte contre les différentes formes de violence à l’égard des enfants, la présentation des résultats de l’étude achevée sur les pratiques disciplinaires violentes à l’égard des enfants, en plus de l’organisation d’une rencontre avec les institutions pour enfants du secteur privé pour les sensibiliser à l’importance du travail conjoint pour promouvoir les institutions de l’enfance et soutenir les efforts nationaux visant à l’amélioration et la protection de l’enfance.

Dans le cadre de ses activités de protection des droits de l’enfant et de lutte contre la violence à l’égard des femmes, le ministère organisera des caravanes encadrées par l’Observatoire national pour la lutte contre la violence à l’égard des femmes, pour sensibiliser les jeunes et les impliquer dans la défense des droits de la femme, ainsi qu’une journée d’étude intitulée « Diagnostic scientifique des formes de violence à l’égard des femmes pour une prévention efficace ».

Le ministère organisera également un atelier pour présenter les principaux résultats du rapport national sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes pour l’année 2023.

Le ministère mettra en œuvre une stratégie de communication pour contribuer à faire connaître les dispositions de la loi n° 44 de 2024 sur le congé de maternité et de paternité dans la fonction publique et dans les secteurs public et privé, ainsi que les dispositions du décret n° 4 de 2024 sur le régime de protection sociale des ouvrières agricoles.

❌